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dimanche 2 décembre 2007

Haiti-Culture : En route pour le festival Étonnants Voyageurs 2007

Samedi 1er décembre 2007
P-au-P, 1 dec. 07 [AlterPresse] --- « Toute écriture est une île qui marche », c’est autour de ce thème que vont se dérouler, du 1er au 4 décembre 2007, les activités du Festival littéraire international « Étonnants Voyageurs » en Haiti.
Près d’une cinquantaine d’écrivains haïtiens et étrangers prendront par à cette randonnée festive de trois jours. Ces écrivains, poètes, romanciers, voyageront à travers le pays pour parler de leurs œuvres et de leurs expériences d’écrivains.
Parmi les auteurs haitiens, figurent Lyonel Trouillot, Frankétienne, Danny Laferrière, Gary Victor, Claude Pierre, Anthony Phelps et Philippe Dalembert.
Les écrivains africains Abdourahman A Waberi, Moussa Konaté, Alain Mabanckou, Wilfried N’Sondé, et français Michel Le Bris, Jean Marie Drot, Alain Sanceni, sont de la partie.
Après St Malo, en 2004, c’est au tour d’Haïti d’être la destination des Étonnants voyageurs de tous les continents qui apporteront leurs histoires, partageront leurs doutes, leurs combats et leurs espoirs avec le public haïtien.
« Dès 2001, nous avions ce projet d’un rendez-vous en Haïti avec des écrivains de la Caraïbe mais aussi des écrivains du monde », déclare Michel Le Bris, président du festival.
Ces activités seront organisées dans divers lieux de la capitale et quelques villes de provinces notamment à l’Institut Français d’Haïti, la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL) et certaines écoles.
Ces festivités auxquelles est invité le grand public haïtien, se veulent particulièrement l’occasion pour la jeunesse haïtienne de faire connaissance avec des tenors des littératures haïtienne et étrangères, selon les organisateurs haïtiens. [kj gp apr 01/12/2007 06:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6693

René Préval appelle la police à affronter énergiquement l’insécurité

Le Président note toutefois une nette amélioration de la situation comparativement à l’année dernière
samedi 1er décembre 2007,
Radio Kiskeya

Le Président René Préval a appelé vendredi à la Police Nationale à prendre toutes les mesures nécessaires en vue de stopper la vague d’insécurité qui tend à s’abattre sur le pays, particulièrement Port-au-Prince.
"La police doit faire tout ce qui mérite d’être fait pour juguler ce phénomène", a affirmé le chef de l’Etat qui s’exprimait, en marge d’une visite de travail au Palais de justice de la capitale, sur la recrudescence ces dernières semaines du kidnapping ayant culminé avec l’assassinat d’un petit garçon de 7 ans, Schneider Ervil.
M. Préval a toutefois estimé que l’insécurité avait considérablement chuté par rapport à l’année 2006 dont le dernier trimestre avait été marqué par des enlèvements en cascade très cruels pour les familles haïtiennes. Il a aussi mis l’accent sur l’importance de l’efficacité du système judiciaire dans la consolidation de la sécurité publique.
Au moins une vingtaine de rapts, dont 17 à Port-au-Prince, ont été enregistrés au cours du mois de novembre, selon la Police Nationale et la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH). Cependant, l’ensemble des cas réels dépasse les statistiques officielles, beaucoup d’otages parvenant à recouvrer leur liberté grâce à des négociations directes entre leurs familles et les ravisseurs sans implication des forces de l’ordre. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4481

En bon français, le président l’a dit : TOLERANCE ZERO avec ceux là qui sèment la mort et le deuil dans les familles. Ces hors la loi qui s’en prennent aux enfants ne méritent aucune considération. Ils ont été déjà l’objet de la magnanimité complice et complaisante des forces de l’ordre et des autorités.
La carotte et le bâton, le programme DDR ont été des alternatives humaines louables offertes à des énergumènes qui ne le méritaient guère. Ceux qui défient les autorités, ceux qui se déclarent effrontément hors-la loi, ceux qui foulent aux pieds les règles qui régissent la vie en société ne peuvent pas et ne doivent bénéficier d’aucune clémence sous couvert justement de ces principes de loi.
Qu’on arrête de cacher le soleil avec le pouce. Haïti n’a pas les moyens pour travailler à la réinsertion de bandits notoires qui ont eu le courage de tuer un gamin de 7 ans, l’amputer de ces membres inférieurs et le jeter en pâtures aux chiens !
A celui-là il a perdu toutes les caractéristiques qui le rangent au sein de l’espèce humaine. Le travail de réhabilitation coûterait trop de sous à cette nation plus que pauvre qui doit toujours hiérarchiser ses priorités.
Les prisons sont bondées de monde. Combien faudra-il en construire ? Entre prisons, écoles, routes, hôpitaux il faut faire un choix.
Ces énergumènes doivent être mis loin en quarantaine. Le plus loin possible. Là ou ils seront vite oubliés comme ceux qu’ils sont en réalité : le pire cauchemar de la société !
Le Président déclare la tolérance zéro. Monsieur Andrésol montrez-vous à la hauteur du défi !

Préval veut renforcer le pouvoir judiciaire

Le président haïtien, René Préval, a visité, ce vendredi, le Palais de justice en vue de constater l'état d'avancement des travaux de réaménagement dans la perspective de renforcer le Pouvoir judiciaire. Lors de cette visite, le chef de l'Etat a pu se faire une idée de l'état physique de toutes les salles d'audience du Palais de justice de la capitale.
Si l'espace n'est pas approprié, il sera très difficile pour le personnel du système de produire un travail efficace, a-t-il déclaré, soulignant qu'autrefois les juges travaillaient par roulement. Toutefois, le chef de l'Etat a fait remarquer que les travaux de réaménagement au sein de ce bâtiment ont permis aux juges du tribunal de Première instance d'avoir chacun son bureau.
Le chef de l'Etat inscrit sa visite dans le cadre de la lutte menée par son administration contre la corruption. Pour lutter contre la corruption, a-t-il dit, il faut bien équiper les membres de l'appareil judiciaire. « On a décidé, au cours de cette année, de concert avec le Parlement de donner priorité à la Police et à la Justice dans le budget national. On a déjà fait le nécessaire pour la PNH et on travaille au fur et à mesure pour l'avancement de l'appareil judiciaire
C'était aussi une occasion pour certains membres du personnel du Palais de justice de présenter leurs doléances au premier mandataire de la nation. Sans faire de promesses, il a écouté religieusement les employés du Palais de justice qui pensaient qu'ils pouvaient redresser la barque par un coup de baguette magique. Au cours de cette visite, une réunion de travail a été organisée à la salle de conférence de la cour de Cassation entre le Président Préval, les ministres de la Justice, René Magloire, de la Planification, Jean Max Bellerive, le secrétaire d'Etat à la justice, Me Daniel Jean, les membres de la Cour de cassation, ceux de la Cour d'appel et le doyen du tribunal de Première instance de Port-au-Prince, Rock Cadet.

Plusieurs points ont été abordés : les conditions de travail des magistrats, l'ajustement de salaire du personnel judiciaire, l'augmentation du personnel et du matériel de travail. Cette réunion a duré environ deux heures.
Selon une source digne de fois, le président Préval a, une fois de plus, montré sa volonté de mettre à la disposition des magistrats les moyens suffisants pour qu'ils puissent travailler en toute indépendance. Au sujet des émoluments, les représentants de différentes juridictions ont fait valoir leur point de vue, arguant que les salaires perçus ne répondent pas au besoin des magistrats.

Mis à part, les ajustements et l'augmentation de salaire pendant l'année 2007, le président a promis, pour cette année, au personnel de la fonction publique et particulièrement celui de la Justice en général, un ajustement allant de 25 à 30%. Il a rappelé que, l'année dernière, le personnel de la fonction publique avait reçu un ajustement de salaire de 17%.
Au cours des discussions avec les magistrats de différentes juridictions, le président a insisté sur l'ensemble des problèmes qui bloquent le bon fonctionnement de l'appareil judiciaire, et promet d'y apporter solution dans la mesure de ses moyens, selon cette même source.
Jean Gardy Gauthier

jggauthier@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=51488&PubDate=2007-11-30

Le système judiciaire est l’une pattes bancales du support sur lequel devrait se reposer la lutte contre la corruption et l’établissement d’un environnement d’équilibre entre el droit et le devoir citoyen. Nous disons bancale pour nous référer à un système pointé du doigt à plusieurs reprises sans que rien n’ai été fait pour annoncer un redressement éventuel de la situation.
Des personnages bien placés au niveau d’importantes institutions du pays ont dénoncé une certaine fissure dans la manière d’administrer la justice en Haïti. Et ceci se manifestant par une sorte d’attention bon-enfant démontré en faveur de certains accusés de kidnapping et de grand banditisme. Les dénonciations n’ont jamais été objet d’aucune investigation de poids et aucune mesure d’assainissement ne semble avoir été adoptée.
La justice a été sur la sellette en maintes occasions. La société garde encore les souvenirs des retombées médiatiques des affaires de l’ancien directeur de la DCPJ, l’affaire du bateau échoué à Tiburon avec une accusation portant sur un membre important et influent du pouvoir législatif comme bien d’autres affaires ont été traitées par le « kase fèy kouvri » une haitiannerie trop utilisée à notre goût.
Le malaise était si flagrant à un moment de la durée que le représentant de l’ONU, chef de la mission de stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) avait déclenché des coups de tonnerre des adeptes nostalgiques du nationalisme romantique en annonçant sa décision « d’infiltrer » d’étranger le système judiciaire pour corriger ce qui n’allait pas.
Nous devons en fin de compte applaudir cette « velléité de volonté » que semblerait afficher le chef de l’état à vouloir renforcer la justice en Haïti. Nous sommes tellement habitués au « pale met la » que nous sommes tous devenus des fans de Saint Thomas repris par notre Maurice SIXTO : « fo-m -ta wè ! »