AFP, Mise a jour : mercredi 27 octobre 2010 00:11
La mobilisation restait forte en Haïti pour prévenir la propagation de l'épidémie de choléra qui a déjà fait 284 morts selon le bilan communiqué mardi, soit 25 de plus que la veille, l'ONU appelant de son côté à maintenir la vigilance.
AFP.- Un précédent bilan lundi faisait état de 259 morts et 3.342 personnes hospitalisées. Les chiffres communiqués mardi par le Dr Roc Magloire du ministère haïtien de la Santé publique font ainsi état de 25 décès de plus et de 270 nouvelles hospitalisations, sur un total de 3.612.
A L'Arcahaie, petite ville au nord-ouest de Port-au-Prince, plusieurs personnes sont mortes du choléra depuis quelques jours. Mardi, Jacklin Anore, 24 ans, était allongé sur un lit dans une chambre plongée dans la pénombre de l'hôpital Nicolas-Armand. Son diagnostic n'est pas formalisé.
Affaibli au point de n'être pratiquement plus capable de lever la tête, il crache par intermittence dans un pot de chambre. Une infirmière lui verse de l'eau sur la tête. Jacklin lui sussure un "merci".
"Une épidémie d'ampleur nationale avec des dizaines de milliers de cas est une possibilité réelle", avait expliqué lundi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU. "La situation est extrêmement grave et sur la base de l'expérience que nous avons des épidémies ailleurs dans le monde, il serait irresponsable de ne pas se préparer à une épidémie beaucoup plus importante".
Le gouvernement haïtien a annoncé avoir lancé "une grande mobilisation" au niveau des élus, des communautés locales et des établissements scolaires afin de prévenir la propagation de la bactérie.
Dans un rapport sur la situation de la maladie, Médecins sans Frontière (MSF) recommande mardi "la vigilance malgré quelques signes positifs" dans l'évolution de la situation.
L'organisation, qui dispose de 20 lits pour traiter des malades du choléra dans la capitale Port-au-Prince, indique y avoir traité 33 personnes. Elle précise par ailleurs que 100 tonnes de fournitures et de matériel sont en route pour Haïti, pays le plus pauvre du continent américain.
Eradiquée à Haïti depuis plus de 100 ans, l'épidémie a fait son apparition la semaine dernière dans le nord du pays en raison de la mauvaise qualité de l'eau potable. La crainte est de la voir se développer dans la capitale, où des centaines de milliers de personnes s'entassent dans des camps de fortune après le séisme du 12 janvier qui a fait plus de 250.000 morts.
Dans le centre de Port-au-Prince, les déplacés du séisme redoutent une propagation de la maladie. "Après la catastrophe du 12 janvier, Haïti est à nouveau victime. Nous sommes à la merci de Dieu, aucune autorité n'est venue nous voir", disait lundi un résident.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a toutefois estimé mardi qu'il n'était pas nécessaire de restreindre les voyages dans l'île sur laquelle se trouve aussi la République dominicaine, qui a annoncé la fermeture partielle de sa frontière.
Lundi des heurts entre soldats de la Mission des Nations unies en Haïti (Minustah) et des centaines de Haïtiens s'étaient produits à la frontière entre les deux pays, mais mardi le calme était revenu.
Plusieurs pays et organisations internationales ont annoncé l'envoi d'aide dont l'Union des nations sud-américaines (Unasur), les Etats-Unis, le Brésil et la France, qui a décidé d'envoyer deux missions médicales et débloqué une subvention de 100.000 euros, en partenariat avec la Croix-Rouge française.
La Croix-Rouge française a annoncé mardi qu'elle avait pré-positionné dans le pays deux unités de traitement de l'eau.
Le choléra, maladie hautement contagieuse causée par une bactérie provoque de très violentes diarrhées, pouvant tuer en quelques heures. Des mesures d'hygiène draconiennes et la fourniture d'une eau sûre demeurent les meilleurs moyens de stopper plus ou moins rapidement la progression de l'épidémie.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/article.aspx?cp-documentid=155094244
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 26 octobre 2010
Death toll in Haiti cholera outbreak passes 280
The Associated Press.- Tuesday, October 26, 2010; 5:51 PM
PORT-AU-PRINCE, Haiti -- Hundreds of new cholera cases are appearing in Haiti as aid workers move to contain the outbreak.
U.N. officials say 3,769 cases of the deadly diarrhea have been counted as of Tuesday. Twenty-five more people died bringing the total to 284.
UN-OCHA spokeswoman Imogen Wall says the majority of cases occurred along the central Artibonite River with many new instances in Haiti's central plateau.
That region borders the Dominican Republic, which announced that everyone crossing the border must wash hands and complete a medical form.
Dominican officials increased military surveillance and closed a twice-weekly binational market, sparking protests.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/10/26/AR2010102605352.html
PORT-AU-PRINCE, Haiti -- Hundreds of new cholera cases are appearing in Haiti as aid workers move to contain the outbreak.
U.N. officials say 3,769 cases of the deadly diarrhea have been counted as of Tuesday. Twenty-five more people died bringing the total to 284.
UN-OCHA spokeswoman Imogen Wall says the majority of cases occurred along the central Artibonite River with many new instances in Haiti's central plateau.
That region borders the Dominican Republic, which announced that everyone crossing the border must wash hands and complete a medical form.
Dominican officials increased military surveillance and closed a twice-weekly binational market, sparking protests.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/10/26/AR2010102605352.html
Journalist bus attacked on Haiti campaign trail
The Associated Press Tuesday, October 26, 2010
PORT-AU-PRINCE, Haiti -- Gunmen shot up and robbed a bus carrying journalists covering the campaign of a Haitian presidential candidate, killing the driver and injuring a reporter, police said Tuesday.
The bandits attacked Monday night on the road between Gonaives and Cap-Haitien, police spokesman Frantz Lerebours said.
The bus was carrying seven Haitian journalists to a campaign stop by candidate Jacques Edouard Alexis, an ousted former vice president who is considered a front-runner in the Nov. 28 election.
Haitian National Television reporter Richardson Jordan told The Associated Press that the driver, an off-duty police officer with the prisons department, tried to rush past men armed with pistols, machetes and a homemade gun.
Jordan said the men opened fire and killed the driver with a shot to the head. The bus flipped, injuring one of the journalists, and the bandits rushed in to take money and a laptop computer.
Lerebours said police tracked down the suspects on Monday night, killing one in a firefight and arresting three. They were taken to a police station in Gonaives.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/10/26/AR2010102603425.html
PORT-AU-PRINCE, Haiti -- Gunmen shot up and robbed a bus carrying journalists covering the campaign of a Haitian presidential candidate, killing the driver and injuring a reporter, police said Tuesday.
The bandits attacked Monday night on the road between Gonaives and Cap-Haitien, police spokesman Frantz Lerebours said.
The bus was carrying seven Haitian journalists to a campaign stop by candidate Jacques Edouard Alexis, an ousted former vice president who is considered a front-runner in the Nov. 28 election.
Haitian National Television reporter Richardson Jordan told The Associated Press that the driver, an off-duty police officer with the prisons department, tried to rush past men armed with pistols, machetes and a homemade gun.
Jordan said the men opened fire and killed the driver with a shot to the head. The bus flipped, injuring one of the journalists, and the bandits rushed in to take money and a laptop computer.
Lerebours said police tracked down the suspects on Monday night, killing one in a firefight and arresting three. They were taken to a police station in Gonaives.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/10/26/AR2010102603425.html
Vingt-cinq nouveaux cas de choléra en Haïti, 284 au total
Publié le 26 octobre 2010
Alex Ogle, Agence France-Presse
L'Arcahaie
La mobilisation restait forte en Haïti pour prévenir la propagation de l'épidémie de choléra qui a déjà fait 284 morts selon le bilan communiqué mardi, soit 25 de plus que la veille, l'ONU appelant de son côté à maintenir la vigilance.
Un précédent bilan lundi faisait état de 259 morts et 3.342 personnes hospitalisées. Les chiffres communiqués mardi par le Dr Roc Magloire du ministère haïtien de la Santé publique font ainsi état de 25 décès de plus et de 270 nouvelles hospitalisations, sur un total de 3612.
A L'Arcahaie, petite ville au nord-ouest de Port-au-Prince, plusieurs personnes sont mortes du choléra depuis quelques jours. Mardi, Jacklin Anore, 24 ans, était allongé sur un lit dans une chambre plongée dans la pénombre de l'hôpital Nicolas-Armand. Son diagnostic n'est pas formalisé.
Affaibli au point de n'être pratiquement plus capable de lever la tête, il crache par intermittence dans un pot de chambre. Une infirmière lui verse de l'eau sur la tête. Jacklin lui sussure un «merci».
«Une épidémie d'ampleur nationale avec des dizaines de milliers de cas est une possibilité réelle», avait expliqué lundi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU. «La situation est extrêmement grave et sur la base de l'expérience que nous avons des épidémies ailleurs dans le monde, il serait irresponsable de ne pas se préparer à une épidémie beaucoup plus importante».
Le gouvernement haïtien a annoncé avoir lancé «une grande mobilisation» au niveau des élus, des communautés locales et des établissements scolaires afin de prévenir la propagation de la bactérie.
Dans un rapport sur la situation de la maladie, Médecins sans Frontière (MSF) recommande mardi «la vigilance malgré quelques signes positifs» dans l'évolution de la situation.
L'organisation, qui dispose de 20 lits pour traiter des malades du choléra dans la capitale Port-au-Prince, indique y avoir traité 33 personnes. Elle précise par ailleurs que 100 tonnes de fournitures et de matériel sont en route pour Haïti, pays le plus pauvre du continent américain.
Eradiquée à Haïti depuis plus de 100 ans, l'épidémie a fait son apparition la semaine dernière dans le nord du pays en raison de la mauvaise qualité de l'eau potable. La crainte est de la voir se développer dans la capitale, où des centaines de milliers de personnes s'entassent dans des camps de fortune après le séisme du 12 janvier qui a fait plus de 250 000 morts.
Dans le centre de Port-au-Prince, les déplacés du séisme redoutent une propagation de la maladie. «Après la catastrophe du 12 janvier, Haïti est à nouveau victime. Nous sommes à la merci de Dieu, aucune autorité n'est venue nous voir», disait lundi un résident.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a toutefois estimé mardi qu'il n'était pas nécessaire de restreindre les voyages dans l'île sur laquelle se trouve aussi la République dominicaine, qui a annoncé la fermeture partielle de sa frontière.
Lundi des heurts entre soldats de la Mission des Nations unies en Haïti (Minustah) et des centaines de Haïtiens s'étaient produits à la frontière entre les deux pays, mais mardi le calme était revenu.
Plusieurs pays et organisations internationales ont annoncé l'envoi d'aide dont l'Union des nations sud-américaines (Unasur), les Etats-Unis, le Brésil et la France, qui a décidé d'envoyer deux missions médicales et débloqué une subvention de 100 000 euros, en partenariat avec la Croix-Rouge française.
La Croix-Rouge française a annoncé mardi qu'elle avait pré-positionné dans le pays deux unités de traitement de l'eau.
Le choléra, maladie hautement contagieuse causée par une bactérie provoque de très violentes diarrhées, pouvant tuer en quelques heures. Des mesures d'hygiène draconiennes et la fourniture d'une eau sûre demeurent les meilleurs moyens de stopper plus ou moins rapidement la progression de l'épidémie.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201010/26/01-4336158-vingt-cinq-nouveaux-cas-de-cholera-en-haiti-284-au-total.php
Alex Ogle, Agence France-Presse
L'Arcahaie
Les Nations unies redoutent une crise sanitaire d'ampleur nationale faisant des dizaines de milliers de malades en Haïti. PHOTO: AP |
Un précédent bilan lundi faisait état de 259 morts et 3.342 personnes hospitalisées. Les chiffres communiqués mardi par le Dr Roc Magloire du ministère haïtien de la Santé publique font ainsi état de 25 décès de plus et de 270 nouvelles hospitalisations, sur un total de 3612.
A L'Arcahaie, petite ville au nord-ouest de Port-au-Prince, plusieurs personnes sont mortes du choléra depuis quelques jours. Mardi, Jacklin Anore, 24 ans, était allongé sur un lit dans une chambre plongée dans la pénombre de l'hôpital Nicolas-Armand. Son diagnostic n'est pas formalisé.
Affaibli au point de n'être pratiquement plus capable de lever la tête, il crache par intermittence dans un pot de chambre. Une infirmière lui verse de l'eau sur la tête. Jacklin lui sussure un «merci».
«Une épidémie d'ampleur nationale avec des dizaines de milliers de cas est une possibilité réelle», avait expliqué lundi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU. «La situation est extrêmement grave et sur la base de l'expérience que nous avons des épidémies ailleurs dans le monde, il serait irresponsable de ne pas se préparer à une épidémie beaucoup plus importante».
Le gouvernement haïtien a annoncé avoir lancé «une grande mobilisation» au niveau des élus, des communautés locales et des établissements scolaires afin de prévenir la propagation de la bactérie.
Dans un rapport sur la situation de la maladie, Médecins sans Frontière (MSF) recommande mardi «la vigilance malgré quelques signes positifs» dans l'évolution de la situation.
L'organisation, qui dispose de 20 lits pour traiter des malades du choléra dans la capitale Port-au-Prince, indique y avoir traité 33 personnes. Elle précise par ailleurs que 100 tonnes de fournitures et de matériel sont en route pour Haïti, pays le plus pauvre du continent américain.
Eradiquée à Haïti depuis plus de 100 ans, l'épidémie a fait son apparition la semaine dernière dans le nord du pays en raison de la mauvaise qualité de l'eau potable. La crainte est de la voir se développer dans la capitale, où des centaines de milliers de personnes s'entassent dans des camps de fortune après le séisme du 12 janvier qui a fait plus de 250 000 morts.
Dans le centre de Port-au-Prince, les déplacés du séisme redoutent une propagation de la maladie. «Après la catastrophe du 12 janvier, Haïti est à nouveau victime. Nous sommes à la merci de Dieu, aucune autorité n'est venue nous voir», disait lundi un résident.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a toutefois estimé mardi qu'il n'était pas nécessaire de restreindre les voyages dans l'île sur laquelle se trouve aussi la République dominicaine, qui a annoncé la fermeture partielle de sa frontière.
Lundi des heurts entre soldats de la Mission des Nations unies en Haïti (Minustah) et des centaines de Haïtiens s'étaient produits à la frontière entre les deux pays, mais mardi le calme était revenu.
Plusieurs pays et organisations internationales ont annoncé l'envoi d'aide dont l'Union des nations sud-américaines (Unasur), les Etats-Unis, le Brésil et la France, qui a décidé d'envoyer deux missions médicales et débloqué une subvention de 100 000 euros, en partenariat avec la Croix-Rouge française.
La Croix-Rouge française a annoncé mardi qu'elle avait pré-positionné dans le pays deux unités de traitement de l'eau.
Le choléra, maladie hautement contagieuse causée par une bactérie provoque de très violentes diarrhées, pouvant tuer en quelques heures. Des mesures d'hygiène draconiennes et la fourniture d'une eau sûre demeurent les meilleurs moyens de stopper plus ou moins rapidement la progression de l'épidémie.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201010/26/01-4336158-vingt-cinq-nouveaux-cas-de-cholera-en-haiti-284-au-total.php
EPIDEMIE DE CHOLERA EN HAITI ....LES BREVES
Choléra en Haïti: la France prépare une mission médicale d'urgence
Haïti: La France prépare l'envoi d'une mission médicale d'urgence pour aider à combattre l'épidémie de choléra qui a fait déjà plus de 250 morts en Haïti dévasté par un séisme en janvier dernier, a indiqué lundi le Quai d'Orsay.
"Nous préparons l'envoi d'une mission médicale d'urgence au départ des Antilles françaises", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé lors d'un point de presse sur les efforts de la France pour secourir Haïti face à ce nouveau fléau.
"Dès l'annonce de l'épidémie de choléra en Haïti, le ministère des Affaires étrangères a mobilisé l'ensemble des services concernés pour prendre les mesures nécessaires en étroite liaison avec les autorités haïtiennes, les agences de l'ONU, tout spécialement l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), et les organisations non gouvernementales", a précisé M. Valero.
"Notre souci est de coordonner très étroitement nos initiatives avec l'action de tous ces acteurs sur le terrain", a-t-il dit.
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Choléra en Haïti: bilan à 259 morts, le taux d'infection chute
Haïti: L'épidémie de choléra en Haïti a fait 259 morts, selon le dernier bilan officiel annoncé lundi à Port-au-Prince, qui montre une baisse du taux d'infection des personnes touchées par la maladie, dont les autorités haïtiennes affirment qu'elle est endiguée.
L'épidémie de choléra a fait ces derniers jours "259 morts" et conduit à "3.342 hospitalisations", a indiqué lors d'une conférence de presse le directeur général du ministère de la Santé publique, Gabriel Thimoté.
Le précédent bilan dimanche faisait état de 253 morts et 3.115 hospitalisations.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=10&ArticleID=1054&PubDate=2010-10-25
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Haïti: l'ONU redoute une épidémie de choléra d'ampleur nationale
Haïti: L'ONU redoute une épidémie de choléra d'ampleur nationale en Haïti "avec des dizaines de milliers de cas", a souligné lundi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires.
"Une épidémie d'ampleur nationale avec des dizaines de milliers de cas est une réelle possibilité", explique l'ONU dans un communiqué.
"La situation est extrêmement grave et sur la base de l'expérience que nous avons des épidémies ailleurs dans le monde, il serait irresponsable de ne pas se préparer à une épidémie beaucoup plus importante", ajoute le communiqué.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=10&ArticleID=1055&PubDate=2010-10-25
Haïti: La France prépare l'envoi d'une mission médicale d'urgence pour aider à combattre l'épidémie de choléra qui a fait déjà plus de 250 morts en Haïti dévasté par un séisme en janvier dernier, a indiqué lundi le Quai d'Orsay.
"Nous préparons l'envoi d'une mission médicale d'urgence au départ des Antilles françaises", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé lors d'un point de presse sur les efforts de la France pour secourir Haïti face à ce nouveau fléau.
"Dès l'annonce de l'épidémie de choléra en Haïti, le ministère des Affaires étrangères a mobilisé l'ensemble des services concernés pour prendre les mesures nécessaires en étroite liaison avec les autorités haïtiennes, les agences de l'ONU, tout spécialement l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), et les organisations non gouvernementales", a précisé M. Valero.
"Notre souci est de coordonner très étroitement nos initiatives avec l'action de tous ces acteurs sur le terrain", a-t-il dit.
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Choléra en Haïti: bilan à 259 morts, le taux d'infection chute
Haïti: L'épidémie de choléra en Haïti a fait 259 morts, selon le dernier bilan officiel annoncé lundi à Port-au-Prince, qui montre une baisse du taux d'infection des personnes touchées par la maladie, dont les autorités haïtiennes affirment qu'elle est endiguée.
L'épidémie de choléra a fait ces derniers jours "259 morts" et conduit à "3.342 hospitalisations", a indiqué lors d'une conférence de presse le directeur général du ministère de la Santé publique, Gabriel Thimoté.
Le précédent bilan dimanche faisait état de 253 morts et 3.115 hospitalisations.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=10&ArticleID=1054&PubDate=2010-10-25
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Haïti: l'ONU redoute une épidémie de choléra d'ampleur nationale
Haïti: L'ONU redoute une épidémie de choléra d'ampleur nationale en Haïti "avec des dizaines de milliers de cas", a souligné lundi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires.
"Une épidémie d'ampleur nationale avec des dizaines de milliers de cas est une réelle possibilité", explique l'ONU dans un communiqué.
"La situation est extrêmement grave et sur la base de l'expérience que nous avons des épidémies ailleurs dans le monde, il serait irresponsable de ne pas se préparer à une épidémie beaucoup plus importante", ajoute le communiqué.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=10&ArticleID=1055&PubDate=2010-10-25
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