P-au-P, 19 déc. 2011 [AlterPresse] --- Le Comité des Avocats pour le Respect des Libertés Individuelles (CARLI) s’indigne et dénonce le « comportement scandaleux » du décanat de la faculté de droit des Gonaïves (nord) et des étudiants finissants qui ont fait choix du dictateur Jean-Claude Duvalier comme « parrain de promotion », d’après une note transmise à AlterPresse, ce 19 décembre 2011.
Cet acte vise « à réhabiliter l’ancien dictateur » et « constitue, à bien des égards, un affront et un avilissement pour les milliers de compatriotes qui ont connu les atrocités du régime des Duvalier », selon la note du CARLI.
Le dictateur a été choisi comme « parrain » de la promotion sortante Robert Blanc de la faculté de droit des Gonaïves. La cérémonie de graduation a eu lieu le vendredi 16 décembre 2011 dans la ville des Gonaïves.
Dans son allocution de circonstance, Jean-Claude Duvalier, en exprimant sa reconnaissance envers les étudiants, a qualifié son choix de « parrain de promotion » de « geste courageux et réfléchi. »
Joseph Mécène Jean-Louis est le doyen de l’école de droit et des sciences économiques des Gonaïves depuis la mort de l’avocat Hugues Saint-Pierre en 2007.
« Comment des étudiants en droit, des responsables de faculté de droit peuvent-ils ignorer les principes élémentaires en matière de droits humains et vouloir du même coup institutionnaliser l’impunité à l’instar de nos dirigeants politiques ? » se questionne l’avocat Renand Hédouville, secrétaire général du CARLI.
Lors de son discours, Duvalier ne s’est pas gêné pour saluer la mémoire de jeunes assassinés par son régime.
« En effet, je pense à Jean-Robert Cius, Michelson Michel et Daniel Israel tombés presqu’au seuil de l’adolescence. Souffrez un instant que je vous demande d’observer avec moi une minute de recueillement en leur mémoire », a déclaré le dictateur dans un élan lyrique.
Pour Renand Hédouville, secrétaire général du CARLI, cet acte « est insultant et provocateur ».
« Comment peut-il se recueillir à la mémoire des victimes alors que les auteurs de ce triple assassinat travaillaient à la solde de son régime et en conséquence il était responsable pénalement ? », s’interroge le CARLI.
L’assassinat, en novembre 1985, de ces trois élèves par les hommes de Duvalier aux Gonaives a donné le coup d’envoi d’une série de manifestations qui ont abouti au renversement de « Baby doc » et son départ pour l’exil le 7 février 1986.
Depuis son retour en Haïti, le 16 janvier 2011, plusieurs voix nationales et internationales se sont élevées pour réclamer le jugement de l’ancien président auto-proclamé à vie pour détournements et vols de fonds publics ainsi que crimes contre l’humanité.
« Les crimes contre l’humanité caractérisés par des cas de disparitions, de tortures, de viols, d’exécutions sommaires constituent des crimes internationaux et sont imprescriptibles », rappelle le CARLI.
Depuis le 24 mars 2011, le dictateur Jean Claude Duvalier avait été assigné à résidence. Cette décision de justice prise par le juge Carvès Jean limitait les déplacements de « Baby doc » à la capitale et ce dernier ne pouvait recevoir chez lui qu’à des heures précises.
Cent cinquante-cinq kilomètres séparent la ville des Gonaïves de Port-au-Prince. http://www.alterpresse.org/spip.php?article12096
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 20 décembre 2011
Haïti : Gros-Morne commémore la vie de la défunte député Gérandale Télusma
P-au-P, 19 déc. 2011 [AlterPresse] --- L’Association « Solidarite Fanm Gwo Mòn » et la famille Télusma commémorent à Gros-Morne (Nord d’Haïti), les 19 et 20 décembre 2011, le premier anniversaire de la mort du député Gérandale Télusma, selon la mère de la défunte, Renette Télusma, jointe par AlterPresse. Gérandale Télusma (39 ans), a été tuée dans un accident de la circulation survenu le 20 décembre 2010 à l’aube, sur la route nationale # 1, à hauteur de Marchand Dessalines. Le véhicule qui transportait la parlementaire a heurté un camion en stationnement.
Conférence-débats sur la loi de la paternité responsable, causeries sur la vie du député, projection de film, messe de requiem, marche pacifique sont les activités programmées durant ces deux jours de « commémoration de la vie de Gérandale », nous informe Renette Télusma.
« Le 20 décembre, après la messe de requiem, une marche pacifique partira de l’église catholique Notre-Dame de la Chandeleur pour aboutir sur la tombe de ma fille où sera déposée une gerbe de fleurs », indique la mère de l’ancienne députée.
« La vie de ma fille est une victoire pour la démocratie. En tant qu’avocate, puis comme député, elle a dédié sa vie à la démocratie. Elle a été une femme modèle. On ne pleurera pas le 20 décembre. Nous célébrerons la vie », martèle Renette Télusma.
La famille Télusma déclare réfléchir sur un projet de création d’une fondation qui portera le nom de l’ancienne parlementaire de Gros-Morne (2006-2010) et qui œuvrera en faveur des enfants abandonnés par leur père.
Les autorités municipales, judiciaires et la vice-délégation de Gros-Morne ont été invitées à prendre part aux différentes activités qui marqueront ce triste anniversaire.
« Une délégation de femmes va sympathiser et communier avec la famille Télusma, l’organisation de femmes SOFAG et toute la communauté de Gros-Morne », nous confie Danielle Saint-Lot de Femmes en Démocratie.
Rosenie Gustave, dirigeante de Fanm vanyan Marigot ; Barbara Guillaume, représentante de Biwo Teknik Fanm ; Lissa François de Fanm Yo La ; Carline Joseph dirigeante de Solidarite Fanm Gonayiv ; Elsie Théano du Réseau des Femmes Candidates pour Gagner seront parmi les personnalités du monde des femmes qui rendront hommage à la mémoire de Gérandale Télusma.
Une délégation de parlementaires, amis et anciens collègues de Télusma à la 48e législature, composée entre autres des députés Cholzer Chancy (Ennery), Elourne Doreus (Môle Saint-Nicolas) pourrait être présente à Gros-Morne ce 20 décembre 2011.
Gérandale Télusma, avocate, candidate à sa réélection, était en course pour le second tour des élections de novembre 2010 face à Fritz Chéry, ancien journaliste et propriétaire d’une station privée de radiodiffusion à Gros-Morne.
Comme présidente de la Commission des Affaires Sociales et des Droits de la Femme, à la chambre des députés, Télusma a marqué son passage par son engagement pour le vote de la loi tant controversée sur la paternité responsable.
Elle a été, en 2009, aussi au cœur des débats lors du vote de la loi sur le salaire minimum de 200 gourdes proposée par l’actuel sénateur de l’ouest Steven Benoit. La commission qu’elle présidait avait alors proposé 160 gourdes à la place des 200 gourdes.
Finalement sur objection du président de la République, René Préval, la loi a été votée à 125 gourdes pour les entreprises manufacturières et 200 gourdes pour les entreprises commerciales. http://www.alterpresse.org/spip.php?article12098
Conférence-débats sur la loi de la paternité responsable, causeries sur la vie du député, projection de film, messe de requiem, marche pacifique sont les activités programmées durant ces deux jours de « commémoration de la vie de Gérandale », nous informe Renette Télusma.
« Le 20 décembre, après la messe de requiem, une marche pacifique partira de l’église catholique Notre-Dame de la Chandeleur pour aboutir sur la tombe de ma fille où sera déposée une gerbe de fleurs », indique la mère de l’ancienne députée.
« La vie de ma fille est une victoire pour la démocratie. En tant qu’avocate, puis comme député, elle a dédié sa vie à la démocratie. Elle a été une femme modèle. On ne pleurera pas le 20 décembre. Nous célébrerons la vie », martèle Renette Télusma.
La famille Télusma déclare réfléchir sur un projet de création d’une fondation qui portera le nom de l’ancienne parlementaire de Gros-Morne (2006-2010) et qui œuvrera en faveur des enfants abandonnés par leur père.
Les autorités municipales, judiciaires et la vice-délégation de Gros-Morne ont été invitées à prendre part aux différentes activités qui marqueront ce triste anniversaire.
« Une délégation de femmes va sympathiser et communier avec la famille Télusma, l’organisation de femmes SOFAG et toute la communauté de Gros-Morne », nous confie Danielle Saint-Lot de Femmes en Démocratie.
Rosenie Gustave, dirigeante de Fanm vanyan Marigot ; Barbara Guillaume, représentante de Biwo Teknik Fanm ; Lissa François de Fanm Yo La ; Carline Joseph dirigeante de Solidarite Fanm Gonayiv ; Elsie Théano du Réseau des Femmes Candidates pour Gagner seront parmi les personnalités du monde des femmes qui rendront hommage à la mémoire de Gérandale Télusma.
Une délégation de parlementaires, amis et anciens collègues de Télusma à la 48e législature, composée entre autres des députés Cholzer Chancy (Ennery), Elourne Doreus (Môle Saint-Nicolas) pourrait être présente à Gros-Morne ce 20 décembre 2011.
Gérandale Télusma, avocate, candidate à sa réélection, était en course pour le second tour des élections de novembre 2010 face à Fritz Chéry, ancien journaliste et propriétaire d’une station privée de radiodiffusion à Gros-Morne.
Comme présidente de la Commission des Affaires Sociales et des Droits de la Femme, à la chambre des députés, Télusma a marqué son passage par son engagement pour le vote de la loi tant controversée sur la paternité responsable.
Elle a été, en 2009, aussi au cœur des débats lors du vote de la loi sur le salaire minimum de 200 gourdes proposée par l’actuel sénateur de l’ouest Steven Benoit. La commission qu’elle présidait avait alors proposé 160 gourdes à la place des 200 gourdes.
Finalement sur objection du président de la République, René Préval, la loi a été votée à 125 gourdes pour les entreprises manufacturières et 200 gourdes pour les entreprises commerciales. http://www.alterpresse.org/spip.php?article12098
Le Club de Madrid entame sa VI Mission en Haïti
Les anciens Présidents Lagos du Chili, Quiroga de Bolivie, Torrijos du Panama et l'ancien Premier Ministre Jospin de France, sont arrivés ce dimanche à Port-au-Prince dans le cadre de la VI Mission de Haut Niveau du Club de Madrid en Haïti (19-21décembre). • Cette mission fait partie du projet Leadership Global pour la Reconstruction d'Haïti, une initiative du Club de Madrid réalisée avec le soutien financier de l'Union européenne. Cette mission comptera également sur la participation du Secrétaire Général du Club de Madrid Carlos Westendorp et de l'expert international du Club de Madrid Juan Gabriel Valdés.
• Les 19 et 20 décembre, la délégation du Club de Madrid tiendra des réunions avec les représentants des trois pouvoirs, ceux des collectivités locales, de la société civile, du secteur privé et des partis politiques qui ont également été conviés, de façon conjointe, par le Club de Madrid et la Présidence haïtienne, à une séance plénière le 21 décembre.
Depuis 18 mois, le Club de Madrid accompagne les leaders haïtiens face aux défis auxquels est confronté le pays depuis le tremblement de terre de janvier 2010. Au moment du processus électoral agité qu'a connu Haïti, lors de la proclamation des résultats présidentiels, à l'occasion de la réforme constitutionnelle toujours incomplète, ou encore lors du débat sur le futur de la CIRH, les membres du Club de Madrid ont mis à disposition des leaders haïtiens de la 48ème et de la 49ème législature leur expérience politique et leurs bons offices auprès de la communauté internationale.
Lors de cette nouvelle mission, le Club de Madrid souhaite apporter sa contribution au consensus politique entre haïtiens et son soutien aux différentes initiatives qui appellent, toutes, à la formation d'un accord politique qui soit de nature à assurer la stabilité nécessaire et à fournir une vision commune du futur d'Haïti pour faire face aux défis qui perdurent. La délégation du Club de Madrid espère trouver en Haïti un climat favorable à la tenue de cette rencontre, les accords devant se construire sur l'espoir placé dans l'avenir et non sur les divergences du passé.
Après la période de reconstruction, il faut désormais avancer sur la voie du développement pour offrir aux haïtiens et haïtiennes de meilleures conditions de vie et leur donner l'espoir d'un avenir meilleur. La création d'emplois est une des priorités du gouvernement du Président Martelly et la meilleure façon de libérer le pays de la dépendance extérieure.
Toutefois, l'investissement, à l'origine de postes de travail, a besoin pour s'épanouir d'un climat dans lequel prévalent la sécurité physique et juridique que, seule, peut concrétiser la volonté politique. C'est pour cette raison qu'un consensus constructif sur les thèmes clés pour le futur d'Haïti est une condition nécessaire pour le développement du pays.
Afin d'apporter sa contribution à ce possible consensus, le Club de Madrid se réunira les 19 et 20 décembre avec les représentants des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, avec les représentants des collectivités locales, de la société civile, du secteur privé et des partis politiques dans l'objectif de connaître leurs préoccupations et leurs propositions.
Le 21 décembre, le Club de Madrid et la Présidence d'Haïti ont convié toutes les parties à prendre part à une séance plénière au cours de laquelle il est prévu d'identifier les domaines pour lequel un accord existe mais aussi les questions et sujets qui requièrent davantage de discussions. L'objectif est de contribuer à un processus conduisant à la formation d'un pacte national concernant les thèmes alors identifiés comme prioritaires pour la gouvernabilité du pays. Il s'agit d'un processus et d'une démarche que seuls les haïtiens peuvent entreprendre, même s'ils peuvent tirer profit de missions comme celle du Club de Madrid et du soutien qu'ils peuvent recevoir de la communauté internationale.
Le Club de Madrid est une organisation indépendante dédiée au renforcement des valeurs et leadership démocratiques aux quatre coins du monde. Elle fait appel à l'expérience unique de ses membres – 87 anciens Chefs d'Etat et Gouvernement de plus de 60 pays – qui mobilisent leur temps, expérience et connaissances pour mener à bien leur mission. Le Club de Madrid constitue le plus grand forum d'anciens Présidents et Premiers Ministres au monde, offrant aux dirigeants actuels une source inégalée de connaissances et expérience politiques.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20102
• Les 19 et 20 décembre, la délégation du Club de Madrid tiendra des réunions avec les représentants des trois pouvoirs, ceux des collectivités locales, de la société civile, du secteur privé et des partis politiques qui ont également été conviés, de façon conjointe, par le Club de Madrid et la Présidence haïtienne, à une séance plénière le 21 décembre.
Depuis 18 mois, le Club de Madrid accompagne les leaders haïtiens face aux défis auxquels est confronté le pays depuis le tremblement de terre de janvier 2010. Au moment du processus électoral agité qu'a connu Haïti, lors de la proclamation des résultats présidentiels, à l'occasion de la réforme constitutionnelle toujours incomplète, ou encore lors du débat sur le futur de la CIRH, les membres du Club de Madrid ont mis à disposition des leaders haïtiens de la 48ème et de la 49ème législature leur expérience politique et leurs bons offices auprès de la communauté internationale.
Lors de cette nouvelle mission, le Club de Madrid souhaite apporter sa contribution au consensus politique entre haïtiens et son soutien aux différentes initiatives qui appellent, toutes, à la formation d'un accord politique qui soit de nature à assurer la stabilité nécessaire et à fournir une vision commune du futur d'Haïti pour faire face aux défis qui perdurent. La délégation du Club de Madrid espère trouver en Haïti un climat favorable à la tenue de cette rencontre, les accords devant se construire sur l'espoir placé dans l'avenir et non sur les divergences du passé.
Après la période de reconstruction, il faut désormais avancer sur la voie du développement pour offrir aux haïtiens et haïtiennes de meilleures conditions de vie et leur donner l'espoir d'un avenir meilleur. La création d'emplois est une des priorités du gouvernement du Président Martelly et la meilleure façon de libérer le pays de la dépendance extérieure.
Toutefois, l'investissement, à l'origine de postes de travail, a besoin pour s'épanouir d'un climat dans lequel prévalent la sécurité physique et juridique que, seule, peut concrétiser la volonté politique. C'est pour cette raison qu'un consensus constructif sur les thèmes clés pour le futur d'Haïti est une condition nécessaire pour le développement du pays.
Afin d'apporter sa contribution à ce possible consensus, le Club de Madrid se réunira les 19 et 20 décembre avec les représentants des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, avec les représentants des collectivités locales, de la société civile, du secteur privé et des partis politiques dans l'objectif de connaître leurs préoccupations et leurs propositions.
Le 21 décembre, le Club de Madrid et la Présidence d'Haïti ont convié toutes les parties à prendre part à une séance plénière au cours de laquelle il est prévu d'identifier les domaines pour lequel un accord existe mais aussi les questions et sujets qui requièrent davantage de discussions. L'objectif est de contribuer à un processus conduisant à la formation d'un pacte national concernant les thèmes alors identifiés comme prioritaires pour la gouvernabilité du pays. Il s'agit d'un processus et d'une démarche que seuls les haïtiens peuvent entreprendre, même s'ils peuvent tirer profit de missions comme celle du Club de Madrid et du soutien qu'ils peuvent recevoir de la communauté internationale.
Le Club de Madrid est une organisation indépendante dédiée au renforcement des valeurs et leadership démocratiques aux quatre coins du monde. Elle fait appel à l'expérience unique de ses membres – 87 anciens Chefs d'Etat et Gouvernement de plus de 60 pays – qui mobilisent leur temps, expérience et connaissances pour mener à bien leur mission. Le Club de Madrid constitue le plus grand forum d'anciens Présidents et Premiers Ministres au monde, offrant aux dirigeants actuels une source inégalée de connaissances et expérience politiques.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20102
Haïti : Plaidoyer pour une bonne gestion des fonds décaissés par le gouvernement pour les fêtes de fin d’année
L’annonce faite, la semaine écoulée, par le chef du gouvernement, Garry Conille, de décaissement des fonds pour réaliser des activités festives à travers le pays à l’occasion des fêtes de fin d’année, a été au centre des débats dans des médias de la capitale durant le week-end du 16 au 18.
Entre inquiétude et optimisme, des citoyens plaident pour une « bonne gestion » de ces fonds.
P-au-P, 19 déc. 2011 [AlterPresse] --- Invité à l’émission « Pi lwen pi fon » (Plus loin plus profond) de radio Vision 2000, dimanche, le professeur à l’Université Mozart Déronette salue la démarche du gouvernement Martelly/Conille qui, à son avis, cherche à accompagner des couches défavorisées en cette période de fin d’année.
Toutefois, le professeur Déronette s’interroge sur le plan à adopter pour que ces fonds puissent aller effectivement au bénéfice des populations ciblées.
« Il ne s’agit pas de faire un décaissement comme pour le faire, mais il faut tout un mécanisme pour que tout le pays puisse bénéficier de ces fonds », souligne Mozart Déronette.
Pour sa part, le journaliste-éditorialiste et enseignant, Roody Edmé, lui aussi, accueille favorablement cette démarche du gouvernement.
« C’est la responsabilité du gouvernement de prendre des initiatives économiques, car la population est en difficulté. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi », précise Roody Edmé, qui souhaite, par ailleurs, que ces fonds soient bien utilisés.
« Il reste à savoir cependant si ces fonds seront utilisés aux fins envisagés », ajoute Roody Edmé.
Mozart Déronette et Roody Edmé plaident pour que « les fonds décaissés par le gouvernement soient utilisés à des fins concrets pour le bien de la population et aussi de l’économie haïtienne. »
Le premier ministre Garry Conille a annoncé le 13 décembre écoulé que son gouvernement va décaisser 400 millions de gourdes pour réaliser des activités festives pendant les fêtes de fin d’année.
De son côté, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de la Défense nationale, Thierry Mayard Paul, a annoncé, jeudi 15 décembre, que son ministère mettra à la disposition des 140 municipalités du pays une enveloppe d’environ 100 millions de gourdes.
Se référant à la décision de la justice française qui a condamné à deux ans de prison l’ancien président Jacques Chirac, l’agronome Jean Paul Duperval, qui participait à l’émission « Ki moun ou ye ? » (Qui êtes-vous ?) sur radio Caraibes, dimanche, lance une mise en garde aux autorités gouvernementales du pays.
« Le gouvernement a déjà mal commencé sa gestion en violant la Constitution. Le président Martelly a décidé volontairement de remplacer des cartels de mairies dans certaines communes. Je leur dis attention, car à la fin de leur mandat ils peuvent connaître le même sort que Chirac… », alerte Duperval.
Il poursuit : « il faut que les autorités cessent de réfléchir comme de simples citoyens, il faut qu’elles assument leur responsabilités ».
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12094
Commentaires:
Personnellement je n'aimerais pas être à la place des ctoyens qui auront à gérer ces fonds. Peu importe la façon d'utiliser ces sous, il y aura des mécontents, des rumeurs de malversations et de vraies malversations. Pour mieux comprendre il faut se dire de façon nette et plate qu'en Haïti il y a 10.000.000 d'haïtiens dans le besoin. Si vous débloquez 400.000.000 de gourdes, il y aura 10.000.000 de bénéficiaires. Soit 40 gourdes par tête d'haïtien c'est à dire moins d'un dollar.
J'imagine qu'il y aura des réjouissances populaires, bouillons, consommés, soupe au potiron à chaque coin de rue.
Des gouvernements d'autres pays ont la coutume de faire un geste à l'approche des fêtes de fin d'années en distribuant des paniers de produits alimentaires apdatés à la saison. Le gouvernement haïtien devrait réfléchir pour pondre une action plus sérieuse que la distribution à des fonctionnaires-petits-chefs qui seront sans doute tentés par la vague de la corruption.
Entre inquiétude et optimisme, des citoyens plaident pour une « bonne gestion » de ces fonds.
P-au-P, 19 déc. 2011 [AlterPresse] --- Invité à l’émission « Pi lwen pi fon » (Plus loin plus profond) de radio Vision 2000, dimanche, le professeur à l’Université Mozart Déronette salue la démarche du gouvernement Martelly/Conille qui, à son avis, cherche à accompagner des couches défavorisées en cette période de fin d’année.
Toutefois, le professeur Déronette s’interroge sur le plan à adopter pour que ces fonds puissent aller effectivement au bénéfice des populations ciblées.
« Il ne s’agit pas de faire un décaissement comme pour le faire, mais il faut tout un mécanisme pour que tout le pays puisse bénéficier de ces fonds », souligne Mozart Déronette.
Pour sa part, le journaliste-éditorialiste et enseignant, Roody Edmé, lui aussi, accueille favorablement cette démarche du gouvernement.
« C’est la responsabilité du gouvernement de prendre des initiatives économiques, car la population est en difficulté. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi », précise Roody Edmé, qui souhaite, par ailleurs, que ces fonds soient bien utilisés.
« Il reste à savoir cependant si ces fonds seront utilisés aux fins envisagés », ajoute Roody Edmé.
Mozart Déronette et Roody Edmé plaident pour que « les fonds décaissés par le gouvernement soient utilisés à des fins concrets pour le bien de la population et aussi de l’économie haïtienne. »
Le premier ministre Garry Conille a annoncé le 13 décembre écoulé que son gouvernement va décaisser 400 millions de gourdes pour réaliser des activités festives pendant les fêtes de fin d’année.
De son côté, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de la Défense nationale, Thierry Mayard Paul, a annoncé, jeudi 15 décembre, que son ministère mettra à la disposition des 140 municipalités du pays une enveloppe d’environ 100 millions de gourdes.
Se référant à la décision de la justice française qui a condamné à deux ans de prison l’ancien président Jacques Chirac, l’agronome Jean Paul Duperval, qui participait à l’émission « Ki moun ou ye ? » (Qui êtes-vous ?) sur radio Caraibes, dimanche, lance une mise en garde aux autorités gouvernementales du pays.
« Le gouvernement a déjà mal commencé sa gestion en violant la Constitution. Le président Martelly a décidé volontairement de remplacer des cartels de mairies dans certaines communes. Je leur dis attention, car à la fin de leur mandat ils peuvent connaître le même sort que Chirac… », alerte Duperval.
Il poursuit : « il faut que les autorités cessent de réfléchir comme de simples citoyens, il faut qu’elles assument leur responsabilités ».
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12094
Commentaires:
Personnellement je n'aimerais pas être à la place des ctoyens qui auront à gérer ces fonds. Peu importe la façon d'utiliser ces sous, il y aura des mécontents, des rumeurs de malversations et de vraies malversations. Pour mieux comprendre il faut se dire de façon nette et plate qu'en Haïti il y a 10.000.000 d'haïtiens dans le besoin. Si vous débloquez 400.000.000 de gourdes, il y aura 10.000.000 de bénéficiaires. Soit 40 gourdes par tête d'haïtien c'est à dire moins d'un dollar.
J'imagine qu'il y aura des réjouissances populaires, bouillons, consommés, soupe au potiron à chaque coin de rue.
Des gouvernements d'autres pays ont la coutume de faire un geste à l'approche des fêtes de fin d'années en distribuant des paniers de produits alimentaires apdatés à la saison. Le gouvernement haïtien devrait réfléchir pour pondre une action plus sérieuse que la distribution à des fonctionnaires-petits-chefs qui seront sans doute tentés par la vague de la corruption.
Top New York Giants Defensive Lineman Jason Pierre-Paul Hid Football From His Mom
Jason Pierre-Paul is one of the best defensive players in the NFL, but his career wouldn't have happened had it not been for his siblings' ability to keep a big secret from their mother.
"If someone told me it would be like this five years ago, I'd tell them they lie, you know?" Pierre-Paul told the Newark Star-Ledger. "I didn't think of football growing up. This wasn’t my career, something I chose. It was something I was picked in."
The Giants defensive end was born near Fort Lauderdale, Fla., to parents who immigrated from Haiti in the early 1980s. While at Deerfield Beach High School, he played basketball only -- at first. Pierre-Paul says had no plans to join the football team, despite the constant badgering from the school's coaches.
"One day I had a car at school, and someone showed him where I parked. (Deerfield head football coach Greg Minnis) was waiting there for me," Pierre-Paul said. "He grabbed me and said, 'You're coming with me today.' So I'm thinking, 'Okay, he came all this way to talk me into it, let me see what he’s talking about.' And I tried it."
Just a few months before turning 17, Pierre-Paul was on the football field for the first time, but he had to keep his new sport from his mother, Marie. It turns out dear old mom, from a town outside Port-au-Prince in Haiti, didn't want to see him hurt. So she was very overprotective of her son, according to Pierre-Paul's older sister, Nadie Therlonge.
While becoming a star on the prep gridiron, Pierre-Paul entrusted his secret to his siblings. "I told my brother and sister, but I hid it from my mother for most of the year," Pierre-Paul told the Star-Ledger. "But she was like, 'Why you home from school so late?' And I'd tell her I was studying, getting homework done. Finally, I had to tell her it was homecoming game, and she needed to come. That took awhile for her to accept that."
After high school, Pierre-Paul played at three colleges -- College of the Canyons in Santa Clarita, Calif., in 2007, Fort Scott (Kansas) Community College in 2008, and South Florida in 2009. He ended up a first-round pick (15th overall) by the New York Giants in 2010.
With a team-leading 14 sacks to go with 76 tackles through 14 games, Pierre-Paul is being called the MVP of G-Men's defense this season.
Pierre-Paul's had to deal with family tragedy growing up: His father Jean lost his eyesight when Jason was only eight months old. His mom had to work two jobs to support the family and did her best to keep the kids out of trouble. Pierre-Paul's mother isn't impressed by her son's celebrity; it means nothing to her, according to his sister.
"The money, the recognition -- she doesn't believe in that. She watches the games, but mostly she prays a lot, asks the Lord to protect him," Nadie Therlonge said. "Now she complains that Jason won't let her work. She says, 'I need to work,' but Jason won't allow it."
http://www.thepostgame.com/blog/dish/201112/nfl-star-kept-secret-mom
"If someone told me it would be like this five years ago, I'd tell them they lie, you know?" Pierre-Paul told the Newark Star-Ledger. "I didn't think of football growing up. This wasn’t my career, something I chose. It was something I was picked in."
The Giants defensive end was born near Fort Lauderdale, Fla., to parents who immigrated from Haiti in the early 1980s. While at Deerfield Beach High School, he played basketball only -- at first. Pierre-Paul says had no plans to join the football team, despite the constant badgering from the school's coaches.
"One day I had a car at school, and someone showed him where I parked. (Deerfield head football coach Greg Minnis) was waiting there for me," Pierre-Paul said. "He grabbed me and said, 'You're coming with me today.' So I'm thinking, 'Okay, he came all this way to talk me into it, let me see what he’s talking about.' And I tried it."
Just a few months before turning 17, Pierre-Paul was on the football field for the first time, but he had to keep his new sport from his mother, Marie. It turns out dear old mom, from a town outside Port-au-Prince in Haiti, didn't want to see him hurt. So she was very overprotective of her son, according to Pierre-Paul's older sister, Nadie Therlonge.
While becoming a star on the prep gridiron, Pierre-Paul entrusted his secret to his siblings. "I told my brother and sister, but I hid it from my mother for most of the year," Pierre-Paul told the Star-Ledger. "But she was like, 'Why you home from school so late?' And I'd tell her I was studying, getting homework done. Finally, I had to tell her it was homecoming game, and she needed to come. That took awhile for her to accept that."
After high school, Pierre-Paul played at three colleges -- College of the Canyons in Santa Clarita, Calif., in 2007, Fort Scott (Kansas) Community College in 2008, and South Florida in 2009. He ended up a first-round pick (15th overall) by the New York Giants in 2010.
With a team-leading 14 sacks to go with 76 tackles through 14 games, Pierre-Paul is being called the MVP of G-Men's defense this season.
Pierre-Paul's had to deal with family tragedy growing up: His father Jean lost his eyesight when Jason was only eight months old. His mom had to work two jobs to support the family and did her best to keep the kids out of trouble. Pierre-Paul's mother isn't impressed by her son's celebrity; it means nothing to her, according to his sister.
"The money, the recognition -- she doesn't believe in that. She watches the games, but mostly she prays a lot, asks the Lord to protect him," Nadie Therlonge said. "Now she complains that Jason won't let her work. She says, 'I need to work,' but Jason won't allow it."
http://www.thepostgame.com/blog/dish/201112/nfl-star-kept-secret-mom
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