Vers 10 heures 30 AM, les organisateurs de la marche ont remis une lettre au commissaire de police de Port-au-Prince pour exiger l’adoption de nouvelles dispositions susceptibles de freiner les actes de kidnapping. La foule a continué à grossir à l’approche du champ de Mars.
Des participants ont lancé des cris de complainte pour témoigner le refus de la société face aux actes d’enlèvements dont certains se sont soldés par l’assassinat des victimes." Nous sommes fatigués avec ces actes d’enlèvement ", lançaient des manifestants qui en raison de leur colère n’ont pas respecté le mot d’ordre de marche silencieuse.
Les portes de plusieurs maisons de commerce étaient fermées et de nombreux employés des secteurs public et privé avaient pris part à la marche.
Arrivés devant le palais de justice les manifestants ont eu la surprise de constater que les porte de cet édifice étaient verrouillées. Aucun juge n’était présent pour recevoir la lettre leur a-t-on fait comprendre, provoquant la colère des manifestants.
Après quelques minutes d’attente un responsable du palais de justice s’est présenté pour recevoir la lettre des organisateurs de la marche.
Les manifestants ont lancé des slogans hostiles aux membres de l’appareil judiciaire. " Vendeurs de justice" criaient des manifestants contre les juges qui libèrent les kidnappeurs appréhendés par les forces de l’ordre. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13801