Des représentants de différents pays et organisations internationales participent à partir de ce mardi à cette conférence qui vise à améliorer l`efficacité et la coordination des projets d`assistance alimentaire et relancer la production agricole.
Au cours du mois de juin, une mission inter agences (PAM, FIDA, FAO, BM) ont apporté leur appui au gouvernement haïtien dans la préparation d’une mémoire des actions visant á accroître l`approvisionnement d`aliments, la relance agricole et la recapitalisation des exploitations les moins favorisées en Haïti. Le gouvernement haïtien présentera formellement les éléments de son Plan d`action que les différents bailleurs de fonds auront l’occasion d’examiner. Cette conférence a lieu suite à la déclaration des Chefs d’Etat et de gouvernement d’Amérique Latine, des Caraïbes et de l’Union européenne, adoptée lors du Sommet de Lima, en mai dernier.Selon les responsables de l’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) la conférence, sera coprésidée par l`Argentine et la France. L’Agence Espagnole de Coopération Internationale pour le Développement (AECID) rappelle qu’elle apporte depuis plusieurs années sa contribution au renforcement de la sécurité alimentaire en Haïti tout en intervenant dans le domaine de la santé et de la pêche.
Les Gouvernements Colombien et Espagnol signeront un accord de coopération en faveur d'Haïti ce mardi 15 juillet lors de l'ouverture de la conférence de Madrid. L'accord sera paraphé par l'ambassadeur colombien en Espagne, Carlos Rodado Noriega et le directeur de l'Agence Espagnole pour la Coopération internationale et le développement, Juan Pablo de la Iglesia.Selon un communiqué de l'ambassade colombienne en Espagne l'accord permettra de réaliser des projets de coopération dans le cadre des programmes de développement en faveur d'Haïti. Le document traite d'un mécanisme de coopération triangulaire pour augmenter les ressources et amplifier les actions à partir des expériences de la coopération de Colombie et d'Espagne que le gouvernement considère comme prioritaire dans les domaines social, politique et institutionnel.
L'accord entrera en application au moment de sa signature et d'échelonnera sur une période d'un an.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13905
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 15 juillet 2008
La commission parlementaire recommande un vote favorable à Michèle Pierre Louis
Le rapport a été soumis cet après midi au bureau de la chambre basse confirment plusieurs membres de la commission spéciale chargée d’analyser les dossiers du premier ministre désigné.L’un des membres de la commission, le député Joseph Saint Ulma, révèle que le rapport recommande l’éligibilité de Michèle Pierre Louis. " Michèle Duvivier Pierre Louis a satisfait aux exigences de l’article 157 de la constitution donc elle est éligible pour la commission", dit-il soulignant que l’assemblée pourrait avoir une opinion contraire. Le député Joseph Saint Ulma (Fusion), espère qu’au cours de la semaine la séance en assemblée pourra avoir lieu pour sanctionner le rapport de la commission.
Le président de la commission spéciale, Guy Gérard Georges, n’a pas voulu dévoiler le contenu du rapport, Il entend garder le secret sur les recommandations de la commission soulignant que le rapport sera communiqué à l'assemblée des députés lors d'une séance plénière. Contrairement au processus d’analyse des dossiers de Robert Manuel, le président de la commission spéciale, Guy Gérard Georges, ne veut pas publier les résultats du rapport dans la presse. " Tout est fin prêt le rapport a été finalisé ", dit-il soulignant que le rapport est conforme à la constitution. " On n’a pas voulu présenter un travail bâclé" dit-il soulignant que les membres du de la commission ont travaillé quotidiennement depuis la réception des pièces du premier ministre désigné", ajoute t-il." On ne peut pas dire que le rapport n’est ni favorable ni défavorable à Madame Pierre Louis", dit-il r
efusant de parler de faiblesse ou d’inconvénient dans le rapport.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13903
Le président de la commission spéciale, Guy Gérard Georges, n’a pas voulu dévoiler le contenu du rapport, Il entend garder le secret sur les recommandations de la commission soulignant que le rapport sera communiqué à l'assemblée des députés lors d'une séance plénière. Contrairement au processus d’analyse des dossiers de Robert Manuel, le président de la commission spéciale, Guy Gérard Georges, ne veut pas publier les résultats du rapport dans la presse. " Tout est fin prêt le rapport a été finalisé ", dit-il soulignant que le rapport est conforme à la constitution. " On n’a pas voulu présenter un travail bâclé" dit-il soulignant que les membres du de la commission ont travaillé quotidiennement depuis la réception des pièces du premier ministre désigné", ajoute t-il." On ne peut pas dire que le rapport n’est ni favorable ni défavorable à Madame Pierre Louis", dit-il r
efusant de parler de faiblesse ou d’inconvénient dans le rapport.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13903
Edmonde Supplice Beauzile estime que le chef de l’état est l’un des responsables de la crise
La sénatrice Emonde Supplice Beauzile (Fusion) affirme que le chef de l’état a sa part de responsabilité dans la lenteur du processus de formation d’un nouveau gouvernement.
Elle ne regrette pas le vote de censure du gouvernement de Jacques Edouard Alexis le 12 avril 2008 estimant avoir joué sa partition pour répondre aux attentes de la population. " Je travaille pour le peuple ", lance t-elle s’insurgeant contre toute allusion entre la misère du peuple et les émoluments des parlementaires.
De nombreux spécialistes critiquent les parlementaires qui mettent beaucoup de temps à présenter les rapports sur le dossier des premiers ministres désignés, soulignant que ces élus ne se sentent pas concernés par la détérioration de la situation économique résultant de la crise.
Edmonde Supplice Beauzile croit que le chef de l’état est tout aussi responsable de l’enlisement du processus de formation d’un nouveau gouvernement. Il en veut pour preuve les 30 jours utilisés par le chef de l’état dans le cadre des consultations avant la désignation de Ericq Pierre au poste de premier ministre." La chambre basse a dit non aux deux premiers choix du chef de l’état je regrette mais c’est le jeu démocratique ", dit-elle se referant aux rejets des choix d’Ericq Pierre et de Robert Manuel.
La sénatrice de la Fusion admet que le vide politique entraîne de graves conséquences sur l’économie nationale parce que les décideurs politiques jouent un grand rôle dans le vie de la nation.Interrogée sur le processus actuel, Edmonde Supplice Beauzile soutient que le chef de l’état a mis beaucoup de temps pour designer une personne qui en plus pose problème. " Est –ce qu’il ne sait pas qu’il y avait ce type de problème", dit-elle faisant référence au débat sur la moralité de Michèle Duvivier Pierre Louis." Pendant deux ans on ne peut pas dire qu’on a pu faire des choses positives avec le président Préval, il doit se rattraper on ne peut pas jouer avec un pays ce n’est pas comme diriger une boutique ou une boulangerie", ajoute Mme Beauzile
La sénatrice Emonde Supplice Beauzile (Fusion) affirme que le chef de l’état a sa part de responsabilité dans la lenteur du processus de formation d’un nouveau gouvernement.
Elle ne regrette pas le vote de censure du gouvernement de Jacques Edouard Alexis le 12 avril 2008 estimant avoir joué sa partition pour répondre aux attentes de la population. " Je travaille pour le peuple ", lance t-elle s’insurgeant contre toute allusion entre la misère du peuple et les émoluments des parlementaires.
De nombreux spécialistes critiquent les parlementaires qui mettent beaucoup de temps à présenter les rapports sur le dossier des premiers ministres désignés, soulignant que ces élus ne se sentent pas concernés par la détérioration de la situation économique résultant de la crise.
Edmonde Supplice Beauzile croit que le chef de l’état est tout aussi responsable de l’enlisement du processus de formation d’un nouveau gouvernement. Il en veut pour preuve les 30 jours utilisés par le chef de l’état dans le cadre des consultations avant la désignation de Ericq Pierre au poste de premier ministre." La chambre basse a dit non aux deux premiers choix du chef de l’état je regrette mais c’est le jeu démocratique ", dit-elle se referant aux rejets des choix d’Ericq Pierre et de Robert Manuel.
La sénatrice de la Fusion admet que le vide politique entraîne de graves conséquences sur l’économie nationale parce que les décideurs politiques jouent un grand rôle dans le vie de la nation.Interrogée sur le processus actuel, Edmonde Supplice Beauzile soutient que le chef de l’état a mis beaucoup de temps pour designer une personne qui en plus pose problème. " Est –ce qu’il ne sait pas qu’il y avait ce type de problème", dit-elle faisant référence au débat sur la moralité de Michèle Duvivier Pierre Louis." Pendant deux ans on ne peut pas dire qu’on a pu faire des choses positives avec le président Préval, il doit se rattraper on ne peut pas jouer avec un pays ce n’est pas comme diriger une boutique ou une boulangerie", ajoute Mme Beauzile
La communauté internationale au chevet d’Haïti ce mardi à Madrid
Au menu, le "programme de reconstruction et de développement" du gouvernement haïtien et l’orientation de l’aide internationale à la lumière d’études de terrain
lundi 14 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Madrid accueille ce mardi une nouvelle conférence économique sur Haïti consacrée à la sécurité alimentaire et au développement rural, sous la coprésidence de la France et de l’Argentine, en vue de permettre aux autorités haïtiennes d’exposer leur "programme de reconstruction et de développement du pays" qui doit bénéficier du soutien financier de la ciommunauté internationale.
Une dépêche de l’agence de presse espagnole EuropaPress indique que le ministre espagnol des relations extérieures, Miguel Angel Moratinos, donnera le coup d’envoi de ce forum, dont l’organisation technique est prise en charge par l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID). Il sera assisté du directeur de la coopération bilatérale du ministère des relations extérieures, du commerce international et des cultes de l’Argentine, Jorge Biga.
La délégation haïtiennne est notamment composée du ministre de la planification et de la coopération externe, Jean-Max Bellerive et du secrétaire d’Etat à l’agriculture, Joanas Gué.
A cette conférence technique doivent intervenir tour à tour les représentants du Canada, de la France, de la Bolivie, du Brésil, de la Hongrie, du Japon, de la Suisse, de la Comission Européenne et de nombreuses organisatons internationales. L’on citera notamment la Banque Interaméricaine de Développement (BID), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International (FMI), l’Organisation de Etats Américains (OEA), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Selon l’AECID, l’objectif primordial de la conférence est de donner au gouvernement haïtien l’opportunité de montrer de façon formelle les grandes lignes de son programme économique et de faciliter la présentation par les organismes multilatéraux des résultats de leur mission conjointe d’identification de l’orientation de l’aide internationale réalisée sur le terrain.
Les discussions qu’abrite la Maison des Amériques, dans la capitale espagnole, concernent tous les gouvernements et donateurs impliqués dans le "processus de reconstruction et de développement d’Haïti".
Annoncée lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays d’Amérique latine, des Caraïbes et de l’Union européenne, en mai dernier à Lima (Pérou), cette conférence se tient trois mois après de violentes protestations sociales qui avaient entraîné, en avril, le renvoi par le Parlement du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis. Haïti vit depuis sans gouvernement légitime. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5146
lundi 14 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Madrid accueille ce mardi une nouvelle conférence économique sur Haïti consacrée à la sécurité alimentaire et au développement rural, sous la coprésidence de la France et de l’Argentine, en vue de permettre aux autorités haïtiennes d’exposer leur "programme de reconstruction et de développement du pays" qui doit bénéficier du soutien financier de la ciommunauté internationale.
Une dépêche de l’agence de presse espagnole EuropaPress indique que le ministre espagnol des relations extérieures, Miguel Angel Moratinos, donnera le coup d’envoi de ce forum, dont l’organisation technique est prise en charge par l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID). Il sera assisté du directeur de la coopération bilatérale du ministère des relations extérieures, du commerce international et des cultes de l’Argentine, Jorge Biga.
La délégation haïtiennne est notamment composée du ministre de la planification et de la coopération externe, Jean-Max Bellerive et du secrétaire d’Etat à l’agriculture, Joanas Gué.
A cette conférence technique doivent intervenir tour à tour les représentants du Canada, de la France, de la Bolivie, du Brésil, de la Hongrie, du Japon, de la Suisse, de la Comission Européenne et de nombreuses organisatons internationales. L’on citera notamment la Banque Interaméricaine de Développement (BID), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International (FMI), l’Organisation de Etats Américains (OEA), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Selon l’AECID, l’objectif primordial de la conférence est de donner au gouvernement haïtien l’opportunité de montrer de façon formelle les grandes lignes de son programme économique et de faciliter la présentation par les organismes multilatéraux des résultats de leur mission conjointe d’identification de l’orientation de l’aide internationale réalisée sur le terrain.
Les discussions qu’abrite la Maison des Amériques, dans la capitale espagnole, concernent tous les gouvernements et donateurs impliqués dans le "processus de reconstruction et de développement d’Haïti".
Annoncée lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays d’Amérique latine, des Caraïbes et de l’Union européenne, en mai dernier à Lima (Pérou), cette conférence se tient trois mois après de violentes protestations sociales qui avaient entraîné, en avril, le renvoi par le Parlement du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis. Haïti vit depuis sans gouvernement légitime. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5146
Vives protestations contre la localisation d’une nouvelle province ecclésiastique en Haïti
De nombreux manifestants gagnent les rues à Miragoâne pour exiger du Pape Benoît XVI le retrait de sa décision de faire d’Anse-à-Veau le siège du diocèse dirigé par Mgr Pierre André Dumas
lundi 14 juillet 2008,
Radio Kiskeya
La décision du Pape Benoît XVI d’établir à Anse-à-Veau plutôt qu’à Miragoâne le siège de la dixième province ecclésiastique d’Haïti, nouvellement créée et confiée à Mgr Pierre André Dumas, a provoqué de vives protestations dans le chef-lieu du département des Nippes (sud-ouest) où plusieurs milliers de personnes ont manifesté leur colère lundi.
Des bariccades de pneus enflammés ont été dressées sur les principales artères de la ville, paralysant considérablement les activités.
Les protestataires se sont déclarés déterminés à poursuivre la mobilisation jusqu’à ce qu’íls obtiennent du Vatican l’établissement du siège de l’Evêché à Miragoâne. Ils soutiennent qu’en vertu des dispositions du concordat signé entre l’Etat haïtien et le Saint-Siège, les lieux de localisation de la représentation de l’autorité politique et religieuse doivent coïncider.
Dans une note de presse relayant la décision annoncée dimanche par les services de presse du Saint-Père, la Nonciature Apostolique de Port-au-Prince précise que "pour le plus grand bien du peuple de Dieu", Benoît XVI a ordonné la création d’un nouvelle circonscription ecclésiastique dénommée diocèse de l’Anse-à-Veau et de Miragoâne.
Les autorités vaticanes disent reconnaître le "rôle particulier de la ville de Miragoâne en tant que chef-lieu du département des Nippes", mais lui avoir préféré l’Anse-à-Veau en raison de sa position centrale afin de faciliter "l’accès de toutes les paroisses du diocèse à leur pasteur de manière assez équidistante".
La note de la Nonciature Apostolique invite les prêtres, religieux, et religieuses tout comme les fidèles laïcs à "accueillir avec un esprit de foi et d’espérance cette décision du Saint-Père, expression de son attention paternelle et de sa sollicitude pastorale à l’endroit de l’Eglise qui est en Haïti et de tout le peuple haïtien".
Il est enfin demandé à tous les fidèles et à tous les hommes de bonne volonté d’accompagner dans leur prière le nouveau diocèse et son pasteur, Monseigneur Pierre André Dumas, pour qu’il soit guidé par "l’esprit du Seigneur dans l’exercice de cette importante mission ecclésiale".
Né le 26 septembre 1962 aux Cayes (Sud), le prélat est un jeune Evêque de 45 ans qui était depuis le 10 décembre 2002 Evêque auxiliaire de l’Archidiocèse de Port-au-Prince. Recteur de l’Université catholique Notre-Dame d’Haïti (UNDDH), il assure également la présidence de la branche haïtienne de l’organisation humanitaire Caritas et de la commission de communication et de culture médiatique de la Conférence latinoaméricaine des Evêques (CELAM).
Avant d’annoncer la création de cette nouvelle circonscription ecclésiastique en Haïti, le Souverain Pontife avait reçu la semaine dernière au Vatican les prélats haïtiens récemment promus dont l’Archevêque de Port-au-Prince, Mgr Serge Miot et l’Archevêque métropolitain du Cap-Haïtien (Nord), Mgr Louis Kébreau. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5145
lundi 14 juillet 2008,
Radio Kiskeya
La décision du Pape Benoît XVI d’établir à Anse-à-Veau plutôt qu’à Miragoâne le siège de la dixième province ecclésiastique d’Haïti, nouvellement créée et confiée à Mgr Pierre André Dumas, a provoqué de vives protestations dans le chef-lieu du département des Nippes (sud-ouest) où plusieurs milliers de personnes ont manifesté leur colère lundi.
Des bariccades de pneus enflammés ont été dressées sur les principales artères de la ville, paralysant considérablement les activités.
Les protestataires se sont déclarés déterminés à poursuivre la mobilisation jusqu’à ce qu’íls obtiennent du Vatican l’établissement du siège de l’Evêché à Miragoâne. Ils soutiennent qu’en vertu des dispositions du concordat signé entre l’Etat haïtien et le Saint-Siège, les lieux de localisation de la représentation de l’autorité politique et religieuse doivent coïncider.
Dans une note de presse relayant la décision annoncée dimanche par les services de presse du Saint-Père, la Nonciature Apostolique de Port-au-Prince précise que "pour le plus grand bien du peuple de Dieu", Benoît XVI a ordonné la création d’un nouvelle circonscription ecclésiastique dénommée diocèse de l’Anse-à-Veau et de Miragoâne.
Les autorités vaticanes disent reconnaître le "rôle particulier de la ville de Miragoâne en tant que chef-lieu du département des Nippes", mais lui avoir préféré l’Anse-à-Veau en raison de sa position centrale afin de faciliter "l’accès de toutes les paroisses du diocèse à leur pasteur de manière assez équidistante".
La note de la Nonciature Apostolique invite les prêtres, religieux, et religieuses tout comme les fidèles laïcs à "accueillir avec un esprit de foi et d’espérance cette décision du Saint-Père, expression de son attention paternelle et de sa sollicitude pastorale à l’endroit de l’Eglise qui est en Haïti et de tout le peuple haïtien".
Il est enfin demandé à tous les fidèles et à tous les hommes de bonne volonté d’accompagner dans leur prière le nouveau diocèse et son pasteur, Monseigneur Pierre André Dumas, pour qu’il soit guidé par "l’esprit du Seigneur dans l’exercice de cette importante mission ecclésiale".
Né le 26 septembre 1962 aux Cayes (Sud), le prélat est un jeune Evêque de 45 ans qui était depuis le 10 décembre 2002 Evêque auxiliaire de l’Archidiocèse de Port-au-Prince. Recteur de l’Université catholique Notre-Dame d’Haïti (UNDDH), il assure également la présidence de la branche haïtienne de l’organisation humanitaire Caritas et de la commission de communication et de culture médiatique de la Conférence latinoaméricaine des Evêques (CELAM).
Avant d’annoncer la création de cette nouvelle circonscription ecclésiastique en Haïti, le Souverain Pontife avait reçu la semaine dernière au Vatican les prélats haïtiens récemment promus dont l’Archevêque de Port-au-Prince, Mgr Serge Miot et l’Archevêque métropolitain du Cap-Haïtien (Nord), Mgr Louis Kébreau. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5145
Emmanuel "Toto" Constant inculpé de fraude immobilière à New York
L’ex-numéro un du FRAPH risque jusqu’à 15 ans de prison pour avoir récolté 1,7 million de dollars en détournant des prêts hypothécaires
lundi 14 juillet 2008,
Radio Kiskeya
L’ancien chef du Front pour l’avancement et le progrès d’Haïti (FRAPH), Emmanuel "Toto" Constant, a été formellement accusé d’avoir participé à une fraude hypothécaire d’une valeur de 1,7 million de dollars, lundi par un tribunal de Brooklyn (New York) devant lequel il comparaît.
Selon une dépêche de l’Associated Press, le procureur de New York reproche à l’ex-chef paramilitaire d’avoir frauduleusement surévalué les prix de vente de plusieurs maisons qu’il avait achetées auparavant en recourant à des stratagèmes. Grâce à ces manœuvres spéculatives, Constant avait par la suite réalisé des transactions extrêmement rentables en revendant les propriétés immobilières à des prête-noms. De l’argent volé à une banque newyorkaise, Sun Trust Bank.
S’il est reconnu coupable, l’accusé pourrait purger une peine allant jusqu’à 15 ans de prison.
Cependant, ses avocats, qui tentent d’obtenir sa libération, soutiennent que leur client aurait été trompé par certains individus qui, eux-mêmes, auraient conclu un pacte avec le parquet de New York pour faire des révélations compromettantes.
Agé de 51 ans, l’ancien numéro un du FRAPH et honorable correspondant de la CIA avait fui Haïti pour échapper à la justice à la chute, en 1994, du régime issu du coup d’Etat militaire de 1991 ayant renversé le Président constitutionnel d’alors, Jean-Bertrand Aristide. Il fut condamné à perpétuité par contumace pour son rôle dans le massacre de Raboteau, aux Gonaïves (Artibonite, nord), au cours duquel une quinzaine de personnes avaient été tuées le 22 avril 1994. Totalement inféodé aux putschistes et accusé d’avoir été à l’origine de graves violations des droits humains, le FRAPH serait responsable de nombreux assassinats et viols collectifs commis dans le pays entre 1991 et 1994.
Arrêté et libéré à plusieurs reprises par les autorités américaines qui envisageaient même de le déporter en Haïti, Emmanuel "Toto" Constant est détenu depuis 2006 pour son implication présumée dans cette affaire de fraude immobilière. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5144
lundi 14 juillet 2008,
Radio Kiskeya
L’ancien chef du Front pour l’avancement et le progrès d’Haïti (FRAPH), Emmanuel "Toto" Constant, a été formellement accusé d’avoir participé à une fraude hypothécaire d’une valeur de 1,7 million de dollars, lundi par un tribunal de Brooklyn (New York) devant lequel il comparaît.
Selon une dépêche de l’Associated Press, le procureur de New York reproche à l’ex-chef paramilitaire d’avoir frauduleusement surévalué les prix de vente de plusieurs maisons qu’il avait achetées auparavant en recourant à des stratagèmes. Grâce à ces manœuvres spéculatives, Constant avait par la suite réalisé des transactions extrêmement rentables en revendant les propriétés immobilières à des prête-noms. De l’argent volé à une banque newyorkaise, Sun Trust Bank.
S’il est reconnu coupable, l’accusé pourrait purger une peine allant jusqu’à 15 ans de prison.
Cependant, ses avocats, qui tentent d’obtenir sa libération, soutiennent que leur client aurait été trompé par certains individus qui, eux-mêmes, auraient conclu un pacte avec le parquet de New York pour faire des révélations compromettantes.
Agé de 51 ans, l’ancien numéro un du FRAPH et honorable correspondant de la CIA avait fui Haïti pour échapper à la justice à la chute, en 1994, du régime issu du coup d’Etat militaire de 1991 ayant renversé le Président constitutionnel d’alors, Jean-Bertrand Aristide. Il fut condamné à perpétuité par contumace pour son rôle dans le massacre de Raboteau, aux Gonaïves (Artibonite, nord), au cours duquel une quinzaine de personnes avaient été tuées le 22 avril 1994. Totalement inféodé aux putschistes et accusé d’avoir été à l’origine de graves violations des droits humains, le FRAPH serait responsable de nombreux assassinats et viols collectifs commis dans le pays entre 1991 et 1994.
Arrêté et libéré à plusieurs reprises par les autorités américaines qui envisageaient même de le déporter en Haïti, Emmanuel "Toto" Constant est détenu depuis 2006 pour son implication présumée dans cette affaire de fraude immobilière. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5144
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