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jeudi 20 décembre 2007

ENTRETIEN DE MADAME MIRLANDE MANIGAT ACCORDE A REOBERT BENODIN DE RADIO CLASSIQUE INTER :QUATRIEME PARTIE

RB : Les narcotrafiquants ayant atteint les plus hauts sommets de l’Etat sous le premier mandat de Préval, par exemple, Fourel Célestin président de l’Assemblée Nationale et plusieurs autres autorités lavalassiennes croupissent aujourd’hui dans les prisons de la Floride. Peut-on croire à la lutte contre la drogue sous Préval ?

MHM : C’est un peu la même chose. La drogue est une calamité. Haïti malheureusement est sur le chemin, sur l’itinéraire de la drogue, entre les zones de production et de commercialisation. Haïti devient un des circuits des zones de distribution et de consommation. Je suis d’accord que nous n’avons pas les moyens qu’il faut pour lutter efficacement contre la drogue. Mais, on n’a pas non plus la volonté réelle de lutter contre la drogue. Parce que ce qui fait la puissance des narcotrafiquants, c’est que participer d’une manière ou d’une autre à la production, à la commercialisation, et même à ce circuit intermédiaire que représente Haïti, ceci est extrêmement lucratif. Il y a beaucoup de gens qui se laissent tenter. Donc, il y a des particuliers qui sont impliqués dans le trafic de drogue, dans ce circuit, cette étape que représente Haïti. Mais il y a aussi des fonctionnaires de l’Etat. Pourquoi ?
Parce que la distribution, la commercialisation font d’Haïti un circuit important pour l’acheminement de la drogue. Ceci implique une certaine complicité au niveau des structures de l’Etat. Que ce soit l’aéroport. Que ce soit les douanes. Que ce soit la police. Il y a nécessairement la complicité. Les avions ne peuvent pas impunément atterrir en Haïti, livrer la drogue et repartir, s’il n’y a pas une complicité des fonctionnaires de l’Etat. Donc, on ne peut pas lutter contre le Trafic (T majuscule). Mais on peut certainement contrôler les circuits, les poches, les interstices de l’Etat par lesquels passe le trafic de la drogue. Là encore, s’il y a la détermination politique, je pense qu’il n’est peut être pas facile, mais il n’est pas impossible d’identifier les coupables et de les punir.

S’il y a des gens qui sont inculpés aux Etats-Unis. Ou qui attendent leur jugement. Qui sont déjà jugés et condamnés. Ca signifie qu’un tribunal américain a donc toutes les évidences qu’il faut pour les inculper. Vous savez qu’en matière de trafic de drogue, les Etats-Unis ont pu obtenir de plusieurs pays latino-américains que la DEA puisse intervenir directement dans le territoire même, pour arrêter les gens et les extrader vers les Etats-Unis. Il y a un double problème de souveraineté de l’Etat. Le premier problème c’est la capacité de l’Etat lui-même d’identifier les fauteurs, les trafiquants, les complices du trafic de la drogue en Haïti, les fonctionnaires de l’Etat. De l’autre un problème de souveraineté à savoir l’incapacité des tribunaux haïtiens à les juger, comme ils le sont aux Etats-Unis.

RB : Préval veut que les élections indirectes soient tenues après la promulgation de lois régissant le fonctionnement des Assemblées. Or le dysfonctionnement du Sénat constituera irréfutablement un handicap à l’adoption de telles lois. Ce pré-requis n’étant ni dans la lettre, ni dans l’esprit de la Constitution de 1987, Préval peut-il faire une telle exigence ?
MHM : Le fonctionnement des Assemblées, vous voulez dire les ASEC les Assemblées Municipales, les Assemblées Départementales et les Conseils. La Constitution a prévu quand même l’adoption de lois à cet égard. C’est vrai qu’il n’y a que le parlement et le gouvernement qui peuvent prendre l’initiative des lois. Mais il n’y a pas de conditionnalité prévue par la Constitution. C’est exact, il n’y en a pas.

Il y a une étape qui est la constitution de ces Assemblées et une autre étape qui est leur fonctionnement. Evidemment la Constitution a prévu une cinquantaine de lois d’application pour toutes les institutions qu’elle a créées. Ces lois d’application n’ont jamais été votées depuis 20 ans, depuis que la Constitution existe. Ceci représente un handicape. Mais pas un handicape pour la préparation, pour la constitution de ces organes eux-mêmes. Car la constitution de ces organes est prévue aussi bien par la Constitution que par les lois électorales antérieures et par le décret de 2005, qui régit les élections du moment.

Le Sénat n’est pas encore dysfonctionnel. Il ne l’est pas encore. Il peut le devenir. Même à 19, encore une fois comme je vous le dis, sauf des cas très rares où la Constitution prévoit la majorité des deux tiers. Comme par exemple, pour adopter définitivement une réforme, un amendement constitutionnel. Le quorum pour le Sénat c’est la majorité plus un. Ce quorum est éminemment fragile. Un gouvernement qui veut agir dans ce sens, qui veut rendre virtuellement caduc le Sénat, peut, peut être convaincre quatre sénateurs de ne jamais se présenter. Le dysfonctionnement s’exprime dans la continuité de défaut de quorum. Mais pas dans la réalité présente.

Nous avons une situation dangereuse. A savoir que sur les 19 sénateurs, obtenir le quorum peut être facile mathématiquement. Mais politiquement ce quorum est extrêmement fragilisé, car il dépend de la volonté soit de quelques sénateurs, soit de la possibilité pour l’Exécutif d’agir auprès des ces quatre sénateurs.

RB : Comment percevez-vous la décentralisation, la déconcentration et le régime d’Assemblée ? Quels sont les bénéfices que les Collectivités Territoriales peuvent en tirer ?
MHM : Vous mentionnez trois questions dont deux sont comparables. La troisième, non. Les deux questions sont la décentralisation et la déconcentration. Ce qu’on appelle le régime d’Assemblée n’a rien à voir avec les Collectivités Territoriales. J’estime que vous voulez dire des Assemblées des Collectivités Territoriales. Pas le rédime d’Assemblée tel que prévu par le droit constitutionnel.
J’ai une opinion en ce qui concerne les Collectivité Territoriales, disons pour rafraîchir la mémoire de nos auditeurs que la Constitution identifie comme Collectivités Territoriales, la Section Communale, la Commune et le Département. Les institutions des Collectivités Territoriales sont le CASEC, l’Assemblée Communale et l’Assemblée Départementale. Il est bien précisé dans la Constitution que par la loi, on peut créer d’autres Collectivités Territoriales. C'est-à-dire que l’on ne peut pas créer une autre catégorie. On ne peut pas dire par exemple la Région est une collectivité territoriale. Mais dans les trois catégories qui existent, Section Communale, Commune, et Département, la loi peut en créer. C’est pourquoi d’ailleurs le président Aristide n’avait pas violé la Constitution en créant le Département des Nippes qui devient le 10e Département du pays. Il n’a pas violé la Constitution en créant Cité Soleil et Tabarre comme Commune. Ou créant d’autres Sections Communales à travers le pays.

Les institutions elles-mêmes CASEC, Conseil Municipale, Conseil Départemental, en outre à coté d’elles il y a des Assemblées. On a coutume de dire que le CASEC représente un pouvoir exécutif local et l’ASEC un embryon de pouvoir législatif. Ceci est une mauvaise interprétation dans la mesure où l’ASEC n’a pas un pouvoir de créer quoi que ce soit, ni comme norme, encore moins des lois. Cependant ceux sont des organes de délibération. Ceux sont des organes supposément dans lesquelles les représentants des populations locales peuvent venir délibérer de choses, de problèmes qui les concernent.

Mais le grand problème en ce qui concerne les Collectivités Territoriales, c’est qu’on a multiplié les institutions. Nous devrions donc avoir du Département 10 Assemblées départementales, et au dessus un Conseil Interdépartemental, 142 Communes, 142 Conseils municipaux, et 142 Assemblées communales, 565 Sections communales, 565 CASEC, 565 ASEC. C’est une machine extrêmement lourde. On les a créés, et pour la plupart elles sont vides de sens. Elles sont vides de pouvoir. Et elles sont vides surtout de moyen. Il n’y a pas à ma connaissance une cinquantaine de CASEC qui fonctionnent normalement. Les CASEC se plaignent qu’ils n’ont pas de moyen. Les communes se plaignent qu’elles n’ont pas de moyen. Alors que la Constitution dit que la Commune est autonome. C’est-à-dire elle est financièrement autonome. Elle devrait être en mesure de prélever des taxes, de marché, le droit d’alignement, l’impôt locatif, qui est très mal nommé, ceux sont les propriétaires qui paient l’impôt locatif. Dans les Communes ceci ne se fait pas régulièrement. Il y a énormément de problèmes pour faire fonctionner les Collectivité Territoriales.

C’est pourquoi la Décentralisation qui est considérée comme étant synonyme de Démocratisation. Si cette Démocratisation doit passer par la Décentralisation, il aurait fallu que celle-ci fût mieux pensée, d’abord par les constituants et en outre par les lois.

La France a adopté des lois de Décentralisation en 1982 depuis lors, il y a une soixantaine de lois d’application et beaucoup plus de règlements qui ont été adoptés par l’Etat français pour mettre tout ceci en pratique. Car il y a énormément de problème à considérer. Un des problème, en ce qui concerne les Collectivités Territoriales, c’est la délimitation géographique. C’est la délimitation territoriale. C’est insensé lorsque l’on voit une carte d’Haïti avec les Communes et à l’intérieur des Communes les Sections communales. J’aime bien citer le cas d’une Commune que je connais bien. Parce que j’y vis, c’est la Croix-des-Bouquets. Vous avez des Sections communales de la Croix-des-Bouquets qui sont plus proches de Pétionville que de la Croix-des-Bouquets.

Il faudra, je pense pour ma part, de manière à mieux réaliser cette délimitation, il faudra revoir tout le processus. A commencer par un réaménagement territorial du pays. 565 unités, sans compter les Habitations. On a plus de 12 milles Habitations à l’intérieur des Sections communales. Il faudra peut être repenser tout cela. Et faire appel à des équipes de démographes, de géographes, de géologues, de spécialistes en administration publique et aussi à des fonctionnaires, pour établir des politiques publiques. Si non on n’aboutira pas à l’objectif meme de la Décentralisation, qui est d’apporter le bien-être matériel, le progrès, la modernisation aux populations là où elles se trouvent. C’est ça le grand défi !

Il ne s’agit pas d’obliger les gens a venir inscrire leurs enfants dans une école primaire de la ville la plus proche. Il s’agit en matière d’éducation d’apporter l’éducation, les structures de l’éducation là où vivent les enfants et leur famille.

La Déconcentration, mais nous l’avons dans le droit administratif haïtien. Le fait pour un ministère d’avoir des représentants au niveau des Départements et au niveau des Communes. La Déconcentration ne marche pas en ce qui concerne tout les ministères. Mais c’est déjà dans le panorama. Mais il y a des problèmes qui se posent sur place, entre les agences déconcentrés de l’Etat et les quelques rares élément d’une fonction publique territoriale, dépendant donc des Collectivités Territoriales sur place. Sans compter des conflits de compétence entre les agents de déconcentration et de décentralisation et les représentants de l’Etat à travers les délégués et les vices délégués.

On a toute une série de problèmes qui sont liés entre eux et qu’il s’agira de résoudre de façon à rendre cette Décentralisation, cette Déconcentration vraiment des réalités. A faire d’elles des réalités efficaces.

Des parlementaires réclament à nouveau le depart du gouvernement

Le député de Jérémie, Ysidor Joseph Mercier, réclame une nouvelle fois le renvoi de l’équipe gouvernementale, selon lui, inactive face à la cherté de la vie.Le député Mercier, vice président d’un regroupement comptant 60 membres, estime que les élus doivent démissionner en bloc si le parlement n’utilise pas ses prérogatives constitutionnelles pour renvoyer le gouvernement de Jacques Edouard Alexis. " La population vit dans la misère alors que des parlementaires font des " deals" et défendent leurs intérêts mesquins", dit-il tout en mettant l’accent sur les hausses récentes des prix des produits de premières nécessité. " La petite marmite de riz est à 26 gourdes, ce n’est pas possible ", lance t-il estimant que les ministres font preuve d’insouciance. Le député Mercier se déclare prêt à démissionner si après la rentrée parlementaire, les séances pour le renvoi du gouvernement ne sont pas tenues. " Le premier ministre n’a réalisé aucun des points listés dans la déclaration de politique générale présentée il y a deux ans au parlement", soutient le parlementaire qui déplore que la majorité des députés hésitent à sanctionner le gouvernement de Jacques Edouard Alexis. " Le gouvernement a échoué, ses membres devraient démissionner, mais ils sont sans scrupule", ajoute t-il. De son coté, le député Dort Jean Pressoir apporte son appui à la démarche de son collègue et réclame une réaction des députés face à l’inaction du gouvernement. " Les députés doivent prendre une position ferme ", dit-il tout en exprimant ses réserves sur la démission des parlementaires.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13334

Le conflit police –parquet, principale cause de la recrudescence de l’insécurité selon Andrésol

Le commandant de la police Mario Andrésol affirme que la recrudescence de l’insécurité est due aux dissensions entre la police et le parquet. " La libération des bandits entraîne une démobilisation des policiers ", dit-il tout en annonçant des visites dans les commissariats afin de motiver les agents de l’ordre. " La tournure des évènements ces derniers jours semble qu’on persécute les policiers, ceci est un signal clair envoyé aux bandits en ce qui a trait à l’impunité", fait remarquer M. Andrésol pour qui l’objectif inavoué de ces comportements est de montrer l’inefficacité de la police. " Des gens sont jaloux du succès de la police ", lance t-il tout en mettant les policiers en garde contre des violations des droits de l’homme. M. Andrésol avait répondu hier à l’invitation du juge d’instruction Fritzner Fils Aimé afin dit-il de montrer qu’il ne veut pas faire obstruction à la justice. Le chef de la police soutient que le juge d’instruction a fait preuve de courtoisie au cours de la rencontre. " Le juge a été correct, la rencontre a été empreinte de cordialité", ajoute t-il. " Je n’ai pas voulu me mettre au dessus de la loi ; mais j’avais souhaité le respect de la procédure", déclare M. Andrésol qui dénonce certains secteurs voulant utiliser le dossier à des fins politiques. " Pour couper court aux ragots, j’ai décidé de répondre à l’invitation", explique M. Andrésol. Les avocats du chef de la police soulignent que M. Andrésol a été interrogé en sa qualité d’ancien directeur central de la police judiciaire (DCPJ), pendant la période de l’assassinat de Jean Dominique. Cependant Samuel Madistin soutient que le dossier de l’assassinat de Jean Dominique, a été traité directement à l’époque par le juge d’instruction Jean Sénat Fleury et non par la DCPJ.

DISKOU ANSYEN MON PE PREZIDAN JEAN BERTRAND ARISTIDE DEPI PEYI LAFRIK DISID/ TWAZYEM MOSO


- An natandan, nou vanse rive sou janvye. Sitiyasyon an toujou ret malouk malouk.Ki sans nou wè premye janvye 2008 sa a Gen pou nou menm jenès Peyi d Ayiti a ? Ki sa ou menm Jina, ou wè bò kote pa w ?
- Dòk, pou nou menm, premye janvye 2008 sa aPa gen ankenn sans si nou pa ploge l dirèk dirèkNan tèt sous la ki se Premye Janvye 1804 la. Se sèl isit la, isit sou tè d Ayiti, Esklav yo te rive Kale kolon blan yo pwòp, nan kase chenn nan pou Deklare: dezòmè nou tout lib, nou pa esklav ankò. Nan ki lòt peyi omond, Esklav te rive fè sa ? Pa gen lòt. Leson sa a, se sèl Ayiti ki trase l.Tout moun sivilize oblije respekte nou pou sa. Eritaj sa a, se yon trezò istorik pou n konsève. Lè swadizan yon save nan zafè maladi sida Retounen lage vye akizasyon san fondman Sou do tout Ayisyen, sa montre nou kijan Moun ki pa sivilize vle sal ni Pèp Ayisyen, Ni Ayiti, ni Istwa d Ayiti, ni avni Peyi d Ayiti.
Tout moun sou latè beni swaf diyite menm jan Ayisyen nan 10e nan swaf doub nasyonalite a. Se nòmal, se lejitim e anpil sakrifis deja fèt Pou drapo doub nationalite a flote nan diyite. Konsa tou, Pèp Ayisen an deja fè anpil sakrifis Pou retire Peyi a nan kalite twou san fon sa a. Nou tout natif natal, nou gen responsabilite pa n. Nou responsab men se pa nou sèl ki responsab. An natandan nou rive nan reparasyon ak restitisyon,Nou deja gen yon richès istorik ki dwe fè Lonè Respè Tout Pitit tè d Ayiti ak tout Pitit Pitit Manman Lafrik. Moun save ak moun sivilize respekte verite sa a Paske se sèl listwa d Ayiti ki pèmèt lemonn antye Wè kijan pisans diyite a te akouche libète depi 1804. Se la a, nan tèt sous sa a pou n al chèche Ni sans ni esans premye janvye 2008 la. Jan n abitye chante nan Im Nasyonal la : Viktwa sa a, se pa kado blan te fè nou,Se san Zanzèt nou yo ki te koule pou li. Natirèlman, lè zotobre pa ka manje yon manje, Yo fè mannigans sou mannigans pou rive gate l. Gad kijan yo pann ansyen koloni yo nan kòd dèt la ! Jisteman, sou kesyon lajan Ayiti dwe bank etranje yo, Tom Ricker bay kèk bon jan presizyon pou n wè pi klè.
1. Preske mwatye lajan Ayiti dwe bank etranje, Se lajan ki te prete anvan eleksyon 1990 yo. 2. Nan lane 1991, Bank Mondyal te dakò Pou prete Ayiti 37 milyon dola men, Se sèlman 6 jou anvan koudeta 1991 la, Bank la dekese 30 nan 37 milyon sa a. Moun k ap reflechi oblije mande pouki sa Se sèlman 6 grenn jou anvan koudeta a, Bank Mondyal te deside dekese kòb la? Kòm lè sa a, Gouvènman Lavalas la Ta pral depanse kòb la nan enterè Pèp la, Bank lan kenbe l pou l bay poutchis yo Kraze ni Pèp la, ni lajan an ak asosye yo. Demenm, nou byen konprann pouki sa Bank Mondyal te prete gouvènman Jan Klod Divalye a, koute byen wi, 256 milyon plis yon lòt 158 milyon Ki te al jwenn gouvènman militè ke Nouvo kolon yo te mete apati ane 1986.
3. Ann gade kijan yon lòt bank etranje yo rele BID boule ak Peyi d Ayiti. Apre eleksyon 16 desanm 1990 yo, BID te dakò pou prete Peyi d Ayiti Sèlman 12 milyon dola ameriken. Men, se menm BID sa a ki te prete Gouvènman militè yo 110 milyon Anvan eleksyon 16 desanm 90 yo; Plis yon lòt 55 milyon dola meriken Pandan sèl grenn ane 1990 la menm. Rezon an trè klè: yo pito an nafè ak Gouvènman restavèk kap peze souse. Donk, bèl pawòl blòf se pou Pèp la ; E gwo mago lajan se pou volè piyajè.
4. Men yon dènye egzanp: Nan mwa novanm 2003, BID te dakò Pou prete Ayiti 200 milyon dola men, An realite manman kòb la rive sèlman Apre kidnaping 29 Fevriye 2004 la. Rezon an trè klè: Lè se moun serye K ap fè depanse kòb la pou Pèp la, Bank etranje sa yo kenbe lajan an. Lè se volè ki pral dechèpiye kòb la Ak tout asosye yo, pa gen pwòblèm. An bon kreyòl, chodyè a monte sou do Pèp, Li desann sou do gwo gwo konplo koripsyon. E moun ki renmen pale lang Ebre a ta ajoute: א ל ת ת ן ל ח ח ו ל ל ש מ ו ר ע ל ה ש מ נ ת Sa vle di : Ou pa bay chat veye mantèg.
Verite sa yo pike Ti Wil jis nan fon kè l. Li manje dan sou plas. Tout kò l grate l.Olye pou Ti Wil kite kòlè a toufe l, li di :
- Dòk, zotobre yo mechan, men yo fò nan Peze souse pou fè tòtòt ak malere, papa! Lè w ap kritike marengwen, ou oblije admèt Marengwen manyen vyolon l san repwòch. Mòd entèlijans zotobre sa yo fè mwen sonje Yon lòt ti blag, wi yon lòt ti blag dezyèm men .Ou sonje pwofesè ki antèlijan anpil la… ?M vle di pwofèsè k damou pou Lavalas la ! Bon, msye te genyen yon bon bon zanmi Ki kounye a fache avèk li, poutèt Lavalas. Alaverite, sa pa twò twò deranje pwofesè a Ki kontan jwenn plis tan pou ede miltipliye Ti Fanmi Lavalas atravè tout rakwen Peyi a. E, men nan men ak Komite ki Responsab la, Pwòf la di :
- Fòk Fanmi Lavalas toujou loreya Nan mobilize Pèp la pou defann enterè Pèp la. Pasifikman ! Fòk Fanmi Lavalas toujou loreya Nan mobilize Pèp la pou defann enterè Pèp la.Se sa Tousen Louvèti ta di nou e Pòt Pawòl la Te presize: Fòk Fanmi Lavalas toujou loreya Nan mobilize Pèp la pou defann enterè Pèp la.Woy ! Se pawòl sa a menm ansyen zanmi an Te sèmante pou l pat janm tande nan zòrèy li. Sepandan, avan kòm apre fineray zanmitay la, Pwòf la di :
- Fòk Fanmi Lavalas toujou loreya Nan mobilize Pèp la pou defann enterè Pèp la. Ansyen zanmi sa a ki kounye a fache ak pwòf la, Se yon demon-krat patripòch ke yo rele Barabas. Tande ak wè se de. Barabas sa a se malè pandye. Ou ta di se kouzen jèmen ak lòt Barabas kolon romen yo Te libere pandan yon gwoup esklav mantal t ap plede rele : Lage Barabas, krisifye Jezu. Lage Barabas, krisifye Jezu ! Pandan lane 2000, 2001, 2002, Barabas te pote labanyè Nan rasanble vakabon pou monte gwo konplo 2004 la. Lè sa a, dola vèt, lajan dwòg, lajan sal, lajan koripsyon, Lajan chango tap distribiye tribò pabò, anvetu, anvwala Pou gaye manti sou manti, anndan lakay kòm aletranje. Barabas pat fou men li te fin fou pou chavire Peyi a nèt. Jan cheche, jan trouve, Peyi a chavire sou do. Domaj ! Tout moun soufri. Tout moun jwenn. Konsa tou, nou soulaje wè kijan moun entèlijan Eseye reflechi, pran konsyans pou demen pi bèl. Kalvè san parèy sa a oblije tout moun konprann Sèl solisyon ki rete a, se pòt dyalòg la, kidonk Menm pòt dyalòg ki te toujou louvri de batan, Lajounen kou lannwit avan kidnaping 2004 la.Verite sa a devan grenn je Barabas, men li pa wè. Ni li ni asosye l yo bay latinis yo rezon pou di :‘‘Oculos habent et non videbunt.’’Sa vle di : Yo gen je men yo pa wè. Anvan kòm apre ane 2004, Barabas tèlman fin fou Pou chavire Peyi a tèt anba, msye di : Pòt pou pòt, M pito pòt lopital moun fou pase pòt dyalòg sa a. Donk, Barabas al entène tèt li nan lopital moun fou. Avan yè la a, psikyat an chèf la reyini tout moun fou Arebò yon pisin ki vid pou wè konbyen nan yo ki geri. Psikyat la di, nou wè, gade byen, pisin sa a pa gen dlo,Tout moun ki vle benyen ladann, met kostim deben w,Antre, naje, benyen, amize w, fè laplanch kalmeman…O ! O ! sa w tande a, Tout moun te gen tan An kostim de ben, Sof mesye Barabas. Tout moun antre, naje, Benyen, amize, samize. Sof mesye Barabas. Psikyat la gade, li gade byen, li souke tèt li, li di :Kou ou baba! Omwen, m sove youn. Barabas geri.
Psikyat la mache sou Barabas, li ba l lanmen, e di l: Bravo ! Bravo ! Jodia menm, m pra l ba w ekzeyat Paske se ou sèl ki te wè pisin nan vid. Felisitasyon! Se ou sèl ki konnen moun pa benyen nan pisin vid !Eeee ! Barabas fache ! Li move ! Li di Psikyat la : Gade w koze ! Rete, rete ! Pouki ou pran m la a ? Ou gen lè pran m pou you moun fou tout bon ?Dòk, kite m di w : Si m te fè sòt mwen pou m antre Nan gwosè pisin vid saa, m tap tou mouri nwaye wi !M pa konn naje ! M pakonn naje ! Donk ou tou wè ! M pa ta ka antre nan yon pisin ki deja tou vid, vid ! E apre, sa k tap pase? M tap tou mouri tou nwaye! Pandan doktè Love ap ri, ri, Ti Wil di li :A a, m konnen ou tap renmen ti blag sa a.Ou wè sa ki rive yon lòt doktè parèy ou !Bon, bon, kounye a, dòk, ou fin ri kont ou,An nou fèmen chapit blag dèzyèm men an Pou n louvri yon chapit ki chaje ak leson. Dabò, men yon premye leson m tire Konsènan sante psikolojik Pèp la: Mizè fè Pèp la anvi pati, Men, Mizè pa fè tèt Pèp la pati. M ap repete :Mizè fè Pèp la anvi pati, Men,Mizè pa fè tèt Pèp la pati. Lè pisin nan vid, a wi, li konnen. Lè pisin monntana a chaje ak dlo, Pèp la plonje ladann ak tout rad li Pou chèche bilten vòt li pasifikman. Malerezman, rad mouye sa a poko janm ka seche Paske solèy espwa a pa leve pou Pèp Ayisyen an. Dayè plis nèg engra kontinye chaje pisin espwa a Ak klowòs trayizon, se plis dezespwa pra l devore Tout ti branch fil pasyans ki koud rad mouye sa a. Dezyèm leson !Tout mouye se mouye men, tout mouye pa menm. Rad Pèp la toujou mouye anba kout ponya trayizon, Men rad poutchis yo toujou mouye ak siwo pouvwa a. Ki yès ki moulen kann nan ? Viktim yo ak Inosan yo. Ki yès kap bwè siwo a ? Bouwo yo ak tout asosye yo.Ki yès ki moulen kann nan ? Pèp la. Toujou Pèp la.Ki yès kap bwè siwo a ? Yo, toujou yo… sòf Pèp la. Se pou sa menm ti branch fil pasyans ki koud rad mouye a Menm gwosè ak yon fil arenye ou ak branch cheve yon Pèp Ki refize kontinye bay pouvwa san patisipe nan pouvwa a. Twazyèm leson !A ! A ! Sèt fwa si, Ti Wil pap gen tan pataje Yon lòt leson moral, psikolojik ou filozofik Paske gen yon moun k ap frape nan pòt la!Sipriz ! Bèl sipriz ! Mis Dada k ap frape nan pòt la ! San tade yon segonn, dòk la ouvri pòt la pou mis Dada.Ki yès ki kanpe byen bwòdè bò kote mis la ? Devine ?Bènadèt ki te gen tan leve, benyen, penyen, poudre, abiye. Se pa ti kontan 3 sè ak frè sa yo te kontan retwouve yo Tèt kole, kè louvri, youn nan bra lòt, youn plòtonnen ak lòt. Dòktè Love avèk mis Dada kontan admire bèl tablo sa a !Ak anpil limyè sou vizaj li, Jina remèsye dòk la ak mis Dada,E touswit, li envite Bènadèt di de ti mo rekonans anvan yale. Yo tou lè 3 te kanpe tou pre pòt la. Mis Dada pwoche ak yon chèz,Li pase men nan kou Bènadèt, Li di :
- Fè yon ti chita, pitit mwen !E, Bènadèt reponn :
- Mèsi mis Dada !Avèk anpil konsantrasyon nan lespri l,Li branche antèn li sou Tousen Louvèti. Konsa, Bènadèt chaje batri sèvo l, e l di :
- M tèlman kontan, m pa konn kijan pou m Remèsye ni Doktè Love, ni ou Mis Dada, Jina, Ti Wil, anfen tout moun ki te ede m Travèse moman difisil sa a, nan lopital la.Talè a, lè Mis Dada t ap eksplike m Kijan m antre nan lopital la, a ki lè,Ki sa k te pase, kijan m te fatige, M santi se yon bon bon manman Ki t ap dyaloge epi koze ak pitit fi l. M di w mèsi anpil, anpil, mis Dada. Bon Dye va renmèt ou sa pou nou. Pandan m ap lonmen non Bon Dye la, M sonje yon bon ti rèv m te fè talè a. M reve m tap lapriyè pou Lovenski epi,M wè li vi n wè m lopital la ak Ti Wil. Kou m reveye, mwen wè rèv sa a Gen moso ki vrè, gen moso ki fo.Sa vle di, se vre se lopital m ye la a ,Men se fo, Lovenski poko retounen. Antouka, m swete menm jan Nou tout kanpe avè m jodia, N ap toujou ka fè solidarite Pou n rive jwenn Lovenski. Mwen sèten tou Jeni nou an, Tousen Louvèti, Ap ba nou limyè, entèlijans ak anpil kouraj Pou n rive fè solidarite ak tout lòt viktim yo,Tout viktim san distenksyon, tout viktim ki nan Tout seksyon kominal kòm nan tout katye popilè Okap, Okay, Jeremi, Pòdepè, Fò Libète, Gonayiv,Ench, Jakmèl, Miragwan, Sen Mak, Tigwav, Site Solèy, Lasalin, Bèlè, Solino, Matisan, Gran Ravin, Kafou, Taba, Laplenn, Delma, Petyonvil, Kenskòf, kòm nan Pòtoprens Enfen, tout viktim bò isit kòm lòt bò dlo. Depi Tousen Louvèti te jèn ti gason, Jis li viktim konplo trayizon 1802 a, Li te toujou ap goumen pou defann Libète tout moun… Nwa kòm Blan.
Gwo risk Tousen Louvèti te pran Pou Bayon de Libertat montre klè Li pat mele ni ak trèt, ni ak engra. Nou menm tou, elèv lise Tousen, Nou vle swiv bèl egzanp Jeni an. Depi n tande moun ki engra kontinye di : ‘‘La reconnaissance est une lâcheté ;’’Nou menm, elèv lise Tousen, nap reponn : La reconnaissance est la mémoire du cœur. Se fòs edikasyon sa a menm ki fè chak 15 Jiyè, Nou bat tanbou rekonesans la byen byen fò Pou l rezonnen ni nan zòrèy Manman Lafrik,Ni nan zòrèy lòt Gran Frè ki nan peyi Zansèt yo.Nou wè kiyès m vle di wi.. Li menm !Kiyès ankò ? Li menm ak Minouch…M sèten si yo te isit, yo tap avè n la a. An natandan nou wè yo fasafas isit sou tè d Ayiti, N ap debouche menm pafen rekonans ak renmen Gran Frè a abitye debouche nan chak finisman ane Pou anbrase n fràtènèlman e swete nou Bòn Ane !Mwaka Mpya, dòk! Sa vle di nan lang Swahili :Bòn Ane, dòk! Mwaka Mpya, Mis Dada !Bòn Ane, mis Dada ! Ninakupenda, Mis Dada. Sa vle di : M renmen w, Mis Dada. Ninakupenda, Jina. M renmen w, Jina. Ninakupenda, Ti Wil .M renmen w, Ti Wil. Ninakupenda sana, Ayiti ! M renmen w anpil, Ayiti ! Ninakupenda sana ! M damou nèt pou ou ! Ou ban m lavi, m ba w lavi m Pou move lavi pa fè moun di :Ou se yon manman ki genyen 2 tete: youn dous, youn anmè.Ninakupenda sana.M damou nèt pou ou.Mèm Amou. Mèm Amou. Mèm Amou.Pretoria, Desanm 2007

Promouvoir le developpement du milieu rural haïtien

La 4e édition de la Foire de la Montagne, organisée par l'Association des paysans de Vallue (APV), s'est déroulée cette année autour du thème « Nous gouvernons la rosée : hommage à Jacques Roumain ». L'occasion pour les paysans de rendre un hommage solennel à Jacques Roumain.
Dans un cadre pittoresque et paradisiaque, la 4e édition de la Foire de la Montagne de Vallue (12e section communale de Petit-Goâve), s'est déroulée du 13 au 16 décembre 2007 dans une ambiance de convivialité et de réjouissances. Cette foire, qui se veut un plaidoyer pour le développement du milieu rural haïtien, visait à mettre en valeur les produits des paysans et l'écologie de la montagne. C'est aussi un moyen de sensibiliser les institutions oeuvrant dans les domaines de l'environnement, de la culture et du tourisme sur l'importance et les retombées positives de l'initiative de l'Association des Paysans de Vallue (APV) et ce que ce genre d'activités peut apporter comme profit à l'économie nationale. Durant ces 4 jours de fête, les participants avaient droit à une exposition de divers produits agricoles, artisanaux et à des spectacles...
Cette quatrième édition de la Foire de la Montagne organisée sous la houlette de la Commission culturelle et le Comité de Pilotage de la Foire de la Montagne, selon Abner Septembre, coordonnateur général de l'APV, se veut une manifestation socioculturelle et économique. C'est l'occasion plus que jamais pour la communauté paysanne de se sentir concernée par les questions relatives au développement de leur communauté et à la protection de l'environnement.« Quelque 5 millions de gourdes étaient disponibles pour la réalisation de cet événement, a confié M. Septembre. Nous voulons mettre l'accent sur les potentialités de la montagne. La foire s'adresse donc à un public très large et varié. Cette initiative s'inscrit également dans la volonté d'offrir aux Haïtiens et aux étrangers un beau prétexte d'aller en milieu rural à la rencontre du paysan en établissant avec lui un autre type de rapport qui lui permettra de mieux comprendre son mode de vie, son milieu environnemental et économique. »Colette Pérodin, directrice de la Fondation Culture Création, a, pour sa part, indiqué que la participation de l'organisme qu'elle dirige à cette foire est due à sa croyance dans la capacité de mobilisation dont faisaient montre les paysans lors des éditions précédentes. A partir de là, affirme-t-elle, nous avons décidé de leur apporter notre soutien en offrant aux visiteurs, durant ces quatre jours, une série de spectacles diversifiés où toutes les disciplines se sont confondues.
La Foire de la Montagne, appelée aussi « Festi-Vallue », est, pour Mme Pérodin, une autre dynamique de développement rural axée sur l'Agro-tourisme. « C'est une démarche d'équité sociale pour rebâtir les communautés et revaloriser nos montagnes », poursuit-elle.
L'exposition des produits durant l'événementUne quarantaine de tentes de style rustique accueillaient l'expo-vente. Quelque 10 000 visiteurs y prenaient part durant les quatre jours de l'événement. Des oeuvres d'artistes, qui travaillaient en atelier pendant toute la semaine précédant la foire, ont été présentées aux visiteurs à la clôture de celle-ci pour être vendues aux enchères. Un pourcentage de cette vente va à l'APV pour continuer sa lutte pour le développement communautaire, ont précisé les organisateurs de l'événement. Ils annoncent plus loin que les autres éditions de la Foire de la Montagne ne se limiteront pas uniquement à Vallue. N'importe quelle région du pays peut se charger de l'organisation de cet événement avec toujours le soutien de l'APV et de Culture Création.Inauguration d'un marché communautaire Les responsables de l'APV, au cours de ce festival de la montagne, ont, du même coup, procédé à l'inauguration d'un marché communautaire d'une capacité de 100 places et d'un réservoir de 75 mille gallons. Ce projet a été réalisé par l'APV et financé par le Fonds de développement et d'emplois (FODEM) du centre de gestion des fonds locaux de la Coopération canadienne en Haïti.François Montour, chef de la Coopération canadienne en Haïti, a, de son côté, affirmé que la construction de ce marché communautaire est rendue possible grâce aux efforts consentis par des membres de la communauté de Vallue en collaboration avec le gouvernement canadien. « Dans le cadre de notre coopération avec Haïti, nous allons travailler en commun accord avec l'Association des Paysans de Vallue en vue de réhabiliter les parties endommagées de la route afin de mieux favoriser le transport vers ce lieu mirifique », a promis M. Montour.D'où vient cette idée de tourisme rural-nature-cultureLe programme de tourisme rural-nature-culture de Vallue a vu le jour aux environs de novembre 2001. Celle-ci a débouché en 2003 sur la Foire de la Montagne dont la première édition avait eu lieu du 5 au 7 décembre 2003. Cette activité entre dans le cadre de la déclaration par les Nations unies de l'année 2002 «Année internationale de l'écotourisme et de la montagne» et 2003 «Année internationale de l'eau douce».
L'Association des Paysans de Vallue(APV), a vu le jour le 3 janvier 1987. cette ONG haïtienne a été reconnue par l'Etat en 1989. Son siège social est à Vallue, communauté de la 12e section communale de Petit-Goâve. Elle intervient dans la région Goâvienne notamment en milieu rural à travers une dynamique organisationnelle de district.
Amos Cincir

cincir2005@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52175&PubDate=2007-12-19

Assassinat du propriétaire de l’hôtel Le Palace, Frédéric Denizé II

Il serait victime de la folie meurtrière d’un employé qui lui a asséné de nombreux coups de couteau
mercredi 19 décembre 2007,
Radio Kiskeya

Le propriétaire de l’hôtel Le Palace, Frédéric Denizé II, a été retrouvé assassiné à l’arme blanche mercredi matin dans une chambre de l’établissement situé au Champ de Mars (centre de Port-au-Prince), a constaté sur place Radio Kiskeya.
Selon les premiers éléments d’information, l’homme d’affaires, âgé d’une cinquantaine d’années, aurait été tué à coups de couteau par un employé de l’hôtel en froid avec lui depuis quelques jours. Le présumé assassin se serait rendu à la police après avoir avoué son forfait.
Le corps mutilé de M. Denizé a été découvert dans sa chambre.
Une foule considérable de proches de la victime et de curieux s’est rasssemblée tôt dans la matinée dans l’enceinte et à l’extérieur de Le Palace très connu à Port-au-Prince. La police était également sur les lieux.
Frédéric Denizé II résidait à l’hôtel dont il était le principal responsable depuis la mort, il y a quelques années, de son père Frédéric Denizé I. Ce dernier fut un militant politique très proche de l’ancien leader du Parti démocrate-chrétien haïtien (PDCH), feu pasteur Sylvio Claude, un opposant historique à la dictature de Jean-Claude Duvalier (1971-1986). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4536

DISKOU ANSYEN MON PE PREZIDAN JEAN BERTRAND ARISTIDE DEPI PEYI LAFRIK DISID DEZYEM MOSO

Nou pral eseye fè radyografi sitiyasyon an. E, touswit, li travèse nan sal kote Jina ye a. Li debake rilakseman e kreyòleman palan.
- Bonswa ! Bonswa ! Kouman nou ye ! M sipoze nou dwe bouke, sa w di Jina ?
- Wi, dòk, se vre, men nou sitou enkyè pou malad la.
- Wi, wi, m konprann nou. Se nòmal pou n enkyè. Erezman, m ka di nou malad la evolye trè trè byen. Sèl sa l bezwen pou kounye a se repo ak sewòm. Si te gen yon konplikasyon, wi, m tap deja konn sa. Antretan, kòm ni li menm, ni nou, ni nmwen menm, Nou youn pa ka fè won pòt, n oblije pran pasyans. E, deplis, m ta byen renmen nou ede m konprann Sitiyasyon sa a anndan Site Solèy jounen jodi a. Natirèlman, si sa pa deranje n ! Petèt sa ka difisil !M espere nou pap gen pwoblèm ede m konprann Sitiyasyon makawon sa a ki sanble kaye toupatou. Jina, ou menm kijan w wè Site a ? Sa w di nan sa ?
- -Dòk, alaverite, jodia, se premye jou nou pale fasafas, Men trè souvan, bò isit la, n abitye pale de ou aklè. Nou pa ka di nou konnen w byen, men pèsonèlman, M pa sezi ni pou bèl akèy la, ni pou kesyon w poze a. Jan m di w, n ap swiv ou e n ap obsève w depi lontan. Pèmèt mwen prezante w jèn jan ou wè la a : Se frè m Wilne, alyas Ti Wil pou Site Solèy. Menm jan avè m, Ti Wil se manm fondatè Yon Oganizasyon djanm ki rele Mèm Amou. Oganizasyon Mèm Amou nan tout Peyi a, Men se isit la nou te chwazi koupe lonbrik li Nan non Jeni an, kidonk Tousen Louvèti e Jou sa a Lovenski Pierre Antoine te la avè n. Oganizasyon Mèm Amou pap dòmi. Nou toujou ap reflechi sou avni Ayiti. Sakrifis Tousen Louvèti fè pou Ayiti Montre nou kijan wout amou sensè a Toujou debouche sou yon gwo viktwa. Nou jwenn filozofi sa a tou nan Yon bèl ti pwovèb laten ki di: Omnia vincit amor ; sa vle di L'amour triomphe de tout. Lanmou toujou fè 2 kabès. Lanmou toujou ap kente. Lanmou toujou soti loreya. Lanmou toujou chanpyon. Pandan n ap pale la a, kounye a menm,Plizyè manm Oganizasyon an ap obsève,Analize, veye sou tout katye bò lakay yo. E si deyò a pat myèl, t ap gen plis jèn la a, E yo t ap vrèman kontan pou dyaloge avè w. Ann tounen sou kesyon sitiyason malouk sa a.
Dòk, pou nou menm, tout sa k ap fèt la aS e vye rezilta gwo gwo konplo 2004 la.Jou fèy tonbe nan dlo, se pa jou a li pouri. Kidnapig lan fèt jou 29 Fevriye 2004 la, Men konsekans yo ap parèt chak jou pi klè.S i Peyi a pa fè 50 ane an naryè, se chans! Dènye kou Pèp la pran an, se kout ponya trayizon Ki plante nan do l depi dènye seleksyon 2006 yo. Pèp la sibi operasyon sou operasyon san anestezi. Operasyon Retou imedya a, se manman kesyon an. Donk, ponya trayizon sa a pike Pèp la jis nan kè l. Plan an se demantibile Pèp la, dekouraje l, elimine l. Nan vide manti, yo fè inosan toujou pase pou koupab. E deplizanpli, yo pra l kontinye dyabolize viktim yo Pandan yap bay koupab yo kominyon san konfesyon. Menm si viktim yo ap mande jistis, jistis, jistis, se rèv. Plis pase 10.000 inosan deja tonbe, san nou pa konte Moun ki disparèt sou fòm kidnapig tankou Lovenski. Prizonye politik ki Lavalas toujou ap pouri nan prizon. Pèsekisyon politik kont Lavalas ap fèt o non demokrasi. Tout bouwo ki fè krim koudeta ap byen mennen libelibè. Men viktim yo anba pèsekisyon paske yo pa trayi Pèp la. Jou apre jou, mizè a ap malmennen viktim yo pi plis. Gade kijan dife grangou a vin pi pi wouj nan lanfè a! Kote 184 paradi terès ki tap vann 2 pou 5 nan Peyi a? Si lè sa a n te kite yo andòmi konsyans nou ak manti, Jodi a, remò ak kòlè ta deja toufe nou tout bò isit la. Nou konprann jwèt makyavelik la e se pou sa nou di : Rat manje kann nan, men domaj, zandolit mouri inosan. Gade jan pitit Pèp la kontinye ap sibi anba gwo vyolans Zam lagè malgre bonm lanmò yo te deja lage sou Site a!
Dòk, ou kwè ou realize jan prejije Fè kèk moun rayi Pèp Ayisyen an ? Yo rayi Pèp la jis tèt yo anvi pati ! Yo rayi Pèp la jis lòlòy yo vire ! A ! Se pa ti vire, vire an jwèt non ! Se bon vire a, vire pou chavire a ! Yo fin fou pou elimine Pèp la nèt. Malgre gen moun ki mòde ni pous yo, ni bra, ni koud, Gen lòt ki fè kòm si yo pa wè ke yo te fè yon erè grav. Jiskaprezan, ti ekip zwit sa a ta ka peye lò ak dyaman Pou cha blende disparèt Site Solèy ak tout katye popilè: Donk, mas pèp la menm ke yo pa konsidere kòm moun. Poutan, Pèp la tèlman bon li tounen bonbon. Entèlijans li fè l respekte dwa tout moun, Pòv kou rich paske tout moun se moun. Nan jaden lespri l, li pa vide angrè prejije. Afè maladi prejije sa a anpeche moun realizeKijan kolon renmen kache dèyè esklav mantal Pou mare chenn lesklavaj nan pye nèg ak nègès. Plezi kolon an se itilize esklav mantal kòrekteman E fè l tounen rat kay kap manje pay kay. Egzanp : An 1939, nan peyi Nijerya ki an Afrik, Se te sèlman 1315 kolon blan Angle Ki t ap domine 20 milyon Nijeryen. Nan Kongo Bèlj, sèlman 2384 kolon blan T ap domine 9 milyon 400 mil Afriken. Nan Lwès Afrik, sèlman 3660 kolon franse T ap domine 15 milyon Esklav Afriken. Donk, yon ti ponyen kolon blan te ka domine Yon majorite natif natal nan peyi Afrik sa yo Paske kolon yo te toujou monte gwo konplo Ak gwo tonton rat kay pou manje pay kay.
Bò isit tou, anvan n rive nan premye janvye 1804, Sitiyasyon Peyi d Ayiti pat twò diferan. Gade byen! Te gen sèlman 40 mil kolon franse ki tap domine 500 mil Esklav plis 30 mil milat imilye, meprize. Kòm Tousen Louvèti se te yon Jeni san parèy, Li reziste djanm kont ni kolon ni esklav mantal Pou kòd lonbrik li te ret mare ak mas Esklav yo.Ki kalkil Tousen Louvèti te fè kòm nèg entèlijan? Li di se pa nòmal pou kite sèlman 40 mil kolon Ap sakrifye, sasinen 530 mil kretyen vivan. Non ! Sekrè viktwa a se Lavalas, kidonk L’Union fait la force.
Dènye fraz sa a tèlman mache nan san dòk la, ayayay,Msye leve kanpe brip, li di : Jina, tann, tanpri, repete !Sekrè viktwa a se Lavalas, kidonk L’Union fait la force. Sekrè viktwa a se Lavalas, kidonk L’Union fait la force. Mezanmi, dòk la kontan, li souri, li rejwi, li transfòme ! Ou ta di se lwa Tousen an menm k anvi monte msye. Sètadi, menm lespri entèlijans, lespri bon konprann Ki te konn danse nan tèt Tousen yo anvayi sèvo dòk la. Ak 2 men l nan 2 pòch li, doktè Love kontinye repete : Sekrè viktwa a se Lavalas, kidonk L’Union fait la force. Menm kote a, Jina souri tankou moun k anvi dedouble.Ti Wil, frè a, kapte kouran an toptop; li mande lapawòl. Men, Jina ezite kite l pale paske Ti Wil se yon gwo blagè. Depi msye estat, li louvri bouch li, fòk moun ri kanmenm. A a ! A ! Ti Wil pa ka kenbe ankò, li di:
- Sistè, eskize m ! M pat sou pale paske M konnen se nan yon lopital nou ye la a.Ou wè, dòk, lè m pa sou sa, M gen dwa prann pòz m bèbè, M antre la a bèbè, m soti bèbè,San m pa mete ni zip, ni tep Ni adezif sou po bouch mwen. Men, m sot tande yon son la a Ki estat motè a san m pa chofe l. Depi m ti katkat m renmen ri e m renmen fè moun ri. Dabò se kote ki gen chagren menm, m renmen bay blag. Daprè sondaj pa m, dòk, si m pat vide blag nan Site a, Ou tap chaje ak malad ki bouke tande rafal bal sa yo.Gen kriminèl ki fò nan chire zòrey ak kout kanno lagè. Mwen m diplome nan grese zorèy ak plim poul blagoloji. Blag pa m yo espesyal paske tout se ti blag dezyèm men. M ranje, m korije, met sik, siwo, bon jan ti epis, sof piman. Pa egzanp, talè a, lè sistè a pale De entèlijans Tousen Louvèti, Sa raple m entèlijans yon ansyen Poutchis ke m renmen a mò ò ò. An 2004, te gen yon pwofesè poutchis Ki te pi cho pase leve danse nan fè konplo. Tout elèv te rele l p.p kidonk pwòf poutchis. Mwa pase a, msye bay Lavalas rezon. Pwofesè a di ni elèv li yo, ni zanmi l ke: Sitiyasyon malouk sa a louvri je l anpil,Se kounye a li wè ki mal li te fè Peyi a. Bagay sa a tèlman domine l, boulvèse l, trakase l,Pwofesè a oblije chwazi bay tèt li yon penitans. Kòm li te renmen bwè kleren anpil anpil, li di Dezòmè, olye li bwè kleren, l ap bwè limonad. Selman limonad. Menm sant kleren an pa ladan l. Elèv yo aplodi pwofesè a lavalaseman, Men, gen twa vagabon nan klas laKi di ok : olye n rele pwòf la poutchis, Ann rele l Limonad, sèlman Limonad. Sa w tande a, pandan gwo aplodisman ap bouyi, Trio vakabon an tonbe rele Limonad, Limonad…Tout klas la fache kont ti ekip ka p rele limonad la.Yo di : Non mesye, se pa serye sa ; manyè reflechi ! Gras a limyè entèlijans pwòfesè nou an, Nou gen la a yon bèl egzanp pou Peyi a. Lè bouki fin fè erè, li bonbe lestomak li E li pèsiste anfonse de je fèmen nan erè a. Lè malis fè erè, entèlijans li fè l reflechi pou di : Errare humanum est, sed perseverare diabolicum. Sa vle di, nenpòt ki moun kapab fè yon erè. Men, pèsistans nan erè a se yon bagay diabolik. E, se demonstrasyon entèlijans sa a menm Nou jwenn nan konpòtman pwofesè nou an. Bravo pou li ! Aplodi ! Aplodisman pou li ! Twa ti msye anbetan yo kalma, e yo aplodi San yo pa kontinye rele pwofesè a Limonad. Sepandan, klòch la annik sonnen beng beng pou lekòl lage, Youn nan twa ti mesye anbetan yo di byen fò: sitwon !Gen yon dezyèm ki di : sik ! Twazèm nan di byen fò: dlo! E Pwofese a kale je l sou yo, li di: A a ! M pini nou brase l. Nou ka di sitwon, sik, dlo men kanta pou brase l la, bliye sa! Babay! Babay! A demen! Aplodisman bouyi, djayi pi rèd! Kou Ti Wil fi n pouse ti blag dezyèm men sa a, Li di: Dòk, men yon gwo gwo leson m jwenn Nan repons pwofesè a bay twa ti mesye yo. Pou mwen, sa a se yon gwo leson entèlijans Ki ploge nan yon leson moral! Men sa m wè : Moun ki kriminèl pa ka brase yon ti limonad espwa Ale wè, ale wè pou yon bon jan soup demokrasi. Yo fann Ayiti tankou joumou pou fè soup. Malgre tout kadav inosan yo deja lage Kòm vyan nan mòd soup demokrasi a,Malgre se pwòp san Pèp Ayisyen an menm Mechan yo chwazi kòm dlo pou fè soup sa a, Li enposib pou yo brase l kòm solisyon an. Demokrasi pa mache ak kalite vyolans sa yo. Sa Site Solèy ak Pèp Ayisyen an egzije,Se lapè, travay, jistis, respè ak sekirite Pou tout tout moun san distenksyon. Sa w di nan sa, dòk ?
- Monchè Ti Wil, ou pale dò ò ò.Jan ou di a, si gen lapè, travay,Respè ak sekirite, nou bon nèt.

(A SUIVRE)

Frantz Gérard Verret élu président du Conseil Electoral

Rodol Pierre, leader des OP Lavalas, accède à la vice-présidence
décembre 2007,
Radio Kiskeya

Le représentant de l’église catholique, Frantz Gérard Verret, est devenu président du nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP), lors des élections ayant permis tard mardi la formation du bureau, a appris Radio Kiskeya de sources proches de l’institution.
Avec cinq voix sur neuf, M. Verret l’a emporté face à sa collègue Ginette Chérubin, désignée par des organisations féminines.
Le poste de vice-président est revenu à Rodol Pierre issu du secteur dit populaire et considéré comme l’un des chefs de file des organisations populaires Lavalas fidèles à Jean-Bertrand Aristide. M. Pierre qui était candidat unique a obtenu les suffrages des neuf membres du CEP.
Le secrétariat général est confié au pasteur Leonel Raphaël de la communauté protestante.
Enfin, le représentant des handicapés, Gaillot Dorsainvil, a été élu trésorier de l’institution électorale.
Tous les conseillers disposent des mêmes prérogatives, mais des responsabilités particulières sont assumées par les membres du bureau, selon les règlements internes.
Chargé notamment d’organiser les sénatoriales partielles en vue du renouvellement du tiers de la Chambre haute (10 sièges), dont le mandat arrive à terme le 10 janvier 2008, ainsi que les élections indirectes, le nouveau Conseil Electoral Provisoire a déjà eu des séances de travail avec les anciens conseillers et deux représentants de la Primature (siège du gouvernement), le secrétaire général, Ronald Baudin et le directeur de cabinet du Premier ministre Alexis, Guy Fleury.
Le CEP bénéficiera de l’assistance d’un directeur général, Jacques Bernard. Nommé par le président René Préval, en consultation avec les conseillers, le fonctionnaire occupait déjà le même poste au sein de l’équipe qui, sous la présidence de Max Mathurin, avait organisé les élections présidentielles, législatives, municipales et locales de 2006. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4537

Jacques Bernard de nouveau aux commandes de l’appareil électoral

Aucun doute du premier ministre quant au succès du « grand patron » du CEP
mercredi 19 décembre 2007,
Radio Kiskeya

Le directeur général du nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP) nommé par arrêté présidentiel, Jacques Bernard, a été installé mercredi matin à son poste par le premier ministre Jacques Edouard Alexis et le président fraîchement élu de l’institution électorale, Frantz Gérard Verret.
Dans son allocution de circonstance, le chef du gouvernement a mis l’accent sur l’importance du travail accompli par Jacques Bernard à ce poste qu’il occupait déjà au moment de la tenue de la présidentielle et des législatives de 2006. Il a souligné à ce propos le dynamisme imprimé à l’institution électorale par l’arrivée de Bernard désigné alors « grand patron » de celle-ci par le premier ministre de transition Gérard Latortue. Lui souhaitant bonne chance, Jacques Edouard Alexis a affirmé n’avoir aucun doute sur le succès des élections que devra organiser le CEP sous la houlette de Jacques Bernard.
Intervenant à son tour, Jacques Bernard a remercié les uns et les autres de leur confiance. Il a mis l’accent sur le fait que son retour au CEP constitue une obligation citoyenne. Bernard a souhaité pouvoir réussir la tâche en compagnie des nouveaux membres de l’organisme électoral, sans oublier les attaques et les injures dont il avait été l’objet au cours de la première expérience (référence à peine voilée à ses démêlés avec les conseillers électoraux Patrick Féquière et Louis Gerson Richmé).
Jacques Bernard et François Benoit (conseiller et directeur général du CEP sortant), avaient été présentés à l’Exécutif par le secteur privé des affaires pour faire partie, l’un ou l’autre, des 9 conseillers de l’institution électorale. L’Exécutif a plutôt décidé de le nommer au poste de directeur général.
Le président du nouveau CEP, Frantz G. Verret (désigné par la Conférence Episcopale d’Haïti) a profité de l’installation du directeur général Jacques Bernard pour prendre publiquement l’engagement de mettre fin à la "longue transition politique" en organisant des élections honnêtes et crédibles. Il a donné la garantie que le CEP sera géré en conséquence et que, de concert avec Jacques Bernard, les 9 conseillers coiffant l’institution aboutiront à des résultats satisfaisants.
La cérémonie d’installation de Jacques Bernard s’est déroulée au siège du CEP à Delmas (Nord de Port-au-Prince) en présence, entre autres, du ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé ; du ministre de la justice et de la sécurité publique, René Magloire ; de l’ancien président du CEP, Max Mathurin ; de plusieurs parlementaires et de quelques représentants d’organisations et d’institutions internationales. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4540

Jacques Bernard de nouveau aux commandes de l’appareil électoral

Aucun doute du premier ministre quant au succès du « grand patron » du CEP
mercredi 19 décembre 2007,
Radio Kiskeya

Le directeur général du nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP) nommé par arrêté présidentiel, Jacques Bernard, a été installé mercredi matin à son poste par le premier ministre Jacques Edouard Alexis et le président fraîchement élu de l’institution électorale, Frantz Gérard Verret.
Dans son allocution de circonstance, le chef du gouvernement a mis l’accent sur l’importance du travail accompli par Jacques Bernard à ce poste qu’il occupait déjà au moment de la tenue de la présidentielle et des législatives de 2006. Il a souligné à ce propos le dynamisme imprimé à l’institution électorale par l’arrivée de Bernard désigné alors « grand patron » de celle-ci par le premier ministre de transition Gérard Latortue. Lui souhaitant bonne chance, Jacques Edouard Alexis a affirmé n’avoir aucun doute sur le succès des élections que devra organiser le CEP sous la houlette de Jacques Bernard.
Intervenant à son tour, Jacques Bernard a remercié les uns et les autres de leur confiance. Il a mis l’accent sur le fait que son retour au CEP constitue une obligation citoyenne. Bernard a souhaité pouvoir réussir la tâche en compagnie des nouveaux membres de l’organisme électoral, sans oublier les attaques et les injures dont il avait été l’objet au cours de la première expérience (référence à peine voilée à ses démêlés avec les conseillers électoraux Patrick Féquière et Louis Gerson Richmé).
Jacques Bernard et François Benoit (conseiller et directeur général du CEP sortant), avaient été présentés à l’Exécutif par le secteur privé des affaires pour faire partie, l’un ou l’autre, des 9 conseillers de l’institution électorale. L’Exécutif a plutôt décidé de le nommer au poste de directeur général.
Le président du nouveau CEP, Frantz G. Verret (désigné par la Conférence Episcopale d’Haïti) a profité de l’installation du directeur général Jacques Bernard pour prendre publiquement l’engagement de mettre fin à la "longue transition politique" en organisant des élections honnêtes et crédibles. Il a donné la garantie que le CEP sera géré en conséquence et que, de concert avec Jacques Bernard, les 9 conseillers coiffant l’institution aboutiront à des résultats satisfaisants.
La cérémonie d’installation de Jacques Bernard s’est déroulée au siège du CEP à Delmas (Nord de Port-au-Prince) en présence, entre autres, du ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé ; du ministre de la justice et de la sécurité publique, René Magloire ; de l’ancien président du CEP, Max Mathurin ; de plusieurs parlementaires et de quelques représentants d’organisations et d’institutions internationales. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4540

Menace de sanctions du premier ministre en ce qui concerne le différend entre le directeur général de la PNH et le chef du Parquet du Tribunal civil d


Le chef du gouvernement a évité une rencontre au parlement des deux "belligérants"
jeudi 20 décembre 2007,
Radio Kiskeya

Le premier ministre Jacques Edouard Alexis, également président du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), a publiquement reconnu mercredi l’existence d’un différend entre le chef du Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince, Claudy Gassant, et le directeur général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Mario Andrésol.
Intervenant à ce sujet par-devant la commission justice et sécurité du sénat de la république qui avait convoqué le CSPN, le chef du gouvernement a clairement menacé de sanctions les deux fonctionnaires s’ils n’arrivent pas à s’entendre et à collaborer. Il s’est toutefois gardé de préciser la nature des sanctions qu’il pourrait se voir contraint d’adopter.
Jacques Edouard Alexis a expliqué l’absence des deux fonctionnaires à l’audition (à laquelle ils étaient invités) par le fait qu’il fallait, pour le moment, éviter qu’ils se rencontrent. Mais, il a prévenu que cela ne saurait durer.
Intervenant au cours de l’audition, le président de la commission justice et sécurité du sénat, le sénateur Youri Latortue, a estimé inacceptable le conflit entre Claudy Gassant et Mario Andrésol. Il affirme avoir en ce sens proposé que des sanctions soient prises. Selon lui, les bandits pourraient s’arranger pour profiter du différend entre les deux responsables.
Commentant par ailleurs le refus du chef de la police de se présenter la veille à une « invitation » du Cabinet d’instruction, le premier sénateur de l’Artibonite (Nord) a souhaité que la justice respecte les procédures légales relatives à la convocation des hauts fonctionnaires. Le directeur général de la PNH en est incontestablement un, a souligné le parlementaire, coupant court à une controverse à laquelle s’étaient associés le journaliste Guyler C. Delva (SOS Journalistes, Commission d’appui aux enquêtes sur les journalistes assassinés) et le président de la république lui-même (intervention à l’aéroport international de Port-au-Prince, avant son départ mardi pour Cuba) sur le statut ou non de haut fonctionnaire du chef de la police.
Le Parquet dirigé par Claudy Gassant et le Haut commandement de la PNH sont à couteaux tirés depuis quelque temps. Ce différend a transpiré en maintes occasions, notamment durant la période allant de septembre 2006 à novembre de la même année, lors du conflit ayant opposé le juge d’instruction Napela Saintil et le directeur de la Centrale de Police Judiciaire (DCPJ), Michael Lucius. Claudy Gassant avait alors pris fait et cause pour le juge d’instruction en refusant de traiter, voire même de recevoir, des dossiers émanant de la DCPJ.
Le contentieux entre le Parquet et la PNH allait encore éclater au grand jour, suite à une visite au Parquet en janvier 2007 du chef de la police, du ministre de la justice et du secrétaire d’Etat à la sécurité publique. A l’issue de cette visite, les trois officiels avaient publiquement exprimé des doutes sur l’information donnée par le commissaire du gouvernement Claudy Gassant relative au cambriolage de l’immeuble logeant l’instance judiciaire, dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 janvier 2007. Annonçant alors la perte d’importantes pièces à conviction correspondant à de nombreux dossiers, le magistrat avait pointé du doigt des policiers chargés de la sécurité du bâtiment.
Le chef du Parquet du Tribunal Civil de Port-au-Prince avait par la suite échoué, le 2 avril 2007, dans sa tentative de regagner son poste qu’il avait momentané abandonné au fort de la controverse autour du cambriolage. Au moment où il se trouvait au Parquet en train de discuter avec son remplaçant d’alors, Me Fanfan Guérilus, des modalités de sa réintégration au poste, un impressionnant déploiement de policiers de l’unité spécialisée « Swat Team » de la Police Nationale d’Haïti, s’était réalisé aux abords du bâtiment logeant le Parquet. Inquiet de la situation créée par cette « encombrante présence policière », Claudy Gassant avait jugé bon de se retirer.
En diverses occasions, et même dans l’enceinte du parlement il y a deux semaines, Claudy Gassant a publiquement mis en cause la PNH dans la détention préventive prolongée occasionnant le problème de la surpopulation dans les prisons. Il a aussi épinglé la PNH pour le non-respect, dans biens des cas, de la période constitutionnelle et légale de garde à vue (48 heures) et dans la présentation à la justice de dossiers et de rapports bâclés.
Pour leur part, ciblant le système judiciaire dans son ensemble, des dirigeants de la police, dont le commandant en chef Mario Andrésol, ont à maintes reprises dénoncé des magistrats corrompus et les libérations fréquentes, dans certains cas en échange de fortes sommes, de prévenus réputés dangereux.
Quelques uns des plus récents dossiers se trouvant au centre du différend : des tentatives apparentes de la police de renvoyer en taule des individus qu’elle juge dangereux et qui ont été libérés par le Parquet ; l’arrestation d’un commissaire de police dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Jean Dominique, sans que l’Inspection générale de la police ait été préalablement et régulièrment saisie du dossier ; la convocation du chef de la police au Cabinet d’instruction dans le cadre de la même enquête, au mépris du prescrit de la loi sur la convocation en justice des hauts fonctionnaires ; des violations flagrantes des droits humains par des policiers, incluant tortures et meurtres, etc... [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4541

Funérailles du prêtre vodou Wesner Morency


Le fougueux défenseur des croyances ancestrales a été emporté à Paris par une crise cardiaque
jeudi 20 décembre 2007,
Radio Kiskeya

Les funérailles du prêtre vaudou bien connu Wesner Morency, président de la commission nationale de structuration du Vodou, ont été chantées mercredi au bureau national d’ethnologie à Port-au-Prince en présence de vodouisants et de personnalités de la société civile.
Agé de 48 ans, M. Morency est décédé le 8 décembre dernier d’une crise cardiaque dans sa chambre d’hôtel à Paris.
La directrice du bureau d’ethnologie, Suze Mathieu, le houngan et chercheur Max Beauvoir et le journaliste et vaudouisant Anthony Pascal "Konpè Filo" ont notamment assisté à la cérémonie funèbre qui s’est déroulée selon les rituels de la religion populaire.
La dépouille du disparu a été inhumée dans la journée à Petit-Goâve (68 km au sud de la capitale), sa ville d’origine.
Alors qu’il était sur le point de devenir prêtre catholique, Wesner Morency avait abandonné le grand séminaire avant d’être quelques années plus tard le "suprême serviteur de l’église vodou d’Haïti" dont il a été le fondateur.
Il poursuivait des études de maîtrise en sociologie dans la capitale française où il vivait avec sa compagne Imelda, une chanteuse haïtienne qui s’est expatriée depuis longtemps. A la Martinique où le couple s’était d’abord installé, le houngan dirigeait à Fort-de-France une boutique spécialisée dans la vente d’objets représentatifs du panthéon vodou.
M. Morency était connu en Haïti comme un ardent défenseur de la religion ancestrale qui était toujours au centre de ses émissions à la radio et à la télévision. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4542

Audition de Mario Andrésol au cabinet d’instruction


mercredi 19 décembre 2007
Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, a été auditionné mercredi au cabinet d’instruction par le juge Fritzner Fils-Aimé dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat, le 3 avril 2000, du directeur de Radio Haïti Inter, Jean Dominique et du gradien de la station, Jean-Claude Louissaint.
Dans une interview à Radio Kiskeya à l’issue de l’interrogatoire, le commandant de la PNH a indiqué être sur sa décision de ne pas répondre à l’invitation du magistrat instructeur par son souci d’éviter une impasse juridico-légale et une crise instutionnelle que certains souhaitaient provoquer à dessein.

Comentaires :
Nous sommes heureux de voir que Le Directeur de la Police Nationale d’Haïti a su faire preuve de grandeur d’âme pour désamorcer cette querelle intestine dont la naissance méconnaissait dans la conjonture actuelle la hiérarchie et les priorités des organismes de l’état.
Nous sommes de ceux-là qui ont otujours vu en Mario Adrésol l’un de fonctionnaires les plsu intègres et lesplus imbus du sens du devoir. La marche titubéante des forces de l’ordre dans la lutte contre le banditisme ne reflète ni son envie ni sa détermination à combattre les maux de notre société.
Nous savons comme tout le monde qu’il agit les pieds et mains liés à des orientations qui ne sont pas toujours les siennes.

DISKOU ANSYEN MON PE PREZIDAN JEAN BERTRAND ARISTIDE DEPI PEYI LAFRIK DISID

"Si Lovenski Pierre Antoine te ka pale, li ta di :Frè m, poko di m Bòn Ane, tann mwen retounen.
Si Lovenski Pierre Antoine te ka pale, li ta di :Ane 2007 la ale, li ale nèt, li pap tounen ankò.
Eske sa vle di m prale tankou ane 2007 la ?Si Lovenski Pierre Antoine te lib pou kouri, Ala kouri li ta kouri pou retounen vit e prese !M sèten, li tap gentan rive anvan ane 2008 la.E lè sa a, tout viktim, paran ak zanmi viktim Tap fè youn sèl vwa pou nou youn swete lòt :Bòn Ane 2008 ! Bòn Ane 2008 !
Si Lovenski, Lovenski, Lovenski…"
Pandan Bènadèt tap resite ti pwezi sa a nan memwa l,Li santi yon boul san k ap monte nan gòj li; l anvi toufe. Li bloke sou dènye si Lovenski a… Tèt li kòmanse vire.Tout fron l, figi l, tou de pla men l, benyen tranp ak swè.Ou ta di se mouye pitit la gentan mouye tranp nan lapli.Sa rive pandan li te Site Solèy, tou pre legliz Imakile a.Move kout san sa a ak soukous kòlè a tèlman fatige l,Tèt li kòmanse vire, li tonbe pip, devan baryè legliz la.

Bènadèt endispoze. Li blayi fas ba san konesans atè a. La pou la, moun vide sou pitit la ki kouche nan lari a. Sikilasyon bloke. Moun ap kriye, moun ap vide pi rèd. Malgre yo fè Bènadèt respire alkòl, fwote anba pye l, Vide dlo sou tèt li, Bènadèt toujou rete san konesans.
Kòm lopital Sent Katrin pat twò lwen legliz Imakile a,Yo leve l, pote l, kouri dirèk dirèk avè l nan lopital la.Pou sèten moun ki te la, sanble li fè yon kriz kadyak.Kèk lòt panse petèt, li dwe soufri maladi malkadi.Konsa tou genyen ki di sandout se ka fèblès ki fè sa.Feblès se gwo maladi, wi ! Sitou anba lavi chè sa a !Gen de feblès, lè li pran pou seche w,Gade, ya di se lougawou k ap manje w.Alòske lè w gade byen, vrè lougawou a, Li la, se manzè feblès la li menm menm.
Lontan depi yon moun ap depafini sou pye, Yo te konn di se mò yo voye sou moun nan.Kounye a, se grangou a menm ki tounen mò Pou souse moun, fò w mèg jis ou tounen taso.Lè konsa, si w pa jwenn yon zanmi pou kore w,Ou ka tonbe tou long menm janm ak pitit sa a.Mezanmi, gade jan Bènadèt blayi atè a !Li gen 20 tan, men Bènadèt sanble ak Yon demwazèl ki pote laj li anba pye l. Ane sa a, l ap fè filo nan lise Tousen Louvèti. Souvan li sot Site Solèy al jis nan lise a apye.Depi 12 out 2007, li pèdi ni woulib machin,Ni bon jan konsèy Lovenski te abitye ba li.Tankou yon gran frè, Lovenski te konn ede l Met tèt ansanm ak anpil lòt elèv lise Tousen.Se konsa, apre gwo refleksyon, yo rive fòme Yon Oganizasyon djanm ki rele Mèm Amou.
Tousen Louvèti te renmen Pèp Ayisyen anpil.Malgre trayizon 1802 a, Tousen Louvèti te rive Manifeste Mèm Amou an anndedan prizon an. Bon tan, move tan, se te toujou Mèm Amou ! Kote lespri Tousen Louvèti a ap manisfeste,Bon tan, move tan, fòk se toujou Mèm Amou ! Konsa, kou nouvèl endispozyon sa a gaye nan Site a, Brid sou kou, kanmarad yo plonje dirèk nan lopital la. Emosyon. Kè sote. Tèt chaje. Pwoblèm sou pwoblèm. Anpil doulè pou fini yon ane ki te tchak pase tchaka !Anpil sispenn pou kòmanse yon ane tou nouvo, tou nèf !
Anba yon flanm solèy midi ki cho pase dife, Yon delegasyon Oganizasyon Mèm Amou Debake lopital la prese prese e nan mitan yo Genyen yon gran frè ak yon gran sè Bènadèt.Se pa ti boulvèse yo boulvèse ! Sè a rele Jina. Se li menm ki jwe wòl poto mitan nan kay la Paske papa yo mouri e manman yo aletranje.
Jina tap etidye medsin men li kanpe depi lontan. Li menm tou, li se yon bon bon zanmi Lovenski. Depi 12 Out, l ap monte desann chèche l toupatou. Anplis tèt chaje sa a, li gen yon lòt gwo pwòblèm :Rèv Jina se vin yon bon doktè pou ede Site Solèy. Malerezman, li poko janm ka retounen lekòl akoz Kidnapig presidansyèl ki te fèt 29 Fevriye 2004 la.
Jou sa a, nouvo kolon yo te sezi Inivèsite Taba a,Transfòme l an kazèn pou kraze brize inosan.Jiskaprezan, Inivèsite a toujou kontinye ap senyen Anba ni krim koudeta a ni kout ponya trayizon. Kòm Jina se yon demwazèl ki toujou djanm, Li pa kite dekourajnman pote l ale. Okontrè ! Batri moral li chaje ni pou li, ni pou zanmi l. Nan lopital la, jou sa a, yo tonbe sou yon bon mis.Yon mis ki renmen moun Site Solèy anpil anpil. Li rele mis Dada ; se li ki te resevwa Bènadèt. Mis Dada bay garanti malad la pa andanje de mò.Sepandan, li toujou andòmi, kagou; li nan sewòm.Avèk anpil emosyon nan vwa l, Jina, gran sè a, di li :Mis Dada, sil vou plè, pèmèt nou wè l, tanpri tanpri !Tankou yon bon manman, mis Dada di : Ok ! Men…Nou tout pap ka rantre yon sèl kou non ! Pasyans…..Ekzakteman nan moman mis la ap rantre Nan sal ijans la ak Jina, bal fizi, ak wouzi Kòmanse chante tou pre, tou pre lopital la.Moun pantan men pèson pa kouri paske Depi 2004, plizyè miray lopital Sent Katrin Te chaje ak twou bal, gwo kalib kòm piti…
An jeneral, lè cha blende sèkle Site a Tankou yon gwo kan konsantrasyon,Ti bebe kòm gran moun inosan konn Mouri anba bal anndan pwòp kay yo.Zotobre gwo chabrak fè antere anpil inosan,Men yo pa ka fè antere verite a pou tout tan.
Apre disparisyon 6 milyon Jwif akoz Hitler,Jodia Ayiti ap peye pou sa l pa fè, akoz Lisifè. Bon, ou wè ! Koute ! Men sa m ap di a ! Koute kijan menm nan finisman ane a, Zam fann fwa pa sispann chante libera Nan zòrèy malad, enfimyè kòm doktè.Vè de zè aprè midi, gen yon konken rafal katouch Gwo kalib zam fann fwa ki tèlman souke lopital laTankou yon siklòn, soukous la tou reveye Bènadèt.Ouf ! Soulajman ! Bènadèt vivan ! Rafal la reveye l. Donk, yon mal pou ou byen. Zyel louvri gras a Dye !
Pandan gran sè a ap karese li, mande l kijan li santi l,Ti zye Bènadèt rekòmanse fèmen dousman, dousman San l pa janm reyisi di yon mo konsolasyon ak pèson.Touswit, doktè Love ki se yon espesyalis, vi n parèt. Ak anpil koutwazi, li envite mis Dada akonpaye jèn yo Nan yon bèl sal ki tou pre biwo li a paske deyò a myèl. Apre dòk la fin konsilte Bènadèt, li mande pale ak yon paran. Gran sè a, Jina, evidamman prezante l pou pale ak doktè a.Oui ! Bienvenue, mademoiselle ! Ça va beaucoup mieux !Je vois bien qu’elle n’est pas votre fille. Alors, dites-moi !Oui, docteur, vous avez bien raison, elle est ma p’te sœur.
Brip! Yon lòt gwo rafal bal rekòmanse chante libera! Dòk la move. Se yon etranje. Li vin wouj kou tomat.Si w pike l, ou pap jwenn yon gout san. Li di tou ba :Quel concert pour ceux qui ne réclament que Justice!
- Et vous, mademoiselle, sans doute, vous avez peur ?
- Non, docteur, j’ai plutôt peur pour ma sœur.
-Non, mademoiselle, rassurez-vous, ça ira bien.Il s’agit simplement de cultiver la patience.Vos parents, où sont-ils ? Puis-je leur parler ?
- Malheureusement, docteur, ils ne pourront pas venir : Papa est mort, hélas, et notre maman est à l’étranger.S’il y a des médicaments à acheter, je suis prête……
- Non, mademoiselle, il ne faut pas sortir maintenant. Heureusement, nous avons le nécessaire à l’hôpital.Pour le moment, votre sœur a surtout besoin de repos.Pour nous, ‘‘ Optimum medicamentum quies est.’’ C'est-à-dire, ‘‘ Le meilleur médicament est le repos.’’Ça peut durer plusieurs heures, vous comprenez ? Entre temps, vous pouvez rejoindre vos amis, à côté, Et au moment opportun, je vous ferai signe, d’accord ?
- Oui, docteur !
Jina annik kite biwo doktè a, zam marye pi rèd deyò a.Kanta pou kaotchou kap boule, se toupatou nan Site a. Ata sant gaz lakrimojèn rive fofile jis anba nen lopital la. Deyò a an denmon: anwo pa monte, anba pa dessann. Doktè, enfimyè, malad kòm paran bloke la nan lopital la. Ane 2007 la ap di babay, men nan Site a, Nan katye popilè kòm nan tout pwovens, Pa gen gwo fèt ki fèt pou di Bòn Fèt. Se nòmal paske pandan ane 2007 la ap fini, Malere yo menm ap depafini anba malfini. Lontan sou Gouvènman Lavalas, Avan kidnapig 29 fevriye 2004 la,Chen janbe te koute 3 ou 4 dola. Kounye a, chen janbe 4 fwa pi chè. Avan kidnapig 29 fevriye 2004 la,Pèsonn pat bezwen gwo 15 goud Pou achte sèlman yon ti bann apye. Kounye a, se 2 men nan machwè ! Menm pou achte yon ti pate kòde, Trip malere ak malèrèz sanlè kòde Si l pa kapab peye ant 9 a 10 goud. Lè w fin manje, se nòmal pou ou swaf !Ebyen, ou oblije degaje w jwenn 4 dola Pou ou ka reyisi bwè yon gran manjè.
Depi izin siman d Ayiti ak minotri fin Konvèti nan relijyon privatizasyon an,Pri siman ak farin ap file monte, monte Monte pou depase tèt katedral pòtoprens.Si moun serye nan vrè sektè prive Ayisyen an Pa met ansanm ak moun ki serye anndan Leta a Pou fè bon patenarya san koripsyon, san magouy,Siklòn lavichè a fenk kòmanse miltipliye viktim.
Donk, pap gen ni lapè nan tèt ni lapè nan vant. Dayè kijan pou Pèp Ayisyen gen lapè nan tèt Lè zam fann fwa sa yo ap gwonde san rete Nan zòrey kretyen vivan? In ! Koute ! Koute! Pandan Site Solèy ap tranble anba kout zam,Doktè a resevwa yon kout fil ki di l pa bouje,Lè sitiyasyon an kalme, sekirite a pase chèche l. Mezanmi, nou pa bezyen mande jan dòk la kontrarye !Erezman, nan moman sa yo, li renmen pwofite fè lekti.
Depi kèk semèn, dòk la gen sou biwo l yon bon bon liv Ki fenk parèt sou Ayiti, sou kidnapig 29 fevriye 2004 la.Anpatan, tit kokenn liv sa a limen yon gwo limyè souAyiti ki toujou nan koma e sou kidnapig yon Prezidan.Moun ki ekri liv sa a rele Randall Robenson.Se yon Ameriken, yon potorik gason ki save, E ki fò anpil nan ekri liv pou defann dwa moun. Lè l kòmanse simaye verite a, li pa pè pèpap. Li deja ekri plizyè lòt gwo liv k ap klere je moun. Kanta pou denyè liv sa a ki fenk parèt sou Ayiti a,Se sa nèt ! Toupatou, se chapo ba ! Onè Respè !Se pou sa menm, dòk la toujou gen liv la avè l. Malgre li fache paske li poko ka deplase,Kou l rekomanse li liv Randall la, gade non, M sye jyenn ni sewòm, ni vitamin gratis ti cheri.Tèmomèt moral dòk la tèlman monte wo, wo,Li ranje blouz blanch li sou do l chèlbèreman,Li ranje kokenn liv li anba bra l bwòdèreman,E li di : Bon ! M anfòm ! M konn sa m pra l fè ! Ban m pwofite fwote kèk lide ak jèn Site Solèy !Wi, ban m pwofite fè yon bon jan koze ak jèn yo.Ya ede m konpare analiz pa yo ak sa k nan liv la !Menm kote a, li di mis Dada : vide frijidè a,Pote yon bon kolasyon pou Jina ak lòt jèn yo.Nou pral eseye fè radyografi sitiyasyon an.
(A suivre)...