Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 4 décembre 2012
HAITI URGENCE APRES ISAAC ET SANDY
Passé sur Haïti en octobre dernier avant de ravager New York, l’ouragan Sandy a causé des dégâts considérables, notamment à l’ouest de l’île ; tout comme Isaac au mois d’août précédent. Une double catastrophe, masquée par un relatif silence médiatique, mais qui a laissé des traces. Didier Ravaine, responsable d’Aide aux enfants d’Haïti (AEH) en Lorraine lance un appel au secours.
Quelle est l’ampleur de la catastrophe ?
Didier Ravaine : «Il y a eu plusieurs dizaines de morts et les dégâts sur les cultures sont très préoccupants. En Haïti, l’agriculture fournit 60 % des emplois ; 40 % des productions sont consommées sur place et sont indispensables à l’approvisionnement de l’île. Les destructions ont provoqué un effondrement des productions. La crainte de ne plus rien avoir à manger est désormais réelle. »
Le problème est-il circonscrit à l’ouest de l’île ou touche-t-il l’ensemble du pays ?
« Dans l’ouest, sur la commune de Jérémie par exemple, il a de forts troubles sociaux en ce moment même car les gens craignent que la situation se prolonge jusqu’à l’été prochain et n’engendre une famine. Mais l’ouest n’est pas la seule région à ressentir les effets des destructions causées par les ouragans : tout ce qui n’est pas consommé sur place va vers la capitale où se trouvent les conserveries et les difficultés logistiques font craindre le pire. Comme les routes sont largement impraticables, que les travaux entrepris après le séisme de 2010 sont à l’arrêt, rien ne va plus : les gens mangent leur production sur place, mais le surplus va pourrir et sera perdu. »
À Fort-de-France, quelle est la situation ?
« Il reste environs 350 000 sans abris. Mais le déblayage des gravats est pratiquement achevé. Une agence haïtienne chargée de l’aide extérieure a été créée, ce qui constitue un espoir d’accélération des distributions. Mais la situation reste difficile : les mouvements de populations ont modifié la répartition sur le territoire. Dans l’ouest, là où se trouvent les orphelinats et les écoles que nous soutenons en direct, l’afflux a été massif. Une petite ville comme Les Abricots par exemple a vu sa population multipliée par deux en quelques mois. Aujourd’hui, nous peinons à assurer un repas par jour aux élèves que nous accueillons faute d’aide du programme alimentaire mondial qui n’est distribuée plus dans cette région. »
Quels sont les besoins d’urgence ?
« Aujourd’hui, il nous faut des parrains pour les élèves et des fonds pour assurer l’aide alimentaire. Et c’est très urgent ! »
¹ AEH – tél : 06 71 20 38 65 ou http://www.aide-aux-enfants-haiti.org/
Propos recueillis par H. B.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/12/04/haiti-urgence-apres-isaac-et-sandy
LE PASSIONNE D'HAITI
PORT-AU-PRINCE, HAÏTI - « Je ne suis pas capable de ne pas venir. Il faut que je sois ici pour aider. » En mission pour la quatrième fois en Haïti depuis 14 ans, Gilles Beaulieu a eu le coup de foudre pour ce pays dès les premiers moments où il y a mis les pieds.
«Le peuple haïtien, je suis tombé en amour avec. C’est un peuple très résilient et toujours de bonne humeur, malgré les misères», lance le policier de Montréal.
C’est en 1998 que Gilles Beaulieu a fait sa première mission, qui a duré six mois. À ce moment, il savait que ce n’était pas la dernière fois qu’il foulait le sol haïtien, qu’il considère maintenant comme «son deuxième pays».
Il a participé à deux autres missions de neuf mois en 2004 et en 2008. Sa quatrième mission, il l’a entamée en août dernier. Cette fois-ci, il en a pour un an. Depuis son arrivée, il travaille à la collecte de données afin d’assurer la sécurité des policiers en Haïti.
«Ce n’est pas facile d’être loin de la maison aussi longtemps. Mais aujourd’hui, au moins, on a Internet. En 1998, on avait à peine accès à un téléphone, quelques minutes par mois. C’était difficile», explique le père de trois enfants.
Sacrifice familial
Parmi les policiers canadiens qui prennent part à ces missions organisées par l’ONU, Gilles Beaulieu est assurément l’un de ceux qui a le plus d’expérience. A-t-il l’intention de participer à une cinquième?
«Je ne peux pas répondre à ça, s’empresse-t-il de dire en riant. La première personne à qui on le demande pour venir ici, c’est à notre conjointe.»
Si les conditions de vie en Haïti ne sont pas toujours évidentes pour les policiers en mission, Gilles Beaulieu est conscient que ce n’est pas facile pour son amoureuse qui reste seule à la maison.
«C’est un sacrifice. Toute la famille doit embarquer pour que ça fonctionne», laisse-t-il tomber.
«Ma conjointe, c’est elle qui se retrouve avec tout sur les épaules. Elle doit s’occuper de la maison et des enfants», dit-il.
Passion
Mais il se considère chanceux que la femme avec qui il partage sa vie l’appui à 100 % dans «cette passion».
«Pour moi, une mission, c’est comme une drogue!», lance-t-il.
Les policiers en mission avec les Nations Unies travaillent sept jours sur sept et accumulent des journées de congé qu’ils peuvent prendre à la fin du mois.
Pour sa part, dès qu’il en a l’occasion, Gilles Beaulieu n’hésite pas pour retourner au Québec, près de sa famille.
« Je descends chez nous tous les 30 jours. Je trouve que c’est plus viable pour mes proches», dit-il.
D’autres policiers préfèrent attendre plusieurs semaines afin d’accumuler plus de jours de congé. Le sergent Beaulieu ne le recommande pas. Selon lui, il est préférable de décrocher du travail après quelques semaines. La poussière, la circulation chaotique, la chaleur accablante, cela peut rendre aigri, admet-il.
http://www.journaldequebec.com/2012/12/04/le-passionne-dhaiti
«Le peuple haïtien, je suis tombé en amour avec. C’est un peuple très résilient et toujours de bonne humeur, malgré les misères», lance le policier de Montréal.
C’est en 1998 que Gilles Beaulieu a fait sa première mission, qui a duré six mois. À ce moment, il savait que ce n’était pas la dernière fois qu’il foulait le sol haïtien, qu’il considère maintenant comme «son deuxième pays».
Il a participé à deux autres missions de neuf mois en 2004 et en 2008. Sa quatrième mission, il l’a entamée en août dernier. Cette fois-ci, il en a pour un an. Depuis son arrivée, il travaille à la collecte de données afin d’assurer la sécurité des policiers en Haïti.
«Ce n’est pas facile d’être loin de la maison aussi longtemps. Mais aujourd’hui, au moins, on a Internet. En 1998, on avait à peine accès à un téléphone, quelques minutes par mois. C’était difficile», explique le père de trois enfants.
Sacrifice familial
Parmi les policiers canadiens qui prennent part à ces missions organisées par l’ONU, Gilles Beaulieu est assurément l’un de ceux qui a le plus d’expérience. A-t-il l’intention de participer à une cinquième?
«Je ne peux pas répondre à ça, s’empresse-t-il de dire en riant. La première personne à qui on le demande pour venir ici, c’est à notre conjointe.»
Si les conditions de vie en Haïti ne sont pas toujours évidentes pour les policiers en mission, Gilles Beaulieu est conscient que ce n’est pas facile pour son amoureuse qui reste seule à la maison.
«C’est un sacrifice. Toute la famille doit embarquer pour que ça fonctionne», laisse-t-il tomber.
«Ma conjointe, c’est elle qui se retrouve avec tout sur les épaules. Elle doit s’occuper de la maison et des enfants», dit-il.
Passion
Mais il se considère chanceux que la femme avec qui il partage sa vie l’appui à 100 % dans «cette passion».
«Pour moi, une mission, c’est comme une drogue!», lance-t-il.
Les policiers en mission avec les Nations Unies travaillent sept jours sur sept et accumulent des journées de congé qu’ils peuvent prendre à la fin du mois.
Pour sa part, dès qu’il en a l’occasion, Gilles Beaulieu n’hésite pas pour retourner au Québec, près de sa famille.
« Je descends chez nous tous les 30 jours. Je trouve que c’est plus viable pour mes proches», dit-il.
D’autres policiers préfèrent attendre plusieurs semaines afin d’accumuler plus de jours de congé. Le sergent Beaulieu ne le recommande pas. Selon lui, il est préférable de décrocher du travail après quelques semaines. La poussière, la circulation chaotique, la chaleur accablante, cela peut rendre aigri, admet-il.
http://www.journaldequebec.com/2012/12/04/le-passionne-dhaiti
Didier Méril, VA cuisiner pour les enfants haitiens
chef du restaurant éponyme.
Pourquoi vous engagez-vous pour Haïti ?
J'ai été sollicité par l'association des Maîtres restaurateurs dont je fais partie. Nous avons décidé d'encourager l'action de « Restaurants sans frontières », une association à caractère humanitaire créée voici cinq ans et parrainée par Michel Boujenah et Thierry Marx.
Quel est le but de l'opération ?
L'association soutient un projet différent chaque année. Cette fois, l'opération vise à construire une cantine pour 50 écoliers, près de Port-au-Prince. La région a été durement éprouvée par le tremblement de terre de 2010 et le récent cyclone Sandy, il y a tout à reconstruire.
Comment se passe votre action ?
Du 1 er au 15 décembre, je reverserai à l'association 0,20 € sur chaque menu payé dans mon restaurant. Comme la saison est un peu creuse, j'ai décidé de la booster un peu pour attirer les clients : pendant la même période, chaque menu payé en chèque déjeuner permettra d'avoir un second menu à moitié prix. Nous reverserons également un prélèvement à l'association.
Êtes-vous souvent sollicité par des associations ?
Oui, surtout par les associations locales et les clubs, et c'est normal. On ne peut pas dire oui à tout le monde, forcément, mais si chacun faisait un petit geste pour l'autre un peu plus souvent, ça irait peut-être mieux.
Votre mobilisation est-elle liée au fait que ce soit pour Haïti ?
Je ne connais pas du tout ce pays. Mais j'ai été touché, comme tout le monde, par les images que j'ai vues à la télévision après le tremblement de terre et le cyclone. Après, honnêtement, que ce soit pour Haïti ou ailleurs, c'est pareil. On m'aurait sollicité pour creuser un puits au Sahel, j'aurais été tout aussi partant.
Qu'est-ce qu'un maître restaurateur ?
C'est un restaurateur qui s'engage à respecter un cahier des charges strict, contrôlé par un audit. Dans le restaurant, au moins 80 % des produits doivent être fabriqués sur place. Nous, c'est 100 %, du pain à la glace, en passant par les nougats. Le personnel employé doit également être diplômé. Le titre est donné pour cinq ans.
Tous les restaurants ne devraient-ils pas suivre ces principes ?
Ce serait l'idéal pour le client. Mais c'est loin d'être le cas : en France, sur 80 000 restaurateurs, seuls 2 000 sont maîtres restaurateurs. Il y a pourtant une carotte importante qui devrait motiver davantage de monde puisque ce titre donne droit à un crédit d'impôt de 30 % sur tous les investissements.
Stéphanie BAZYLAK.
Jusqu'au 15 décembre, midi et soir, au restaurant Didier Méril, 1, place du Général de Gaulle, tél. 02 99 46 95 74.
Recueilli par
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Didier-Meril-va-cuisiner-pour-les-enfants-d-Haiti-_35093-avd-20121201-64110612_actuLocale.Htm
Haïti-Droits humains : Un diagnostic inquiétant de l’Etat de droit
P-au-P, 3 déc. 2012 [AlterPresse] --- A la fin de sa 11e mission en Haïti, l’expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits humains en Haïti, Michel Forst présente un diagnostic peu reluisant de la situation sous l’actuelle administration politique Martelly-Lamothe, lors d’une rencontre le 30 novembre avec la presse.
« Si la dernière fois j’avais exprimé ma satisfaction de voir engagées les principales reformes attendues dans le domaine de l’Etat de droit, mon diagnostic aujourd’hui est pour le moins contrasté, pour ne pas dire mitigé », a déclaré l’expert indépendant.
Les espoirs que Forst avait fondés sur le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj) semblent s’évanouir dans l’inquiétude qu’inspire le blocage de la reforme de la justice.
« Je suis inquiet de voir que continuent les pratiques de nomination ou de révocation de magistrats à des fins partisanes ou politiques, qui avaient été régulièrement dénoncées par les observateurs ou par la société civile », affirme l’expert de l’Onu. il prend en exemple le cas d’un juge d’instruction qui serait nommé uniquement pour libérer un conseiller du chef de l’Etat, Calixte Valentin, impliqué dans le meurtre du jeune commerçant Octanol Derissaint.
La prison un lieu « cruel, inhumain et dégradant »
La situation carcérale préoccupe également l’envoyé de l’Onu. Les cas de détention préventive prolongée, d’arrêt de constructions de centres carcéraux pour « d’absurdes raisons administratives ou budgétaires », et les conditions physiques de détention horrifient Forst.
« La prison ne devrait pas être un lieu de souffrance, mais un lieu de privation de liberté dans lequel l’ensemble des autres droits doivent être garantis, à l’exception bien entendu de la liberté d’aller et de venir », rappelle l’expert de l’Onu en évoquant les 8 860 personnes détenues dans les 17 centres pénitenciers du pays.
Un détenu dans une prison haïtienne occupe en moyenne 0,6 m2. La prison de Anse-à-Veau n’offre que 0, 33m2.
L’insécurité : un phénomène complexe
Pour Forst, le niveau d’insécurité en Haïti n’est pas mesurable à coup de nombres de morts par balle ou à l’arme blanche. D’ailleurs il ne « se fie pas uniquement aux indications chiffrées ».
« C’est un sentiment plus profond qui combine plusieurs aspects : la sécurité immédiate, c’est-à-dire protection contre le kidnapping, contre les enlèvements, ceux qui sont témoins de morts par balle, ceux qui voient dans les commissariats des bastonnades ou des actes de mauvais traitement, c’est un des aspects », explique-t-il.
Il soutient qu’il y a aussi tout l’aspect lié à l’insécurité économique et à l’évolution de la situation générale du pays.
« La combinaison de ces facteurs multiples renforce, de mon point de vue, le sentiment d’insécurité qui est celui de la population », conclue Forst.
Haïti is not open for business ?
Inquiété par la situation qu’il a pu observer en matière d’Etat de droit et par les « désordres » constatés, Forst lance un pavé dans la mare de Michel Martelly qui mise sur l’investissement extérieur avec le slogan : « Haïti is open for business ».
« Haïti n’est pas prêt à l’heure actuelle pour le retour des grandes entreprises. Je dis le sentiment de quelques-uns des investisseurs français », a déclaré l’expert indépendant de l’Onu.
Cette déclaration arrive quelques jours après que le Chef de l’Etat avait, à la tribune du parlement européen, invité les grandes entreprises européennes à venir faire des affaires en Haïti. C’était le 20 novembre 2012.
Au cours d’une conférence de presse commune, Martin Schulz, président du parlement européen, a répondu à l’invitation de Martelly de manière très diplomatique en précisant que l’Union européenne va continuer à apporter son assistance et son aide à Haïti.
Michel Forst l’a dit sans ambages, en affirmant que « les préalables ne sont pas réunis pour que les investisseurs investissent massivement en Haïti » tout en bémolisant qu’il reste « persuadé qu’Haïti peut, comme la plupart des pays qui sont en mouvement, sortir de l’état actuel ».
Au cours de sa mission, Michel Forst a rencontré le premier ministre haïtien, Laurent Salvador Lamothe et des membres de son gouvernement, des hauts magistrats, des parlementaires, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Haïti, le corps diplomatique, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) et des membres de la société civile.
Examiner la mise en œuvre de certaines des recommandations formulées dans le dernier rapport soumis aux Nations Unies en juin 2012, tel a été l’objectif de la mission de l’expert Forst.
« Mes préoccupations portaient d’abord sur la réforme de l’Etat de droit, ensuite sur la lutte contre l’impunité, ainsi que l’accès aux droits économiques et sociaux », rappelle t-il. [efd kft gp apr 3/12/2012 13 :25]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13773
L’Europe n’a pas d’"Avenue"
MAXImini.com
Société Manifestation - Publié le 03/12/2012 à 12:35:30 en Haiti
Un groupe d’étudiants réprouve le nom que la mairie de Mirebalais a donné à une route, construite grâce à l’appui financier de l’Union européenne (UE) dans le Centre d’Haïti.
Les drapeaux des pays de l’Union Européenne (UE) hissés à l’"Avenue de l’Europe" ont été descendus et brûlés, lundi, par les protestataires. Ces derniers ne veulent pas que la route construite grâce à un financement de l’Union européenne porte le nom du bailleur.
Les agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) qui tentaient de faire régner l’ordre ont été violemment attaqués par les étudiants-manifestants réclamant la souveraineté du pays. La police a procédé à l’arrestation de neuf des manifestants.
"La mémoire du cœur"
Par un arrêté municipal pris en date du 24 août 2012, la mairie de Mirebalais a dénommé le tronçon de route passant à l’extérieur de la ville et reliant les ronds-points de Dèyè kwa et de Carrefour Péligre "Avenue de l’Europe". Cette décision a été prise de concert avec le bureau du député Abel Descollines et les autres autorités mirebalaisiennes, selon Jean Rodney Ambroise, maire de la ville.
"Nous ne prenons pas cette décision pour mettre en question l'autonomie de Mirebalais, ni la souveraineté d’Haïti, mais nous voulons témoigner notre reconnaissance aux 27 pays de l’Union européenne qui nous ont fait don de plusieurs millions d’euros…", avait déclaré le député Abel Descollines le jour de l’inauguration de la route le 24 août dernier.
"La reconnaissance est la mémoire du cœur", avait indiqué le parlementaire, reprenant une vieille citation lancée une fois par l’ancien président, Jean-Bertrand Aristide. "Nous ne sommes pas les premiers à le faire. Ça se fait partout ailleurs, aux Etats-Unis, en France, en Allemagne…", avait nuancé le député Descollines, qui présentait éventuellement les contestations.
Claude GILLES
Le Président de la République réitère sa ferme conviction à accompagner les personnes atteintes du VIH-SIDA
Port-au-Prince. Lundi 3 décembre 2012. CCN. Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, et la Première Dame, Mme Sophia Martelly, ont une pensée spéciale à l’endroit des personnes atteintes du sida ainsi que celles porteuses du Virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à travers le monde entier et en Haïti en particulier, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, ce 1er Décembre 2012
Le nouveau rapport de la journée mondiale de lutte contre le sida intitulé Résultats du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) montre qu’une accélération sans précédent de la riposte au sida génère des résultats au profit des personnes. Ce rapport indique que le nombre de nouvelles infections au VIH a été réduit de plus de 50% dans 25 pays à revenu faible ou intermédiaire. Le plus de progrès concerne la réduction des nouvelles infections à VIH chez les enfants.
Haïti se trouve sur la liste des pays les plus avancés en matière de recherche et d’accompagnement aux personnes vivant avec le VIH/sida. En ce sens, le Président de la République se réjouit des avancées réalisées ces vingt dernières années dans la lutte contre la propagation de la maladie, et en particulier sous son Administration :
- l’instance de coordination des pays du Fonds Mondial en Haïti, dont la Première Dame assure la Présidence, a été classée parmi les plus dynamiques au monde ;
- réduction du taux de séroprévalence à 1,9% ;
- de grands efforts ont été consentis pour assurer l’implication de tous les secteurs dans la réponse au VIH ;
- de plus en plus de patients ont accès aux médicaments ;
Lors d’une rencontre avec le Chef de l’Etat, le vendredi 30 Novembre 2012, le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA en Haïti, M. Michel Sidibe, a promis que l’agence qu’il dirige continuera à appuyer les efforts des autorités haïtiennes, particulièrement pour combattre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. M. Sidibe en a profité pour exhorter les dirigeants haïtiens à mieux documenter le succès d’Haïti dans la lutte contre le VIH/sida, afin que d’autres pays puissent s’en inspirer.
« Nous sommes très conscients des objectifs du millénaire de développement et nous travaillons afin de nous en rapprocher. Nous sommes en train de renforcer le système de santé dans sa globalité, car les résultats en matière de santé ne pourront pas être atteints avec notre système de santé actuel. Et nous comptons sur l’ONUSIDA pour nous aider dans ce plaidoyer que nous faisons auprès de nos bailleurs afin que les fonds alloués à Haïti pour le sida puissent permettre un renforcement transversal du système de santé», a déclaré le Chef de l’Etat.
L’objectif d’une génération sans SIDA est le grand défi de l’Administration Martelly/Lamothe et la Première Dame s’implique beaucoup dans une mobilisation nationale pour l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.
En ce premier décembre, le Chef de l’Etat réitère sa ferme conviction à accompagner les personnes atteintes de cette pandémie. Le Président Martelly est convaincu qu’il est fondamental que cette lutte se mène également sur le front de la stigmatisation, qui doit être définitivement bannie. «Oeuvrons ensemble en faveur d’une société inclusive où les discriminations de toutes sortes seront totalement éliminées », a déclaré le Président Martelly.
Établie le 1er Décembre 1988 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette manifestation tenue chaque année a été approuvée par l’Assemblée Générale des Nations Unies grâce à la résolution « A/43/15. Chaque année, un thème de communication particulier est choisi. Entre 2011 et 2015, la journée mondiale de lutte contre le Sida aura pour thème « Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida ».
http://www.caraibcreolenews.com/news,hay-ti,1,4067,03-12-2012-hay-ti-le-pry-sident-de-la-ry-publique-ry-ity-re-sa-ferme-conviction-yy-accompagner-les-personnes-atteintes-du-vih-sida-.html
La princesse Mathilde se rend mercredi à Haïti avec l'Unicef
La princesse Mathilde, présidente d'honneur d'Unicef Belgique, visitera du 5 au 8 décembre des projets éducatifs de l'organisation pour les droits de l'enfant à Haïti, a annoncé l'agence de l'ONU lundi. Cette mission s'inscrit dans le cadre de la campagne "Un pas de plus vers l'école" par laquelle Unicef Belgique veut encourager l'accès des enfants des zones rurales à l'enseignement.
A Haïti, environ deux millions de personnes vivent dans des habitations de fortune en raison du passage de l'ouragan Sandy le 23 octobre. Environ un million et demi de personnes risquent d'être confrontées à la famine en raison de la destruction des récoltes. Le choléra représente également un grand danger pour le pays actuellement. L'objectif du voyage de la princesse et de la campagne médiatique qui débutera le 8 décembre est de lever des fonds pour les projets éducatifs de l'Unicef à Haïti mais également en République Démocratique du Congo, au Burundi et en Inde.
Environ 67 millions d'enfants dans le monde n'ont toujours pas accès à l'enseignement fondamental. Les zones rurales, en raison d'une densité de population moindre, posent encore plus problème. Les enfants sont souvent obligés de parcourir de grandes distances à pied lorsqu'ils ont la chance d'être scolarisés. Le symbole de cette campagne est un ruban bleu qui représente symboliquement la distance séparant un enfant en zone rurale de son école. La mission de la princesse pourra être suivie sur Twitter via le compte @UNICEFBELGIQUE ou via le site www.unicef.be. (BENOIT DOPPAGNE)
Haïti-Reconstruction : Des organisations de défense des droits humains appellent à une révision de la structure du Caed
P-au-P, 03 déc. 2012[AlterPresse] --- Plusieurs organisations de défense des droits humains souhaitent une révision de la composition de la structure du Cadre de coordination de l’aide externe (Caed), mis en place par le gouvernement haïtien en vue de remplacer officiellement la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (Cirh), dans un document transmis à AlterPresse, ce lundi 3 décembre 2012.
Pour que sa mission soit effective, le Caed doit être composé de représentants de secteurs clés de la société haïtienne et de fonctionnaires de l’Etat ayant la capacité, la maturité et surtout un engagement certain envers Haïti, préconisent ces organisations.
Le président Joseph Michel Martelly et le premier ministre Laurent Salvador Lamothe ont procédé, le lundi 26 novembre 2012, au lancement du Caed qui représente, selon eux, un mécanisme national de planification et de coordination des fonds de l’aide externe.
La Plate-forme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (Pohdh), le Groupe d’appui aux rapatriés et aux réfugiés (Garr) et la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda) saluent cette initiative qui vise à créer une nouvelle structure, « entièrement haïtienne » pour coordonner la gestion de l’aide externe.
Toutefois, elles expriment leurs inquiétudes par rapport aux secteurs proposés pour intégrer cette structure et notent qu’encore une fois, des acteurs clés de la société, telle la paysannerie, sont laissés de côté.
« Dans le cas de la société civile haïtienne, il est difficile de parler de représentation, car selon ce qui est prévu dans le document présentant le Caed, c’est le président de la République qui va choisir ces personnes », critiquent-elles dans la note.
Elles demandent une certaine transparence dans le choix des personnes qui devront faire partie de cette structure afin d’éviter la répétition concernant les choix de membres qui n’ont aucune légitimité, aucune qualité, ni mandat dans les secteurs prévus comme c’était le cas avec la Cirh.
La Cirh a été créée en avril 2010 en vue de faire face à l’urgence du séisme du 12 janvier 2010 en Haïti. Son mandat a pris fin le 21 octobre 2011.
Ces organisations de défense des droits humains exigent une évaluation transparente et participative des 18 mois de cette commission et les impacts de sa gestion sur les mécanismes de la coopération externe avec Haïti.
Pour éviter la répétition des mêmes erreurs, ces organisations invitent le gouvernement à faire un bilan critique de la Cirh pour informer la population sur les fonds réels gérés par cette structure de coordination de l’aide externe, les projets réalisés, les mécanismes de prise de décision, les résultats obtenus, afin de dégager des leçons qui serviraient au bon fonctionnement du Caed.
Elles espèrent que la présence des donateurs qui ont aussi la possibilité de siéger au sein du Caed ne constituera pas un obstacle à l’autonomie de l’institution.
Pour cela, il est indispensable de préciser les mécanismes concrets d’articulation entre les acteurs externes et les acteurs nationaux, recommandent-elles.
« Les fonds qui seront gérés par le Caed doivent être utilisés d’abord par les structures de l’Etat et de la société pour financer des activités issues d’un plan stratégique du gouvernement pour résoudre les problèmes fondamentaux du pays », proposent ces organismes.
Ces fonds doivent servir à financer des activités qui dynamisent un processus de développement endogène, demandent-ils.
Ils rejettent la reproduction des modèles extravertis, déjà expérimentés en Haïti, telles que les zones franches comme moteur de la croissance, qui n’ont donné que des résultats négatifs.
Cette nouvelle structure doit contribuer au renforcement de l’Etat et non à son affaiblissement, souhaitent ces organismes qui encouragent l’abandon de certaines pratiques négatives au profit de stratégies qui valorisent les cadres, les mettent en confiance et renforcent la solidarité entre les employés de l’Etat.
Ils condamnent la formule des unités techniques qui consiste à privilégier certains groupes de fonctionnaires au sein d’un ministère en leur donnant des avantages et des salaires que les autres n’ont pas.
Ces organismes de défense des droits humains espèrent que la création du Caed propulsera la mise en place de vrais mécanismes de communication et de participation, notamment au niveau des tables sectorielles thématiques et régionales, afin de donner à la population haïtienne la possibilité d’être informée sur ce qui se passe au sein de cette structure et d’influencer ses décisions. [emb apr 03/12/2012 14 :45]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13774
Haïti – Paysannerie : Tèt Kole ti peyizan se mobilise, en congrès, sur la construction d’un pouvoir populaire
Montrouis (Artibonite / Haïti), 03 déc. 2012 [AlterPresse] --- Environ 400 délégués, paysannes et paysans de différents départements géographiques, sont rassemblés à Montrouis, depuis dimanche soir 2 décembre 2012, en vue d’asseoir une stratégie d’actions, à venir, de leur organisation Tèt Kole ti peyizan ayisyen, observe l’agence en ligne AlterPresse.
« Nous devons réunir nos forces pour renforcer la solidarité à tous les niveaux (production agricole, besoins vitaux essentiels, comme la santé, etc.) et définir les voies et moyens de construction d’un pouvoir véritablement populaire », fait savoir Henrilus Jacques Jean, coordonnateur du comité exécutif national sortant.
Le rassemblement, du dimanche 2 au mercredi 5 décembre 2012, se tient dans le cadre du troisième congrès national du mouvement paysan Tèt kole, fondé le 6 septembre 1986.
Le mercredi 5 décembre, des résolutions doivent émerger du congrès, à l’issue duquel seront renouvelés la coordination nationale (intégrant 2 membres par département) et le comité exécutif national (de 3 membres).
Ce lundi 3 décembre, les congressistes paysannes et paysans sont en train d’analyser la conjoncture actuelle (y compris la dégradation culturelle identifiée) avant d’évaluer (le mardi 4 décembre) le mouvement Tèt Kole ti peyizan globalement (dans les aspects politique, économique, social et culturel).
Le troisième congrès du mouvement Tèt kole Ti peyizan aysiyen a débuté, dans la soirée du dimanche 2 décembre 2012, par une cérémonie-symbole, appelée « mystique » par les délégués, paysannes et paysans.
A l’occasion, chaque délégué arborait un morceau de pins (bwa pen) allumés, du bureau de Tèt Kole (placé sur les hauteurs de Montrouis, à l’est, dans la zone dénommée « Nan Vandom », sur la route menant à Piatre et Ivoire) jusqu’à un grand feu aux abords de la grande salle de rencontre (située en contrebas du centre principal du mouvement).
Construire la force populaire n’est pas un jeu, mais suppose tout un ensemble de dispositions structurelles pour combattre l’exploitation (sous toutes ses formes), mise en œuvre par les grandons (potentats) et dont souffrent les paysannes et paysans sur le territoire national d’Haïti.
Tel a été le message fort, délivré en la circonstance et repris dans les chants exécutés par le groupe culturel « Awozam ».
Les divers chants de circonstance ont exalté la mobilisation des paysannes et paysans, ainsi que la lutte et les actions de résistance conduites.
« An n gonfle fòs nou pou yon pouvwa popilè » (il faut rassembler nos forces en direction d’un pouvoir populaire » est l’un des leitmotive de ce troisième congrès national du mouvement Tèt kole ti peyizan ayisyen.
Ayant 26 ans d’existence en décembre 2012, le mouvement Tèt kole ti peyizan ayisyen résulte de la conjonction et de la concertation de différentes forces sociales, depuis les années 1970 jusqu’à aujourd’hui, tient à signaler Henrilus Jacques Jean, coordonnateur du comité exécutif national sortant. [rc apr 03/12/2012 12:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13776
Haïti, un producteur d'handicapés.
Hier à 19h45
Par Felix Thurin
‘’ Le secteur de taxi-motos est, après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010, ce qui a permis l’augmentation considérable de la quantité d’handicapés dans le pays, selon le président de l’Action Commune pour l’Encadrement des handicapés (ACCENH), Eder Roméus s’adressant directement à l’état haïtien lors d’une conférence de presse ce lundi 03 Décembre 2012, lors de la journée mondiale des handicapés, commémoré autour du thème : culture accessible, culture pour tous’’.
Théâtre, musique, déclamation de poèmes sont entre autres les activités organisées par l’ACCNEH pour marquer cette date.
Le porte drapeau de la lutte pour l’intégration sociale des personnes handicapées, Eder Roméus estime a plus de cinq mille le nombre de citoyens haïtiens vivant dans le pays avec un handicape, il souhaite que l’état haïtien s’implique davantage dans l’accompagnement de la population pour stopper ce chiffre qui ne cesse de grandir depuis 12 janvier 2010.
L’ACCNEH a été créée le 03 Décembre 2008 à Jacmel. Deux des membres de son état major actuel n’étaient pas encore handicapés à ce moment. Ce qui devrait suffire a motiver chaque citoyen a supporter l’ACCNEH dans sa lutte pour l’intégration des personnes handicapées.
Source:Bonzouti.com
http://bonzouti.com/actualite/actualite-No1618-Haiti-un-producteur-d-handicapes-.html
Par Felix Thurin
‘’ Le secteur de taxi-motos est, après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010, ce qui a permis l’augmentation considérable de la quantité d’handicapés dans le pays, selon le président de l’Action Commune pour l’Encadrement des handicapés (ACCENH), Eder Roméus s’adressant directement à l’état haïtien lors d’une conférence de presse ce lundi 03 Décembre 2012, lors de la journée mondiale des handicapés, commémoré autour du thème : culture accessible, culture pour tous’’.
Théâtre, musique, déclamation de poèmes sont entre autres les activités organisées par l’ACCNEH pour marquer cette date.
Le porte drapeau de la lutte pour l’intégration sociale des personnes handicapées, Eder Roméus estime a plus de cinq mille le nombre de citoyens haïtiens vivant dans le pays avec un handicape, il souhaite que l’état haïtien s’implique davantage dans l’accompagnement de la population pour stopper ce chiffre qui ne cesse de grandir depuis 12 janvier 2010.
L’ACCNEH a été créée le 03 Décembre 2008 à Jacmel. Deux des membres de son état major actuel n’étaient pas encore handicapés à ce moment. Ce qui devrait suffire a motiver chaque citoyen a supporter l’ACCNEH dans sa lutte pour l’intégration des personnes handicapées.
Source:Bonzouti.com
http://bonzouti.com/actualite/actualite-No1618-Haiti-un-producteur-d-handicapes-.html
Haïti s'attaque au trafic d'enfants
Haïti va réformer ses lois sur l'adoption pour la première fois depuis 40 ans, dans une volonté de mettre fin aux pratiques qui ont permis le trafic d'enfants et la négligence dans les orphelinats.
La réforme proposée vise à conformer Haïti aux lois internationales sur la protection des enfants destinés à l'adoption par des étrangers, explique Arielle Jeanty Villedrouin, directrice générale de l'agence des services sociaux du gouvernement haïtien.
Le projet de loi a été déposé devant le Sénat et attend son approbation par les deux chambres du Parlement.
La proposition prévoit notamment d'exiger que les deux parents biologiques de l'enfant consentent à l'adoption. Elle établit aussi le bureau de Mme Villedrouin en tant qu'« autorité centrale » pour superviser les adoptions à l'étranger et interdit les adoptions non autorisées par le gouvernement.
« Un parent qui veut adopter un enfant ne peut pas seulement aller sur un site Internet et dire « c'est cet enfant-là que je veux ». Les enfants ne sont pas des marchandises ni des voitures », a déclaré Mme Villedrouin lors d'une entrevue avec l'Associated Press.
Les autres réformes visent à faire en sorte que les enfants adoptés soient accueillis dans des familles stables. Les couples adoptants devront être mariés depuis au moins cinq ans et l'un des époux devra être âgé de plus de 30 ans. Les personnes seules qui veulent adopter un enfant devront être âgées d'au moins 35 ans.
Les adoptions ne seront autorisées que lorsque toutes les autres formes de soutien à l'enfant auront été épuisées.
Ann Linnarsson, une spécialiste de la protection des enfants en Haïti qui travaille avec l'UNICEF, a salué les changements proposés.
« Cela signifie que l'enfant qui est adopté a vraiment besoin d'une nouvelle famille et assure que son dossier a été examiné attentivement, explique-t-elle. Les parents adoptants sauront que leur enfant n'a pas été volé ou victime d'un trafic. »
Il y aurait environ 50 000 enfants dans les orphelinats haïtiens actuellement. Certains parents confient leurs enfants aux orphelinats parce qu'ils n'ont pas les moyens de s'en occuper.
L'UNICEF a récemment estimé qu'au moins 2000 enfants haïtiens avaient été victimes de trafic vers la République dominicaine en 2009.
Associated Press
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/11/30/009-haiti-reforme-adoption.shtml
Timoun Haïti, des ryhtmes latino pour une île sinistrée
Dans le cadre de la semaine de la solidarité, l'association Timoun d'Haïti a organisé un cabaret concert à la salle Pasteur. Plus d'une trentaine de personnes de avaient répondu à l'appel pour assister au concert du groupe Los Amigos d'Angol, venu gracieusement. Ce trio composé de musiciens exceptionnels (José à la basse, Duy Tai à la guitare et Narcisso au chant et à la guitare) a fait traverser l'Atlantique avec des rythmes cubains, vénézuéliens ou chiliens.
Mais quel était le but de cette soirée ? Comme le précise Michel Delbarge, président de Timoun d'Haïti, face aux malheurs qui frappent l'île, « nous avons décidé d'être "victime co-latérale" ». Concrètement, cette association s'engage à ce qu'un petit Haïtien mange comme un petit Français. Ou en tout cas mieux qu'il ne peut le faire. Il s'agit de verser une somme de 60 E pour les cantines scolaires chaque mois, soit 18 000 E pour les 300 élèves de l'école située à Demontreuil, au sud ouest de l'île. L'association finance également un centre de santé ainsi que des kits scolaires. Une ligne électrique est également en cours pour que cette école soit raccordée car suite aux différents séismes, le pays est à reconstruire à près de 80 %.
http://www.lavoixdunord.fr/region/timoun-haiti-des-ryhtmes-latino-pour-une-ile-sinistree-jna24b0n870754
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