La lutte contre la corruption à la Chambre basse expliquerait ce meurtre, selon des députés qui se disent « en danger »
jeudi 1er mai 2008,
Radio Kiskeya
Un garde du corps du député Joseph Joël Louis de Savannette (Centre, élu sous la bannière du parti politique KONBA), a été tué dans des circonstances non encore élucidées, a annoncé mercredi le parlementaire, précisant que le corps de l’agent de sécurité dont il n’a pas révélé l’identité, a été retrouvé vendredi soir par des casques bleus de l’ONU dans l’aire de l’aéroport international de Port-au-Prince.
Joseph Joël Louis et son collègue Jean Limonji de Petit-Goâve (Ouest, Alliance), ont établi un lien quasi direct entre ce meurtre et des menaces dont certains députés sont l’objet depuis quelque temps « en raison de leur détermination à lutter contre la corruption au niveau de la Chambre basse ». Ils disent en ce sens faire partie de ce groupe de députés dont la vie est en danger. Les autres députés concernés sont Cholzer Chancy, Levaillant Louis-Jeune et Steven Benoît, ajoutent-ils.
Faisant état d’une réunion qui s’est tenue la semaine dernière en un lieu qu’il n’a pas précisé, le député Louis a affirmé, sur un ton accusateur, que « le corps de sécurité interne du parlement est placé sous le contrôle direct du président de la Chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques, qui ne saurait ne pas être au courant des menées de cette structure ». Le député Limonji est allé plus loin, accusant des députés et des employés du parlement d’être à l’origine des menaces.
Le député Joseph Joël Louis a annoncé sa décision d’exposer formellement la situation au président de la Chambre basse dans une correspondance qu’il devrait tantôt lui adresser. Dans l’intervalle, compte tenu du meurtre sur la personne de son garde du corps, il affirme avoir adopté toutes les dispositions en vue de se défendre et de protéger à la fois ses proches et sa résidence.
Lors du grave incident du mardi 1er avril 2008 à la Chambre basse au cours duquel un député avait fait usage de son arme à feu en pleine séance contre le député de Léogane Anthony Dumond (RDNP), le député concerné, Isidore Mercier (Grande-Anse, RDNP), avait décrit le Palais législatif comme une « véritable jungle » pour justifier le fait que ses collègues et lui portaient leurs armes pendant les séances. L’incident s’était produit au fort d’une vive altercation portant sur de troublants dossiers de malversations au niveau de la gestion financière de la Chambre basse.
Le corps de sécurité interne du parlement avait alors empêché le libre accès de l’appareil judiciaire qui s’était transporté sur place pour dresser le constat s’appliquant à un cas apparent de flagrant délit. Des agents de sécurité de la Chambre des Députés avaient, sur ordre de certains élus, violemment refoulé quatre substituts du commissaire du gouvernement près le parquet du tribunal civil de Port-au-Prince qui s’étaient transportés sur les lieux.
Dans de précédentes situations, le même corps avait manifesté sa « toute puissance » en interdisant l’accès du parlement à des policiers armés, clairement identifiés, affectés à la sécurité de certains grands commis de l’Etat. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4986
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 1 mai 2008
Les partis représentés au parlement et au gouvernement s’engagent à soutenir le premier ministre désigné Ericq Pierre, selon Victor Benoît (Fusion)
Efforts en cours en vue de la création d’une majorité parlementaire en sa faveur
jeudi 1er mai 2008,
Radio Kiskeya
Les chefs des partis politiques représentés au parlement et au gouvernement se sont engagés mardi à soutenir le premier ministre désigné Ericq Pierre et à contribuer à la création d’une majorité parlementaire indispensable à sa ratification et à son programme de gouvernement, au terme de deux « rounds » de discussions lundi et mardi, d’abord avec le chef de l’Etat, puis avec ce dernier et le premier ministre désigné.
Le président de la Fusion des Sociaux démocrates haïtiens (membre de l’Internationale Socialiste), le professeur Victor Benoît, a confirmé mercredi cet engagement dans une interview accordée à Radio Kiskeya. « Aucun des chefs de partis présents n’a manifesté d’hostilité vis-à-vis de M. Pierre qui, pour moi qui le connais depuis déjà fort longtemps, est à la fois démocrate et compétent », a déclaré M. Benoît.
Deux rencontres des dirigeants de partis, lundi avec le chef de l’Etat et mardi, encore avec le président René Préval, mais aussi avec le premier ministre désigné, ont servi à éclaircir bien des points, a fait savoir M. Benoît, mettant l’accent, à la fois, sur des modifications à apporter au Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), des dispositions à adopter en vue de garantir la sécurité alimentaire et la sécurité des citoyens, etc…
En ce qui concerne les démarches à effectuer en vue de la création d’une majorité parlementaire favorable à la ratification et au programme du premier ministre désigné, M. Benoît a souligné le fait par les dirigeants politiques ayant pris part aux deux rencontres (Alliance, Organisation du Peuple en Lutte, LESPWA, Fanmi Lavalas, Fusion, Union) d’avoir décidé de soumettre aux parlementaires élus sous leur bannière un document d’engagement.
Les dirigeants de ces partis ont affirmé pouvoir déjà compter sur plus d’une soixantaine de députés (sur 99) pour faciliter le passage du premier ministre désigné à la Chambre basse, indique le président de la Fusion. Des efforts doivent encore être déployés en vue de rendre fonctionnelle cette « majorité », a-t-il ajouté. La Plate-forme présidentielle LESPWA a souligné l’acceptation de tous les parlementaires élus sous sa bannière du choix fait par le chef de l’Etat. La Fusion s’est pour sa part assurée de l’engagement des membres du bloc parlementaire « Sociaux-démocrates et Alliés », à l’exception de quatre d’entre eux, précise Victor Benoît.
Il a beaucoup été question de programme et de choix stratégiques au cours de ces rencontres où la formation du gouvernement et le type de coalition politique qui sera éventuellement retenu, n’ont pas été abordés. Par contre, Ericq Pierre s’est engagé à en débattre avec le chef de l’Etat et à en discuteur par la suite avec les partis politiques, a indiqué M. Benoît.
Si la ratification du nouveau premier ministre parait quasiment acquise au Sénat où de nombreux parlementaires se sont déjà montrés ouvertement en sa faveur, à la Chambre basse les choses pourraient s’avérer plus difficiles. La Coalition des Parlementaires Progressistes (CPP) qui réunirait 53 députés, semble vouloir faire preuve d’intransigeance vis-à-vis de M. Pierre, notamment en ce qui concerne l’absolue conformité de son dossier aux exigences de la Constitution pour qu’il devienne premier ministre. L’une de celles-ci concerne la résidence au pays du premier ministre désigné pendant 5 années consécutives.
Des membres du bloc parlementaire CCP ont aussi publiquement exprimé leur appréhension de l’éventuel manque de connaissance du milieu de M. Pierre, vu qu’il a longtemps vécu à l’étranger.
D’autres ont clairement exprimé leurs craintes quant à son éventuelle appartenance au courant néo-libéral vu qu’il vient de Washington et de la Banque Interaméricaine de Développement (BID). Lors de sa rencontre avec les dirigeants politiques, Ericq Pierre a évoqué la question, établissant la différence existant entre le Fond Monétaire International (FMI) et la BID, mettant l’accent sur la nécessité de la présence d’haïtiens au sein de cette dernière en vue de faciliter le déblocage de fonds, a précisé M. Victor Benoît. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4985
jeudi 1er mai 2008,
Radio Kiskeya
Les chefs des partis politiques représentés au parlement et au gouvernement se sont engagés mardi à soutenir le premier ministre désigné Ericq Pierre et à contribuer à la création d’une majorité parlementaire indispensable à sa ratification et à son programme de gouvernement, au terme de deux « rounds » de discussions lundi et mardi, d’abord avec le chef de l’Etat, puis avec ce dernier et le premier ministre désigné.
Le président de la Fusion des Sociaux démocrates haïtiens (membre de l’Internationale Socialiste), le professeur Victor Benoît, a confirmé mercredi cet engagement dans une interview accordée à Radio Kiskeya. « Aucun des chefs de partis présents n’a manifesté d’hostilité vis-à-vis de M. Pierre qui, pour moi qui le connais depuis déjà fort longtemps, est à la fois démocrate et compétent », a déclaré M. Benoît.
Deux rencontres des dirigeants de partis, lundi avec le chef de l’Etat et mardi, encore avec le président René Préval, mais aussi avec le premier ministre désigné, ont servi à éclaircir bien des points, a fait savoir M. Benoît, mettant l’accent, à la fois, sur des modifications à apporter au Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), des dispositions à adopter en vue de garantir la sécurité alimentaire et la sécurité des citoyens, etc…
En ce qui concerne les démarches à effectuer en vue de la création d’une majorité parlementaire favorable à la ratification et au programme du premier ministre désigné, M. Benoît a souligné le fait par les dirigeants politiques ayant pris part aux deux rencontres (Alliance, Organisation du Peuple en Lutte, LESPWA, Fanmi Lavalas, Fusion, Union) d’avoir décidé de soumettre aux parlementaires élus sous leur bannière un document d’engagement.
Les dirigeants de ces partis ont affirmé pouvoir déjà compter sur plus d’une soixantaine de députés (sur 99) pour faciliter le passage du premier ministre désigné à la Chambre basse, indique le président de la Fusion. Des efforts doivent encore être déployés en vue de rendre fonctionnelle cette « majorité », a-t-il ajouté. La Plate-forme présidentielle LESPWA a souligné l’acceptation de tous les parlementaires élus sous sa bannière du choix fait par le chef de l’Etat. La Fusion s’est pour sa part assurée de l’engagement des membres du bloc parlementaire « Sociaux-démocrates et Alliés », à l’exception de quatre d’entre eux, précise Victor Benoît.
Il a beaucoup été question de programme et de choix stratégiques au cours de ces rencontres où la formation du gouvernement et le type de coalition politique qui sera éventuellement retenu, n’ont pas été abordés. Par contre, Ericq Pierre s’est engagé à en débattre avec le chef de l’Etat et à en discuteur par la suite avec les partis politiques, a indiqué M. Benoît.
Si la ratification du nouveau premier ministre parait quasiment acquise au Sénat où de nombreux parlementaires se sont déjà montrés ouvertement en sa faveur, à la Chambre basse les choses pourraient s’avérer plus difficiles. La Coalition des Parlementaires Progressistes (CPP) qui réunirait 53 députés, semble vouloir faire preuve d’intransigeance vis-à-vis de M. Pierre, notamment en ce qui concerne l’absolue conformité de son dossier aux exigences de la Constitution pour qu’il devienne premier ministre. L’une de celles-ci concerne la résidence au pays du premier ministre désigné pendant 5 années consécutives.
Des membres du bloc parlementaire CCP ont aussi publiquement exprimé leur appréhension de l’éventuel manque de connaissance du milieu de M. Pierre, vu qu’il a longtemps vécu à l’étranger.
D’autres ont clairement exprimé leurs craintes quant à son éventuelle appartenance au courant néo-libéral vu qu’il vient de Washington et de la Banque Interaméricaine de Développement (BID). Lors de sa rencontre avec les dirigeants politiques, Ericq Pierre a évoqué la question, établissant la différence existant entre le Fond Monétaire International (FMI) et la BID, mettant l’accent sur la nécessité de la présence d’haïtiens au sein de cette dernière en vue de faciliter le déblocage de fonds, a précisé M. Victor Benoît. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4985
Crise alimentaire : l’USAID accorde 240 millions de dollars à 10 pays dont Haïti
Une assistance d’urgence de plus en vue d’atténuer la flambée des prix alimentaires
mercredi 30 avril 2008
Radio Kiskeya
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a annoncé mercredi un don supplémentaire de 240 millions de dollars en faveur d’une dizaine de pays pauvres en situation de crise alimentaire, parmi eux Haïti.
Selon un communiqué rendu public à Washington et relayé par EFE, ces fonds sont destinés à des programmes d’assistance urgente en Haïti, mais aussi au Zimbabwe, en Ethiopie, en Afghanistan, au Kénya, au Bangladesh, en Somalie, en Mauritanie, en Ouganda et au Soudan.
La distribution de l’aide sera assurée par le Programme alimentaire mondial (PAM) et des organisations privées à but non lucratif.
Devant l’extrême gravité de la situation dans ces pays, le Président George W. Bush avait ordonné le 14 avril dernier au ministère américain de l’agriculture d’utiliser une partie du fonds humanitaire Bill Emerson à des fins d’assistance alimentaire à l’étranger. Quelque 200 millions de dollars ont été consacrés à cette initiative et l’USAID s’était engagée à fournir 40 millions supplémentaires dans le but de minimiser les effets dévastateurs de la rareté et de la cherté des denrées alimentaires dans les pays les plus vulnérables.
Le communiqué de l’USAID précise que la nouvelle enveloppe de 240 millions de dollars porte à 1,360 milliard de dollars le montant mobilisé depuis octobre dernier par l’agence au profit d’interventions d’urgence dans le monde.
L’escalade des prix de l’alimentation avait provoqué début avril une flambée de violences en Haïti et la chute du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis à la suite d’une mobilisation sociale colossale contre la politique économique néolibérale de son gouvernement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4981
mercredi 30 avril 2008
Radio Kiskeya
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a annoncé mercredi un don supplémentaire de 240 millions de dollars en faveur d’une dizaine de pays pauvres en situation de crise alimentaire, parmi eux Haïti.
Selon un communiqué rendu public à Washington et relayé par EFE, ces fonds sont destinés à des programmes d’assistance urgente en Haïti, mais aussi au Zimbabwe, en Ethiopie, en Afghanistan, au Kénya, au Bangladesh, en Somalie, en Mauritanie, en Ouganda et au Soudan.
La distribution de l’aide sera assurée par le Programme alimentaire mondial (PAM) et des organisations privées à but non lucratif.
Devant l’extrême gravité de la situation dans ces pays, le Président George W. Bush avait ordonné le 14 avril dernier au ministère américain de l’agriculture d’utiliser une partie du fonds humanitaire Bill Emerson à des fins d’assistance alimentaire à l’étranger. Quelque 200 millions de dollars ont été consacrés à cette initiative et l’USAID s’était engagée à fournir 40 millions supplémentaires dans le but de minimiser les effets dévastateurs de la rareté et de la cherté des denrées alimentaires dans les pays les plus vulnérables.
Le communiqué de l’USAID précise que la nouvelle enveloppe de 240 millions de dollars porte à 1,360 milliard de dollars le montant mobilisé depuis octobre dernier par l’agence au profit d’interventions d’urgence dans le monde.
L’escalade des prix de l’alimentation avait provoqué début avril une flambée de violences en Haïti et la chute du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis à la suite d’une mobilisation sociale colossale contre la politique économique néolibérale de son gouvernement. spp/Radio Kiskeya
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Le Sénat chilien appelé à proroger le mandat des casques bleus en Haïti
Estimant le travail de la MINUSTAH indispensable, l’Exécutif dirigé par Michelle Bachelet souhaite le maintien au moins jusqu’en été 2009 du bataillon chilien déployé en Haïti
mercredi 30 avril 2008,
Radio Kiskeya
Le gouvernement de la Présidente Michelle Bachelet a demandé mercredi au Sénat chilien d’approuver le maintien pour une année supplémentaire des troupes chiliennes déployées en Haïti en raison du rôle "indispensable" de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) à laquelle elles appartiennent.
Selon des sources parlementaires contactées à Santiago par l’agence espagnole EFE, les commissions des relations extérieures et de la défense de la Chambre haute analyseront la demande de l’Exécutif avant le vote final de l’assemblée.
L’actuel mandat des casques bleus chiliens court jusqu’à la fin du mois de mai. Une réponse favorable des Sénateurs les autoriserait à poursuivre leur mission en Haïti jusqu’au 1er juin 2009.
"Le travail de la composante militaire de la mission qui consiste à créer un environnement sûr et stable se concrétise dans le cadre de l’effort multinational pour lequel notre pays a reçu des manifestations de reconnaissance au plus haut niveau tant de la part des autorités haïtiennes que de l’Organisation des Nations Unies", affirme le gouvernement chilien dans le texte introduisant la demande de prorogation du mandat de son contingent. Il rappelle que cet engagement s’inscrit dans une "politique de participation nationale" aux opérations de maintien de la paix sous mandat onusien.
Depuis 2004, le Chili compte en Haïti un bataillon d’environ 600 officiers et soldats.
A dominante latinoaméricaine, la MINUSTAH est composée de 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4984
mercredi 30 avril 2008,
Radio Kiskeya
Le gouvernement de la Présidente Michelle Bachelet a demandé mercredi au Sénat chilien d’approuver le maintien pour une année supplémentaire des troupes chiliennes déployées en Haïti en raison du rôle "indispensable" de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) à laquelle elles appartiennent.
Selon des sources parlementaires contactées à Santiago par l’agence espagnole EFE, les commissions des relations extérieures et de la défense de la Chambre haute analyseront la demande de l’Exécutif avant le vote final de l’assemblée.
L’actuel mandat des casques bleus chiliens court jusqu’à la fin du mois de mai. Une réponse favorable des Sénateurs les autoriserait à poursuivre leur mission en Haïti jusqu’au 1er juin 2009.
"Le travail de la composante militaire de la mission qui consiste à créer un environnement sûr et stable se concrétise dans le cadre de l’effort multinational pour lequel notre pays a reçu des manifestations de reconnaissance au plus haut niveau tant de la part des autorités haïtiennes que de l’Organisation des Nations Unies", affirme le gouvernement chilien dans le texte introduisant la demande de prorogation du mandat de son contingent. Il rappelle que cet engagement s’inscrit dans une "politique de participation nationale" aux opérations de maintien de la paix sous mandat onusien.
Depuis 2004, le Chili compte en Haïti un bataillon d’environ 600 officiers et soldats.
A dominante latinoaméricaine, la MINUSTAH est composée de 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4984
Le Sénat invite le Premier ministre désigné à faire le dépôt de ses pièces
La commission de ratification est prête à "décréter la permanence", selon le président du Sénat, Kelly Bastien, qui souligne l’urgence de la situation ; des Députés très hostiles à Ericq Pierre
mercredi 30 avril 2008,
Radio Kiskeya
Le président du Sénat, Kelly Bastien, a annoncé mercredi avoir transmis au Premier ministre désigné, Ericq Pierre, une lettre de la commission spéciale de ratification l’invitant à faire le dépôt de ses pièces dans le meilleur délai.
Le Dr Bastien indique avoir acheminé immédiatement la lettre à son destinataire afin de le porter à soumettre sans tarder ses pièces à la commission. Parmi les documents exigés, il a notamment mentionné le passeport de l’intéressé, son acte de naissance, son attestation de résidence et sa déclaration définitive d’impôts.
Le président du Sénat affirme que les membres de la commission chargée de l’analyse des pièces sont prêts à siéger en permanence compte tenu de la nécessité de doter rapidement le pays d’un nouveau gouvernement légitime en remplacement de celui de Jacques-Edouard Alexis.
Jeudi 1er mai, fête de l’agriculture et du travail, étant un jour chômé, le Sénat s’attend à ce que Monsieur Ericq Pierre remplisse les formalités administratives nécessaires dès le plus prochain jour ouvrable, soit vendredi. Les pièces une fois disponibles, la commission sénatoriale de sept membres présidée par Michel Clérié enclenchera le processus de ratification du probable successeur d’Alexis, mis hors-jeu par le Sénat depuis le 12 avril.
Entre-temps, des réactions d’hostilité à la désignation de Pierre continuent à être enregistrées à la Chambre basse. Les Députés David Génesté (Alyans/Cayes/Ile-à-Vaches) et Hugues Célestin (Lespwa/Limonade-Quartier Morin) ont estimé mercredi que le candidat avait très peu de chance d’accéder à la Primature, n’hésitant pas à le qualifier de "produit importé". Furieux contre le Président René Préval à qui il reproche sa préférence têtue pour Ericq Pierre, onze ans après une première tentative infructueuse, les deux parlementaires se demandent si le pays souffre d’une carence de cadres.
Depuis sa désignation dimanche, Ericq Pierre, 63 ans, agronome et représentant d’Haïti et de l’Argentine au conseil d’administration de la Banque interaméricaine de développement (BID), n’a cessé de multiplier les consultations politiques afin de renforcer ses chances de réussir un difficile examen de passage au Parlement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4983
mercredi 30 avril 2008,
Radio Kiskeya
Le président du Sénat, Kelly Bastien, a annoncé mercredi avoir transmis au Premier ministre désigné, Ericq Pierre, une lettre de la commission spéciale de ratification l’invitant à faire le dépôt de ses pièces dans le meilleur délai.
Le Dr Bastien indique avoir acheminé immédiatement la lettre à son destinataire afin de le porter à soumettre sans tarder ses pièces à la commission. Parmi les documents exigés, il a notamment mentionné le passeport de l’intéressé, son acte de naissance, son attestation de résidence et sa déclaration définitive d’impôts.
Le président du Sénat affirme que les membres de la commission chargée de l’analyse des pièces sont prêts à siéger en permanence compte tenu de la nécessité de doter rapidement le pays d’un nouveau gouvernement légitime en remplacement de celui de Jacques-Edouard Alexis.
Jeudi 1er mai, fête de l’agriculture et du travail, étant un jour chômé, le Sénat s’attend à ce que Monsieur Ericq Pierre remplisse les formalités administratives nécessaires dès le plus prochain jour ouvrable, soit vendredi. Les pièces une fois disponibles, la commission sénatoriale de sept membres présidée par Michel Clérié enclenchera le processus de ratification du probable successeur d’Alexis, mis hors-jeu par le Sénat depuis le 12 avril.
Entre-temps, des réactions d’hostilité à la désignation de Pierre continuent à être enregistrées à la Chambre basse. Les Députés David Génesté (Alyans/Cayes/Ile-à-Vaches) et Hugues Célestin (Lespwa/Limonade-Quartier Morin) ont estimé mercredi que le candidat avait très peu de chance d’accéder à la Primature, n’hésitant pas à le qualifier de "produit importé". Furieux contre le Président René Préval à qui il reproche sa préférence têtue pour Ericq Pierre, onze ans après une première tentative infructueuse, les deux parlementaires se demandent si le pays souffre d’une carence de cadres.
Depuis sa désignation dimanche, Ericq Pierre, 63 ans, agronome et représentant d’Haïti et de l’Argentine au conseil d’administration de la Banque interaméricaine de développement (BID), n’a cessé de multiplier les consultations politiques afin de renforcer ses chances de réussir un difficile examen de passage au Parlement. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4983
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