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lundi 24 août 2009

Remise ce lundi des lettres de créance du nouvel ambassadeur américain

Le nouvel ambassadeur américain Kenneth Merten présentera aujourd'hui ses lettres de créance au Président de la République d'Haïti, René Garcia Préval.

Kenneth Merten qui est un diplomate de carrière est arrivé dans le pays le weekend dernier et a déjà pris contact avec le ministère des affaires étrangères .la cérémonie de remise des lettres de créances est prévue a neuf heures ce lundi 24 août 2009.

Kenneth Merten a rejoint le service diplomatique en 1987 et a déjà occupé deux fonctions dans ce cadre en Haïti, selon les informations disponibles. Plus récemment, il a travaillé au poste de Secrétaire exécutif adjoint pour le Secrétaire d'état américain Hillary Clinton, une position qu'il occupait également avec l'ancien Secrétaire d'Etat Condoleezza Rice. .

La carrière diplomatique à l'étranger de l'Ambassadeur Merten inclut l'Ambassade Américaine à Paris, l'Ambassade Américaine à Port-au-Prince, la Mission américaine à l'Union Européenne à Bruxelles et l'Ambassade Américaine à Bonn. .

L'Ambassadeur Merten détient une licence en Administration de l'Université Miami à Ohio, et une maitrise en Administration publique de l'Université Américaine. Il a effectué des études à l'Université d'Aix-Marseille en France et à Karl Franzens Universität en Autriche.

RD

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Le premier ministre haïtien est attendu ce mardi au parlement

Le chef du gouvernement accompagné des ministres des finances et de la panification externe est attendu ce mardi au sénat de la république selon le président de la chambre des députés.
Plusieurs points sont à l'ordre du jour lors de cette invitation, comme par exemple le paiement d'un quatorzième mois aux employés de la fonction publique, et les 197 millions de dollars débloqués dans le cadre d'un fond d'urgence a indiqué Levaillant Louis Jeune. .
Michelle Duvivier Pierre Louis devrait aussi fournir aux parlementaires des explications sur la façon dont été dépensés les fonds mis à la disposition du gouvernement dans le cadre du budget 2008-2009 a-t il-ajouté. .
Certains parlementaires protestent contre la suppression du paiement du quatorzième mois aux employés de l'Etat. Ils pensent qu'il est possible de réaffecter certains fonds dans le projet de budget 20o9-2010 pour ne pas pénaliser les employés concernés. .
Ils menacent déjà de ne pas voter le budget pour la nouvelle année fiscale si le gouvernement ne revient pas sur sa décision. .
RD
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L'Unesco salue la contribution des personnalités haïtiennes à la lutte pour les droits de l'homme

Fin hier du colloque sur la révolution haïtienne et l'universalité des droits de l'homme organisé par l'Unesco et le comité scientifique pluriel. Les recommandations des participants seront acheminées à la conférence générale de l'Unesco qui se tiendra en octobre prochain.

Ce colloque s'inscrit dans le cadre des manifestations culturelles prévues à l'occasion du 60 eme anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme.

La révolution haïtienne est une création continue affirme l'historien et homme politique, Leslie Manigat, qui intervenait dans le cadre du colloque. L'égalité des races, cette aspiration sur laquelle repose cette révolution, tend à prendre une dimension universelle explique l'ex chef d'Etat haïtien.

Toutefois il signale que le combat pour le respect des droits de la personne n'est pas encore gagné en Haïti.

Au cours de la cérémonie de clôture du colloque, Leslie Manigat, Georges Corvington et Michel Wolf Trouillot ont reçu des distinctions des responsables de l'Unesco qui saluent l'apport de ces personnalités dans le domaine culturel.

Outre ces trois récipiendaires, l'Unesco a également récompensé une dizaine d'autres personnalités haïtiennes, dont le chef de l'Etat, René Préval et la Première Ministre Michèle Pierre Louis.

Jean Coulanges, secrétaire permanent de la commission nationale de coopération avec l'Unesco, soutient que ces personnalités représentent des modèles pour la jeunesse haïtienne.

LLM

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15711

L'Université d'Etat d'Haïti lance son processus de recrutement pour l'année académique 2009-2010

Les inscriptions au concours d'entrée à l'Université d'Etat d'Haïti se feront du 24 aout au 7 septembre dans les 11 facultés. Le conseil exécutif de l'UEH rappelle que les postulants peuvent s'inscrire dans trois facultés au maximum.
Les frais d'inscription doivent être préalablement payés dans les succursales de la Banque nationale de crédit, à l'exception de celles du Champ de Mars, des rues Chareron et des Miracles. Un compte bancaire est disponible à cet effet, selon les dispositions adoptées par le rectorat de l'UEH.
Les postulantes et postulants peuvent également remplir le formulaire en ligne à l'adresse www.admission.ueh.edu.ht et déposer ses pièces à la direction de la vie universitaire au Chanp de Mars.
Un dossier complet comprenant, le Numéro d'Identification Fiscale (NIF) ou carte d'Identification Nationale (CIN), l'original et la photocopie de l'acte de naissance ou un extrait des archives, un photo d'identité pour chacun des dossier d'inscription et une photo d'identité pour l'administration, les certificats de fin d'études secondaires (Bac I et II) ainsi que la fiche de dépôt de la BNC.
Le comité exécutif de l'UEH informe que les postulants qui auront réussi au concours d'admission devront obligatoirement produire l'extrait des archives, le certificat de bonne conduite du dernier établissement fréquenté ainsi que le certificat de vaccination.
Le processus de recrutement est sur le point de démarrer alors que rien ne semble avoir été réglé à la faculté de médecine paralysée depuis plusieurs mois par un mouvement de grève pour réclamer des changements au niveau du décanat
RD
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Des sénateurs et des élus sont préoccupés par la lenteur du processus de validation

Les sénateurs projettent d'organiser une séance sur le processus de validation des pouvoirs des élus du 21 juin le mercredi 26 aout.

Cette décision a été prise lors d'une réunion spéciale vendredi dernier entre 5 sénateurs et 8 élus en attente de validation. Cette rencontre, qui a eu lieu sur l'initiative du président du grand corps Kelly Bastien, aurait permis d'envisager la constitution d'un bureau d'âge pour contourner la stratégie du blocage du quorum mis en place par les sénateurs de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL).

Quoiqu'il soit dans l'attente de la validation de ses pouvoirs, le sénateur élu de l'OPL, Hyppolite Mélius, appuie la démarche de son parti. Il souhaite la formation d'une commission d'enquête en vue de faire la lumière sur les dénonciations du vice président du CEP, Rodol Pierre.

Cet avis n'est pas partagé par les autres élus dont Wencelass Lambert (sud-est ) qui se dit opposé à une procédure de validation au cas par cas. Il fait remarquer que l'assemblée des sénateurs n'aura qu'a vérifier les documents des élus et non à approuver les résultats du scrutin.

Le frère de Wencelass, Joseph Lambert également sénateur, est préoccupé par le refus des sénateurs de l'OPL de siéger en vue de la validation des pouvoirs des élus. Il dénonce le comportement de ses collègues de l'OPL qui avaient récemment participé à la séance de ratification du choix du nouveau chef de la police Mario Andrésol.

Il espère que la séance du 26 aout permettra de fixer une date pour la tenue de la séance de validation.

LLM

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15708

DE CONFLIT EN CONFLIT...

De quoi notre futur sera-t-il fait ? Que nous réservera notre demain ?
Deux questions que l’on ne se pose pas. Tout simplement parce que nous sommes incapables de nous approcher d’un semblant de réponse. Le futur ne nous appartient pas. C’est une règle générale. C’est une règle si générale que je lui ai même trouvé une exception !
En Haïti on sait bien ce que demain nous réserve : RIEN. Ou plutôt la même chose que hier ou avant-hier, la semaine dernière. Le mois dernier. L’année dernière. Le siècle dernier. Sans de vrais remèdes les maux d’un jour s’ancrent, perdurent et se font des maux de toujours.
Depuis l’instauration de la « Démocratie haïtienne », -( nous laissons à ceux qui nous la font gober, malgré les nausées et les vomissements qui nous tergiversent l’estomac, les prémices de la chronologie de l'installation de cette démocratie )-, les trois pouvoirs traditionnels n’ont montré aucune velléité de faire œuvre et cause commune.
Ils dégagent l’impression de travailler chacun de son côté pour montrer qui est le détenteur du vrai POUVOIR. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi Haïti n’avance pas. Comment peut-on construire un projet se basant sur un triptyque dont chaque support voue un culte sacré à la divergence ?
Il ne faut donc pas chercher dans les prophéties de Nostradamus pour savoir de quoi le futur d’Haïti et des Haïtiens sera fait.
Dans l’immédiat nous savons qu’un conflit, sans être complètement résolu, est souvent remplacé par un autre conflit.
Pendant des mois, le pays a tourné au rythme d’un conflit entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. La pierre d’achoppement : une loi augmentant le salaire minimum de 70 à 300 gourdes, voté avec trop de légèreté.
La société haïtienne en a largement souffert. Il y eut des casses, des blessés, des dégâts matériels. Entre temps l’activité des députés s’est limitée à cette loi. A un moment donné on se demande quel serait le faciès du bilan du travail effectif des membres de ce fameux pouvoir législatif ?
Les ouvriers sont encore dans les rues. Les étudiants aussi. Les patrons gardent l’expectative. La loi objectée par le pouvoir exécutif doit être présentée au Sénat.
Mais voilà que les députés reprennent la main. La pierre d’achoppement cette fois-ci : le Quatorzième mois ! J’aurais du dire « le Refus du pouvoir exécutif de payer un quatorzième mois de salaire aux fonctionnaires de l’administration publique.
En fait, le gouvernement haïtien paierait quatorze mois de salaire à ces employés qui en travaillent douze ! Rien de nouveau. Rien d’unique.
J’imagine que les employés de l’Etat touchent un treizième mois pour les fêtes de Noel et de fin d’année ; le quatorzième mois pour la rentrée scolaire. Les députés devraient voter une loi pour un quinzième mois que les serviteurs publics percevraient au moment de partir en vacances. Définitivement ça rentre dans les droits de l’homme et du citoyen ! N'est-ce pas?
Il faut se rappeler que le pouvoir exécutif compte sur la générosité internationale pour couvrir 80% de son budget. Il faut se rappeler qu'à cause du manque de moyens, les sommes allouées aux secteurs vitaux et prioritaires (santé, éducation, infrastructures etc…) sont dérisoires. L’octroi d’un treizième et quatorzième mois ressemble volontiers à un élan d’assistanat stérile.
Si la gestion du pays continue dans la configuration actuelle, il faudra dans quelques temps prévoir un vingt-quatrième mois pour les salariés du secteur public. Surtout avec ces pouvoirs qui n’arrivent pas à sentir la volonté de s’aligner autour de la même table et construire un projet commun. Un projet qui permettrait de créer plus d’emplois, d’augmenter le pouvoir d’achat ; une réduction du chômage qui permettrait que dans une même famille il y ait plusieurs membres à percevoir des revenus ; une invasion massive d’investisseurs qui s’occuperaient de l’île de la Tortue, de l’île de la Gonâve pour une industrie touristique florissante…
Mais, nos députés sont des champions des interpellations. Nos Ministres ? Vaut mieux ne pas en parler…
Mais en gros tout le monde s’inscrit dans la logique du FMP : le « FOURE MEN, PRAN ». Haïti peut compter, selon nos parlementaires, sur des ressources inépuisables : Les fonds du programme Pétro Caribe de Hugo Chavez. L’esprit du programme prévoit l’utilisation des sous pour des investissements rentables, des programmes de développement à bénéfices palpables. Cependant ils sont utilisés et « lapidés » dans des programmes d’urgences qui rarement laissent des dividendes pour le pays. Un sénateur pointe déjà les fonds de ce programme pour solder le quatorzième mois de salaire.
Hélas ! On aura tout vu sous le soleil d’Haïti Thomas !
Voilà de quoi notre futur proche sera fait : le nouveau conflit entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif autour du refus du quatorzième mois. A moins qu’un autre cyclone ne détruise le quart du pays !
Il faudra retourner vers notre Carta Magna pour voir quel pourcentage du devoir du législatif est pris en compte par nos célébrissimes députés et Sénateurs.
Bonne semaine a tous les lecteurs de « Haïti Recto Verso »
DL 24/08/09