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vendredi 31 août 2007

La santé à la merci des religieux

Chaque mois, des religieuses de la Charité de Jacmel distribuent gratuitement des médicaments aux habitants de Peredo. Faute de contrôle, ces médicaments pourront aggraver les problèmes sanitaires dans la communauté.

Nadège, une jeune mère de dix-sept ans. Tête ceinte d'un mouchoir rouge, sous un soleil de plomb, elle fait la queue avec son bébé de six mois dans ses bras. Objectif: Nadège vient à l'Ecole nationale de Peredo pour recevoir des médicaments pour son enfant de la part des soeurs de Charité de Jacmel. « Vous déclarez votre maladie et on vous donne des médicaments », lâche tout bas la petite génitrice en baissant la tête, comme pour empêcher aux soeurs de l'entendre.
Lorsqu'on ne fait pas son travail, on le fait pour vous. « Ici on nous donne des médicaments sans aucune consultation », confie Nadège avec, en main, deux paquets de comprimés et un tube contenant du Stérovit (vitamine A pour bébé) expiré depuis novembre 2005. Malheureusement, elle ne pouvait pas lire la notice écrite en anglais. « Ou wè mwen ka bay ti bebe a remèd sa ? », me demande-t-elle, vigilante. «J'ai laissé les bancs de l'école dès la 3e année fondamentale», regrette l'adolescente avouant que sa famille l'a contrainte de se marier très tôt.

A Peredo, la santé coûte cher. Le dispensaire de la zone est dans un état lamentable. A la salle d'attente, on fait tout : accouchements, consultations des adultes et des bébés, monitoring avec les Pv/VIH .... Ce centre de premier soin ne dispose pas de moyens pour répondre aux besoins de la population. A cette infirmerie, il y a un médecin résident qui n'est pas toujours disponible pour les malades. Une infirmière pour desservir une population évaluée à environ 20 mille habitants.

Parfois, selon Manithe Pierre, infirmière depuis douze ans à la seule institution de santé de la zone, on ne peut même pas donner un premier soin aux patients par manque de moyens. « On leur conseille d'aller à Jacmel pour se faire soigner », affirme l'infirmière. Ceux qui disposent de moyens vont à l'hôpital, et ceux qui n'en n'ont pas peuvent attendre leur mort à défaut d'être secourus par les bons samaritains de la Charité de Jacmel.

Physiquement, le dispensaire de Peredo est dans un état déplorable. « Nous souhaitons que les responsables du Ministère de la santé publique réhabilite le dispensaire. Les conditions dans lesquelles on fonctionne ici sont inhumaines », lâche l'infirmière en charge du dispensaire.



Construit au début dès années 80, cet établissement de santé n'a bénéficié que des couches de peinture.



Consciente des complications que peuvent provoquer les médicaments avariés, madame Pierre dit inviter la population à ne pas consommer ceux de la congrégation de la Charité qui sont très souvent périmés. « Ils sont incrédules », martèle l'infirmière. Selon elle, les patients prétextent ne pas avoir de l'argent pour se procurer des médicaments.



L'urgence d'intervenir
 
A côté des problèmes de santé auxquels est confrontée cette communauté, le passage du cyclone Dean sur la côte Sud d'Haïti a sévèrement frappé Peredo. Près d'une vingtaine de maisons ont été endommagées ou détruites. A en croire le coordonnateur du CASEC de la zone, M. Luc Coachy, presque toutes les plantations ont été rasées. Ce qui rendra difficile la rentrée des classes. « Si les autorités n'interviennent pas, les élèves ne vont pas pouvoir aller à l'école. Il faut que le gouvernement fasse quelque chose pour les paysans de Peredo », a affirmé M. Coachy qui parait très préoccupé.



Principal représentant de l'Etat dans la zone, M. Coachy se transforme en policier et en juge de paix pour combattre ce qu'il appelle les « ti bat Kò ». Selon lui, des policiers visitent Peredo seulement quand ils viennent voir leur famille.



Située à 29 Kms de Jacmel, Peredo fait partie des cinq sections communales de Marigot. Surplombée par le morne La Selle, elle est bornée par la rivière de Marigot communément appelée Rivière Fesles. La rivière Citronnier, un des affluents de Fesles, représente une menace pour la population. « Nous sommes obligés de laisser nos toits à chaque fois que cette rivière est en crue », a fait savoir M. Coachy. Il demande au ministère des Travaux publics, Transports et communications (MTPTC) de bien vouloir faire curer cette rivière pour le bien des habitants de cette localité.



Contrairement à d'autres sections communales, Peredo bénéficie du bétonnage de la route principale et d'installations électriques de l'EDH. Cependant, elle n'échappe pas au rationnement drastique de l'électricité.
 
Péguy André Joseph

peguy_andre@yahoo.fr
 
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47884&PubDate=2007-08-31 
 

Deux des meurtriers condamnés à vie




Deux individus impliqués dans le meurtre de Jacques Roche écopent de la prison à perpétuité. Ces derniers tombent sous le coup du décret du 13 mai 2005.

Jugés par le tribunal siégeant sans assistance de jury pour le meurtre du journaliste, poète et diseur Jacques Roche, les nommés Alby Joseph et Chéry Beaubrun ont été condamnés, ce jeudi, aux travaux forcés et à la prison à perpétuité lors de la session criminelle sans assistance de jury qui se déroule au Palais de justice de Port-au-Prince.

Agé de 22 ans et membre d'un gang qui opérait à Solino, Alby Joseph a reconnu avoir reçu en compagnie de Chéry Beaubrun de l'argent pour surveiller le journaliste lors de sa séquestration. Il a cité les noms des nommés "Gaetan", Tiaboute" et "Bibi" -actuellement en prison - comme les co-auteurs de ce crime.

Au cours des débats généraux, Joseph Fanfan Gédulien, substitut du commissaire du gouvernement, a demandé au tribunal de rendre le verdict condamnant les ravisseurs à effectuer des travaux forcés à perpétuité en vertu des articles 224, 225, 226, 227, 289, 292 du Code pénal, de l'article 293 bis du décret du 13 mai 2005 et de l'article 297 du Code d'instruction criminelle, ce qui a été effectivement retenu par le tribunal présidé par le juge Jean Claude Rigeur et assisté du greffier Charles Robens.

Soulignons que la défense a été assurée par Me Placide Joani

Menottes aux poignets et le corps couvert de marques de torture et de traces de balles, Jacques Roche, 44 ans, a été retrouvé mort le 14 juillet 2005 dans une rue de la capitale, quatre jours après son enlèvement à Nazon. Le journaliste a été exécuté en dépit d'intenses négociations de ses proches avec les ravisseurs; ces derniers exigeaient la rondelette somme de $50.000 en échange de sa libération.

En relation avec ce meurtre, le père Gérard Jean Juste avait été appréhendé le 22 juillet 2005 par la police judicaire. Le prêtre activiste avait été libéré par la suite pour raisons de santé et autorisé à se rendre aux Etats-Unis pour y recevoir des soins. Ce dernier est rentré au pays au cours de ce mois d'août.

Alain Gaillard 
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47955&PubDate=2007-08-31

Une bombe désamorcée !


Le commissaire du gouvernement, Claudy Gassant, dont la révocation a été réclamée, a répondu, ce jeudi, à la convocation de la Commission justice et sécurité du Sénat. Sa présence, ajoutée à une série de rencontres engageant le chef de l'Etat et les présidents des deux chambres, désamorce une polémique entre l'Exécutif et le Parlement

Calvitie prononcée, cellulaire collé à l'oreille...Claudy Gassant a patienté plus d'une heure dans un espace attenant à la salle de séance du Sénat. Dans le même « tribunal » où sa révocation a été réclamée, il y a de cela une semaine, le commissaire du gouvernement est rentré en scène comme pour jouer un rôle dans un feuilleton à rebondissements. Le chef du Parquet de Port-au-Prince s'est mis à l'écoute de Youri Latortue, le président de la commission Justice et Sécurité du Sénat qui, dans une allocution de dix minutes a dit avoir placé les intérêts de la Nation au-dessus de toute polémique.

« Le Sénat est une assemblée de sages, des hommes qui peuvent se montrer à la hauteur... », a dit le sénateur Latortue, tout en expliquant le sens de la séance plénière "boudée" par le commissaire Gassant et au cours de laquelle des parlementaires avaient convenu d'interpeller le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis. Le chef de file de "Latibonit an aksyon", parti régional ayant deux membres au Sénat, a déploré certaines accusations relatives à l'opposition de quelques-uns de ses collègues à la lutte contre la corruption, la contrebande et le trafic de la drogue menée tambour battant par l'administration Préval/Alexis.

« Je peux affirmer que tous les sénateurs appuient la lutte contre la contrebande. C'est un chantier qui doit aller au-delà des quelques interpellations qui ont fait la une des journaux », a déclaré le parlementaire qui a récemment pris le contre pied des déclarations du chef sortant de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, M. Edmond Mulet. Ce dernier avait vertement demandé aux parlementaires de ne pas faire le jeu des trafiquants de drogue et des contrebandiers en exigeant le renvoi de Claudy Gassant, le chef de la poursuite judiciaire.

« Nous sommes prêts à accorder le bénéfice de l'urgence en votant des projets de loi relatifs à la lutte contre la corruption », a rassuré le président de la Commission justice et sécurité du Sénat qui s'exprimait en présence du ministre de la Justice, René Magloire, et celui chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, qui se faisaient accompagner du commissaire Gassant. « Nous ne perdons pas la face. Nous évitons une crise au pays », a ajouté le parlementaire qui a implicitement désamorcé cette polémique entre l'Exécutif et le Sénat qui menaçait d'interpeller le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis sommé la semaine dernière de révoquer le commissaire du gouvernement pour insubordination.

L'incident est clos

« Nous pouvons dire que l'incident est clos. Nous allons travailler dans le sens des intérêts de la Nation », a enchaîné, de manière plus explicite, le président du Sénat, Joseph Lambert. La veille, il avait annoncé un dénouement heureux du conflit alimenté depuis une semaine. Le chef de l'Etat, René Préval, quelques jours après la séance qui a abouti au principe d'interpellation du gouvernement de coalition, avait convoqué une série de réunions avec les présidents de la Chambre des députés et de celle du Sénat. « Personnellement, je crois qu'il y a eu une mésinterprétation », a indiqué Joseph Lambert, qui récemment, considérait Gassant comme un « monstre en devenir », le fait que le chef du Parquet n'avait pas répondu à la première invitation de la Commission justice et sécurité du Grand corps. Joseph Lambert a tenu a salué l'engagement du commissaire du gouvernement, celui du chef de l'Etat et du Sénat qui évitent au pays « une crise dont les conséquences seraient incalculables ». Un discours convaincant pour ses collègues qui ont participé à la séance convoquée par la Commission justice et sécurité du Sénat, mais pas assez pour calmer la colère du sénateur Fritz Lebon Carlos. « La demande d'interpellation du Premier ministre est un acte constitutionnel. Nous ne pouvons pas faire autrement », a-t-il rétorqué lors d'une conférence tenue parallèlement à la séance.

 Gassant dompte le Sénat

Le contentieux vidé, les sénateurs, le ministre convoqué et le commissaire du gouvernement sont rentrés dans le vif du sujet. Dix minutes ont suffi à celui considéré par certains comme agaçant pour emballer l'assemblée, y compris le tonitruant Gabriel Fortuné. « J'ai toujours voulu répondre à la convocation de la commission Justice et Sécurité du Sénat. Malheureusement, il y a eu des barrières. Il y a une différence entre le Magistrat et le simple citoyen que je suis », a expliqué Claudy Gassant.
« Autrefois, on disait que ce sont les juges qui libèrent les kidnappeurs. Aujourd'hui, on prétend que je suis le principal responsable du regorgement des prisons », a dit Gassant qui s'exprimait sur la problématique des détentions préventives prolongées. Quelque 6076 personnes sont entassées dans les dix-neuf centres de détention du pays. Seulement 1079 de la population carcérale ont été condamnés, selon des chiffres cités par le ministre de la Justice qui n'admet pas le concept de « surpopulation carcérale ». Haïti, dit-il de préférence, fait face à un surpeuplement de certains centres d'incarcération.
 Claude Gilles

gonaibo73@yahoo.fr
 http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47952&PubDate=2007-08-30

Jeffrey Sachs formule des propositions pour la réduction de la pauvreté

Le conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU, Jeffrey Sachs a bouclé hier mercredi une visite en Haïti qui lui a permis d’effectuer des consultations dans le cadre de la préparation du document de stratégie Nationale pour la Croissance et le Réduction de la Pauvreté.
M. Sachs qui s’est entretenu avec le chef de l’état autour de l’élaboration de ce document estime que sa visite a été fructueuse. " Je crois que des progrès ont été réalisés dans le domaine de la stratégie pour le développement économique en Haïti", dit-il tout en se déclarant satisfait des rencontres avec les officiels haïtiens.
Le conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU a présenté le concept de village millénaire qu’il entend développer en Haïti. Le projet vise à favoriser le développement économique des communautés indique t-il précisant qu’un programme sera réalisé dans le plateau central. " Le projet permettra à la communauté de développer l’agriculture et d’augmenter ses revenus à partir des produits, de faciliter l’accès à la santé, à l’eau potable, il inclut également la construction de routes et la mise en place d’un réseau électrique à l’instar du projet réalisé par le chef de l’état dans sa ville natale de Marmelade", ajoute t-il.
Selon M. sachs le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la réduction de la Pauvreté permettra à Haïti de mieux formuler sa propre stratégie en vue de connaître ses principaux investisseurs. " Je suis ici pour aider le gouvernement, et je suis satisfait de voir les progrès réalisé", martèle t-il. Pour sa part, le ministre de la planification et de la coopération externe, Jean Max Bellerive, indique que le document sera publié au cours du mois de septembre.
Il soutient que ce document qui servira de base dans les négociations avec les institutions de Breton Woods a été élaboré après une série de rencontres avec les représentants de divers secteurs de la société. " Ce document a une importance fondamentale pour l’avenir du pays puisqu’il déterminera les types de projets qui seront financés par la communauté internationale", dit-il tout en se réjouissant de l’apport de Jeffrey Sachs. " Il nous a donné des conseils, a fait des remarques et nous a permis de voir des options nouvelles", déclare le ministre de la planification qui souligne que M. Sachs entend défendre la cause haïtienne auprès de ces institutions.

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12985

Haïti/Parlement/Justice : Crise dénouée ?

jeudi 30 août 2007
P-au-P, 30 août 07 [AlterPresse] --- Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Claudy Gassant, et le ministre de la justice, René Magloire, sont sortis satisfaits de leurs échanges, ce 30 août 2007, avec le Sénat de la République autour de la détention préventive prolongée en Haïti.
« Je suis satisfait de la rencontre. C’est une chose très positive que nous venons de faire aujourd’hui. Le Sénat fait son travail, nous autres, nous sommes toujours prêts à répondre à ses convocations lorsque le besoin se fait sentir », a déclaré à sa sortie du Parlement, le garde des sceaux de la République.
René Magloire et Claudy Gassant ont été auditionné par les sénateurs pendant environ deux heures d’horloge. La rencontre s’est déroulée dans une ambiance sereine et des détails ont été fournis sur le dossier de la détention préventive prolongée, selon les deux hommes.
« La séance s’est déroulée dans le respect (…) Je ne peux pas dire que les contentieux sont vidés, parce qu’il n’y avait pas de contentieux », affirme Claudy Gassant.
« Pour la stabilité du pays, nous acceptons de faire des sacrifices », a-t-il ajouté aux micros des Journalistes.
Le 22 août 2007, Gassant avait boudé une convocation du Sénat autour de ce même dossier. Il indique avoir fait part aux parlementaires d’un problème familial et proposé de se présenter deux jours, plus tard, soit le vendredi 24 août 2007.
De plus, le commissaire Claudy Gassant pense que « l’ambiance n’était pas favorable à sa présence » en raison du tollé que cette convocation avait provoqué dans la presse.
Selon le sénateur Joseph Lambert, président de l’Assemblée nationale, l’appui du grand corps est inconditionnel à la lutte contre la corruption, le trafic des stupéfiants et la contrebande.
Actuellement, Claudy Gassant, effectue une série d’ « invitations », notamment d’hommes d’affaires en relation à d’éventuels cas de corruption. L’ancien président de la Chambre de Commerce d’Haiti, Réginald Boulos, a ainsi été entendu dans la soirée du 23 août, dans le cadre d’une enquête dont il faisait l’objet pour corruption et contrebande.
L’homme d’affaires Fritz Brandt et son fils David Brandt sont en prison depuis le 26 juillet dernier pour leur implication présumée dans la falsification de bordereaux de douane. [do gp apr 30/08/2007 16 :20]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6360

Magloire, Gassant et les Sénateurs réconciliés, la constitution oubliée

A l’issue d’une séance d’information fort chaleureuse sur la détention préventive prolongée, les représentants des pouvoirs Exécutif et Législatif ont signé l’arrêt de mort de l’interpellation du gouvernement
vendredi 31 août 2007,
Radio Kiskeya

Le ministre de la justice, Me René Magloire et le commissaire du gouvernement près le parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, Me Claudy Gassant, ont rencontré jeudi la commission justice et sécurité du Sénat, lors d’une séance très particulière qui a pratiquement enterré la demande d’interpellation du gouvernement introduite la semaine dernière.
Sollicité par le Sénateur du Sud Gabriel Fortuné, le principe de l’interpellation du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis avait bénéficié du soutien réglementaire de cinq de ses collègues et devenait automatiquement une étape incontournable au regard des exigences constitutionnelles.
Jeudi, la décrispation des principaux protagonistes du "bras de fer" et l’ambiance sympathique soigneusement préparée ont transporté l’opinion publique dans un show-biz politico-médiatique dont l’institution parlementaire est sortie perdante.
Accompagnés du chanteur de Compas Direct "King Kino", le ministre et le chef du parquet sont arrivés très détendus au Palais Législatif où, pendant plusieurs heures, ils ont eu des échanges très cordiaux -et même chaleureux par moment- avec les Gabriel Fortuné, Youri Latortue et autres Joseph Lambert. Chefs de file de la "révolte" du mercredi 22 septembre, ils se sont montrés nettement dociles et conciliants huit jours plus tard face à René Magloire qui était "en perte d’autorité" et Claudy Gassant traité alors de "fonctionnaire en rébellion" suite à son refus catégorique de répondre à une première invitation de la commission sénatoriale.
ces trois hommes en particulier

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4047

Haïti : Le Sud-Est accueille bientôt un projet d’agriculture écologique

Jeudi 30 août 2007
P-au-P, 30 août 07 [AlterPresse] --- Un projet d’agriculture écologique de produits potagers au niveau familial sera bientôt exécuté dans la région du Sud-Est avec l’appui de la Coopération espagnole/l’Agence espagnole de coopération internationale (Aeci) et l’Ambassade d’Argentine en Haïti.
Un accord a été signé en ce sens le 29 août avec le ministre de l’environnement, Jean-Marie Claude Germain, en ses bureaux à Port-au-Prince et l’Ambassadeur argentin en Haïti, Ernesto López.
Ce projet vise à améliorer et diversifier l’alimentation des familles des communes de Belle-Anse et de Grand Gosier dans le département du Sud-Est.
Le programme, nommé Pro-Huerta, formera 60 promoteurs communaux, qui seront chargés eux mêmes de former d’autres agriculteurs dans leurs communautés, et apportera des semences organiques aux familles bénéficiaires, souligne la Coopération espagnole-Aeci dans une note à AlterPresse.
En Haïti, le programme pro-Huerta, appliqué depuis une quinzaine d’années en Argentine, est financé à hauteur de 65.000 dollars américains par la Coopération espagnole et l’Argentine dans le cadre d’un projet dénommé Araucaria XXI Haïti. Pour ce projet, un budget de plus de 1. 000 000 de dollars américains a été approuvé pour les années 2007 et 2008.
Le Pro-Huerta n’est pas à son coup d’essai en Haïti. En décembre 2005, un accord d’implémentation des termes opérationnels de ce programme connu sous le nom de Promotion de l’Autoproduction d’Aliments Frais a été signé par le gouvernement haïtien. [do apr 30/08/2007 13 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6358

L’ONU veut une prorogation de 12 mois du mandat de la MINUSTAH

L’Uruguay appelé à maintenir ses troupes en Haïti au risque de faire face à des problèmes politiques internes
jeudi 30 août 2007,
Radio Kiskeya

L’Organisation des Nations Unies souhaite prolonger d’un an sa Mission de stabilisation en Haïti (MINUSTAH), selon des informations transmises à une délégation parlementaire uruguayenne en visite à Port-au-Prince, révèle dans son édition de jeudi le quotidien uruguayen El Paìs.
Les Députés Jorge Menéndez, Luis Rosadilla, Javier García et Daniel García Pintos, membres de la commission de la défense de l’Assemblée Nationale, se sont entretenus à ce sujet avec le brésilien Luis Carlos Da Costa, représentamt spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti. Au cours de cette entrevue, ils ont reçu un document dans lequel Ban Ki-moon sollicite du Conseil de sécurité la reconduction pour une période supplémentaire de douze mois du mandat des casques bleus.
Dans cette perspective, il a été demandé à l’Uruguay d’accepter de maintenir ses troupes déployées en Haïti, ce qui risque de réveiller les graves divergences politiques qui avaient déjà secoué la nation sud-américaine sur ce sujet sensible.
Le Député Garcìa a expliqué à El Paìs que le principal argument avancé par l’ONU pour justifier la prolongation de sa présence en Haïti est la "nécessiter de maintenir le pays en état de fonctionnement".
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4046

Haïti, un exemple de l’engagement du Brésil en faveur de la paix mondiale, selon Brasilia


L’ONU se félicite de la contribution du géant sud-américain à la MINUSTAH, à l’occasion de la publication d’un rapport sur les OMD
jeudi 30 août 2007,
Radio Kiskeya

Dans le troisième rapport national brésilien sur l’accompagnement des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), les services du Président Luiz Inàcio Lula da Silva ont mis jeudi en relief l’engagement du pays en faveur de la paix à travers son action en Haïti.
Le gouvernement souligne que le Brésil s’implique profondément dans la promotion de la paix dans le monde en fournissant des troupes à la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH).
"L’ONU est satisfaite du soutien du Brésil dans le cadre de la promotion de la stabilité dans des pays comme Haïti et le Timor-Leste qui connaissent des processus de reconstruction complexes", a pour sa part affirmé la coordonnatrice résidente du système des Nations Unies à Brasilia, Kim Bolduc, lors du lancement officiel du rapport.
L’établissement de la paix et la fin des conflits sont considérés comme des éléments essentiels dans l’accomplissement des OMD à l’horizon 2015.
Avec le déploiement de 1.200 de ses soldats, le plus important bataillon, le Brésil détient le commandement de la MINUSTAH qui compte quelque 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4048
Commentaires :
Il ne fait pas de doute et ceci on le savait déjà, Haïti est devenu une sorte de laboratoire ou certaines nations en manque de repères essaient de se replacer sur l’échiquier mondial.
Le brésil se congratule d’avoir contribué à la paix dans le monde en intervenant comme forces étrangères en Haïti !

René Préval se rend aux Etats-Unis pour "raisons médicales"

Aucune précision sur ce nouveau séjour médical, le premier du chef de l’Etat en territoire américain
jeudi 30 août 2007,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval est parti jeudi après-midi à destination des Etats-Unis dans le cadre d’un "voyage privé pour raisons médicales", a annoncé dans un communiqué le secrétaire général adjoint de la Présidence haïtienne, Raymond Jeanty.
Le communiqué reste cependant muet sur l’état de santé du chef de l’Etat et les implications médicales de ce voyage.
M. Préval qui a quitté Port-au-Prince à bord d’un vol régulier de la American Airlines sera de retour dimanche.
Officiellement, c’est la première fois que le dirigeant haïtien se fait soigner aux Etats-Unis. Au cours de son premier mandat (1996-2001) et depuis le début du second, en 2006, René Préval a effectué de fréquents voyages de santé exclusivement à Cuba.
Soumis depuis quelque temps à un traitement contre les premières manifestations d’un cancer de la prostate, le chef de l’Etat avait récemment indiqué qu’un diagnostic réalisé à La Havane par des spécialistes cubains avait montré une nette régression de l’indice prostatique PSA après une élévation d’un niveau anormal. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4045

SOS... Sauvons Nephtalie ....Nephtalie Ilisse, une enfant en détresse

Nephtalie Terweesa Ilisse.
C'est le nom d'une fillette de 6 ans atteinte d'une tumeur au niveau du cerveau et en proie à de grands dangers si rien n'est fait en vue de l'aider à subir une intervention chirurgicale dans le plus bref délai.
Sa mère, Junie Simon Ilisse, âgée de 29 ans, ne voit aucune issue aux multiples démarches entreprises en vue de donner la vie à sa fille. « On nous exige 500 dollars américains et 25.000 gourdes comme dépôt à l'hôpital où elle est admise depuis plus d'une semaine », avance-t-elle déçue. Cette déception est due au fait que son époux, Igaud Ilisse, est policier depuis 1995, ne peut même pas garantir les soins de sa fille pour si peu. « Je suis en train de connaître mes pires déboires. Car, mon mari sert l'Etat depuis 12 ans et n'arrive pas à couvrir les frais de santé de notre fille qu'il aime tant », dit-elle.
Junie S. Ilisse confie que les médecins n'entendent pas lâcher prise. « En dépit du fait que mon mari leur garantit de son emploi et de sa bonne foi, les médecins ne veulent pas nous écouter. Ils tiennent à leur argent », ajoute-t-elle.
« Après cette opération qui consiste à enlever de l'eau dans son cerveau, , la petite doit subir une autre intervention chirurgicale ; cette fois, elle devra se rendre à l'étranger puisque le médecin avoue qu'on ne pourra rien faire en Haïti », s'inquiète Junie. Nephtalie faisait le charme de sa famille avant d'être frappée par cette maladie qui, selon son père, commençait à lui donner des difficultés à l'école. « Sa moyenne était au-dessus de 8 et brusquement, ses notes commençaient à nous inquiéter, sa mère et moi », raconte-il embarrassé, tout en se rappelant que la maladie a débuté avec de fortes céphalées suivies de vomissements.
Maintenant, poursuit M. Ilisse, Nephtalie butte sur ses pas.

Debout, elle arrive à peine à se contrôler.
Le couple Ilisse est dans le pétrin et ne sait à quel saint se vouer. Il serait juste que nos soeurs et frères haïtiens fassent appel à leur conscience et à leur générosité en venant en aide à la petite Nephtalie. En faisant un geste de solidarité à leur endroit, ils pourront s'enorgueillir d'avoir sauvé une vie.
N.B. Les parents peuvent être rejoints aux numéros suivants: 455-5191 / 495-4631.

Lima Soirélus
lsoirelus@lenouvelliste.com