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vendredi 6 juillet 2007

60 sans-papiers haïtiens rapatriés de la République Dominicaine

Interceptés dans un minibus dont le conducteur est en fuite
jeudi 5 juillet 2007,
Radio Kiskeya
60 voyageurs illégaux haïtiens ont été rapatriés mercredi par les autorités dominicaines, a indiqué un responsable provincial de la direction générale de la migration, Duarte Sosa, au quotidien dominicain El Nuevo Diario.
Les clandestins, qui se dirigeaient vers la ville de Santiago (nord) après avoir versé de l’argent à des passeurs, se sont fait surprendre à bord d’un minibus. Ils ont été immédiatement reconduits en territoire haïtien par la ville frontalière de Dajabòn.
Le fonctionnaire des services d’immigration établi à Valverde (nord-ouest) précise que le chauffeur du véhicule, un ressortissant dominicain connu sous le nom de Pony Tatis, a eu le temps de prendre la fuite. Il est toutefois activement recherché en vue d’être arrêté et déféré devant son juge naturel.
Les migrants haïtiens sont devenus ces derniers mois plus nombreux dans le nord-ouest de la République Dominicaine, selon certains secteurs qui les accusent de plonger la région dans la délinquance et de rafler les emplois disponibles en acceptant de recevoir des salaires nettement inférieurs à ceux pratiqués sur le marché du travail.
Pour sa part, Duarte Sosa a annoncé, sans surprise, la poursuite de la chasse aux illégaux à l’origine de la déportation de milliers d’haïtiens depuis le début de l’année. spp/RK


http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3825

La Bid approuve une augmentation des contributions pour les infrastructures de base en Haïti

Prochain apport de 19 millions du Canada au programme de la Bid
jeudi 5 juillet 2007
P-au-P, 05 juil. 07 [AlterPresse] --- Le conseil d’administration de la Banque interaméricaine de développement (Bid) a décidé de souscrire, ce jeudi 5 juillet 2007, à une augmentation des fonds octroyés à un programme sur la réhabilitation routière et la participation des femmes dans les projets en Haïti, indique un communiqué de la banque hémisphérique transmis à l’agence en ligne AlterPresse.
« Ce mécanisme permet également de financer [de manière transparente et flexible] des activités visant à assurer la qualité technique de la préparation et de l’exécution des projets, les études environnementales et sociales, les mesures nécessaires pour mitiger (atténuer) les impacts, ainsi que la gestion transparente et efficace des ressources », annonce la Bid.
D’un montant originel de 70 millions de dollars américains, cofinancé par le Canada, le programme sera bientôt renforcé par un apport de 19.5 millions de dollars canadiens, à travers l’agence canadienne pour le développement international (Acdi).
Un rendement économique appréciable et une amélioration de la qualité de vie de la population locale, dans les zones d’implantation des projets d’infrastructure de moyenne envergure (avec des coûts d’environ 200 000 à 3 millions de dollars américains), sont attendus de la mise en œuvre des travaux par les ministères et organismes décentralisés du gouvernement haïtien.
« Le programme, qui a déjà décaissé environ US$12 millions et engagé US$30 millions pour des projets spécifiques, est destiné à financer divers travaux d’infrastructure, incluant des routes, ponts, ports, aéroports, aérogares de fret et de passagers, canaux d’irrigation et de drainage, systèmes d’eau potable et d’assainissement, marchés publics et abattoirs », précise le communiqué de la Bid acheminé à AlterPresse.
En 2005, signale la Bid, le Fonds pour le développement international de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a octroyé US$7millions au programme. L’Espagne a également démontré son intérêt en offrant son cofinancement pour augmenter cette facilité.
Avec l’appui de la banque interaméricaine de développement, un programme de réhabilitation et d’entretien de routes pour un montant de US$50 millions et un programme de réhabilitation de l’infrastructure de transport de US$78 millions, y compris des investissements spécifiques à partir des ressources des deux programmes, sont en cours de réalisation sur des tronçons des deux routes nationales (Nord RN1 Port-au-Prince / Cap-Haïtien et Sud RN2 Port-au-Prince / Cayes) en Haïti.
Au sénat de la république, le mercredi 4 juillet 2007 à Port-au-Prince, le ministre des travaux publics, transports et communications, l’ingénieur Frantz Verella, a évoqué une avancée dans l’exécution de différents travaux en infrastructures routières, dont des ponts, en divers points sur le territoire national, malgré certaines faiblesses (dues, entre autres, au non respect des engagements pris par certaines firmes privées, notamment sur le tronçon de route Port-au-Prince /Mirebalais, au nord-est de la capitale).
Dans le communiqué envoyé à AlterPresse, la Banque interaméricaine de développement rappelle que Haïti est le principal pays bénéficiaire de la coopération canadienne dans les Amériques.
« En plus du don (de 19.5 millions de dollars canadiens) au programme financé par la Bid, l’Acdi s’est distinguée par ses efforts pour améliorer les conditions de vie en Haïti dans divers secteurs, tels que l’électricité, l’agriculture, la micro-finance et la sécurité publique », souligne le communiqué de presse.
Haïti figure parmi les pays (Barbade, Colombie et Chili) que compte visiter, en ce mois de juillet (probablement entre le 15 et le 21 juillet 2007), le Premier ministre canadien, Stephen Harper, pour sa première grande tournée à l’étranger depuis son arrivée à la tête du gouvernement du Canada en février 2006. Harper, qui ne s’était jamais encore rendu en Amérique latine ni dans les Caraïbes, fera sa tournée juste après la celle de la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, au Brésil, du 6 au 15 juillet prochain.
Selon la presse canadienne, ces deux tournées consécutives sont une façon pour l’administration politique à Ottawa de dévoiler sa priorité pour l’Amérique latine et les Caraïbes. [rc apr 05/07/2007 13:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6168

Une pharmacie vendant un médicament contrefait est sous scellés

Le juge au tribunal de Paix section sud de Port-au-Prince, James Saint Jean, a sur requête du ministère de la santé mis sous scellés le centre hospitalier de la vie à la ruelle Waag, responsable de la vente de médicaments contrefaits. Une jeune femme, Ansy Georges, 34 ans, est décédée mardi à midi au Centre hospitalier de la vie, 7 minutes après avoir reçu de la Pentazocine, ou Pentaphene. " Ansy Georges, se portait bien après avoir été opérée pour une fibrome, quand pour des raisons que j'ignore, le médecin soignant lui a administré une piqûre", a expliqué son mari Denis Jean Emmanuel.
La directrice générale a.i. du ministère de la santé, Jocelyne Pierre, qui accompagnait le juge de paix a confisqué tous les médicaments qui seront analysés par les techniciens du ministère. Elle annonce que toutes les pharmacies vendant des médicaments périmés ou contrefait seront fermées par le ministère de la santé dans les prochains jours. " Nous avons les provisions légales pour procéder à la fermeture de n’importe quelle structure de santé", assure Mme Pierre précisant que la pentazocine en question ressemble à un médicament contrefait. La directrice a.i. du ministère de la santé précise que cette drogue est vendue uniquement sous requête d’un médecin, soulignant que celui-ci doit endosser les responsabilités liés à l’administration du médicament. "La Pentazocine contrefaite avait déjà causé la mort d'une personne aux Gonaïves, il y a un mois, mais ne pensions pas qu’elle était vendue à Port-au-Prince parce que l’agence distributrice est légalement enregistrée", ajoute t-elle. Dr Pierre annonce que l’Organisation Mondiale de la Santé, analyse les médicaments incriminés et précise que les résultats seront communiqués bientôt au public. " Je suis surpris de voir que des médecins continuent à prescrire ces médicaments aux malades", déclare Jocelyne Pierre précisant que toutes les pharmacies qui n’ont pas une autorisation légale seront fermées.
La Pentazocine est un analgésique, diminue la douleur en bloquant les influx nerveux douloureux destinés au cerveau et à la moelle épinière. Le surdosage peut se manifester par une bradypnée (ralentissement de la respiration), un myosis (constriction des pupilles), un sommeil profond et un arrêt respiratoire, coma.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12800

Ouverture prochaine d’un bureau de la Caricom à Port-au-Prince

Le chef de l’état, René Préval, de retour au pays après sa participation au 28e sommet annuel des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Caraïbe (CARICOM), a annoncé l’ouverture, début août, d’un bureau de l’organisme régional en Haïti. Selon le président Préval, le bureau de la Caricom travaillera en étroite collaboration avec la commission chargée de l’intégration d’Haïti, dirigée par Marie-Michèle Rey. Le chef de l’état a révélé que d’âpres discussions ont eu lieu entre les chefs d’état en ce qui a trait à la dynamisation des structures de l’organisme régional. " Nous avons noté une lenteur dans l’application des décisions des chefs d’état ", a indiqué M. Préval précisant qu’à l’issue des discussions les chefs d’état ont convenu de la nécessité de créer une entité qui servira d’ interface entre les chefs d’état et le secrétariat général de la CARICOM. Selon René Préval des discussions ont été également engagées sur la possibilité de doter certains pays d’experts caribéens et le coût de cette opération. Réagissant sur les remarques d’un responsable de l’OEA, relatives au manque de personnes qualifiées dans le pays, le chef de l’état a reconnu que la majorité des cerveaux ont fui le pays en raison des troubles politiques. " Il ne s’agit pas d’une critique mais d’un constat ", souligne M. Préval qui veut faire preuve d’humilité afin d’obtenir de l’aide de la communauté internationale. Des experts de l’Union Européenne sont en Haïti pour nous aider rappelle t-il tout en souhaitant que les partenaires d’Haïti tiennent compte des propositions du gouvernement dans le financement des projets. De plus, René Préval assure que des décisions concrètes ont été prises dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic et le trafic d’armes. Toutefois il n’a pas voulu faire de commentaires sur ce dossier arguant qu’en raison de leur importance stratégique, ces décisions doivent être traitées par les agences spécialisées.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12799

La coopération Allemande œuvre pour un rapprochement entre haïtiens et dominicains

La coopération allemande multiplie ses actions dans la région frontalière en réalisant des projets visant à protéger l’environnement et a rapprocher les deux peuples. Dans le cadre du projet réduction de la pauvreté par une utilisation durable des ressources naturelles dans le bassin versant de la rivière de l’artibonite, réalisé dans les villes de Cerca-la-Source et Pedro Santana, les responsables de la coopération allemande ont favorisé la création d’un groupe musical.
Le groupe Fronteritmo est composé de 12 percussionnistes, dont 6 sans papiers haïtiens résidant en République Dominicaine.Grâce aux efforts conjugués de l’ambassade d’Allemagne et de l’Institut Français, Fronteritmo a présenté hier mercredi son premier concert à Port-au-Prince. Le groupe qui a déjà réalisé des prestations à Santo Domingo et Pedro Santana dispose de divers rythme dans son répertoire tels Compas, Merengue et Batchatas.
L’ambassadeur d’Allemagne Hubethus Thomas croit que ce groupe doit servir d’exemple pour les représentants des secteurs politique, économique et sociaux d’Haïti et de la République Dominicaine. Il estime que la musique est un bon outil pouvant rapprocher les deux peuples rappelant que la coopération allemande mise beaucoup sur les projets dans la région frontalière.
La coopération allemande intensifie ses activités dans la région frontalière, touchées par des catastrophes naturelles afin d’améliorer les conditions de vies des populations concernées.Une enveloppe de 2.5 millions d’euros est consacrée à la réalisation du projet dans la région transfrontalière afin de réduire les risques de désastres. Selon le coordonnateur national de la coopération allemande, Iriel Laurent, 17 projets spécifiques évalués à 12 millions de gourdes sont réalisés dans le Nord, le plateau Central et le sud est. Outre le projet le projet protection des ressources dans le fleuve artibonite, la coopération allemande, a réalisé dans la zone de Belanse, un système d’adduction d’eau potable de 7 kilomètres entre Belanse et Cascade Pichon ( 930 mètres d’altitudes).
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12798

Le president Préval rend visite aux victimes de l'incendie criminel de dimanche: il déclare avoir invité le maire Jason et une délégation de petits co


Port-au-Prince, le 5 juillet 2007 (AHP)- Le président René Préval s'est rendu ce jeudi sur les ruines du marché de la cathédrale (centre-ville de Port-au-Prince) incendié dimanche soir avec des millions de gourdes de marchandises de petits commerçants qui y gagnent leur vie.
Le chef de l'Etat a fait savoir qu'il ne savait pas encore avec certitude ce qui s'est passé, étant donné qu'il vient de rentrer de voyage.
Il a dit espérer en savoir plus puisque le maire Jean-Yves Jason a été invité de même qu'une délégation de 5 des commerçants victimes. Toutefois, le président affirme déjà qu'on ne peut pas contraindre les petits commerçants à se déplacer tant qu'on n'aura pas trouvé un autre espace pour les accueillir.
"Ce sont des gens qui triment dur pour assumer leurs responsabilités familiales", a-t-il souligné, exprimant le souhait de savoir ce qui a déjà été fait dans le cadre des démarches pour déplacer les commerçants.
Toutefois, rien n'avait encore été fait en ce sens quand les agents de la mairie sont intervenus toute la journée de dimanche et la nuit de dimanche à lundi pour les déguerpir.
Mais le maire a nié toute implication de ses hommes dans l'incendie criminelle bien qu'ils se trouvaient sur le site du marché au moment des faits.
De leur côté, les petits commerçants continuent d'accuser M. Jason et affirment n'avoir aucune intention de se laisser intimider par lui-même et ses agents.
" Ce n'est pas tant les dédommagements qui nous intéressent, mais un espace stable pour travailler et gagner dignement notre vie", a dit Jacques qui déclare avoir perdu une importante somme. Il affirme que ses collègues et lui-même vont rester sur place jusqu'`a ce que le nécessaire soit fait, comme l'a dit le président.
Au moment de la visite, du président Préval, quelques coups d'armes ont été entendus dans l'aire de la cathédrale. Les commerçants ont pointé du doigt un des maires adjoints dont ils n'ont pas cité le nom.
" C'est sur le président qu'il a certainement voulu tirer et non sur nous", a dit l'un d'entre eux pour dénoncer le caractère insolent du fait.
AHP 5 juillet 2007 3 : 45 PM
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

Un centre ophtalmologique moderne

Désormais, à l'Hôpital La Renaissance, on soigne les maladies des yeux ! Un personnel traitant, composé de 17 médecins et infirmières, travaille à l'éradication de certaines maladies bénignes qui, pourtant, ravagent la vue dans le monde. Ils interviennent aussi au niveau chirurgical. Bel-Air dispose désormais d'un centre ophtalmologique grâce aux coopérants cubains
Le président René Préval et le vice-président cubain Esteban Lazo ont inauguré, ce jeudi, le Centre ophtalmologique haïtiano-cubain situé à proximité de la cathédrale de Port-au-Prince. Cette cérémonie à laquelle ont participé le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis, plusieurs ministres du gouvernement dont celui de la Santé publique et de la Population, le Dr Robert Auguste, et un large éventail de coopérants cubains et d'anciens étudiants haïtiens de Cuba a permis de noter la dimension de la coopération entre les deux pays ainsi que la pertinence des actions menées, notamment dans le domaine médical, par les experts cubains qui n'ont pas marchandé leur service.

Soins préventifs et intensifs et interventions chirurgicales au niveau de l'oeil seront pratiqués par les 17 coopérants formant le personnel soignant de ce centre. Logé dans les locaux de l'ancien Centre hospitalier de la Renaissance, le centre ophtalmologique aux quelque 20 lits disponibles peut accueillir plusieurs dizaines de patients par jour. Plus de 25.000 personnes ont déjà été soignées pour sa première année de fonctionnement.
Après celui des Gonaïves, le centre ophtalmologique du Bel-Air est la deuxième structure du genre, mise en oeuvre dans le cadre de la coopération entre Haïti et la République castriste. Plus de 37.000 personnes ont pu être traitées dans ces deux centres. Selon les chiffres avancés par les responsables de la coopération, 536 coopérants cubains travaillent en Haïti dont 417 prêtent leurs services dans les brigades médicales du Programme de santé intégral, 31 dans les centres ophtalmologiques des Gonaïves et du Bel-Air et les autres répartis dans différentes sphères de développement. Une forte assistance... « 50 millions de personnes dans le monde perdent leur vue à cause de maladies qui pourraient être prévenues », a affirmé le directeur général de ce Centre ophtalmologique haïtiano-cubain, le Dr Jorge Fernandez.

Selon lui, en Amérique latine et dans les Caraïbes, 8000 sur chaque million d'habitants sont atteints de cécité en raison de la précarité des services de santé. Un million et demi d'enfants de moins de 16 ans font partie de cette liste. Il avance que ces maladies, en dépit de leur susceptibilité d'être traitées, représentent un drame pour l'humanité.
En dépit du blocus rigoureux et génocidaire auquel il fait face, selon M. Lazo, Cuba a noué des relations de coopération avec 154 pays et exécute 800 projets de développement économique et social dans lesquels sont impliqués plus de 142.000 spécialistes et techniciens cubains. « 32.187 de ces professionnels travaillent dans le domaine de la santé publique au niveau de 101 pays », ajoute-t-il. Des Etats latino-américains, caribéens, asiatiques et africains bénéficient de cette coopération.Témoignages du président« Je suis là pour témoigner de la qualité des soins offerts dans ce centre. Il y a 15 jours, ma soeur s'est fait opérer ici. Cette semaine, c'était le tour de la mère du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis à subir une intervention chirurgicale dans ce même centre. Et toutes ces opérations ont eu des résultats satisfaisants », a affirmé René Préval d'un air gai et reconnaissant.
M. Préval a profité de la présence du vice-président cubain pour renouveler sa gratitude à l'égard de son homologue cubain Fidel Castro. Selon lui, grâce à l'aide cubaine, 850 jeunes étudient à Cuba.Tout en vantant la technologie de pointe utilisée au centre du Bel-Air, M. Préval prévoit la mise en place d'autres structures pareilles dans les prochaines années.

Le président Préval et la délégation gouvernementale ont également profité de leur présence au Bel-Air pour visiter les détaillants victimes de l'incendie qui a récemment ravagé le marché de la Cathédrale. Ce qui a provoqué de l'agitation dans les parages du centre.
Lima Soirélus

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=45826&PubDate=2007-07-05

AU SECOURS DE L'HOPITAL DE L'UNIVERSITE D'ETAT D'HAITI ...Pour une meilleure gestion de l'HUEH

Après l'installation des conseils de gestion dans plusieurs structures sanitaires publiques du pays dont le dernier en date est celui de l'hôpital Saint-Michel de Jacmel, l'Hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti se dote aujourd'hui d'un Conseil de gestion.« Nous n'avons pas peur de nous atteler à la tâche. Le ministre a déjà pris la décision politique de mettre sur pied les conseils de gestion, j'aimerais bien que la politique reste à sa place... Nous n'allons pas être des pantins ! », a déclaré le président du Conseil de gestion de l'Hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti (HUEH), le Dr Rudolph Magloire, le mardi 3 juillet, à l'hôtel Montana, lors de la cérémonie officielle de l'installation dudit conseil.
« La politique ne viendra pas mettre les bâtons dans les roues du conseil », a répondu le ministre de la Santé publique, le Dr Robert Auguste. Il a cité au passage le Dr Michel Lominy, le maître à penser de cette idée que le MSPP est en train de concrétiser à travers le pays. « Les citoyens doivent s'approprier de leurs hôpitaux », a-t-il ajouté.Une équipe multidisciplinaire répond à l'appelAprès l'hôpital Saint-Michel de Jacmel, l'hôpital des Cayes, l'hôpital La Providence des Gonaïves (pour ne citer que ceux-là), c'est au tour du plus grand centre hospitalier public du pays de se renforcer en se dotant aujourd'hui d'un conseil de gestion. Il se compose de 21 membres dont 13 à voix délibérative et 8 à voix consultative.
Tous les membres de ce Conseil ont répondu spontanément à l'appel pour accomplir ce service civique, citoyen et bénévole en vue de contribuer à la bonne marche de l'institution qui réclame la compétence de chacun, s'est réjoui le directeur général de l'HUEH, le Dr Ronald Cornelly. Cette équipe multidisciplinaire vient d'horizons divers : commercial, bancaire, juridique, médical, ONG.« Nous franchissons une nouvelle étape dans la restructuration des instances administratives responsables qui doivent oeuvrer dans la marche ascensionnelle de l'hôpital débuté depuis tantôt dix mois. Nous ajoutons à la machine un instrument de gestion et de contrôle », a fait remarquer le Dr Cornelly.
« Ce 3 juillet 2007 marque un tournant décisif, une orientation nouvelle que nous décidons d'imprimer au plus grand centre hospitalier tertiaire du pays. Ceci répond à une nécessité impérieuse de voir enfin la gestion hospitalière se démarquer de la ringardise et se développer autrement au bénéfice de la majorité silencieuse », a-t-il ajouté.Cette nouvelle gouvernance doit faire table rase des improvisations habituelles truffées de concussions honteuses. Cependant, a-t-il souhaité, les normes hospitalières devront conduire l'hôpital vers sa mission essentielle qui comporte trois piliers importants : les soins de qualité, la formation des cadres et la recherche scientifique.Le service d'urgence : vitrine de l'HUEH
Misant sur la logique de la transparence, le directeur médical de l'HUEH, le Dr Jacques Pierre-Pierre, a souligné qu' « il était temps que le secteur privé des affaires et la société civile soient étroitement liés au fonctionnement de cette institution». Ce centre, d'après lui, est réduit à une peau de chagrin parce que la politique a pris le dessus sur les questions techniques et administratives. Prônant que le service d'urgence soit la vitrine de l'hôpital, Dr Pierre-Pierre souhaite que l'HUEH ait un buffet approvisionné chaque matin avec des médicaments intéressant les quatre services de base. « Ce service doit pouvoir admettre 20 à 25 patients. Le bloc opératoire devrait fonctionner 24 hres sur 24 et 7 jours sur 7... Nous avons nos cerveaux, nos bras, il nous manque alors l'accompagnement de l'Etat », a-t-il affirmé.
Le titulaire de la Santé publique a fait état de divers travaux en cours à l'HUEH : l'urgence, la chirurgie, la maternité, l'urologie, la dermatologie. Aussi a-t-il fait comprendre que « le MSPP travaille afin de rénover plusieurs services de l'hôpital. Mais tout ceci ne sera qu'un épiphénomène si l'âme haïtienne ne pénètre pas le travail que nous faisons ».Claude Bernard Sérantserantclaudebernard@yahoo.fr
Le Conseil de gestion de l'HUEH se compose de 21 membres dont 13 à voix délibérative et 8 à voix consultative.Voix délibérative (votant) le président du conseil de gestion, le Dr Rudolph Magloire ; le directeur du Laboratoire nationale de Santé publique, le Dr Jacques Boncy ; la directrice générale de Food for the Poor, Mme Raymonde Pun ; la représentante de la société civile d'outre-mer, Mme Jessy Aspil ; la voix des malades et représentante du Groupe de Support contre le Cancer, Mme Marie Louise Baker Vorbes ; le directeur de Family Health International, le Dr Jean Robert Brutus ; le représentant de Management Sciences for Health, M. Uder Antoine; le représentant du secteur commercial et bancaire, M. Carl Brown représenté par Me Guy Supplice ; l'expert en travaux d'ingénierie sanitaire, l'ing Henntz Saint-Marc ; le représentant de la société civile et des Collectivités territoriales, le Maire Yves Jason ; le représentant du secteur socio-professionnel; le président de l'Association des Médecins haïtiens, le Claude Suréna ; la représentante des chefs de services à l'HUEH, le Dr Ghislaine Auguste ; le représentant des services paramédicaux de la Faculté de médecine, vice-doyen de la Faculté de médecine et de Pharmacie, le Dr Fritz De La Fuente ; le directeur exécutif du conseil et directeur général de l'HUEH, le Dr Ronald Cornelly (non votant) ; Voix consultative (non votant) : les membres de l'institution : le directeur médical de l'HUEH, le Dr Jacques B. Pierre ; l'assistante directrice des soins infirmiers à l'HUEH, miss Rose-Marie Justinville ; le directeur administratif et financier à l'HUEH, M. Guy Laroche ; les consultants : le représentant de HS-2007, le Dr Georges Dubuche ; l'expert en gestion administrative de l'HUEH, le Dr Roger Valmé ; le consultant juridique, Me Raynold Pierre ; l'expert en planification, M. Kenn Duval.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=45749&PubDate=2007-07-06

Une Haïtienne à l'honneur au Collège Interaméricain de la Défense

Le 22 juin 2007, le salon de Las Americas de l'OEA a accueilli la cérémonie de graduation de la 46e promotion du CID. Cette cérémonie a été présidée par le Secrétaire général de l'OEA, M. Miguel Insulza, accompagné du Président du Conseil Interaméricain de la Défense, le Général de Division Jorge Armando de Almeida du Brésil, et du Directeur du CID, le Major-Général Keith M. Huber des Etats-Unis. Cette 46e promotion comptait 53 étudiants originaires de 16 pays du Continent américain (Argentine, Brésil, Canada, Colombie, Chili, Equateur, El Salvador, Etats-Unis d'Amérique, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Mexique, Nicaragua, Pérou et République dominicaine).
A cette occasion, notre pays était à l'honneur. Au cours d'une grandiose cérémonie à laquelle ont assisté plus de 400 personnes dont des Ambassadeurs de tout le Continent, des dignitaires et des académiciens de divers horizons, une Haïtienne a été proclamée lauréate de cette 46e promotion. Il s'agit de Suze Percy Filippini, Ministre Conseillère de la Mission Permanente d'Haïti auprès de l'OEA.
Dans un programme conjoint CID-Universidad El Salvador de l'Argentine, elle a réalisé une thèse de Maîtrise dont le sujet est le suivant : « Impact des catastrophes naturelles sur les Etats Insulaires de la Caraïbe : Mesures de Prévention et de Mitigation » et a été la seule à recevoir une médaille d'Or pour son travail.
C'est une grande première dans l'histoire de ce Collège ! Malgré la rigueur et l'intensité de son programme académique, elle a pu boucler durant la même période une seconde maîtrise avec Mention d'Honneur à la American University de Washington D.C. en Service International (International Service).C'est un honneur pour Haïti, une fierté pour les femmes du Continent Américain et un modèle pour les jeunes !Qu'est-ce que c'est le Collège interaméricain de la Défense ?
Le Collège interaméricain de la Défense (CID) est un institut d'éducation international qui offre un programme de Hautes Études en Défense et Sécurité Hémisphérique. Le CID dépend de l'OEA et du Conseil Interaméricain de la Défense, une entité qui regroupe la plupart des pays du Continent américain.Ce Collège offre un cours de formation politico- stratégique, multidisciplinaire de très haut niveau. Ce programme académique fournit aux hauts gradés des forces armées et aux fonctionnaires civils une vaste connaissance dans les domaines tels que les Relations Internationales, le Système Interaméricain, les Instruments Internationaux et le leadership Institutionnel, les Relations civico- Militaires, les rapports entre les Médias et les Forces Armées, l'Évaluation de la Situation Mondiale et Hémisphérique, les Opérations de Paix, les Catastrophes naturelles et les Urgences Complexes, l'Art de la Négociation, la Gestion de Crise et la Résolution des Conflits, les Transformations dans le Secteur de la Défense, les Politiques de Défense et de Sécurité publique, les Techniques de Recherche Scientifique, l'Information Stratégique, le caractère multidimensionnel des Menaces, des Préoccupations et Défis liés à la Sécurité de l'Hémisphère, pour ne citer que ceux-là.
Pour la mise en oeuvre de ce programme d'excellence, le Collège Interaméricain de la Défense utilise la compétence de nombreux centres de recherche et d'académiciens de Washington D.C. et de l'Amérique du Nord en général qu'il complète avec divers voyages académiques tant en Amérique du Nord qu'en Amérique Latine et aux Caraïbes. Les participants effectuent, de manière obligatoire, des travaux de recherches (monographies, thèses) qui sont par la suite publiés.

Le CID compte à nos jours 2.174 gradués de 23 pays de l'Hémisphère. Plus de 40 pour cent de ces gradués ont été promus au Grade de Général ou d'Amiral et les fonctionnaires civils briguent d'importants postes de direction dans le continent américain. A part les nombreux ministres de la Défense ou de l'Intérieur, certains ont même été élus aux postes de la Magistrature suprême comme c'est le cas au Chili avec Madame Michelle Bachelet qui a, elle aussi, fréquenté le CID.
Haïti, membre fondateur de l'OEA, est aussi membre du Conseil Interaméricain de la Défense à sa création. Après plus de vingt années d'absence, elle a retrouvé sa place en 2006 tant au sein du Conseil qu'au Collège interaméricain de la Défense.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=45743&PubDate=2007-07-06

Le Sanatorium, tenu à bout de bras (Vos aides seraient les bienvenues!)

Institution pionnière dans la prise en charge des tuberculeux en Haïti, le Sanatorium, perché sur les hauteurs de Carrefour-Feuilles, crie sa misère, soixante ans après sa fondation. Avec ses quelque 500 tuberculeux à traiter, loger... et nourrir annuellement, le fardeau est lourd pour l'administration.

Toits éventrés couverts de moississure, parquet troué, baies vitrées privées de quelques lames, lits branlants, maigre budget ... le Sanatorium de Carrefour-Feuilles, en dépit de son dénuement, symbolise la lutte contre la tuberculose en Haïti. Annuellement, cet hôpital de référence admet pour être traités et nourris quelque 500 tuberculeux. A cela s'ajoutent des centaines d'autres soignés en clinique externe tous les mois. Un lourd fardeau pour la directrice, le Dr Jocelyne Dorlette, qui ne désarme pas. Depuis son minuscule bureau, la pneumologue de carrière s'échine à tenir à bout de bras l'institution pionnière dans la prise en charge des cas de tuberculose dans une capitale haïtienne où la majorité de ses 2 millions d'habitants vivent dans la promiscuité. Ce qui est favorable au développement de cette maladie contagieuse.« Si vous voyez dans les salles d'hospitalisation que les draps sont propres, c'est grâce à la donation d'un particulier de l'étranger », a murmuré, reconnaissante, Jocelyne Dorlette qui -pour avoir été pendant huit longues années directrice adjointe- connaît bien la boîte.

Le maigre budget de l'institution ne permet pas d'investir ni dans l'achat de matériel ni dans l'entretien du bâtiment. Il sert seulement à payer les employés et les contractuels. Une réalité qui a poussé la nouvelle administration à réclamer une cotisation de 50 gourdes pour une consultation et 300 gourdes pour toute la durée d'hospitalisation d'un patient. Cette cotisation permet au moins à l'institution de se procurer les antiseptiques nécessaires pour combattre les mauvaises odeurs.

« Autrefois, quand la nourriture fournie par le CRS (Catholic Relief Service) arrivait à notre entrepôt, il n'y avait pas de gaz pour la faire cuire, se rappelle la directrice. Mais, depuis près d'un an, nous bénéficions hebdomadairement d'une bonbonne de gaz de Monique César Ministère pour faire la cuisine aux patients.


Ici, quand l'aide n'arrive pas de façon irrégulière ou incohérente, elle est par contre mal canalisée. Certains groupes de religieux arrivent parfois avec des sacs de nourriture ou de détergent et les distribuent directement aux patients, constate impuissante l'administration de l'hôpital aux 111 lits fonctionnels. « Le malade ne faisant ni la lessive de ses draps ni la cuisine à l'hôpital, il n'a qu'à faire parvenir cette aide à sa famille », commente la directrice qui n'entend pas parler de lourd fardeau. Bien qu'en situation difficile, ce centre est souvent épargné des grèves en cascade que connaissent les hôpitaux publics. « Le fardeau serait lourd si je tentais de le porter toute seule », philosophe la pneumologue formée à l'Université d'État d'Haïti, en Algérie et en France. La détermination de ses 172 collaborateurs (médecins, infirmières, radiologues, laborantins, cuisiniers, personnel de soutien...) a entretenu sa passion jusqu'à considérer le Sanatorium comme un second foyer. L'espoir renaîtDe 200 lits, la capacité du Sanatorium est passée à 150 depuis qu'un chantier a été ouvert par l'Etat pour reconstruire une aile de cet hôpital spécialisé dans le traitement des maladies pulmonaires. « Le chantier doit être relancé incessamment», a annoncé, l'air joyeux, la directrice qui a récemment demandé qu'on vienne en aide à l'institution fondée il y a de cela soixante ans par le Dr Louis Roy. Depuis l'intervention publique de l'actuelle directrice à une session organisée par Panos Caraïbes, la situation de l'hôpital s'est améliorée.« Les malades reçoivent des soins, on a connu des jours meilleurs », admet la directrice qui a tenu à saluer le dévouement du ministère de la Santé publique qui a aidé à l'assainissement des toilettes. Le ministère de tutelle est également intervenu au niveau de l'électricité, indispensable à l'hôpital qui savait utiliser des bougies en période de rationnement drastique du courant électrique.

Si l'espoir renaît pour la plus vieille institution qui traite des patients référés par le Pénitencier national, l'Hôpital de l'Université d'Etat d'Haïti, les centres ambulatoires... l'environnement se dégrade davantage. « Les gens ont construit tout autour de l'hôpital. Certains voisins ont même déversé des détritus dans la cour du Sanatorium.» Un autre combat dans la quête de la bonne santé au Sanatorium!
Claude Gilles

gonaibo73@yahoo.fr
(Panos Caraïbes)
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=45755&PubDate=2007-07-06

SANTÉ / Les médecins haïtiens diplômés à Cuba invités à s’expatrier

Par Carly Dollin
carlydollin@yahoo.com
Moins de 3 médecins pour 10 000 habitants, une espérance de vie à la naissance autour de 54 ans, un taux de mortalité maternelle de plus de 500 pour 100 000 naissances vivantes, un nombre annuel moyen de 38 000 décès d’enfants de moins de 5 ans, soit un taux de mortalité infanto-juvénile qui représente les 2/3 des décès d’enfants de cette tranche d’âges dans les Caraibes. En dépit de ces indicateurs alarmants, les étudiants haïtiens diplômés en médecine à Cuba semblent n’être pas les bienvenus dans leur pays.
Deux promotions de médecins haïtiens, soit plus de deux cents (200) étudiants, ont chiadé à l’École latino-américaine de médecine (ELAM) pour décrocher leur diplôme en médecine à Santiago de Cuba. Parmi les 28 pays du monde ayant bénéficié de ce programme de formation en capital humain mis sur pied par le gouvernement cubain, Haïti est sortie en tête de liste pour la première promotion.
Une adaptation culturelle difficile
Les études de médecine à Cuba s’avéraient un défi de grande taille à relever par les étudiants haïtiens, particulièrement au début. L’adaptation aux us et coutumes, notamment à la cuisine cubaine, ne leur a pas été facile. Du côté financier, la vie de ces étudiants a été également très compliquée. Au début, chacun recevait une infime allocation de 50$US qui ne pouvait même pas couvrir leurs besoins primaires. Cette allocation allait être coupée avec un changement de gouvernement à Port-au-Prince. Mais, animés d’un mâle courage, ils ont fini par surmonter les difficultés de tous ordres et boucler leurs études. Si, lors de la cérémonie de collation de diplômes, les étudiants des autres pays bénéficiaires du programme, ont eu, de la part des représentants de leurs gouvernements, droit à des promesses d’affectations de postes, de salaires et de cadeaux, il en était autrement pour ceux d’Haïti. D’ailleurs, aucun officiel haïtien n’avait jugé nécessaire de faire le déplacement.
Selon une clause du contrat signé avec l’État, les jeunes médecins haïtiens formés à Cuba doivent retourner au pays, au terme de leurs études, pour mettre leurs savoirs au service des populations de leur zone de naissance. Cependant, cela fait environ deux ans qu’ils sont revenus, mais aucune suite administrative n’est toujours donnée à cette clause. Les responsables sanitaires attendent sans doute qu’ils s’expatrient au Canada ou aux États-Unis, dans ces contrées où l’on reconnaît la valeur des ressources humaines, pour enfin mettre en place les structures d’accueil qui permettront à ces professionnels d’être utiles à leur pays.La précarité de notre système de santé, la fragilité de notre environnement, la faiblesse de notre système d’éducation sont tributaires de nos comportements irrationnels. C’est Paolo Coelho qui dit : « Au lieu de regarder la vie comme des malheureuses victimes d’un voleur ; nous devons appréhender la vie comme des aventuriers à la recherche de trésor ».
Combien de fois avons-nous été chercher à l’étranger des ressources nécessaires à l’exécution d’un projet pendant que ces ressources sont disponibles chez nous. Nos médecins, issus de la moule cubaine, sont parmi les acteurs médicaux les mieux formés de ce 21e siècle. Engageons-nous à leur offrir un cadre de travail convenable pour qu’ils puissent exercer leur métier et aider à l’amélioration de notre Indice de développement humain.
jeudi 5 juillet 2007

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Commentaires
Je me sens particulièrement touché par cette dépêche qui traduit encore une fois le dysfonctionnement de tous les systèmes chez nous. Qui pis est, ont est souvent dérouté par la cacophonie flagrante résonnant dans une contradiction palpable entre les discours des responsables pour épater la galerie et l’orientation effective des actions des autorités.
Depuis quelques temps on ne fait que parler de la coopération hatianno-cubaine dans le domaine de la santé et, dernièrement cette coopération a aménagé un espace pour l’empreinte de l’homme fort du Venezuela Hugo Chavez pour constituer un axe Preval-Castro-Chavez pour résoudre les problèmes de santé de la population haïtienne. Dans les discours du président de la République lors de la visite de Chavez en Haïti il était question de doter le pays d’une couverture médicale complète assurée par des médecins cubains qui seraient peu à peu remplacés par des médecins haïtiens formés à Cuba. Jusque là, l’initiative luisait une certaine cohérence.
Il est aujourd’hui inconcevable que des diplômés d’écoles cubaines aient des difficultés à s’intégrer au sein de ce programme à un point tel qu’ils doivent contempler comme la grande majorité des médecins haïtiens formés en Haïti ou ailleurs, s’expatrier vers le Canada ou les Etats-Unis d’Amérique.
Il est donc intéressant de trouver une justification à cet état de fait.