Une information non encore confirmée annoncée par deux compatriotes qui se disent scandalisés par l’indifférence de l’ambassade d’Haïti à Santo Domingo ; une attitude largement commentée dans la presse dominicaine
lundi 5 novembre 2007,
Deux compatriotes ont communiqué cette information qui n’était toutefois pas confirmée de sources officielles. Les informateurs n’étaient pas en mesure de préciser l’identité des victimes. Ils ont également rapporté que plusieurs familles haïtiennes compteraient des disparus, blessés et sinistrés dans la même région.
Les mêmes personnes affirment s’être heurtées à l’indifférence des fonctionnaires de l’ambassade d’Haïti à Santo Domingo en tentant de leur annoncer la nouvelle. "Nous ne pouvons rien faire, car l’ambassade est fermée", auraient sèchement répondu des responsables de la mission diplomatique, arguant qu’après les deux traditionnels jours fériés des 1er et 2 novembre la reprise des activités ne serait effective que mardi. Lundi, jour consacré à la constitution dominicaine était également chômé.
L’étrange absence de l’ambassade d’Haïti dans le vaste effort humanitaire entrepris, en vue de secourir des régions où vivent pourtant de nombreux haïtiens, est tellement remarquée qu’elle a fait l’objet d’émissions dans les médias dominicains. L’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince, José Serulle Ramia, a été même invité à commenter cette situation paradoxale, mais il s’est cantonné dans son rôle de diplomate qui lui impose un devoir de réserve.
Une importante population haïtienne s’est établie ces dernières années à Bonao, l’une des villes dominicaines les plus touchées par les inondations qui ont fait jusqu’ici près d’une centaine de morts et environ 70.000 sinistrés.
Plusieurs bateys où sont installées des communautés haïtiennes notamment à Barahona, près de la zone frontalière, sont complètement inondées, selon la presse dominicaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4374