Après deux semaines de travail les sénateurs enquêteurs n'ont pas bouclé le premier tiers de la tache consistant en la vérification de la nationalité des ministres et hauts cadres de l'administration Martelly. Le président de la commission, Joseph Lambert, explique que seulement 10 sur les 39 dossiers ont pu être analysés. A ce stade l'enquête a permis d'identifier deux personnalités comme étant des ressortissants étrangers. Le sénateur s'est gardé de révéler les noms de ces personnalités.
Cependant il a indiqué que les documents de voyages des ministres, sollicités par la commission n'ont pas été transmis. Le chef d'Etat, Michel Martelly, ainsi que le Premier Ministre, Gary Conille, n'ont pas non plus fourni des informations à la commission.
Les enquêteurs devront poursuivre les investigations en vue de vérifier les identités des officiels haïtiens. Pour l'instant les données ont été obtenues par la sous commission présidée par le sénateur Steven Benoît ayant enquêté au service d'immigration. Les autres sous commissions chargées des affaires étrangères et des archives doivent également collecter des données.
Le sénateur Lambert envisage des déplacements à l'étranger afin de collecter plus d'informations.
Entre temps, le sénateur Moise Jean Charles a maintenu les accusations à l'encontre du chef d'Etat et de plusieurs ministres. Afin de garantir l'impartialité de la commission, les leaders du Sénat ont décidé d'écarter le principal accusateur de la commission. Il ne peut pas être juge et parti à la fois, explique le sénateur Lambert.
Dans le même temps, le sénateur Desra Simon Dieuseul, a dû en sa qualité de président du grand corps, abandonner sa fonction de membre de cette commission ad hoc. Les sénateurs Jean Baptiste Bien Aimé et Wesner Polycarpe, tous deux membres du groupe majoritaire, ont intégré la commission spéciale sur la nationalité.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=20291
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 26 janvier 2012
Haïti-Éducation post-séisme : Alerte sur la cohabitation entre écoles et camps d’hébergement, 2 ans après
P-au-P, 25 janv. 2012 [AlterPresse] --- Environ une vingtaine d’écoles publiques, dans la zone métropolitaine de la capitale Port-au-Prince, continuent de fonctionner encore dans la proximité de camps de personnes déplacées, deux années après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, apprend l’agence en ligne AlterPresse. Devenus centres d’hébergement de familles sinistrées du séisme de 2010, ces établissements publics se trouvent, deux ans après, dans une situation alarmante, alors que le président Michel Martelly se félicite de son « programme de scolarisation universelle gratuite », alerte une plateforme de syndicats d’enseignantes et d’enseignants en Haïti. [1]
« La situation des écoles publiques, qui ont des camps d’hébergement, est tragique. C’est un cauchemar pour le personnel éducatif. Les enseignants, les parents, qui fréquentent ces institutions, se plaignent des conditions lamentables dans lesquelles les enfants apprennent, alors que la présidence fait des propagandes sur la scolarisation gratuite », dénonce la coordonnatrice de la confédération nationale des éducatrices et éducateurs haïtiens (Cneh), Lourdes Édith Joseph Delouis.
Elle présentait à la presse, le mardi 24 janvier 2012, une vue des résultats partiels d’une enquête, conduite, en décembre 2011, par la plateforme des organisations syndicales d’enseignantes et d’enseignants.
Après le 12 janvier 2010, une quantité importante d’écoles publiques, transformées en écoles-camps, notamment dans la zone métropolitaine de la capitale, se voient conférer une fonction nouvelle d’assurer l’hébergement des familles sinistrées, en plus des fonctions pédagogiques, révèle l’enquête, dont les conclusions finales sont attendues à une date ultérieure, non encore précisée.
“Privées d’infrastructures adéquates pour une éducation de qualité et contraintes à subir les effets pervers d’une cohabitation qui a déjà trop duré, les écoles publiques – avec plus de 80 % de bâtiments endommagés ou détruits – sont doublement victimes par le séisme”. Plusieurs, parmi les écoles publiques considérées dans l’enquête de décembre 2011 de la plateforme des organisations syndicales d’enseignants, ont été identifiés comme des « repaires de bandits ».
De nombreux cas de viols et de tentatives de viols ont été recensés sur la personne des élèves, ainsi que des vols de matériels et sabotages des installations du bâtiment, alors que les autorités de l’État restent « inattentives » à cette situation.
Il y a une « dégradation de certaines écoles dans l’aire métropolitaine de la capitale, alors que le président Martelly utilise les fonds de l’État pour exposer sa propagande en matière d’éducation à travers des spots publicitaires et des affiches géantes », signale, pour sa part, Franck Wilbert Georges, coordonnateur d’affaires internationales à l’union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh), également membre de la plateforme.
La plateforme des syndicats d’enseignantes et d’enseignants met en doute le chiffre de 903 mille élèves, avancé par la nouvelle administration politique (notamment par Martelly) au sujet du nombre d’enfants bénéficiaires du « programme de scolarisation gratuite universelle ».
A la base de son argumentation, elle cite le nombre de deux millions trente-trois mille deux-cent-deux (2,033,202) enfants , de la tranche d’âge 0 – 12 ans, scolarisés durant l’année académique 2010-2011, suivant la direction de planification et de coopération au ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp).
Ce nombre de 2 millions d’enfants scolarisés aurait connu une certaine diminution, pour l’année académique 2011-2012 en cours, indique la plateforme des organisations syndicales d’enseignants.
Outre la Cneh et l’Unnoh, la plateforme des organisations syndicales d’enseignants regroupe le corps national des éducatrices et éducateurs haïtiens (Coneh), la fédération nationale des travailleuses et travailleurs en éducation et en culture (Fenatec) ainsi que le groupe d’initiative des enseignantes et enseignants de lycées (Giel).
La collecte des données a été effectuée dans des établissements scolaires publics, répartis à Port-au-Prince, Martissant et Carrefour (périphérie sud de Port-au-Prince), Delmas et Croix-des-Bouquets (nord-est) et Pétionville (à l’est). [jep kft rc apr 25/01/2012 1:11]
Liste (partielle) d’écoles publiques, dans la zone métropolitaine de la capitale, ayant des camps d’hébergement de familles sinistrées du 12 janvier 2010
_1. Lycée Toussaint Louverture Rue St Honoré (P-au-P)
_2. Centre d’apprentissage de Saint Martin (Delmas 18)
_3. Lycée Jacques 1er de la Croix des Bouquets (Croix des Bouquets)
_4. République du Pérou (Martissant)
5. Guillaume Manigat Rue Chareron (P-au-P)
6. Fortuna Guéry Rue Dehoux (P-au-P)
_7. Centre d’application de Martissant (Martissant)
_8. République Argentine Rue Péan (P-au-P)
_9. République du Guatémala Rue Rébecca (Pétionville)
10. Ecole Nationale Louverture Cote plage 18 (Carrefour)
11. République du Nicaragua Martissant (4 e avenue Bolosse)
12. Virginie Sampeur Rue Capois (P-au-P)
13. Daguesseau Lespinasse Rue Piquant (P-au-P)
14. Lycée Henry Christophe Diquini (Carrefour)
15. Louis Joseph Janvier (Carrefour)
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12270
« La situation des écoles publiques, qui ont des camps d’hébergement, est tragique. C’est un cauchemar pour le personnel éducatif. Les enseignants, les parents, qui fréquentent ces institutions, se plaignent des conditions lamentables dans lesquelles les enfants apprennent, alors que la présidence fait des propagandes sur la scolarisation gratuite », dénonce la coordonnatrice de la confédération nationale des éducatrices et éducateurs haïtiens (Cneh), Lourdes Édith Joseph Delouis.
Elle présentait à la presse, le mardi 24 janvier 2012, une vue des résultats partiels d’une enquête, conduite, en décembre 2011, par la plateforme des organisations syndicales d’enseignantes et d’enseignants.
Après le 12 janvier 2010, une quantité importante d’écoles publiques, transformées en écoles-camps, notamment dans la zone métropolitaine de la capitale, se voient conférer une fonction nouvelle d’assurer l’hébergement des familles sinistrées, en plus des fonctions pédagogiques, révèle l’enquête, dont les conclusions finales sont attendues à une date ultérieure, non encore précisée.
“Privées d’infrastructures adéquates pour une éducation de qualité et contraintes à subir les effets pervers d’une cohabitation qui a déjà trop duré, les écoles publiques – avec plus de 80 % de bâtiments endommagés ou détruits – sont doublement victimes par le séisme”. Plusieurs, parmi les écoles publiques considérées dans l’enquête de décembre 2011 de la plateforme des organisations syndicales d’enseignants, ont été identifiés comme des « repaires de bandits ».
De nombreux cas de viols et de tentatives de viols ont été recensés sur la personne des élèves, ainsi que des vols de matériels et sabotages des installations du bâtiment, alors que les autorités de l’État restent « inattentives » à cette situation.
Il y a une « dégradation de certaines écoles dans l’aire métropolitaine de la capitale, alors que le président Martelly utilise les fonds de l’État pour exposer sa propagande en matière d’éducation à travers des spots publicitaires et des affiches géantes », signale, pour sa part, Franck Wilbert Georges, coordonnateur d’affaires internationales à l’union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh), également membre de la plateforme.
La plateforme des syndicats d’enseignantes et d’enseignants met en doute le chiffre de 903 mille élèves, avancé par la nouvelle administration politique (notamment par Martelly) au sujet du nombre d’enfants bénéficiaires du « programme de scolarisation gratuite universelle ».
A la base de son argumentation, elle cite le nombre de deux millions trente-trois mille deux-cent-deux (2,033,202) enfants , de la tranche d’âge 0 – 12 ans, scolarisés durant l’année académique 2010-2011, suivant la direction de planification et de coopération au ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp).
Ce nombre de 2 millions d’enfants scolarisés aurait connu une certaine diminution, pour l’année académique 2011-2012 en cours, indique la plateforme des organisations syndicales d’enseignants.
Outre la Cneh et l’Unnoh, la plateforme des organisations syndicales d’enseignants regroupe le corps national des éducatrices et éducateurs haïtiens (Coneh), la fédération nationale des travailleuses et travailleurs en éducation et en culture (Fenatec) ainsi que le groupe d’initiative des enseignantes et enseignants de lycées (Giel).
La collecte des données a été effectuée dans des établissements scolaires publics, répartis à Port-au-Prince, Martissant et Carrefour (périphérie sud de Port-au-Prince), Delmas et Croix-des-Bouquets (nord-est) et Pétionville (à l’est). [jep kft rc apr 25/01/2012 1:11]
Liste (partielle) d’écoles publiques, dans la zone métropolitaine de la capitale, ayant des camps d’hébergement de familles sinistrées du 12 janvier 2010
_1. Lycée Toussaint Louverture Rue St Honoré (P-au-P)
_2. Centre d’apprentissage de Saint Martin (Delmas 18)
_3. Lycée Jacques 1er de la Croix des Bouquets (Croix des Bouquets)
_4. République du Pérou (Martissant)
5. Guillaume Manigat Rue Chareron (P-au-P)
6. Fortuna Guéry Rue Dehoux (P-au-P)
_7. Centre d’application de Martissant (Martissant)
_8. République Argentine Rue Péan (P-au-P)
_9. République du Guatémala Rue Rébecca (Pétionville)
10. Ecole Nationale Louverture Cote plage 18 (Carrefour)
11. République du Nicaragua Martissant (4 e avenue Bolosse)
12. Virginie Sampeur Rue Capois (P-au-P)
13. Daguesseau Lespinasse Rue Piquant (P-au-P)
14. Lycée Henry Christophe Diquini (Carrefour)
15. Louis Joseph Janvier (Carrefour)
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12270
Économie : Haïti attendue au 42 e forum mondial à Davos
Un pays en attente de révision de ses politiques fiscales 25 janv. 2012 [AlterPresse] --- Le président Michel Joseph Martelly représentera la république d’Haïti au 42 e forum économique mondial pour parler de l’accélération de la croissance économique du pays, toujours en attente d’un ajustement de ses dispositions budgétaire et fiscale par rapport aux nouvelles réalités des marchés.
Martelly se déplace, ce mercredi 25 janvier 2012, pour prendre part à ce forum qui se déroulera du mercredi 25 au dimanche 29 janvier dans la ville de Davos en Suisse.
Le forum a lieu sous le thème « The great transformation : shaping news models (La grande transformation : dessiner de nouveaux modèles) ».
Lors de cette 42 e rencontre économique mondiale, le président haïtien participera à plusieurs séances de travail sur l’accélération de la croissance économique d’Haïti, informe un communiqué transmis à AlterPresse par le bureau de la présidence.
« … Il s’agira d’explorer la situation actuelle et d’examiner comment la communauté internationale peut aider le pays à faire progresser les stratégies nécessaires pour atteindre une croissance durable … », précise le même document.
2,500 personnalités d’horizons divers devront prendre part au forum économique de Davos.
Un pari difficile pour attirer les investissements étrangers
« … Le développement du pays passe obligatoirement par une ouverture sur l’extérieur … », soutient Martelly, qui entend faire la promotion d’Haïti auprès de potentiels investisseurs étrangers en vue d’une éventuelle relance de l’économie haïtienne.
Une démarche qui ne sied pas encore aux lois fiscales et budgétaires du pays, dans un contexte de politique économique néolibérale outrancière sans cesse mise en question par les mouvements sociaux internationaux, dont les courants altermondialistes !
En effet, ces dernières datent de 1826 et le dernier amendement de 1944, selon les propos tenus par le ministre du commerce Wilson Laleau, à l’occasion d’échanges avec des étudiants haïtiens en France le 23 janvier 2012.
Or, un ajustement de ces lois reste le premier pas pour favoriser la venue d’investisseurs dans la république caribéenne d’Haïti.
« Il faut réviser la politique fiscale et budgétaire haïtienne pour que les investissements puissent revenir et nous savons que nous avons beaucoup de travail à faire », reconnaît le ministre Laleau qui discutait à Paris avec avec les étudiants haïtiens le 23 janvier dernier.
Une réunion intersectorielle, sous forme d’états généraux, devrait avoir lieu bientôt pour « réviser toute la législation des affaires » du pays, annonce Laleau.
Le gouvernement du premier ministre Garry Conille serait également en train de travailler sur les règles d’implantation d’une entreprise en Haïti dans des délais plus courts, qui passeraient de 105 jours à 14 jours, rapporte encore le ministre Laleau.
Pour l’année 2011, Haïti était classée 174 e sur 183 pays en ce qui a trait à la compétitivité.
Autre initiative, citée par le ministre dans la rencontre avec les étudiants haïtiens en France, c’est la compilation, par le gouvernement, d’un ensemble de dispositions ou d’accords internationaux signés par Haïti sur le commerce, lesquels devront être acheminés au parlement haïtien pour les suites nécessaires.
Jusqu’ici, ce sont des perspectives, tandis que, dans le concret, la machine économique haïtienne semble faire du surplace, être confrontée a une absence de progression vers la modernité, voire à de l’immobilisme déconcertant et caractérisé.
Aucun changement significatif n’est fait dans l’agriculture, le principal secteur de production du pays.
La mise en place de zones économiques intégrées ou parcs industriels dans les grandes villes de province, à l’image de Caracol dans le Nord d’Haïti, est encore en phase d’initiation. [rh kft rc apr 25/01/2012 0:55]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12269
Martelly se déplace, ce mercredi 25 janvier 2012, pour prendre part à ce forum qui se déroulera du mercredi 25 au dimanche 29 janvier dans la ville de Davos en Suisse.
Le forum a lieu sous le thème « The great transformation : shaping news models (La grande transformation : dessiner de nouveaux modèles) ».
Lors de cette 42 e rencontre économique mondiale, le président haïtien participera à plusieurs séances de travail sur l’accélération de la croissance économique d’Haïti, informe un communiqué transmis à AlterPresse par le bureau de la présidence.
« … Il s’agira d’explorer la situation actuelle et d’examiner comment la communauté internationale peut aider le pays à faire progresser les stratégies nécessaires pour atteindre une croissance durable … », précise le même document.
2,500 personnalités d’horizons divers devront prendre part au forum économique de Davos.
Un pari difficile pour attirer les investissements étrangers
« … Le développement du pays passe obligatoirement par une ouverture sur l’extérieur … », soutient Martelly, qui entend faire la promotion d’Haïti auprès de potentiels investisseurs étrangers en vue d’une éventuelle relance de l’économie haïtienne.
Une démarche qui ne sied pas encore aux lois fiscales et budgétaires du pays, dans un contexte de politique économique néolibérale outrancière sans cesse mise en question par les mouvements sociaux internationaux, dont les courants altermondialistes !
En effet, ces dernières datent de 1826 et le dernier amendement de 1944, selon les propos tenus par le ministre du commerce Wilson Laleau, à l’occasion d’échanges avec des étudiants haïtiens en France le 23 janvier 2012.
Or, un ajustement de ces lois reste le premier pas pour favoriser la venue d’investisseurs dans la république caribéenne d’Haïti.
« Il faut réviser la politique fiscale et budgétaire haïtienne pour que les investissements puissent revenir et nous savons que nous avons beaucoup de travail à faire », reconnaît le ministre Laleau qui discutait à Paris avec avec les étudiants haïtiens le 23 janvier dernier.
Une réunion intersectorielle, sous forme d’états généraux, devrait avoir lieu bientôt pour « réviser toute la législation des affaires » du pays, annonce Laleau.
Le gouvernement du premier ministre Garry Conille serait également en train de travailler sur les règles d’implantation d’une entreprise en Haïti dans des délais plus courts, qui passeraient de 105 jours à 14 jours, rapporte encore le ministre Laleau.
Pour l’année 2011, Haïti était classée 174 e sur 183 pays en ce qui a trait à la compétitivité.
Autre initiative, citée par le ministre dans la rencontre avec les étudiants haïtiens en France, c’est la compilation, par le gouvernement, d’un ensemble de dispositions ou d’accords internationaux signés par Haïti sur le commerce, lesquels devront être acheminés au parlement haïtien pour les suites nécessaires.
Jusqu’ici, ce sont des perspectives, tandis que, dans le concret, la machine économique haïtienne semble faire du surplace, être confrontée a une absence de progression vers la modernité, voire à de l’immobilisme déconcertant et caractérisé.
Aucun changement significatif n’est fait dans l’agriculture, le principal secteur de production du pays.
La mise en place de zones économiques intégrées ou parcs industriels dans les grandes villes de province, à l’image de Caracol dans le Nord d’Haïti, est encore en phase d’initiation. [rh kft rc apr 25/01/2012 0:55]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article12269
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