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vendredi 24 août 2007

L’appétit nigérian vient en mangeant

Vendredi 24 août 2007
Ogre, épouvantail, ou rouleau compresseur. Voilà quelques uns des surnoms que la presse mondiale utilise pour décrire la sélection U-17 du Nigeria. Il faut dire que depuis plusieurs mois, les GoldenEaglets impressionnent et dévorent tout sur leur passage.

En apéritif, les Nigérians ont dominé de la tête et des épaules les qualifications africaines. Arrivés au Togo en mars dernier avec l'étiquette de favoris de la Coupe d'Afrique des Nations Cadets, les joueurs de Yemi Tella n'ont fait qu'une bouchée de leurs adversaires. Inscrivant quinze buts pour un seul encaissé lors de la compétition togolaise, ils ont battu le pays hôte en finale (1:0) et décroché leur qualification pour la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Corée 2007.

Et déjà les Golden Eaglets affichaient leurs ambitions mondiales. Après le sacre africain, l'attaquant Kabiru Akinsola confiait déjà voir plus loin. "Nous avons nos chances pour remporter le titre mondial." avoue le co-meilleur buteur de la CAN U-17 avec quatre réalisations. "Certes, il y de bonnes équipes comme le Brésil, mais nous n'avons peur de personne. Nous avons confiance en nous et nous sommes ensemble depuis assez longtemps pour connaître nos qualités et savoir que nous pouvons remporter la Coupe du Monde."

Pour se mettre en appétit et avoir un avant-goût du menu de la compétition mondiale, les Nigérians ont participé au Tournoi des Huit-Nations en République de Corée en juin dernier. Ceux qui doutaient encore de la qualité de l'effectif et de la motivation des champions d'Afrique ont du repartir avec quelques certitudes. Trois victoires autoritaires face à la Nouvelle-Zélande (2:1), aux Etats-Unis (2:1) et au Japon (5:0) leur ont permis de s'ouvrir les portes de la finale. Battus seulement aux tirs au but par le grand Brésil, les Golden Eaglets ont terminé la compétition avec la meilleure attaque (11 buts) et une nouvelle étiquette, celle de candidat sérieux au titre mondial.

Force et maturité
Conscient des attentes placées dans sa formation, Yemi Tella ne fuit pas les responsabilités et assume calmement la pression. "Comme lors de chaque compétition, le Nigeria jouera pour aller au bout et soulever le trophée" confie le technicien à FIFA.com. "Nous avons une formation très solide et complète. Mes joueurs sont forts dans toutes les lignes, matures et motivés. Notre meilleure arme est notre volonté. Nous voulons tout gagner, c'est notre seul mot d'ordre."

Et dès l'entame de l'épreuve reine les Nigérians joignent l'acte à la parole. Opposés en lever de rideau du Group D à la France, championne du monde en 2001 et annoncée comme candidate sérieuse au sacre final, les Africains font parler leur physique, en étouffant toute vélléité offensive des Bleuets, et leur maturité, en profitant des deux erreurs défensives de la défense tricolore. Résultat des courses, une victoire 2:1 sans vraiment trembler. Et un discours invariable dans la bouche de Tella : "Nous sommes ici pour le titre mondial. Donc nous voulons battre tout le monde. Nous prenons les rencontres l'une après l'autre avec le même but : la victoire."

Arrogant, Tella ? Non, réaliste. Car dès le match suivant, des Japonais ambitieux et avides de revanche après leur déroute 5:0 subie quelques mois auparavant, sont renvoyés à leurs chères études. Un Macauley Chrisantus des grands jours inscrit deux des trois buts de la victoire nigériane 3:0 tandis que le prodige Rabiu Ibrahim en fait voir de toutes les couleurs à ses adversaires dans un style qui rappelle étrangement celui de l'ancienne gloire Augustine "Jay-Jay" Okocha.

"La victoire appelle la victoire"
A l'issue de la rencontre, Chrisantus promettra à FIFA.com que cette victoire aisée ne serait pas la dernière. "Aujourd'hui, nous étions trop forts pour eux. Et nous espérons voir la situation se reproduire au prochain match. Certes, Haïti joue son avenir contre nous alors que nous sommes déjà qualifiés. Mais faites-nous confiance, nous ne lèverons pas le pied et jouerons pour la victoire. C'est de là que nous tirons notre motivation. La victoire appelle la victoire."

Autre allié de poids pour les Africains, ils sont suivis à travers tout le Pays du Matin Calme par leur contingent de supporters. Vivant en Corée ou s'étant déplacés spécialement pour l'occasion, la centaine d'inconditionnels des Eaglets assure l'ambiance dans les tribunes, trompettes et tambours à l'appui. "Coach Tella nous a promis de ramener le trophée au pays" explique David, Un Nigérian vivant à quelques kilomètres de Gwangyang et ravi de voir ses compatriotes jouer à deux pas de chez lui. "Je suis là pour lui apporter mon soutien et l'aider à tenir sa promesse. Mais je ne me fais aucun souci, je suis convaincu que nous avons la meilleure équipe du tournoi."

Les joueurs eux-mêmes en sont déjà presque convaincus. Reste maintenant à le faire savoir aux joueurs Haïtiens qui joueront leur survie dans le tournoi face aux favoris nigérians. Et la tâche s'annonce difficile pour les Caribéens. En effet, essayez donc de priver de dîner un ogre affamé...

http://fr.fifa.com/u17worldcup/news/newsid=579592.html#lappetit+nigerian+vient+mangeant

HAITI-NIGERIA...HAITI et NIGERIA.. JUSTE UN EXPLOIT ET NOUS Y VOILA!

Je ne crois pas qu’il existe actuellement une nation qui vit de façon plus intense la coupe du monde des moins de 17 ans Corée 2007 que la nation haïtienne. J’émets une certaine réserve sur les fans du Brésil mais il faudrait voir pour affirmer si les jeunes pousses bénéficient de la même ferveur que les aînés de la seleçao.

Nous autres les haïtiens vrais fans de foot nous faisons feu de tout bois. Tandis qu’en France cette coupe du monde des petits est vécue dans une indifférence presque répugnante, tout Haïti est mobilisée derrière chaque performance de la sélection conduite par le Professeur LABAZE.

Comme manifestation de cette ferveur je prendrai l’exemple d’un parent qui s’est réveillé à trois heures du matin pour pouvoir suivre le match à travers une station de radio d’Haïti captée sur le net. La presse quant à elle a présenté la confrontation HAITI-FRANCE comme un remake de la lutte pour l’indépendance qui a opposé il y a deux siècles les troupes menées par les généraux français Leclerc et Rochambeau à Jean Jacques Dessalines.

Vainqueurs de la bataille de Vertières, Dessalines et ses troupes devaient déclarer l’indépendance d’Haïti et en faire la première nation noire indépendante du monde et du coup couronner la révolution débutée un 22 aout 1791 comme la seule révolution nègre victorieuse de l’histoire universelle.

Certains journalistes ont osé présenter le match Haïti-France comme une occasion de consolider la victoire de 1804. Rapprochement un peu exagéré certes mais témoignant l’impact de l’évènement sur la vie du pays.

Plus réaliste et plus acceptable ont été les paroles du sélectionneur haïtien Jean Yves Philogène Labaze qui a parlé d’une confrontation entre un père et son fils, un combat entre David et Goliath. L’histoire du match soldé par un nul mérité, un exploit quasi achevé se rapproche de ces considérations faites avant.

Aujourd’hui, à l’aube du troisième match de la sélection nationale haïtienne des moins de 17 ans, le hasard du tirage au sort nous place devant un obstacle insurmontable, un fort difficilement prenable si nous voulons continuer à écrire d’autres belles pages d’histoire et briller dans la cour des très grands.

Le monstre à battre s’appelle le Nigeria !

Nous voulons garder notre optimisme car nous ne sommes plus à un exploit près !

Pour évaluer en long et en large notre adversaire et pouvoir savourer notre prestation j’ai cherché et relever ces quelques informations intéressantes.

Le Nigeria c’est un territoire d’Afrique situé dans le golf de guinée possédant une superficie de 924.000 kilomètres carrés soit 33 fois plus grand qu’Haïti. Il partage à l’ouest une frontière de 773 kilomètres avec le Bénin, de 1690 km avec une autre grande nation africaine de football le Cameroun à l’est ; au nord il la ligne frontalière mesure 1497 kilomètres et délimite le territoire du Niger, enfin il est limité au nord-est par le Tchad sur 84 kilomètres. Sa superficie compte 44% de terres non exploitées.

Le Nigeria compte une population de 131.540.000 habitants. Sur le pan économique il représente le 5ème pays producteur de pétrole des pays de l’OPEP et 10ème producteur mondial. L’exportation du pétrole représente 80% de leurs exportations et en 2006 le pétrole a rapporté plus de 34 milliards d’euros.

En matière de Football La fédération Nigériane de Football a été crée en 1945 pour obtenir une affiliation à la FIFA en 1959. Cette fédération compte plus de 85.000 licenciés et un palmarès des plus impressionnants du continent africain :

- Deux participations en coupe du monde en 1994 (1/8 de finale) et en 1998

- Vainqueur des jeux africains en 1973

- Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1980 et 1994

- Vainqueur de la CAN junior en 1983, 1985, 1987, 1989

- Vainqueur de la coupe du monde des moins de 16 ans en 1985

- Vainqueur de la coupe du monde des moins de 17 ans en 1993

- Champion Olympique en 1996

Plusieurs joueurs du Nigéria évoluent dans des clubs des meilleurs championnats d’Europe. Et pour avoir une idée de l’importance et des moyens mis à la disposition du football et aussi en guise de cerise sur le gâteau le sélectionneur national n’est que l’ancien sélectionneur allemand Berti VOGTZ !

Nous avons toute fois trouvé des éléments qui rapprochent plus le Nigéria à Haïti. Les Nigérians sont pauvres malgré le pétrole qui abonde dans leur sous sol. Les entrées de devises sont (décherpillées –haïtianisme !) par les gens du pouvoir. Oui les dirigeants nigérians sont aussi corrompus que les haïtiens !

Pour cette raison les paramètres économiques qui traduisent cette pauvreté s’alignent de très près avec les paramètres haïtiens. En voici quelques exemples :

- Les nigérians ont une espérance de vie de 44 ans contre 52 ans pour les haïtiens. Ceci les place au 185ème rang mondial tandis qu’Haïti occupe la 170ème place

- Le PNB du Nigéria est de 564 dollars contre 455 dollars pour Haïti ce qui range les pays en 185ème et 193ème place respectivement.

Bref, demain donc nos jeunes pousses auront fort à faire. Mercredi nous avons été confrontés à notre père pour répéter la phrase du sélectionneur Labaze demain nous devront sortir la tête haute d’un duel à mort dans le bon sens du terme avec le Nigeria, digne représentant de l’Afrique, notre Alma Mater !

Juste un exploit et nous y voilà !

DRJJ24/08/07

Vers la dictature du pouvoir législatif en Haïti

A quand la dissolution du parlement ?
Contre la dictature du pouvoir législatif…
Depuis de nombreuses années des voix autorisées se lèvent pour dénoncer les incohérences de la constitution de 1987. Ses appels ont résisté à l’indifférence des secteurs concernés qui trouvaient entre les lignes de cette constitution des effets de pâturages pour paître leurs propres intérêts. Quand l’idée de remaniement constitutionnel a été évoqué il a été question de changer certains articles traitant de la double nationalité, mandats présidentiels etc … mais toujours en laissant de côté ces errances qui à un moment donné rendraient le pays ingouvernable.
Ces erreurs se ressentaient très peu ou pas du tout dans la mesure ou Haïti avait connu ces derniers temps un régime dictatorial sanguinaire disposé à utiliser les gros moyens pour faire passer les idées et les actions.
Aujourd’hui, plus on se dirige vers un régime pseudo démocratique participatif dont le succès se fonde sur une clairvoyance et une compréhension exacte de la responsabilité des différents secteurs on se rend compte que ces incohérences deviennent de vrais obstacles à la stabilité politique recherchée depuis des lustres.
Après es siècles de dictature, la communauté internationale nous a fabriqué un régime démocratique prêt-à-porter sans tenir compte de nos mensurations ni de nos coutumes. Nous voici devant une situation de séparation de pouvoirs avec un pouvoir suprême-arbitre représenté par un parlement formé d’individus qui ne semblent issus d’aucun parti politique. Un parlement sans majorité. Un parlement sans bloc. Un parlement sans clivage politique.
Héritier d’une situation catastrophique avec des crises anciennes et récentes dont les causes remontent à plus de deux siècles, le gouvernement pondu par la communauté internationale semble se structurer, sans doute pas à la vitesse escomptée ni dans le sens souhaité par beaucoup certes, mais l’état prend forme. Après une période néfaste qui a fait du pays l’endroit le plus dangereux du monde, le problème de l’insécurité semble partiellement écarté…
Il a suffit un coup de pied dans la fourmilière géante caractérisé par le désir de lutter contre la corruption pour que le spectre de crise politique menace d’effondre comme un raz de marée ce qui a été construit au prix de sacrifices.
Il y a deux siècles, une attitude dans le même genre résumé dans cette phrase de l’Empereur Jean Jacques Dessalines au moment d’entamer la réforme agraire« Et les pauvres nègres dont les pères sont en Afrique, ils n'auront donc rien", lui avait couté la vie. Il semblerait que certains intérêts restent et doivent rester intouchables dans ce pays.
Pourtant l’idée de changer les choses continuent à faire l’unanimité au moins dans les discours… avec une force armée capable de se vendre et habituée à se plier au plus offrant, le régime actuel aurait déjà vécu ces dernières heures.
La lutte contre la corruption n’est certainement pas le seul élément déclencheur qui a mis un peu trop sur la sellette notre parlement
Aujourd’hui la menace ne vient pas des hommes en uniforme ; elle semble venir d’un parlement trop puissant dont les membres viennent de prendre conscience de leur toute puissance et l’absence de contrôle de leur super pouvoir.
« La mentalité chef » aidant la situation risque de s’assombrir dans un futur proche. Et si à l’instar de l’armée le parlement s’érigeait en véritable obstacle et pierre d’achoppement pour la stabilité et le développement.
Si le parlement devenait aussi dangereux que les forces armées d’Haïti qui autoriserait sa dissolution ?

Gérard Gourgue affirme que le sénat a perdu la face

L’éminent juriste, Gérard Gourgue, croit que le sénat a perdu la face dans le cadre de l’affaire l’opposant au commissaire du gouvernement Claudy Gassant. Il qualifie de " précipitation aveugle" la décision des élus, soulignant que le parquet est une partie intégrante de l’autorité judiciaire. " Le statut du commissaire du gouvernement est particulier, il est agent de l’exécutif, un magistrat de l’ordre et un défenseur de la société", ajoute t-il.
Qualifiant de rocambolesque la longue séance du sénat en date du 22 août, M. Gourgue estime qu’un parlement sérieux n’a pas à se livrer à un jeu enfantin. " L’invitation à M. Gassant ne peut être caractérisée par la contrainte ", dit-il soulignant qu’en cas de faute M. Gassant devrait répondre à une invitation du conseil supérieur de la magistrature.
La justice ne s’accommode pas de cette formule creuse et élémentaire de l’invitation assure t-il précisant que M. Gassant peut dire non au ministre de la justice.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, Gérard Gourgue a soutenu qu’un magistrat ne transige pas sur les grands principes qui dirigent son statut. " M. Gassant par son comportement à fermer la vanne à une dérive dans le pouvoir judiciaire parce qu’à l’avenir on pourrait demander au doyen du tribunal de Port-au-Prince de se présenter par devant le sénat", martèle t-il.
Tout en saluant la personnalité du magistrat Gassant, maître Gourgue nie la thèse de l’insubordination. " Il n’existe pas de faute pour la sanction réclamée", dit-il qualifiant de farfelue la décision d’interpeller le premier ministre.
Selon l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, les membres de la commission justice du sénat devraient demander un rapport au chef du parquet sur l’état de la détention préventive prolongée en Haïti.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12966

Georges Michel souhaite que le chef du parquet rencontre les sénateurs

L’historien Georges Michel exprime le vœu que le commissaire du gouvernement, Claudy Gassant, réponde à l’invitation des sénateurs afin d’éviter une crise politique. Il estime qu’il faut trouver une formule qui permet aux protagonistes de sauver la face.

Tout en rappelant que le parlement n’a pas le pouvoir d’interpeller ou de convoquer un magistrat M. Michel assure que le sénat peut inviter M. Gassant dans le cadre d’une enquête. " Les sénateurs peuvent demander au commissaire du gouvernement de déposer par devant une commission sénatoriale", dit-il précisant que les élus ont demandé au ministre de la justice de se faire accompagné de M. Gassant.

L’historien George Michel estime que les sénateurs exercent leurs prérogatives constitutionnelles en en décidant d’interpeller le premier ministre Jacques Edouard Alexis. " Les deux chambres du parlement ont le pouvoir d’interpeller le premier ministre à leur discrétion", martèle t-il.

Tout en mettant en évidence l’attitude traditionnellement réservée des pères conscrits, M. Michel rappelle que le parlement jouit du droit d’enquêter sur toutes les affaires publiques. Il soutient que M. Gassant empêche par ainsi au pouvoir législatif d’enquêter sur un dossier qu’il juge important.

De plus en refusant d’accompagner le ministre de la justice, René Magloire, par devant la commission justice du sénat, le commissaire du gouvernement fait preuve d’insubordination a l’égard de son supérieur hiérarchique indique M. Michel pour qui le ministre peut limoger le chef du parquet. Tout en regrettant que le bras de fer ait abouti à une interpellation, Georges Michel rappelle que depuis 25 ans le sénat n’a interpellé ni premier ministre ni ministre.

Selon M. Michel cette interpellation traduit un raz le bol des parlementaires suite à certains contentieux avec l’exécutif. " L’affaire Gassant est la goutte d’eau qui a fait renverser le vase puisque les sénateurs avaient convenu de donner sa chance au gouvernement qui donne l’impression de travailler mais n’obtient que peu de résultats", ajoute t-il.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12965

HAITI-NIGERIA ...LA DERNEIRE CHANCE.. DAVID VERSUS GOLIATH... JUSTE UN AUTRE EXPLOIT A REALISER...

Sans-faute nigérian ou miracle haïtien ?

La première place du Nigeria dans le Groupe D à l'aube de la dernière journée semble plutôt logique. En revanche, voir Haïti toujours en course pour la qualification relève de l'exploit, voire du miracle. Les Caribéens ont obtenu le match nul face aux Français après avoir été menés. Un point qui fait non seulement la fierté de toute une nation, mais qui lui permet également d'espérer un billet pour le deuxième tour. Il faudra pour cela terrasser les champions d'Afrique. Une mission où Français et Japonais ont successivement échoué.

Le match
Nigeria - Haïti, Jeju, 25 août, 19h00 (heure locale)

L'enjeu
Deux matches, deux victoires. C'est le bilan parfait qu'affichent les Golden Eaglets dans le Groupe D après avoir fait mordre la poussière à la France (2:1) puis au Japon (3:0). Soucieux d'empocher les points comme de marquer les esprits, le Nigeria veut décrocher sa troisième victoire en autant de rencontres. Dans ces conditions, le dernier match face à Haïti pourrait passer pour une formalité. Les Nigérians auraient pourtant tort de sous-estimer leurs adversaires tant ils ont montré de belles choses lors des deux premières rencontres. Battus sur le fil par le Japon, ils auraient pu l'emporter face à la France. L'appétit venant en mangeant, Haïti se voit donc bien croquer le géant nigérian en dessert avant d'ouvrir le champagne pour fêter sa qualification.

Les joueurs
Trois Nigérians et cinq Haïtiens ont été avertis lors des deux premiers matches, mais personne ne sera suspendu pour cette rencontre. Ses jeunes pousses étant déjà qualifiées, Yemi Tella pourrait faire tourner son effectif et laisser quelques cadres au repos.

L'histoire
Toutes catégories confondues, cet affrontement est le premier entre les deux nations. Le Nigeria fera un petit pas dans l'histoire de la compétition en disputant le 150ème d'une équipe africaine en Coupe du Monde U-17 de la FIFA.

Les mots
"Même si nous sommes déjà qualifiés, nous jouerons cette rencontre pour la gagner. Nous sommes ici pour remporter le titre et chaque victoire nous en rapproche et nous motive."

Yemi Tella, sélectionneur du Nigeria

"Nous sommes encore dans la bataille pour la qualification, même si elle sera rude face au Nigeria. Physiquement et techniquement, ils paraissent plus puissants que nous mais sur un match, tout peut arriver."

Jean-Yves Labaze, sélectionneur d'Haïti

Réginald Boulos au parquet de Port-au-Prince : Affaire classée, selon le patron et ses avocats

Trois autres entrepreneurs ont également surmonté les accusations de corruption portées contre eux ; mutisme total du commissaire Claudy Gassant

jeudi 23 août 2007,

Radio Kiskeya
L’homme d’affaires et ancien président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti (CCIH), le Dr Réginald Boulos, a été blanchi jeudi soir par le parquet de Port-au-Prince dans le cadre de l’enquête judiciaire dont il faisait l’objet pour "corruption, concussion de fonctionnaires et contrebande".
A l’issue de plus de neuf heures passées au carré de Claudy Gassant, Boulos a été autorisé par le commissaire du gouvernement à rentrer chez lui tranquillement alors que la ville bruissait de rumeurs sur son sort.
Dans une brève déclaration à la presse, l’entrepreneur a indiqué devant une nuée de journalistes que le "dossier est clos" en ce qui le concerne. Sans révéler le moindre détail, il assure avoir "fourni tous les éléments nécessaires au commissaire".
Malgré la longue attente qui a été la sienne, Réginald Boulos estime avoir eu une bonne journée.
Deux de ses avocats, Camille Leblanc et Joël Petit-Homme, se sont montrés sur la même longueur d’ondes que leur client en précisant qu’il n’y aurait "plus de nouvelles convocations". Ils soulignent qu’au bout de l’interrogatoire, le chef du parquet est parvenu à la conclusion que les données dont il disposait sur les opérations d’importation des entreprises du Dr Boulos étaient "erronées".
Egalement avocats de l’homme d’affaires, les frères Grégory et Thierry Mayard-Paul, se trouvaient à ses côtés lorsqu’il quittait le parquet vers 7 heures du soir (19 heures locales) au milieu d’un imposant dispositif de sécurité.
Trois autres membres du secteur privé opérant dans le domaine du transport aérien sont aussi sortis indemnes de cette épreuve après avoir dû se défendre contre les mêmes chefs d’accusation. Marguerite Emerant, de la compagnie Haïti Express, a passé toute la journée en compagnie de son conseil de défense composé de Mes Hannibal Coffy et Philippe Belot.
La situation n’a guère été différente pour Jean-Michel Gornail et son épouse.
De son côté, le commissaire Claudy Gassant, en délicatesse avec le Sénat qui réclame son départ, s’est signalé par son silence et son attitude distante vis-à-vis des journalistes qui souhaitaient l’interroger. Il s’est dirigé sous forte escorte vers son impressionnante flotte de véhicules sans lâcher un seul mot.
L’affaire Boulos retenait l’attention de l’opinion publique, tout particulièrement ces derniers jours. Elle avait pris des proportions considérables en raison de l’envergure du personnage, de son opposition marquée au Président René Préval aux élections de 2006 et de l’arrestation depuis le début de l’été de six autres hommes d’affaires accusés de corruption.
Selon des informations obtenues par Radio Kiskeya, la convocation de Réginald Boulos aurait fragilisé la position du pouvoir, coincé entre des pressions internationales et les risques d’un mouvement de protestation de la classe d’affaires de plus en plus inquiète de la perspective de devenir la cible privilégiée de la "campagne anticorruption. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4015

La police dominicaine traque deux haïtiens accusés d’avoir tué un belge

Eddy Jacques Joseph Raes, un touriste de 53 ans, a été abattu de plusieurs balles par des inconnus ; les haïtiens seraient responsables de beaucoup d’attaques violentes dans des zones sensibles de l’industrie touristique dominicaine

jeudi 23 août 2007,

Radio Kiskeya
La police dominicaine recherche activement deux ressortissants haïtiens non identifiés accusés d’avoir assassiné un touriste belge dans le secteur dénommé Gran Parada de la municipalité de Montellano (nord de la République Dominicaine), informe une dépêche de l’agence EFE.

Eddy Jacques Joseph Raes, 53 ans, a été abattu mardi de plusieurs balles. Son corps a été transporté à l’institut régional de pathologie médicale où une autopsie a été pratiquée.

La police cherche à identifier et à appréhender les présumés meurtriers qui sont en cavale. Ils seraient tous deux des sans-papiers.

Il n’était pas encore possible jeudi soir de savoir si le mobile de ce meurtre était le vol ou un règlement de compte.

La dépouille de la victime devrait être rapatriée incessamment.

Les autorités dominicaines affirment être très préoccupées par l’implication de plus en plus prononcée d’illégaux haïtiens dans des actes délictueux enregistrés dans des localités touristiques de la côte nord du pays.

Différents rapports de presse montrent que des compatriotes se sont retrouvés au cours des derniers mois au centre de nombreux incidents sanglants. Ils en sont responsables ou victimes. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4014

Journée marathon pour Réginald Boulos au parquet de Port-au-Prince

L’important homme d’affaires répondait aux questions de Me Claudy Gassant sur la corruption en douane alors que des Sénateurs réclament le départ du commissaire du gouvernement

jeudi 23 août 2007,

Radio Kiskeya
L’homme d’affaires et ex-président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Haïti (CCIH), le Dr Réginald Boulos, se trouvait jeudi en fin d’après-midi au parquet de Port-au-Prince oû il devait être interrogé par le commissaire Claudy Gassant dans le cadre d’une enquête judiciaire ouverte sur "la corruption, la concussion de fonctionnaires des douanes et la contrebande".

Le chef du parquet était lui-même dans une situation très particulière, sa tête étant réclamée par les Sénateurs pour son absence non motivée et frondeuse mercredi à une séance de questionnement à la Chambre haute.

Présent sur les lieux très tôt dans la matinée, Boulos était accompagné de ses avocats Camille Leblanc, ancien ministre de la justice, Thierry Mayard-Paul, Grégory Mayard-Paul et Joël Petit-Homme. Cependant, Me Samuel Madistin, qui a dénoncé à plusieurs reprises l’illégalité de la convocation de son client, ne s’est pas présenté pour des raisons inconnues. Plus de six heures après son arrivée, l’interrogatoire n’avait toujours pas commencé en raison de la comparution simultanée d’autres personnes, a confié Me Petit-Homme à Radio Kiskeya.

Boulos bénéficiait du soutien pro-actif de plusieurs dizaines de résidents de Cité Soleil qui se massaient dans la cour du parquet. Certains d’entre eux ont exprimé leur reconnaissance envers l’entrepreneur pour sa contribution à l’éducation des jeunes dans le plus grand bidonville de Port-au-Prince.

Des agents de la Compagnie d’intervention et de maintien d’ordre (CIMO), une unité spécialisée de la PNH, assuraient un service d’ordre.

Médecin de profession, Réginald Boulos avait dirigé pendant plusieurs années les Centres pour le développement et la santé (CDS), une ONG créée par son père, feu Raphaël Boulos. Les violences politiques meurtrières qui sévissaient à Cité Soleil depuis le retour d’exil de Jean-Bertrand Aristide, en 1994, devaient entraîner la fermeture des CDS.

Responsable de plusieurs entreprises, le Dr Réginald Boulos, l’un des principaux représentants du monde des affaires, est notamment président du conseil d’administration du quotidien Le Matin et concessionnaire de véhicules. Très actif politiquement et impliqué dans des mouvements de la société civile, il avait ouvertement mené campagne en 2006 contre la réélection de l’actuel Président René Préval.

Avant M. Boulos, plusieurs autres membres du secteur privé se sont retrouvés ces dernières semaines dans le collimateur de la justice et ont été tous emprisonnés. Le 26 juillet dernier, Fritz Brandt et son fils David, accusés de fraudes douanières dans l’importation d’un camion, avaient été arrêtés et écroués à l’issue d’un interrogatoire marathon au parquet de Port-au-Prince. Des hommes de loi ont reproché à Claudy Gassant d’avoir dans ce cas outrepassé ses droits de chef de poursuite pour exercer les attributions du juge d’instruction. Des critiques rejetées par l’intéressé qui se défend de tout excès de zèle.

La semaine dernière, il avait d’ailleurs récidivé en se rendant au siège de l’entreprise dénommée Compagnie haïtienne de moteurs, propriété des Brandt, où il avait interrogé des employés. L’avocat des Brandt, Jean Gérard Eveillard, s’était plaint d’avoir été tenu ce jour-là à l’écart de ses clients. Un juge de paix à qui on avait fait appel en vue de dresser un procès-verbal aurait été, pour sa part, chassé de la compagnie.

Quatre autres hommes d’affaires, Franck Ciné, PDG de la compagnie de téléphonie cellulaire HAITEL et ex-actionnaire majoritaire de la SOCABANK et trois membres de l’ancien conseil d’administration, Patrick Vieux, Claudel Géhy et Patrick Poitevien, sont incarcérés depuis le 6 juin pour leur implication présumée dans la faillite de la banque commerciale.

Le Président René Préval a promis de livrer une guerre sans merci contre la corruption sous toutes ses formes. Ce projet est devenu depuis des mois un leitmotiv dans le discours officiel du pouvoir.

Jean-Claude Bajeux, rescapé de la dictature des Duvalier et figure emblématique de la lutte pour le respect des droits humains, a estimé que la relance des poursuites judiciaires contre Jean-Bertrand Aristide serait pour le chef de l’Etat la meilleure preuve de son engagement contre la corruption. Dès les premiers jours de son second mandat, Préval avait ordonné le retrait d’une plainte déposée par le gouvernement de transition (2004-2006) devant un tribunal fédéral américain contre l’ex-Président Lavalas, accusé d’avoir pillé le trésor public.

Si différents acteurs et secteurs se sont prononcés pour l’éradication de la culture de corruption omniprésente en Haïti, des réserves sont toutefois exprimées sur les méthodes du gouvernement Préval/Alexis et le caractère apparemment très sélectif et partisan des interventions de l’appareil judiciaire. spp/RK photo/lpp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4013

Haïti-MINUSTAH : Edmond Mulet fait ses adieux

Jeudi 23 août 2007

P-au-P, 23 août 07 [AlterPresse] --- Le diplomatique guatémaltèque Edmond Mulet, chef civil de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah), a fait ce 23 août 2007 ses adieux publics à Haiti.

Rencontrant la presse avant de laisser prochainement la Mission, Edmond Mulet a relevé quatre éléments indispensables, selon lui, à la bonne marche de la société haïtienne.

Il a mentionné l’établissement de l’Etat de droit par le renforcement des institutions et la réforme de la justice et de la police, la résolution des divergences politiques à travers un dialogue constructif, l’implication des citoyens dans la construction d’une Haïti équitable, en paix et sur la voie du développement durable, ainsi que la contribution des journalistes.

Après avoir passé 14 mois à la tête de la mission onusienne, Edmond Mulet invite les Haïtiens à saisir les opportunités qui leur sont présentées afin d’avancer ensemble.

« J’insiste sur le mot ensemble (…) comme le rappelle la devise de ce pays, l’Union fait la force, c’est donc ensemble que vous parviendrez à travailler pour la stabilité et la prospérité d’Haïti », a déclaré Edmond Mulet à la conférence hebdomadaire de la Minustah.

Le représentant sortant du secrétaire général des Nations Unies en Haïti se dit satisfait de ses réalisations à la tête de la mission onusienne. Mulet déclare partir « enrichi par la connaissance d’un peuple merveilleux, généreux et créatif. Un peuple bon, qui mérite un destin meilleur, un destin aussi brillant que son histoire ».

Edmond Mulet sera succédé, dès le 1er septembre 2007, par le tunisien Hédi Annabi qu’il remplacera comme Sous-secrétaire aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies.

Mulet a tenu à préciser que la mission de l’Onu a pour mandat d’« appuyer et accompagner les autorités haïtiennes pour renforcer la démocratie, affermir les institutions et établir l’Etat de droit ».

« Notre mission prioritaire est d’appuyer un gouvernement légitime dans son combat pour rétablir la paix et la sécurité, conditions indispensables pour le développement durable », a rappelé le chef civil sortant de la Minustah qui salue la décision des investisseurs et de la diaspora haïtienne de s’intéresser au pays.

L’engagement du gouvernement haïtien de lutter contre la corruption, la contrebande, le narcotrafic et l’impunité, est aussi salué par Edmond Mulet qui estime que cela est nécessaire à l’établissement de cet Etat de droit.

« Il faut s’attendre à ce que ces efforts pour normaliser la situation, pour amorcer un changement (…) attendu et nécessaire, rencontre des résistances de la part des groupes et individus qui, jusqu’à présent, ont profité de l’impunité », a prévenu le diplomate Mulet.

Le chef civil sortant de la mission de l’Onu affirme que là où règnent l’instabilité, le conflit et la polarisation, il ne peut y avoir d’investissement à long terme ni de progrès durable.

Citant le président René Préval, Edmond Mulet signale que depuis 1986, c’est la première fois qu’Haïti jouit d’une relative stabilité politique, une stabilité fragile qui mérite d’être renforcée à tout prix. Le diplomate onusien croit que la Minustah a joué un rôle important dans cette stabilité.

Le mandat de la mission de l’Onu arrive à terme le 15 octobre prochain avec possibilité de renouvellement pour une période d’un an, sur proposition du Secrétaire général des Nations Unies, le sud-coréen Ban Ki-Moon.

Dans le cadre de ce renouvellement, Mulet souhaite que l’ONU contribue à renforcer le contrôle des frontières maritimes et terrestres, des ports et des douanes d’Haïti, tout en développant les capacités de la garde côtière. [do apr 23/08/2007 14 :10]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article6336

Haïti-Suisse-Corruption : Satisfaction des ONG suisses après le prolongement pour un an du blocage des fonds Duvalier

Les gouvernements suisses et haïtiens doivent « mettre à profit ce nouveau délai »

Jeudi 23 août 2007

Communiqué de presse des ONG suisses*

Soumis à AlterPresse le 23 août 2007

Les ONG se réjouissent de la décision du Conseil Fédéral concernant les fonds Duvalier.

Aujourd’hui (22 août 2007), le Conseil fédéral a décidé de prolonger le blocage des fonds Duvalier pour douze mois supplémentaires. Les ONG accueillent cette décision avec grande satisfaction et demandent aux gouvernements suisses et haïtiens de mettre à profit ce nouveau délai.

Cette mesure du Conseil fédéral a été possible car le président Préval, dans une lettre du 13 août dernier adressée à la Présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey, a signalé la ferme volonté du gouvernement haïtien de voir les fonds Duvalier restitués à Haïti et le lancement prochain de procédures adéquates contre l’ex-dictateur. Ce signal montre que les diverses initiatives de la société civile suisse et haïtienne - notamment les lettres adressées aux autorités de Berne et de Port-au-Prince - ont porté leurs fruits.

Les ONG vont donc tout mettre en œuvre pour transformer cet essai et s’assurer que des procédures judiciaires seront effectivement introduites, en Haïti, contre Jean-Claude Duvalier. Ce délai de douze mois laissera aussi du temps pour combler les lacunes juridiques actuelles du droit suisse.

Ces démarches seront nécessaires pour que les 7,6 millions bloqués en Suisse et appartenant formellement à la famille Duvalier soient restitués au peuple haïtien et ne fassent pas l’objet d’un nouveau détournement illégitime ou d’un blocage indéfiniment prolongé dans les banques suisses.

Lausanne, le 22 août 2007

* Action de Carême, Action Place Financière Suisse, Déclaration de Berne, Plate-Forme Haïti de Suisse, Transparency International Suisse, TRIAL

http://www.alterpresse.org/spip.php?article6335

Haïti commémore la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

jeudi 23 août 2007

P-au-P, 23 août 07 [AlterPresse] --- Des activités sont prévues à Port-au-Prince, ce 23 août 2007, pour commémorer la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, apprend AlterPresse.

Une conférence-débat autour du thème « La traite de personnes : hier et aujourd’hui » est annoncée par le Groupe d’appui aux réfugiés et rapatriés (Garr) où universitaires, militants de droits humains, entre autres, sont attendus.

Les responsables du Garr organisent cette activité pour faire ressortir l’importance de la journée du 23 août, sensibiliser la jeunesse haïtienne sur le rôle qu’a joué Haïti dans la lutte contre l’esclavage et également, attirer l’attention sur les nouvelles formes d’esclavage contemporain.

De son côté, le secrétariat permanent de la commission nationale haïtienne de coopération avec l’Unesco (Cnhcu) souligne l’importance de cette journée pour les Haïtiens qui rappelle la victoire des Noirs sur l’esclavage et la colonisation.

Le Cnhcu exhorte les médias nationaux à engager des réflexions sur la traite négrière et ses séquelles, sur la promotion de l’identité collective par l’appropriation des données positives du passé.

Aux stations de télévision, le secrétariat permanent de cette commission de l’Unesco conseille la diffusion de films et documentaires consacrés à cette thématique, dont Amistad, Toussaint Louverture (TV5), Roots (Racines), Rue Case Nègres, Cry Freedom, Quemada, Les Anneaux de la mémoire.

Le Cnhcu espère que la presse accordera une grande priorité à ces ressources pour sensibiliser les citoyens sur la portée universelle de la révolte des esclaves, dans la nuit du 22 au 23 août 1791 dans la colonie française de Saint Domingue et sur la nécessité de construire le présent et l’avenir.

En quelques jours, toutes les plantations du Nord furent réduites en flammes et un millier de blancs, massacrés. Les bandes d’esclaves poursuivirent leur mouvement durant 13 ans jusqu’à la proclamation de l’Indépendance d’Haiti, le 1er janvier 1804.

En mémoire de cette révolte, l’Unesco avait décidé, en 1997, de consacrer la journée du 23 août à la commémoration de ce grand évènement pour « susciter la réflexion sur un passé tragique certes lointain mais dont les séquelles continuent à nourrir les injustices et les exclusions d’aujourd’hui ».

« Cette réflexion sur la barbarie que nos sociétés sont capables de déployer en toute bonne conscience est d’autant plus nécessaire, voire salutaire ; des millions d’hommes, de femmes et d’enfants subissant encore aujourd’hui l’horreur des nouvelles formes d’esclavage », estime Koïchiro Matsuura, directeur général de l’Unesco.

C’est en cela, souligne le principal responsable de cette structure onusienne, que la mémoire des tragédies du passé peut nous éclairer sur les drames actuels de l’exploitation et de la déshumanisation.

Matsuura rappelle que l’année 2007 marque le bicentenaire du vote par le Parlement du Royaume-Uni de la loi qui abolissait, en 1807, la traite négrière dans les colonies britanniques.

Le directeur général de l’Unesco informe que tout au long de cette année au Royaume-Uni et dans divers pays du Commonwealth, des initiatives et actions sont organisées afin de créer les conditions d’une plus grande prise de conscience de l’impact de la traite négrière dans les transformations du monde.

Parmi ces événements, Koïchiro Matsuura souligne, la cérémonie de commémoration du 25 mars 2007 à l’Assemblée générale des Nations Unies ; l’instauration d’une journée de commémoration de l’esclavage par la Mairie de Londres, l’ouverture d’un Musée national et d’un Centre pour la compréhension de la traite transatlantique à Liverpool, le lancement du projet « Joseph » par le Ghana.

De nouvelles découvertes scientifiques dans de nouveaux domaines jusque-là peu explorés relancent également le projet « La route de l’esclave ».

Les actions menées dans le cadre de ce bicentenaire sont aussi diverses que les circuits de la traite négrière et situations d’esclavage, précise-t-il.

Matsuura indique qu’ « en posant clairement les enjeux éthiques et politiques de cette question, en mettant l’accent sur une approche scientifique multidisciplinaire et en privilégiant une vision holistique de cette tragédie, le projet « La route de l’esclave » a pu avoir un impact significatif tant au niveau international que local ». [do apr 22/08/2007 12 :45]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article6332

Football U-17 : Haïti/France 1-1, lors d’un match à couleur historique

mercredi 22 août 2007

http://www.alterpresse.org/IMG/arton6333.jpgP-au-P, 22 août 07 [AlterPresse] --- La sélection haïtienne des moins de 17 ans a concédé un match nul (1-1), ce 22 août 2007, face à la France lors de sa deuxième sortie dans le cadre de la Coupe du monde U-17 en Corée du Sud.

Les Haïtiens ont encaissé le premier but de la partie à la 13e minute de jeu sur un faible tir de l’attaquant français Damien Le Tallec suite à un centre de Thibaut Bourgeois venant de la droite. Shelson Dorléans, le portier haïtien, a laissé filer le ballon entre ses jambes.

Les jeunes haïtiens ont progressivement repris du poil de la bête pour ainsi remonter au score huit minutes plus tard (21e minute) lorsque l’attaquant haïtien Valdo Normil a été fauché en pleine surface de réparation par le gardien Joris Delle. Peterson Desrivières (16 ans), a transformé le penalty et remis la pendule à l’heure.

« Marquer face à la France, c’est important. Pour nous, c’est un père qui a ouvert la voie à son fils. L’équipe de France a fait de grandes choses, maintenant c’est au tour du fils de marcher dans les pas du père », indique Peterson Desrivières qui a tiré à deux reprises le penalty accordé à Haïti.

« Même si j’ai dû tirer deux fois le penalty, je n’ai ressenti aucune pression », ajoute-t-il.

Pour leur part, les Français ont raté une offrande à la 89e minute. Le capitaine de l’équipe française, Said Mehamha, n’a pas pu transformer un penalty discutable accordé par l’arbitre seychellois, Eddy Maillet.

Peu avant ce penalty français, Haïti a marqué un but par l’intermédiaire de son dossard 17, Guemsly Joseph Junior sur un centre venant de la gauche. Mais l’arbitre a annulé cette réalisation tout en estimant que la balle avait déjà franchi la ligne de jeu.

Après les 90 minutes de jeu et l’expulsion du Français Badis Lebbihi écopant de deux cartons jaunes en trois minutes, les deux équipes ne sont pas parvenues à se départager.

La rencontre Haïti-France a eu lieu sur la pelouse du Soccer Only Field de Gwangyang, ce mercredi 22 août 2007 qui ramène le 216e anniversaire du début de la révolte générale des esclaves de Saint-Domingue contre la domination française (Nuit du 22 au 23 août 1791).

Des observateurs avaient donné une couleur historique à ce match de foot pensant que les Haïtiens des moins de 17 ans allaient rééditer l’exploit du 22 août 1791 ayant conduit à la proclamation de l’Indépendance d’Haïti, le 1er janvier 1804.

Le match a été disputé 24 heures avant la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition décrétée par l’Unesco, le 23 août de chaque année. Une date importante aussi pour les pays d’Afrique qui ont été colonisés par des puissances européennes.

Dans le Groupe D où se trouve Haïti, le Nigeria a écrasé le Japon par 3 buts à zéro. Avec 6 points pour deux matches disputés, les Golden Eagles du Nigeria sont donc qualifiés pour les huitièmes de finale. Haïti devrait s’imposer aux champions d’Afrique pour accéder au deuxième tour en décrochant même une place de meilleure troisième.

« Nous somme très fiers car nous avons montré de belles choses et nous sommes encore en position de nous qualifier. Nous avons joué pour gagner et nous avons failli y parvenir », affirme le sélectionneur haïtien, Jean Yves Philogène Labaze.

Optimiste, Labaze estime que grâce à ce point Haïti est encore dans la bataille « même si elle sera rude face au Nigeria pour le troisième match ».

Très déçu, François Blaquart, entraîneur de l’équipe de France, déclare avoir buté sur une bonne formation haïtienne. « Nous sommes évidemment très déçus. Nous avons buté sur une très bonne équipe, et je tiens à les féliciter pour leurs performances. Ils méritaient autant que nous de gagner, de même qu’ils méritaient de gagner face au Japon », soutient-il.

La formation haïtienne qui a disputé cette rencontre était composée de : Shelson Dorléans (Portier), Mechack Jérôme, Grégory Ismaël, Peterson Desrivières, Bitielo Jean-Jacques, Jean Francis Fabien Vorbe (remplacé par Wiselet Saint-Louis), Widner Saint-Cyr, Charles Hérold Junior, Valdo Normil (remplacé par Mark Luxama), Peterson Joseph (remplacé par Géraldy Joseph) et Guemsly Joseph Junior.

Les autres joueurs haïtiens sur le banc de touche étaient : Jeff Narcisse, Gilberto Sylvain, Hérold Charles, Nikola Pérou, Yann Attié, Ludovic Latortue et William Morse (Portier). [do gp apr 22/08/2007 10 :00]

http://www.alterpresse.org/spip.php?article6333

« ESCLAVES AU PARADIS » Un événement exceptionnel prochainement à Montréal

Dans le cadre de la 3ème édition du Festival International du Film Haïtien de Montréal (FIFHM), qui aura lieu du 19 au 23 septembre 2007, Montréal sera la première ville d’Amérique du Nord à accueillir l’exposition internationale « Esclaves au Paradis ».

. Cette exposition sur l’esclavage contemporain des Haïtiens dans les bateys de la République Dominicaine a remporté un succès sans précédent à Paris en mai dernier. Elle vise à sensibiliser le grand public sur le trafic d’êtres humains et le maintien en esclavage des coupeurs de cannes à sucre dans les plantations dominicaines.

. Cet événement, organisé par la Fondation Fabienne Colas, se tiendra sous le Haut Patronage de l’organisation Droits et Démocratie et grâce au partenariat de Réseau Liberté, Oxfam Québec, Amnistie Internationale Canada, Alternatives, la Chambre de Commerce et d’Industrie Haïtianno-canadienne (CCIHC) et Café Sélecto.

. Le vernissage de cette exposition réalisée par la photographe franco-péruvienne Céline Anaya Gauthier, aura lieu le 18 septembre prochain. Il sera suivi, le 19 septembre, d’un colloque international intitulé « Sang, Sucre et Sueur» dans les locaux de Radio-Canada.

. Tout en encourageant le cinéma indépendant de qualité, le FIFHM veut favoriser une prise de conscience chez le grand public en abordant des importants enjeux sociaux suscitant des débats. Cette année, il accordera donc une place privilégiée aux films réalisés autour de la problématique des bateys en République Dominicaine notamment, avec la programmation des films suivants :

. • Le Prix du Sucre, du réalisateur américain Bill Haney,

. • Les Enfants du Sucre, de la réalisatrice cubano-américaine Amy Serrano

. • L’Empire du Sucre, du réalisateur canadien Brian McKenna

. • Batey Zero, du réalisateur français Gérard Maximin

. • Sucre Noir, du réalisateur canadien Michel Régnier

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12963

La tête de Gassant mise à prix

Les sénateurs de la République viennent de se lancer dans un nouveau bras de fer avec le Pouvoir exécutif. Au cours d'une rencontre fort tard, hier soir, de la Commission Justice et Sécurité du Sénat avec le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me René Magloire, rencontre transformée en séance en dehors des normes et règlements internes de l'institution de l'avis de plusieurs sénateurs. Les Pères conscrits ont lancé un ultimatum de 24 heures au gouvernement de la République, l'enjoignant de procéder à la révocation pure et simple du commissaire du gouvernement près le tribunal de Première instance de Port-au-Prince.

Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique a ainsi été convoqué par la Commission autour de l'incarcération de certains hommes d'affaires et de la poursuite d'autres pour leur implication présumée dans des activités contraires aux lois en vigueur. Dans la lettre d'invitation, les membres de la Commission auraient souhaité voir le ministre accompagné du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince. Mais le commissaire Claudy Gassant a brillé par son absence au Sénat. Selon le ministre chargé des Relations entre l'Exécutif et le Parlement, Joseph Jasmin, qui intervenait sur les ondes ce matin, le commissaire avait motivé son absence à son ministre de tutelle. Il revenait de l'étranger et n'est pas encore entré en possession des dossiers.

Certains parlementaires ont exigé la présence du commissaire et se disaient prêts à passer toute la nuit au Sénat jusqu'à l'arrivée de "l'oiseau rare". C'est que de gros intérêts sont en jeu.

Inattendu, n'est-ce pas ?

Dans une résolution adoptée hier soir par le Sénat de la République, la tête du chef du parquet de Port-au-Prince est mise à prix. Les sénateurs de la République menacent de procéder à l'interpellation du chef du gouvernement si, d'ici ce jeudi au soir, le commissaire de Port-au-Prince est encore à son poste. Ainsi, jusqu'à la soirée de ce jeudi 23 août 2007, le gouvernement a l'alternative : passer le test d'interpellation ou assouvir la soif de ces élus de voir partir le chef de la poursuite dans la juridiction de Port-au-Prince.
Cet ultimatum surprenant est arrivé à un moment où plusieurs hommes d'affaires haïtiens sont dans le collimateur de la Justice pour leur implication présumée dans la contrebande, la corruption et/ou le trafic illicite de stupéfiants ou d'autres crimes financiers.

Entrée en matière

En effet, le PDG du journal Le Matin, Réginald Boulos, a répondu aujourd'hui à une invitation du commissaire du gouvernement pour son implication présumée dans la contrebande et la corruption. Homme d'affaires et détenteur de plusieurs entreprises, M. Boulos a été auditionné par le commissaire du gouvernement autour des soupçons dont il est l'objet. D'autres membres du secteur privé des affaires, dont la responsable de la compagnie Emex Import-Export S.A, Margareth Emeran, et celle de MGM Import-Export, Johanne Gornail, ont également été interrogés au parquet dans le cadre de cette lutte contre la corruption lancée par le gouvernement du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis.
Depuis le vendredi 27 juillet en cours, David Brandt et Fritz Brandt, deux hommes d'affaires très connus en Haïti, ont été arrêtés et écroués au Pénitencier national pour « faux, usage de faux en documents bancaires, contrebande, corruption et association de malfaiteurs. » la décision de les incarcérer a été prise après leur audition par le commissaire du gouvernement.
Ce feuilleton d'arrestation d'hommes d'affaires avait débuté le 6 juin 2007 avec l'entrée en lice de Franck Ciné, PDG de la compagnie de téléphonie mobile Haïtel S.A. et ancien vice-président du Conseil d'Administration de la SOCABANK. M. Ciné est poursuivi « pour faux, usage de faux, association de malfaiteurs et escroquerie » suite à la faillite de cette institution bancaire. Dans les deux cas, l'instruction suit son cours.

Nouveaux rebondissements
C'est dans ce contexte que des sénateurs de la République se sont réunis pour exiger le renvoi du commissaire sous la menace d'une interpellation du chef du gouvernement. L'interpellation est une prérogative du Pouvoir législatif. Mais cette menace survient sous l'instigation de parlementaires intéressés, dont le sénateur Rudolph Boulos, frère de l'homme d'affaires Réginald Boulos. De quoi faire sortir de ses gonds le sénateur Yvon Bissereth qui dénonce « la défense des intérêts personnels de certains de ses pairs dans ce dossier. »
De l'avis du parlementaire du Sud, « le commissaire du gouvernement devrait être, au contraire, encouragé pour le travail qu'il effectue dans le cadre de la lutte lancée par le gouvernement contre les corrupteurs et les corrompus, les contrebandiers et les trafiquants de dogue de tous poils. » On se souvient de l'épisode de Franck Ciné au cours duquel des parlementaires avaient à peu près les mêmes attitudes. Fourvoyés dans l'erreur, ils avaient finalement retrouvé la raison en se rappelant le principe de la séparation des Pouvoirs tracé à la fois dans l'esprit et la lettre de la Constitution en ses articles 59 à 60-2.
En tout cas, entre le sénateur Anacacis qui dénonce les « vices de forme » qui entachent la procédure, le sénateur Séméphise Gilles qui, elle, prêche dans le désert en lançant « des appels à la raison et à la cohésion en vue de sauvegarder l'institution », le sénateur Yvon Bissereth qui, lui, ne voit que « la manifestation d'intérêts personnels et mesquins », d'une part, et Rudolph Boulos et Youri Latortue qui estiment que « le gouvernement doit faire preuve d'autorité et révoquer Gassant » d'autre part, il y a de quoi s'inquiéter.

A suivre...

Samuel BAUCICAUT
baucicaut@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47654&PubDate=2007-08-24

Le combat contre le banditisme, une volonté commune

Les forces de sécurité haïtienne et dominicaine affichent leur détermination de combattre le banditisme sur l'île. Cette volonté s'est une nouvelle fois manifestée au cours d'une rencontre entre une délégation militaire dominicaine et le haut commandement de la PNH.
Arrivée mercredi à Port-au-Prince, la délégation militaire dominicaine a été reçue ce jeudi par le haut commandement de la Police nationale à la direction centrale de cette institution située à Pacot. Cette visite entre dans le cadre du renforcement des liens de coopération entre les forces de sécurité des deux pays en vue de lutter contre les actes de banditisme qui frappent souvent l'île.

Le directeur général de la PNH, M. Mario Andrésol, s'est félicité d'une telle initiative qu'il a qualifiée d'importante. « Nous partageons ensemble l'île, nous sommes par conséquent liés par une série de questions. Il y a une coopération entre les gangs, il s'avère donc impérative une coopération entre les deux forces de sécurité », a-t-il déclaré.
Il a annoncé pour bientôt le départ d'une dizaine de policiers haïtiens à destination du territoire voisin. Ces derniers devront participer à une séance de formation d'un mois qu'assureront des agents de la Federal Bureau of Investigation (FBI) à l'intention des policiers dominicains et haïtiens sur les techniques de lutte contre le kidnapping et les techniques de négociation.
Qualifiant cette visite d'historique, l'ambassadeur dominicain accrédité à Port-au-Prince, Jose Serulle Ramia, a indiqué que ces officiers étaient venus prendre connaissance de la culture et du territoire haïtien. Selon lui, cette démarche va contribuer énormément à harmoniser les relations entre les deux Etats afin d'aborder les problèmes frontaliers de façon plus efficace.
Cette délégation est conduite par le général Rodrìguez Martinez, directeur de l'Ecole militaire de Formation supérieure, un centre de formation réservé aux officiers de haut rang des forces armées dominicaines. Des visites guidées au Musée du Panthéon national haïtien (MUPANAH) et sur des sites historiques sont prévues au menu du programme prévu pour cette délégation composée de 46 officiers.
De son côté, le général Rodriguez Martinez n'a pas caché sa satisfaction d'être à la tête d'une délégation. Il dit souhaiter que cette visite soit le début d'une plus grande collaboration entre les deux forces de sécurité. Il a annoncé que des policiers haïtiens seront sous peu en République dominicaine en vue de recevoir des formations à l'Ecole militaire de Formation supérieure.
La délégation sera reçue dans l'après-midi du jeudi au palais national par le président René Préval. Un déjeuner auquel prendront part des membres du gouvernement leur sera offert.

Alain Gaillard
gtilain@yahoo.fr

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47676&PubDate=2007-08-24

Commentaires
Selon les presses locale et dominicaine il y aurait de plus en plus de citoyens haïtiens impliqués dans des actes de banditisme de crimes et d’assassinats perpétrés en territoire dominicain il faut considérer une collaboration entre les forces de l’ordre des deux républiques comme une action rentrant dans le cadre d’une vraie logique cherchant à contrôler les dérapages et assurer une situation sécuritaire pour les deux sociétés.

Ceci d’autant plus quand on est convaincu de la situation poreuse et très perméable de la frontière qui est carrément non surveillée du côté haïtien on n’a pas de mal a supposer que traverser la frontière dans un sens ou dans l’autre rentre tacitement dans las plans des bandits.

Au-delà des traités de coopération entre les forces de l’ordre il révèle beaucoup plus inquiétant la participation d’haïtien dans des actes de délinquance survenus en République Dominicaine. Ceci n’est pas sans aggraver la situation des immigrés haïtiens qui ne jouissent pas d’un accueil affectueux de certains secteurs de la société dominicaine. Bientôt les haïtiens seront à eux seuls et à caractère presque exclusif les responsables de la délinquance en République Dominicaine.

L’autre danger de cette situation serait une augmentation des cas de lynchage devant la moindre suspicion de participation de citoyens haïtiens. Et il n’y aura jamais d’intervention de la justice devant ces cas qui risquent de gagner en fréquence.

Et le point qui sème toujours la discorde arrivera-t-on à inclure dans ces traités des résolutions visant à améliorer les pratiques inhumaines encourues lors des expulsions d’haïtiens vers Haïti ?

EPPLS : faibles moyens, grands objectifs

Malgré la création de l'Entreprise publique de promotion de logements sociaux (EPPLS) dans les années 80, la crise de logements s'aggrave de jour en jour à travers le pays. L'institution n'a ni les moyens économiques ni les ressources humaines nécessaires à l'accomplissement de sa mission.

Le Village Monfleury contraste avec le paysage de Petite-Place Cazeau. Situé à un jet de pierre de l'Université populaire de Tarbarre, il offre l'allure d'un quartier moderne avec ses maisons ornées de fleurs, ses tracées impeccables, ses parkings de style californien.
Au village, chaque maison dispose d'installations électrique et
hydraulique. Un réservoir de 20000 gallons environ alimente les maisons. Cette communauté, évaluée à cent familles environ, semble trouver un endroit idéal pour fuir les tintouins de toutes sortes.

Ce village est l'une des oeuvres de l'Entreprise publique de promotion de logements sociaux (EPPLS). Ses résidents sont comptés parmi les rares locataires qui respectent les clauses du contrat passé avec l'institution publique. « J'ai l'obligation de verser mensuellement mille gourdes à la banque populaire haïtienne, raconte Franck, un homme d'une quarantaine d'années habitant le village depuis sa construction dans les années 1990. Tout le monde ici honore son engagement envers l'EPPLS. »

Des millions de gourdes non collectées

La situation est tout à fait différente dans plusieurs autres projets gérés par l'entreprise publique. Certains quartiers ont échappé à tout contrôle. « A la faveur des troubles politiques qu'a connus le pays après le départ des Duvalier, les maisons ont été occupées anarchiquement, a regretté Claude Guerrier, directeur administratif de l'EPPLS. C'est le cas du projet Drouillard, Saint Martin, Linteau... »


Cette situation constitue un manque à gagner pour l'institution travaillant dans le domaine de logements sociaux. A côté de l'occupation illégale des maisons, l'EPPLS fait face à un autre problème : des bénéficiaires qui ne respectent pas leur engagement. La dette contractée envers l'institution par ces mauvais clients s'élève aujourd'hui à quelque 37 millions de gourdes.


L'entreprise ne veut pas pour autant faillir à sa mission. Elle vient de recevoir 20 carreaux de terre à Ganthier de la Direction générale des Impôts (DGI) pour la construction de nouveaux habitats en vue de répondre aux multiples demandes et besoins de logements.

Pour la réalisation de ce projet une avance de fonds a été faite par la Banque mondiale. « Nous sommes en pourparlers avec la BRH et le ministère des Affaires sociales pour le décaissement des fonds nécessaires au démarrage des travaux», a expliqué le directeur administratif de l'institution.

Ces travaux, a indiqué M. Guerrier, sont réalisés grâce au support de certaines institutions internationales, dont le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds d'équipements des Nations unies (FENU), la Banque mondiale et le « Kreditanstalt fuer Wiederaufbau » (KFW) de l'Allemagne, ajoutés au budget de l'institution élevé à hauteur de 16 millions de gourdes environ.

Une nouvelle dynamique

Pour surmonter les défis auxquels l'institution fait face, ses responsables ont décidé de définir de nouveaux objectifs. « Nous voulons maintenant aller vers les cadres moyens des entreprises publiques et privées, a informé le directeur administratif. Les familles et individus à faibles revenus ne sont pas pour autant négligés. »

Jusqu'à aujourd'hui, l'EPPLS est l'unique organisme public reconnu à pouvoir intervenir dans le domaine du logement social en Haïti. Depuis quelques années, des institutions philanthropiques comme « Food for the poor » et «Habitat pour l'humanité» travaillent dans le secteur.

Créée en novembre 1982 par décret présidentiel, l'EPPLS a remplacé l'Office national du logement (ONL) qui a succédé en 1966 à l'Office d'administration des cités ouvrières (OACO). D'après sa loi organique, l'EPPLS est chargée de réaliser des études et des recherches socio-économiques permettant d'établir l'ordre de priorités et des nécessités des logements pour tout le pays. Un objectif qui est loin d'être atteint par rapport à la crise de logements que connaît le pays actuellement.

Péguy André Joseph
peguy_andre@yahoo.fr
Wanzor Beaubrun
winby07@hotmail.com

L'Homme d'affaire haïtien Reginald Boulos rentre chez lui après avoir été auditionné de longues heures au Parquet de Port-au-Prince

Port-au-Prince, le 23 août 2007;(AHP)- L'Homme d'affaire haïtien Réginald Boulos est rentré chez lui jeudi soir après de longues heures de discussion avec le chef du parquet de Port-au-Prince qui voulait obtenir des informations sur des dossiers relatifs à la corruption et à la contrebande.

A sa sortie du parquet, le docteur Boulos qui est également président du conseil d'administration du quotidien Le matin et principal propriétaire des entreprises Délimart, a fait savoir que le commissaire a estimé qu'il n'était pas fautif et qu'il n'avait rien à se reprocher.

L'un de ses avocats Joel Petit-Homme a abondé dans le même sens, soulignant toutefois qu'il allait faire en sorte que Me Gassant prenne une décision définitive, parce qu'il pourrait à tout moment revenir sur le dossier.

Le commissaire du gouvernement n'a pas fait de déclarations.

L'invitation faite au docteur Réginald Boulos a créé une tempête dans plusieurs milieux notamment au sénat de la République où des parlementaires sont accusés d'avoir voulu exiger de Claudy Gassant qu'il vienne leur dire à l'avance ce qu'il allait décider sur le cas.

Des badauds massés aux alentours du Parquet affirmant être arrivés de Cite Soleil (plus grand bidonville de Port-au-Prince), ont salué la décision prise en faveur de M. Boulos qu'ils estiment leur avoir fait du bien.

D'autres par contre ont indiqué que la lutte anti-corruption si elle est appliquée de façon indiscriminée servira de message clair à tous particulièrement aux hommes d'affaires pour qu'ils sachent que la loi est désormais une pour tous

Plusieurs businessmen sont actuellement incarcérés pour corruption ou corruption présumée.

C'est notamment le cas de Fritz et David Brandt et du PDG de la Haitel Franck Ciné.

http://www.ahphaiti.org/ndujour.html