Un accord de 300 000 dollars américains a été signé hier entre les responsables de l'Alliance pour la Gestion des Risques et la Continuité des Activité (Agerca) et la Pan American Development Foundation (PADF) afin de réaliser des travaux de réhabilitation et d'accompagnement de 14 écoles. 3 500 enfants de 4 départements du pays sont les principaux bénéficiaires du projet.
Le représentant de la PADF, Michelet Fontaine, informe que des kits de nettoyage et de cuisine seront distribués aux élèves de ces régions vulnérables. Les fonds ont été collectés lors du marathon organisé par les entreprises et les institutions de la société civile en faveur des victimes des ouragans, Fay, Gustav et Ike.Le PADF apporte une contribution supplémentaire de 150 000 dollars pour réhabiliter des infrastructures scolaires dans le sud-est, l'Ouest et le sud notamment.
L'un des membres du comité organisateur du marathon, Reginald Boulos a révélé que 20 300 donateurs ont participé au marathon. Il soutient que les dons en nature ont été distribué avec la collaboration de la Direction de la Protection Civile.
Reginald Boulos soutient que le gouvernement et la société civile doivent adopter des dispositions pour prévenir d'autres catastrophes naturelles, se prononçant en faveur de la mise en application d'un plan pré désastre. Il croit que les problèmes structurels actuels sont dus à 50 années de destruction de l'environnement. " Il faut curer les canaux dans les villes les plus vulnérables et prépositionner des articles pour venir en aide aux sinistrés après les cyclones ", ajoute t-il.
Dans le même temps, le vice président de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti, Gregory Mews, indique que les dégâts causés par les récents cyclones sont estimés à plus de 900 millions de dollars.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14414
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 29 novembre 2008
Le dialogue entre le CEP et les partis politiques est renoué
Une rencontre entre les conseillers électoraux et les chefs de file des partis politiques, membres de la Convention et de la Conférence des Partis Politiques, a permis aux acteurs d'analyser les défis du processus électoral. Au cours de la rencontre les dirigeants des partis ont fait état de 21 erreurs techniques répertoriées dans la loi électorale qui a été publiée dans le journal officiel " Le Moniteur". " Il y a des articles de la loi électorale qui sont inconstitutionnelle et d'autres qui encourage l'immoralité", déclare le principal dirigeant du Grand Rassemblement pour l'Evolution d'Haïti (GREH), Himmler Rébu. Il croit qu'il faut corriger ces erreurs dans le meilleur délai afin de lancer le processus électoral. " La convention formulera des propositions aux autorités électorales", ajoute t-il." Il y a un mécanisme légal pour corriger les erreurs dans les législations", assure M. Rébu expliquant que les abrogations de loi sont réalisées par le biais du journal officiel.De son coté le sénateur Youri Latortue (LAA) a souligné que les chefs de file des partis ont réclamé la présentation au parlement du projet de loi cadre sur les collectivités territoriales, préalable à l'organisation des élections indirectes. " Les élections permettront de renforcer les institutions", argue le parlementaire réclamant plus de transparence dans le fonctionnement de l'organisme électoral. Pour sa part, le secrétaire général du CEP, Lionel Raphaël, a assuré que la date du 19 avril est maintenue pour la réalisation des élections sénatoriales. Tout en annonçant la poursuite du dialogue avec les partis politiques, M. Raphaël rappelle que les partis politiques sont des partenaires privilégiés du processus électoral.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14412
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14412
La traque des bandits va s’intensifier, selon le directeur général de la PNH
Aucune preuve de vie du policier kidnappé en octobre, reconnaît Mario Andrésol directement impliqué dans des patrouilles nocturnes
vendredi 28 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, a donné vendredi l’assurance que des dispositions ont été prises en vue de contrecarrer toute résurgence du banditisme à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Dans cette optique, le contrôle des véhicules circulant sur les principaux axes routiers du pays constitue un élément fondamental de la stratégie de renforcement de la sécurité publique. Le commandant en chef de la PNH, qui s’exprimait à la Primature en marge d’une cérémonie de remise de véhicules au corps des pompiers, annonce pour les prochains jours une séance de travail avec les syndicats du transport public sur ce dossier.
Parlant de l’enlèvement, depuis plus d’un mois, d’un inspecteur de police, sans être en mesure de confirmer quoi que ce soit, M. Andrésol n’a pas écarté l’hypothèse de son décès. Il a tenu à souligner que plusieurs arrestations ont été effectuées dans le cadre de l’enquête ouverte sur ce kidnapping.
Depuis deux semaines, le haut commandement de la Police Nationale supervise les patrouilles nocturnes à travers la capitale divisée en cinq grandes zones d’opération. Vendredi soir, Mario Andrésol devait personnellement participer à ce déploiement qui vise à combattre le banditisme, remonter le moral des policiers et matérialiser le concept de police communautaire à partir d’un contact direct avec la population, a appris Radio Kiskeya auprès de l’État-Major de l’institution policière.
Divers actes criminels, dont des enlèvements crapuleux, ont été enregistrés ces dernières semaines à Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5455
HRV commente:
Aux grands maux, les grands remèdes. La détermination des forces de l’ordre à reprendre le contrôle de la situation doit se manifester en action et non en parole et en discours de circonstances.
Le problème et sa complexité a été décliné dans tous les temps et dans tous les modes. De la parole aux actes.
Il est bruit que bon nombre de bandits qui pullulent les rues actuellement ont été relâchés récemment quand le autorité judiciaires ont soulevé le prétexte de la surpopulation carcérale. Le spectre de la prison ne fait plus peur aux bandits. Ils connaissent les maillons faibles du système et avec leurs butins ils passent à travers avec la complicité des administrateurs de notre justice.
Il faut savoir si on va protéger les citoyens ou si on va appliquer une loi boiteuse et défaillante. LA société aspire à ce qu’il y ait plus « d’échanges de tirs »…
vendredi 28 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, a donné vendredi l’assurance que des dispositions ont été prises en vue de contrecarrer toute résurgence du banditisme à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Dans cette optique, le contrôle des véhicules circulant sur les principaux axes routiers du pays constitue un élément fondamental de la stratégie de renforcement de la sécurité publique. Le commandant en chef de la PNH, qui s’exprimait à la Primature en marge d’une cérémonie de remise de véhicules au corps des pompiers, annonce pour les prochains jours une séance de travail avec les syndicats du transport public sur ce dossier.
Parlant de l’enlèvement, depuis plus d’un mois, d’un inspecteur de police, sans être en mesure de confirmer quoi que ce soit, M. Andrésol n’a pas écarté l’hypothèse de son décès. Il a tenu à souligner que plusieurs arrestations ont été effectuées dans le cadre de l’enquête ouverte sur ce kidnapping.
Depuis deux semaines, le haut commandement de la Police Nationale supervise les patrouilles nocturnes à travers la capitale divisée en cinq grandes zones d’opération. Vendredi soir, Mario Andrésol devait personnellement participer à ce déploiement qui vise à combattre le banditisme, remonter le moral des policiers et matérialiser le concept de police communautaire à partir d’un contact direct avec la population, a appris Radio Kiskeya auprès de l’État-Major de l’institution policière.
Divers actes criminels, dont des enlèvements crapuleux, ont été enregistrés ces dernières semaines à Port-au-Prince. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5455
HRV commente:
Aux grands maux, les grands remèdes. La détermination des forces de l’ordre à reprendre le contrôle de la situation doit se manifester en action et non en parole et en discours de circonstances.
Le problème et sa complexité a été décliné dans tous les temps et dans tous les modes. De la parole aux actes.
Il est bruit que bon nombre de bandits qui pullulent les rues actuellement ont été relâchés récemment quand le autorité judiciaires ont soulevé le prétexte de la surpopulation carcérale. Le spectre de la prison ne fait plus peur aux bandits. Ils connaissent les maillons faibles du système et avec leurs butins ils passent à travers avec la complicité des administrateurs de notre justice.
Il faut savoir si on va protéger les citoyens ou si on va appliquer une loi boiteuse et défaillante. LA société aspire à ce qu’il y ait plus « d’échanges de tirs »…
Interpellation : Le président du Sénat propose la date du 9 décembre
Pas encore de réaction officielle du gouvernement face au danger qui guette son ministre des finances, Daniel Dorsainvil
vendredi 28 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le président du Sénat Kelly Bastien a proposé vendredi le mardi 9 décembre pour la tenue de la séance d’interpellation du ministre de l’économie et des finances, Daniel Dorsainvil.
Des parlementaires, issus dans leur grande majorité de la plateforme au pouvoir Lespwa, ont introduit jeudi avec succès une demande d’interpellation du ministre qui, selon eux, devrait logiquement faire les frais de l’échec de sa politique économique.
Tout en évitant de commenter les motivations de ses collègues, le Sénateur Bastien a déclaré que le 9 décembre lui semblait idéal compte tenu du chronogramme d’activités de la Chambre haute et des déplacements des élus dans leurs départements respectifs.
Du côté du gouvernement, aucune réaction à l’interpellation du titulaire de l’économie et des finances n’a été encore enregistrée. Contacté par Radio Kiskeya, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, s’est dérobé, arguant que l’Exécutif n’était pas informé de la décision du Sénat.
A contrario, plusieurs Députés membres de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), le bloc majoritaire à la Chambre basse, ont vivement applaudi l’initiative des Sénateurs. Ils estiment que la gestion de M. Dorsainvil n’a fait que conduire l’économie haïtienne à la faillite ces trois dernières années, période au cours de laquelle le FMI et la banque Mondiale ont, pourtant, régulièrement salué les performances du gouvernement dans ce secteur.
En poste depuis le retour au pouvoir du Président René Préval en 2006, Daniel Dorsainvil est réputé proche du chef de l’Etat. Cependant, la vague de contestation qui s’abat sur lui aujourd’hui est principalement alimentée par le Sénateur Jean Hector Ananacis qui entretient lui aussi d’étroites relations avec M. Préval.
Selon la constitution haïtienne, toute interpellation doit se solder par un vote de confiance ou de censure. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5456
vendredi 28 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le président du Sénat Kelly Bastien a proposé vendredi le mardi 9 décembre pour la tenue de la séance d’interpellation du ministre de l’économie et des finances, Daniel Dorsainvil.
Des parlementaires, issus dans leur grande majorité de la plateforme au pouvoir Lespwa, ont introduit jeudi avec succès une demande d’interpellation du ministre qui, selon eux, devrait logiquement faire les frais de l’échec de sa politique économique.
Tout en évitant de commenter les motivations de ses collègues, le Sénateur Bastien a déclaré que le 9 décembre lui semblait idéal compte tenu du chronogramme d’activités de la Chambre haute et des déplacements des élus dans leurs départements respectifs.
Du côté du gouvernement, aucune réaction à l’interpellation du titulaire de l’économie et des finances n’a été encore enregistrée. Contacté par Radio Kiskeya, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, s’est dérobé, arguant que l’Exécutif n’était pas informé de la décision du Sénat.
A contrario, plusieurs Députés membres de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), le bloc majoritaire à la Chambre basse, ont vivement applaudi l’initiative des Sénateurs. Ils estiment que la gestion de M. Dorsainvil n’a fait que conduire l’économie haïtienne à la faillite ces trois dernières années, période au cours de laquelle le FMI et la banque Mondiale ont, pourtant, régulièrement salué les performances du gouvernement dans ce secteur.
En poste depuis le retour au pouvoir du Président René Préval en 2006, Daniel Dorsainvil est réputé proche du chef de l’Etat. Cependant, la vague de contestation qui s’abat sur lui aujourd’hui est principalement alimentée par le Sénateur Jean Hector Ananacis qui entretient lui aussi d’étroites relations avec M. Préval.
Selon la constitution haïtienne, toute interpellation doit se solder par un vote de confiance ou de censure. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5456
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