By Associated Press, Published: December 1 PORT-AU-PRINCE, Haiti — The World Bank will spend $255 million to help house Haitians, clean up neighborhoods and send thousands of children to school over the next year under a plan approved Thursday by the agency’s board.
The new funds seek to fill critical needs in Haiti as the troubled nation nears the second anniversary of the January 2010 earthquake that toppled thousands of homes, destroyed hundreds of schools and force more than a million Haitians into precarious settlements in the capital and elsewhere.
The money will go toward housing 22,500 people, many of whom have been living in the hundreds of tent camps that sprang up after the quake. It will also help spruce up parks and repair roads in neighborhoods that are home for 75,000 people, pay for school tuition for 100,000, train 8,000 teachers and provide hot meals five days a week for 75,000 youngsters.
The funds give hope that reconstruction will move along even though a recovery panel that was supposed to coordinate those efforts dissolved in October.
The Interim Haiti Recovery Commission, which was co-chaired by former U.S. President Bill Clinton, came to an end after Haitian authorities failed to renew its 18-month mandate.
A transition team and Prime Minister Garry Conille are trying to figure out the shape and responsibilities of a new panel.
The World Bank announcement came the same week that a forum hosted by the Haitian government and the Inter-American Development Bank brought hundreds of potential investors to Haiti, an impoverished country long overlooked because of its tattered infrastructure, cumbersome laws and unpredictable political climate.
President Michel Martelly said at the event that he wants to create 500,000 jobs within three years.
Some of those jobs are to be generated by two international businesses that announced projects this week: a $224 million industrial park in the north, the country’s biggest private investment since the quake, and a $45 million Marriott Hotel to be built in the capital.
http://www.washingtonpost.com/world/americas/world-bank-approves-255-million-plan-for-helping-haiti-recover-from-2010-earthquake/2011/12/01/gIQAP4VyHO_story.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 2 décembre 2011
Haïti – VIH/SIDA : entre progrès et défis
La 24e Journée mondiale de lutte contre le VIH / SIDA est célébrée, cette année, sous le thème « Zéro nouvelle infection au VIH, zéro décès lié au SIDA et zéro discrimination ». Déjà, différents acteurs s’accordent sur un constat : la baisse significative du taux de prévalence en Haïti qui est de 2.2 %.
Pour produire une génération sans VIH / SIDA, d’ici à 2015, le Programme des Nations Unies pour le VIH/SIDA (ONUSIDA), prône « une riposte plus rapide, plus intelligente et plus efficace encore» que celle qui a permis un important ralentissement de la propagation du virus au cours de la dernière décennie.
En effet, en l’espace de dix ans, une vingtaine de pays de par le monde ont réduit de plus d’un quart le nombre annuel des nouvelles infections. La région des Caraïbes elle, a vu le nombre de nouvelles infections diminuer d’un tiers par rapport à 2001. L’incidence du VIH / SIDA a chuté d’environ 25 % en République dominicaine et en Jamaïque. En Haïti, ce nombre a été réduit de 12% par rapport à l’année 2001, notamment grâce à une généralisation des traitements.
Et la tendance devrait se maintenir grâce à une stratégie qui mettra « les personnes, et non le virus, au centre de l’approche» et qui prendra en compte « le combat contre la stigmatisation, le respect des droits de l’homme, en même temps qu’elle assurera un environnement légal protecteur pour les associations travaillant dans la lutte contre le VIH / SIDA au sein des communautés », selon le directeur de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.
Des efforts multisectoriels
En Haiti, l’incidence du VIH / SIDA a baissé d’environ 12 %, avec un taux de prévalence qui est passé de 6.2 en 1993 à 2.2 en 2011, comme l’indique le directeur régional d’ONUSIDA, le Dr Ernest Massiah. Ce succès a été possible grâce à une combinaison d’actions entre la société civile, les personnes vivant avec le VIH (PVVVIH) et le gouvernement, qui ont travaillé d’un commun accord » en vue d’une « génération sans SIDA » en Haïti.
Le Dr Ernest Massiah soutient que les PVVVIH ont permis de mieux orienter les réponses. Elles ont pu dire, par exemple « voilà le type de programme dont nous avons besoin, voila ce qui peut marcher ».
Diverses actions ont permis d’aboutir à ce résultat. La contribution des Nations Unies s’est entre autres matérialisée via le monitoring de la maladie, aidant ainsi le gouvernement à maintenir un registre fiable concernant l’évolution du SIDA, à obtenir des données à jour susceptibles de faciliter la mise en place et le développement d’une politique de lutte, en même temps qu’elle aide à coordonner les réponses.
A la société civile, ONUSIDA a aussi permis de «mieux se faire entendre, se faire comprendre, à des moments où les instances décisionnelles ou d’autres auraient fait peu cas des PVVIH, à cause de la stigmatisation, de la discrimination », soutient M. Massiah. L’organisation a en outre travaillé pour permettre aux malades d’avoir accès aux médicaments à des prix relativement bas. Et dans ce domaine là, souligne, Dr Massaiah, « la Fondation Clinton a fait un excellent travail ».
Pour sa part, Dr Marie Mercy Jean Louis Zevalos de l’ONG « Promoteurs Objectifs Zéro Sida » (POZ), directrice des Services aux Centres Espoir, affirme, avoir notamment concentré ses actions sur la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. En ce sens, les actions de POZ visent-elles le respect des droits des personnes vivant avec le VIH / SIDA, les soins palliatifs, apprendre aux personnes affectées ou infectées à vivre avec le virus et aussi à aider des associations de PVVIH à se renforcer en vue de mieux prendre en charge leurs membres.
Eddy Trofort, responsable de communication au sein de le Cellule de Communication contre le SIDA (CECOSIDA), inscrit au nombre des interventions de son organisation la prévention en facilitant l’accès à l’information. Et entre autres moyens utilisés les émissions radio tant à Port-au-Prince que dans les provinces.
Mais le chemin est encore long pour venir a bout du VIH / SIDA. Aussi, à travers le pays, la journée a-t-elle offert l’opportunité aux principaux acteurs d’interpeler une fois de plus les consciences et ainsi maintenir haut le flambeau de la sensibilisation.
Dans le lot des actions y relatives, l’on y inscrit des marches des journées « portes ouvertes » ou même des activités plus ciblées comme par exemple les jeunes a Jacmel, invités à s’engager en faveur de « l’Objectif Zéro » ou aux Cayes où les prisonniers, y compris les femmes et les mineurs, ont participé activement, le 30 novembre, à une activité organisée par les Unités Correctionnelle et VIH/SIDA, ainsi que le Centre Multimédia de la MINUSTAH visant à « sensibiliser la population carcérale sur la problématique du VIH/SIDA à travers un film documentaire en créole ». Occasion pour des PVVIH d’encourager les détenus à adopter des comportements exemplaires pour freiner la propagation de cette pandémie.
Rédaction : Pierre Jérôme Richard
Edition : Uwolowulakana Ikavi
http://minustah.org/?p=32994
La 24e Journée mondiale de lutte contre le VIH / SIDA est célébrée, cette année, sous le thème « Zéro nouvelle infection au VIH, zéro décès lié au SIDA et zéro discrimination ». Déjà, différents acteurs s’accordent sur un constat : la baisse significative du taux de prévalence en Haïti qui est de 2.2 %.
Pour produire une génération sans VIH / SIDA, d’ici à 2015, le Programme des Nations Unies pour le VIH/SIDA (ONUSIDA), prône « une riposte plus rapide, plus intelligente et plus efficace encore» que celle qui a permis un important ralentissement de la propagation du virus au cours de la dernière décennie.
En effet, en l’espace de dix ans, une vingtaine de pays de par le monde ont réduit de plus d’un quart le nombre annuel des nouvelles infections. La région des Caraïbes elle, a vu le nombre de nouvelles infections diminuer d’un tiers par rapport à 2001. L’incidence du VIH / SIDA a chuté d’environ 25 % en République dominicaine et en Jamaïque. En Haïti, ce nombre a été réduit de 12% par rapport à l’année 2001, notamment grâce à une généralisation des traitements.
Et la tendance devrait se maintenir grâce à une stratégie qui mettra « les personnes, et non le virus, au centre de l’approche» et qui prendra en compte « le combat contre la stigmatisation, le respect des droits de l’homme, en même temps qu’elle assurera un environnement légal protecteur pour les associations travaillant dans la lutte contre le VIH / SIDA au sein des communautés », selon le directeur de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.
Des efforts multisectoriels
En Haiti, l’incidence du VIH / SIDA a baissé d’environ 12 %, avec un taux de prévalence qui est passé de 6.2 en 1993 à 2.2 en 2011, comme l’indique le directeur régional d’ONUSIDA, le Dr Ernest Massiah. Ce succès a été possible grâce à une combinaison d’actions entre la société civile, les personnes vivant avec le VIH (PVVVIH) et le gouvernement, qui ont travaillé d’un commun accord » en vue d’une « génération sans SIDA » en Haïti.
Le Dr Ernest Massiah soutient que les PVVVIH ont permis de mieux orienter les réponses. Elles ont pu dire, par exemple « voilà le type de programme dont nous avons besoin, voila ce qui peut marcher ».
Diverses actions ont permis d’aboutir à ce résultat. La contribution des Nations Unies s’est entre autres matérialisée via le monitoring de la maladie, aidant ainsi le gouvernement à maintenir un registre fiable concernant l’évolution du SIDA, à obtenir des données à jour susceptibles de faciliter la mise en place et le développement d’une politique de lutte, en même temps qu’elle aide à coordonner les réponses.
A la société civile, ONUSIDA a aussi permis de «mieux se faire entendre, se faire comprendre, à des moments où les instances décisionnelles ou d’autres auraient fait peu cas des PVVIH, à cause de la stigmatisation, de la discrimination », soutient M. Massiah. L’organisation a en outre travaillé pour permettre aux malades d’avoir accès aux médicaments à des prix relativement bas. Et dans ce domaine là, souligne, Dr Massaiah, « la Fondation Clinton a fait un excellent travail ».
Pour sa part, Dr Marie Mercy Jean Louis Zevalos de l’ONG « Promoteurs Objectifs Zéro Sida » (POZ), directrice des Services aux Centres Espoir, affirme, avoir notamment concentré ses actions sur la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. En ce sens, les actions de POZ visent-elles le respect des droits des personnes vivant avec le VIH / SIDA, les soins palliatifs, apprendre aux personnes affectées ou infectées à vivre avec le virus et aussi à aider des associations de PVVIH à se renforcer en vue de mieux prendre en charge leurs membres.
Eddy Trofort, responsable de communication au sein de le Cellule de Communication contre le SIDA (CECOSIDA), inscrit au nombre des interventions de son organisation la prévention en facilitant l’accès à l’information. Et entre autres moyens utilisés les émissions radio tant à Port-au-Prince que dans les provinces.
Mais le chemin est encore long pour venir a bout du VIH / SIDA. Aussi, à travers le pays, la journée a-t-elle offert l’opportunité aux principaux acteurs d’interpeler une fois de plus les consciences et ainsi maintenir haut le flambeau de la sensibilisation.
Dans le lot des actions y relatives, l’on y inscrit des marches des journées « portes ouvertes » ou même des activités plus ciblées comme par exemple les jeunes a Jacmel, invités à s’engager en faveur de « l’Objectif Zéro » ou aux Cayes où les prisonniers, y compris les femmes et les mineurs, ont participé activement, le 30 novembre, à une activité organisée par les Unités Correctionnelle et VIH/SIDA, ainsi que le Centre Multimédia de la MINUSTAH visant à « sensibiliser la population carcérale sur la problématique du VIH/SIDA à travers un film documentaire en créole ». Occasion pour des PVVIH d’encourager les détenus à adopter des comportements exemplaires pour freiner la propagation de cette pandémie.
Rédaction : Pierre Jérôme Richard
Edition : Uwolowulakana Ikavi
http://minustah.org/?p=32994
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