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dimanche 2 novembre 2008

Une Situation déchirante pour les Haïtiens de la République Dominicaine

Par Diogenes Tejada

Le directeur de Migration, général José Anibal Sans Jiminian, a déclaré qu'après une visite de deux jours réalisée à la frontière dominico-haitienne, avoir reçu des rapports témoignant des cas d’haïtiens maltraités par les dominicains.

Immédiatement l’officiel de haut rang a annoncé un plan pour commencer à appliquer à partir de demain des sanctions contre les employeurs qui infligent des traitements inhumains aux immigrants.

Il a raconté qu’en parcourant les communes de la ligne nord ouest il a reçu des témoignages déchirants sur le traitement que reçoivent les ouvriers agricoles haïtiens dans des dizaines de fermes de la région.

Aéroport las Américas.- Le directeur des services de migrations dominicains, le major général José Anibal Sanz Jiminian, a déclaré avoir parcouru durant deux jours plusieurs communes de la ligne frontalière du Nord-est et qu’il a reçu des témoignages déchirants d’haïtiens qui effectuent des labeurs agricoles dans les fermes.

Il manifesta que les propriétaires de fermes de café, de cacao, de bananes, de haricots, de manioc, patate de riz et d’autres plantations agricoles, utilisent tous les artifices pour arriver à tromper la vigilance des services d’immigration et abuser des haïtiens spécialement les sans papiers.

Il déclara avoir parcouru en deux jours les régions de Mao, Montecristi, Moncion, Restauracion, Guayubin et autres endroits de la ligne nord-est comme Neyba et Barahona confirmant les traitements inhumains.

Il confirme que dans ces régions, les haïtiens qui travaillent dans la collecte des produits agricoles, sont obligés de dormir sous les arbres parce que les propriétaires d’exploitations agricoles ne leur proportionnent pas un endroit pour se reposer.

Sanctions :

José Anibal Sansz Jiminian a annoncé que le service des migrations distribuera des amendes d’une façon sans précédente aux exploitants agricoles et les maîtres d’œuvres dans le domaine de la construction qui emploies des haïtiens sans papiers en leur payant des salaires de misère et en les maltraitant. Il a averti que pour l’exécution des mesures l’organisme compte sur l’appui des forces armées et de la Police Nationale.

HRV commente :

Les défenseurs des droits humains ont des aveux autorisés sur la question. Personne mieux que ce fonctionnaire est capable de dire plus ou mieux sur cette question. Pourtant Leonel Fernandez est rentré en France, personne n’est parti protesté contre sa présence ni pour lui demander des explication sur cette chasse à l’haïtien déclenché depuis une semaine en République Dominicaine.
Haïti n’est certainement pas le Tibet. Et les haïtiens ne sont pas des Tibetains.

Ni LE collectif Haïti de France , ni la fameuse Plateforme des associations Franco-haïtiennes ne semble porter un intérêt à la situation actuelle.