Une vision horizontale de ce monde qui bouge à l’allure des temps présents pousse de plus en plus à des réflexions plus ou moins profondes et surtout à la revalorisation des vérités jadis absolues.
Les mutations se bousculent aux portiques de nos habitudes et les perceptions s’inclinent vers de nouvelles adaptations. Plus que jamais nous nous sentons emportés par la valse des temps modernes et happés par les technologies nouvelles.
Nous subissons sans pouvoir réagir.
Nous réagissons sans la certitude d’atteindre un certain degré d’efficacité. La nécessité de survie nous oblige à reconfigurer l’envers de nos priorités.
La course en est terrible. Haletante pour les mieux lotis ; sans pitié pour les perdants. Le normal en devient génial ; l’habituel exceptionnel.
Dans ce modèle imposé de dé-socialisation, il est plus que louable de voir et d’apprécier des efforts tournés encore vers le collectif. C’est justement dans ce contexte que s’emboîte le travail des producteurs et animateurs de « MATIN CARAIBES ».
Vous ne savez pas ce que c’est ? C’est pas grave. Vous n’êtes pas haïtien et vous n’êtes pas intéressés non plus par ce qui se passe en Haïti. C’est pas drôle mais c’est pas grave non plus. Personne n’est parfait.
« MATIN CARAIBES » est une émission diffusée du lundi au vendredi après huit heures sur les ondes de Radio Caraïbes sur la bande FM pour Haïti disponible sur le net pour les haïtiens de l’extérieur et les haïtiannophyles .
Ils sont quatre : Caleb, Yvener, Ricardo et Ti-Fritz, les conducteurs de cette émission qui vise la formation et l’information des membres de la société dans une ambiance montée sur un fond de divertissement. « MATIN CARAIBES » s’oriente aussi vers la « responsabilisation » des différents acteurs de la société , tout en définissant avec clarté les notions de droits et devoirs dans leur portée et surtout leurs limites à l’intention des gouvernants et gouvernés, « administrants » et administrés.
L’une des multiples forces de cette émission déjà ancrée dans les coutumes journalières de la population réside probablement dans les différences qui caractérisent la personnalité de chacun des conducteurs. Dans la mesure ou le projet « MATIN CARAIBE », aujourd’hui institution, est conçue avec une extrême intelligence, l’harmonisation de ces différences permet l’obtention de produit fini de très haute qualité et dans le fond et dans la forme. Ils miment ces ingrédients aux arômes variés et aux saveurs quasi opposées et contradictoires qui se combinent à proportions égales pour faire d’un plat banal un met succulent délicieux et recherché, fleuron de la meilleure cuisine du monde.
Entre un Yvener au verbe juste mais toujours tranchant et aigu, respectueux et gardien jaloux de la logique des principes et un Ti-Fritz capable de sortir des éclats de rire d’une atmosphère de funérailles solennelles, se placent comme deux opinons-tampons métissées à travers les participations d’un Caleb modérateur et juste, et un Ricardo Césaire un adepte du « Castigat ridendo mores »
Cet agencement génère ce produit, « MATIN CARAIBE » qui à l’instar de ces mouvements rassembleurs contribue à créer une génération de citoyens qui adhèrent avec une fierté non dissimulée aux principes prônés et défendus par les conducteurs du programme radial.
Aujourd’hui, il en est un de ces distingos que beaucoup d’haïtiens aimeraient arborer et crier aux quatre vents. Etre VIP de « MATIN CARAIBE ». La qualité de VIP ne se limite pas a décliner son appartenance à un club mais témoigne d’un engagement formel à participer à la renaissance d’Haïti.
Nous avons malheureusement découvert il y a moins d’un an que Radio Caraïbes était disponible sur le net. Le décalage horaire aidant favorablement nous pouvons très souvent pour ne pas dire tous les jours suivre les différentes sections de l’émission. Nous aimons rire à gorge déployée à l’écoute de ces « lapsus linguae », les « surettes » (pour les natif-natals) dont seulement TU-FRITZ a le secret ; ses démêlées – style maître Jean Jacques- avec les langues de Shakespeare et de Victor Hugo, produisent aussi le même effet hilarant.
La découverte de MATIN CARAIBE, une émission vieille seulement de trois ans, a été pour nous ce brin de lumière visible au-delà des structures de l’imposant sombre et interminable tunnel érigé en vrai « via crucis » aux fils de cette terre. Depuis, nous avons cessé de douter..aujourd’hui nous croyons…
Les gens ne se trompent pas. « MATINS CARAIBES » est sans aucun doute l’émission phare de la radiodiffusion haïtienne. Nous sommes surtout conscients de l’apport incommensurable du travail de ces journalistes bien imbus du sens de leur métier à la cause haïtienne. Nous demeurons aussi persuadés que Haïti pourra effectivement se lancer sur les sentiers du renouveau quand l’ensemble des idées véhiculées à travers des émissions de ce genre s’emparera de l’esprit de chaque citoyen du pays.
C’est justement dans cette optique d’heureuse perspective que nous souhaitons longue vie à MATIN CARAIBES et à ses journalistes et que l’aura de cette émission émule et crée des vocations. Pour le bien être d’Haïti et des Haïtiens, le plagia serait assez bien supporté. Haïti a besoin de centaines et de milliers de Caleb, Yvener, Ricardo et Ti- fritz…
Nous sommes heureux et fiers de porter comme un standard inébranlable notre haïtiannité…
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 14 juin 2008
Grenadiers! A l'Assaut!!!.. HAITI - ANTILLES NEERLANDAISES
La sélection nationale haïtienne entrera en lice dimanche dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde qui aura lieu en 2010 en Afrique du Sud.
Un début d'aventure qui n'est pas de tout repos si l'on tient compte des derniers résultats de son prochain adversaire: les Antilles Néerlandaises. C'est ce qu'ont compris les fans qui ont choisi comme surnom pour cette sélection : "Grenadiers", comme un cri de guerre visant à motiver les joueurs en vue de se qualifier pour la suite de la compétition
."Les Grenadiers", c'est le leitmotiv qu'utilisaient les généraux de la guerre de l'indépendance pour conduire leurs troupes vers la victoire. En dépit des péripéties qu'ils ont dû surmonter, ce cri de ralliement a su motiver les pauvres hères de l'armée indigène pour aboutir à 1804. C'est sans doute ce que les fans de la sélection nationale haïtienne ont compris et qui les a conduits à choisir entre autre noms pour baptiser le onze national : "Les Grenadiers".
Lundi à la salle des Ramiers de l'hotel Montana, les dirigeants du football national, accompagnés des représentants du sponsor officiel de la sélection nationale : "La Digicel", l'ont dévoilé en grande pompe.
Quatre noms étaient en lice pour devenir le surnom de la sélection nationale haïtienne de football.
Citons : Grenadiers, qui constituait le leitmotiv de l'hymne de guerre des pères de la patrie lors de la guerre de l'indépendance haïtienne;
les Dessaliniens, en référence au premier chef d'Etat d'Haïti après son indépendance;
Flamme de la Caraïbe, en raison du fait qu'Haïti a toujours été une référence dans la région en dépit de sa misère; et Flambeau d'Espoir, pour marquer ce que la sélection nationale représente dans l'esprit de la nation. "Grenadiers", c'est le pseudonyme que les Haïtiens ont retenu.
Dimanche, les hommes de Wagneau Eloi, fraîchement revenus d'un stage de 20 jours à Coco Expo tout près d'Orlando, auront vraiment besoin de l'appui du douzième homme pour monter à l'assaut des Antilles Néerlandaises. Si dans l'histoire, les Haïtiens ont toujours battu les Antillais à part le retentissant 7-0 infligée à cette sélection en éliminatoire du mondial argentin en 1976, les Antilles Néerlandaises ne s'inclinent que sur de courtes marges face à la sélection haïtienne.
Leur récente performance face au Vénézuéla (0-1), qui a quand même battu le grand Brésil quelques jours avant, prouve qu'ils ne seront pas un client facile, d'autant que la sélection nationale haïtienne cherche encore ses repères et préparent timidement sa rentrée en lice.
Grenadiers! A l'Assaut!!! tel un cri de guerre dans le respect et la sportivité, c'est ce qu'espèrent entendre les protégés de Wagneau Eloi pour monter à l'assaut des Antilles Néerlandaises d'abord et franchir le premier palier dans la course à la qualification.
"Grenadiers! A l'Assaut!!! C'est ce qu'ils espèrent entendre de la voix des milliers de fans qui feront le déplacement pour entrer dans la danse. Un cri qu'ils souhaitent entendre pendant longtemps, du moins jusqu'en Afrique du Sud.
La tâche s'avère difficile. Mais qu'est-ce qui n'est pas réalisable quand le public et son équipe s'unissent pour monter à l'assaut? La sélection nationale, qui est rentrée mardi matin de son stage à Coco Expo, jouera le 15 juin au stade Sylvio Cator en match aller avant de se rendre une semaine plus tard aux Antilles néerlandaises avec l'espoir d'y obtenir sa qualification.
Enock Néré
nenock@yahoo.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=58499&PubDate=2008-06-12
Un début d'aventure qui n'est pas de tout repos si l'on tient compte des derniers résultats de son prochain adversaire: les Antilles Néerlandaises. C'est ce qu'ont compris les fans qui ont choisi comme surnom pour cette sélection : "Grenadiers", comme un cri de guerre visant à motiver les joueurs en vue de se qualifier pour la suite de la compétition
."Les Grenadiers", c'est le leitmotiv qu'utilisaient les généraux de la guerre de l'indépendance pour conduire leurs troupes vers la victoire. En dépit des péripéties qu'ils ont dû surmonter, ce cri de ralliement a su motiver les pauvres hères de l'armée indigène pour aboutir à 1804. C'est sans doute ce que les fans de la sélection nationale haïtienne ont compris et qui les a conduits à choisir entre autre noms pour baptiser le onze national : "Les Grenadiers".
Lundi à la salle des Ramiers de l'hotel Montana, les dirigeants du football national, accompagnés des représentants du sponsor officiel de la sélection nationale : "La Digicel", l'ont dévoilé en grande pompe.
Quatre noms étaient en lice pour devenir le surnom de la sélection nationale haïtienne de football.
Citons : Grenadiers, qui constituait le leitmotiv de l'hymne de guerre des pères de la patrie lors de la guerre de l'indépendance haïtienne;
les Dessaliniens, en référence au premier chef d'Etat d'Haïti après son indépendance;
Flamme de la Caraïbe, en raison du fait qu'Haïti a toujours été une référence dans la région en dépit de sa misère; et Flambeau d'Espoir, pour marquer ce que la sélection nationale représente dans l'esprit de la nation. "Grenadiers", c'est le pseudonyme que les Haïtiens ont retenu.
Dimanche, les hommes de Wagneau Eloi, fraîchement revenus d'un stage de 20 jours à Coco Expo tout près d'Orlando, auront vraiment besoin de l'appui du douzième homme pour monter à l'assaut des Antilles Néerlandaises. Si dans l'histoire, les Haïtiens ont toujours battu les Antillais à part le retentissant 7-0 infligée à cette sélection en éliminatoire du mondial argentin en 1976, les Antilles Néerlandaises ne s'inclinent que sur de courtes marges face à la sélection haïtienne.
Leur récente performance face au Vénézuéla (0-1), qui a quand même battu le grand Brésil quelques jours avant, prouve qu'ils ne seront pas un client facile, d'autant que la sélection nationale haïtienne cherche encore ses repères et préparent timidement sa rentrée en lice.
Grenadiers! A l'Assaut!!! tel un cri de guerre dans le respect et la sportivité, c'est ce qu'espèrent entendre les protégés de Wagneau Eloi pour monter à l'assaut des Antilles Néerlandaises d'abord et franchir le premier palier dans la course à la qualification.
"Grenadiers! A l'Assaut!!! C'est ce qu'ils espèrent entendre de la voix des milliers de fans qui feront le déplacement pour entrer dans la danse. Un cri qu'ils souhaitent entendre pendant longtemps, du moins jusqu'en Afrique du Sud.
La tâche s'avère difficile. Mais qu'est-ce qui n'est pas réalisable quand le public et son équipe s'unissent pour monter à l'assaut? La sélection nationale, qui est rentrée mardi matin de son stage à Coco Expo, jouera le 15 juin au stade Sylvio Cator en match aller avant de se rendre une semaine plus tard aux Antilles néerlandaises avec l'espoir d'y obtenir sa qualification.
Enock Néré
nenock@yahoo.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=58499&PubDate=2008-06-12
Préval prône l'unité et le travail
Il faut s'attendre, dans les semaines à venir, à une hausse des prix des produits alimentaires et de l'énergie en Haïti. Conscient des risques de heurts sociaux, de ralentissement des activités économiques que cette situation peut provoquer, le président René Préval prône l'unité et le travail dans l'adversité.
Les semaines et mois à venir seront difficiles pour Haïti à cause de la flambée des cours du pétrole qui a atteint récemment le seuil historique des 139 dollars le baril sur le marché international. Il faudra s'attendre à une nouvelle augmentation des prix des produits alimentaires ainsi qu'à une hausse du coût du kilowatt/heure.
Le président René Préval, non sans préoccupation, l'explique, religieusement, depuis plus de 26 jours à tous les secteurs de la vie nationale en vue de créer une conscience, une synergie, afin de faire face à cette crise. « Les choix à faire seront difficiles pour tous », a prévenu le président qui souhaite, dans une allusion aux émeutes de la faim d'avril dernier, que le pays traverse cette période houleuse dans l'unité et la sérénité.
L'Etat, a-t-il poursuivi, doit mettre un terme à la subvention des produits pétroliers ayant provoqué un trou de 12 millions de dollars dans les recettes publiques ces trois derniers mois. Le cap est mis sur la relance de la production nationale et la recherche de solutions énergiques alternatives, a ajouté le chef de l'Exécutif qui, comme le secrétaire d'Etat à l'Agriculture, Joanas Gué, croit que la relance de la production nationale permettra au pays d'avoir une « souveraineté alimentaire ».
Quelque 213 millions de dollars américains devront être injectés dans l'agriculture entre avril 2008 et janvier 2009, selon M. Gué. 40.000 tonnes d'engrais, 300 motoculteurs, 300 pompes d'irrigation seront répartis à travers le pays. 20 millions de dollars seront aussi alloués à la réhabilitation des bassins versants, a indiqué le secrétaire d'Etat. Le choix du président René Préval d'impliquer différents secteurs de la vie nationale dans la recherche de solutions aux problèmes consécutifs à la hausse des prix des produits pétroliers est une bonne chose, a reconnu Jean Claude Lebrun, un syndicaliste. Les risque de heurts sociaux existent, a souligné un journaliste, à la fin de cette consultation.
Cependant, chacun devra comprendre que nous sommes à la veille d'une crise mondiale, a-t-il renchéri. « Les casses ne nous mèneront nulle part », a ajouté le travailleur de la presse. C'est l'occasion de diriger le pays de manière sérieuse et responsable en faisant remarquer,dans la foulée, que le gouvernement Alexis liquide les affaires courantes depuis plus de deux mois.
Selon ce qui a été dit, ces réunions visent à préparer les leaders des différents secteurs de la vie nationale aux conséquences sociales et économiques de la bombe pétrolière. tout le monde doit se préparer à faire des sacrifices. L'ombre au tableau reste l'incertitude qui plane autour de la réaction du reste du pays. La majorité des Haïtiens vivent avec moins de 2 dollars américains par jour.
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=58682&PubDate=2008-06-13
Les semaines et mois à venir seront difficiles pour Haïti à cause de la flambée des cours du pétrole qui a atteint récemment le seuil historique des 139 dollars le baril sur le marché international. Il faudra s'attendre à une nouvelle augmentation des prix des produits alimentaires ainsi qu'à une hausse du coût du kilowatt/heure.
Le président René Préval, non sans préoccupation, l'explique, religieusement, depuis plus de 26 jours à tous les secteurs de la vie nationale en vue de créer une conscience, une synergie, afin de faire face à cette crise. « Les choix à faire seront difficiles pour tous », a prévenu le président qui souhaite, dans une allusion aux émeutes de la faim d'avril dernier, que le pays traverse cette période houleuse dans l'unité et la sérénité.
L'Etat, a-t-il poursuivi, doit mettre un terme à la subvention des produits pétroliers ayant provoqué un trou de 12 millions de dollars dans les recettes publiques ces trois derniers mois. Le cap est mis sur la relance de la production nationale et la recherche de solutions énergiques alternatives, a ajouté le chef de l'Exécutif qui, comme le secrétaire d'Etat à l'Agriculture, Joanas Gué, croit que la relance de la production nationale permettra au pays d'avoir une « souveraineté alimentaire ».
Quelque 213 millions de dollars américains devront être injectés dans l'agriculture entre avril 2008 et janvier 2009, selon M. Gué. 40.000 tonnes d'engrais, 300 motoculteurs, 300 pompes d'irrigation seront répartis à travers le pays. 20 millions de dollars seront aussi alloués à la réhabilitation des bassins versants, a indiqué le secrétaire d'Etat. Le choix du président René Préval d'impliquer différents secteurs de la vie nationale dans la recherche de solutions aux problèmes consécutifs à la hausse des prix des produits pétroliers est une bonne chose, a reconnu Jean Claude Lebrun, un syndicaliste. Les risque de heurts sociaux existent, a souligné un journaliste, à la fin de cette consultation.
Cependant, chacun devra comprendre que nous sommes à la veille d'une crise mondiale, a-t-il renchéri. « Les casses ne nous mèneront nulle part », a ajouté le travailleur de la presse. C'est l'occasion de diriger le pays de manière sérieuse et responsable en faisant remarquer,dans la foulée, que le gouvernement Alexis liquide les affaires courantes depuis plus de deux mois.
Selon ce qui a été dit, ces réunions visent à préparer les leaders des différents secteurs de la vie nationale aux conséquences sociales et économiques de la bombe pétrolière. tout le monde doit se préparer à faire des sacrifices. L'ombre au tableau reste l'incertitude qui plane autour de la réaction du reste du pays. La majorité des Haïtiens vivent avec moins de 2 dollars américains par jour.
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=58682&PubDate=2008-06-13
Le Président René Préval Tentative pour désamorcer la bombe
La subvention clandestine de produits pétroliers ne tient plus, le chef de l'Etat entame des consultations avec les secteurs de la vie nationale. Dernières en date, la presse et les syndicats de transport. Entre les lignes, les prix vont augmenter.
Empêtrées depuis plus de trois mois dans une affaire de subvention clandestine de produits pétroliers dans un contexte d'escalade des prix sur le marché mondial, les autorités étatiques haïtiennes, tentent de désamorcer la bombe pétrolière et fournir des éléments de réponses en ce qui a trait à la relance de la production nationale agricole.
Empêtrées depuis plus de trois mois dans une affaire de subvention clandestine de produits pétroliers dans un contexte d'escalade des prix sur le marché mondial, les autorités étatiques haïtiennes, tentent de désamorcer la bombe pétrolière et fournir des éléments de réponses en ce qui a trait à la relance de la production nationale agricole.
Le président de la République René Préval et quelques uns des ministres démissionnaires se sont entretenus, vendredi 13 juin, au palais présidentiel, avec la presse et le secteur syndical du transport.Le président de la république ainsi que les ministres démissionnaires des Affaires Sociales et du Travail, Gérald Germain et de l'Economie et des Finances, Daniel Dorsainvil, le secrétaire d'Etat à l'agriculture, Joanas Gué, ne savent pas par où commencer pour annoncer que la subvention des produits pétroliers est insupportable. Sans le dire, on a vite compris que les prix réels vont être appliqués dans les prochains jours. Le Nouvelliste s'interrogeait depuis plus d'une semaine sur les limites de cette subvention.
René Préval confie en plus qu'entre 40 et 50 % du riz importé et subventionné par l'Etat haïtien ces derniers mois, sont consommés en République dominicaine. Il a même raconté que des bateaux en transit se permettent de faire le plein en Haïti en raison du bas prix du pétrole raffiné dans le pays.
Comme prévu, le gouvernement ne peut plus supporter les coûts de la subvention des produits pétroliers et crie au secours. Après les entrepreneurs, les étudiants, les religieux ..., ils ont consulté la presse et les syndicats du transport.
Les analystes sont quasiment unamimes à reconnaitre que les prix du pétrole ne vont pas baisser. La firme d'analyse Goldman Sachs a même prévu un baril de brut à 200 dollars dans une année. Ce vendredi, les prix du pétrole rebondissaient de quatre dollars après l'annonce d'une nouvelle chute des stocks de brut aux Etats-Unis et dans la foulée du tableau très haussier sur l'offre et la demande de pétrole brossé par un groupe pétrolier.
Les cours du baril de pétrole ont terminé la semaine en baisse ce vendredi à New York sur des spéculationsrelatives à une hausse de la production de l'Arabie saoudite et un redressement du dollar, monnaie dans laquelle est vendu le brut. Sur le New York Merchantile Exhange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet a fini la séance à 134,86 dollars, en baisse de 1,88 dollar par rapport à son cours de clôture de la veille, selon l'AFPAprès 26 jours de réflexions avec tous les secteurs de la vie nationale, le chef de l'Etat pense que le moment est venu pour délivrer le message. En conséquence, les prix à la pompe vont augmenter, les pressions sociales également.
Dieudonné Joachim
Les cours du baril de pétrole ont terminé la semaine en baisse ce vendredi à New York sur des spéculationsrelatives à une hausse de la production de l'Arabie saoudite et un redressement du dollar, monnaie dans laquelle est vendu le brut. Sur le New York Merchantile Exhange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet a fini la séance à 134,86 dollars, en baisse de 1,88 dollar par rapport à son cours de clôture de la veille, selon l'AFPAprès 26 jours de réflexions avec tous les secteurs de la vie nationale, le chef de l'Etat pense que le moment est venu pour délivrer le message. En conséquence, les prix à la pompe vont augmenter, les pressions sociales également.
Dieudonné Joachim
Commentaires:
Serait-ce un appel au secours... Pour l'histoire du riz c'est une vraie honte que le Président témoigne son impuyissance et son incapacité d'asseoir l'autorité de l'état.
Au secours la MINSUTAH!
Les kidnappeurs repassent à l’offensive à Port-au-Prince et en province
La mère d’un musicien très connu et un médecin encore en captivité
vendredi 13 juin 2008,
Radio Kiskeya
Plusieurs otages se trouvaient vendredi soir en captivité à Port-au-Prince et en province à la suite d’une nouvelle vague d’enlèvements enregistrée au moment où la société civile haïtienne tente de se mobiliser contre la terreur du kidnapping.
Parmi les personnes retenues par leurs ravisseurs figure la mère du chanteur bien connu d’un groupe Compas de la nouvelle génération. Elle avait été enlevée au volant de sa voiture dimanche dernier. Le véhicule allait être retrouvé abandonné quelques heures plus tard à Village Solidarité, sur la route de l’aéroport (banlieue nord de la capitale).
A cause de ce drame, le groupe auquel appartient le fils de l’otage a dû annuler une tournée initialement prévue cette semaine à New York, New Jersey et Boston.
D’autre part, un médecin impliqué dans la santé communautaire dans le nord du pays était encore gardé vendredi plusieurs jours après son enlèvement par des inconnus armés au Cap-Haïtien (à 274 km de Port-au-Prince). Les ravisseurs menaçaient d’exécuter l’otage s’ils ne recevaient pas une rançon de 300.000 dollars américains.
Les parents du médecin étaient extrêmement inquiets à l’expiration jeudi de l’ultimatum.
De leur côté, deux écoliers kidnappés mercredi à Delmas (est de la capitale) ont été remis en liberté, a indiqué vendredi la Police Nationale. Toutefois, aucune information n’était disponible sur les circonstances de leur libération.
Les forces de l’ordre ont annoncé que des centaines d’individus, dont des présumés kidnappeurs, ont été arrêtés ces derniers jours.
Une rencontre entre des autorités et des responsables de la Lutte nationale contre le kidnapping (LUNAK), un regroupement d’organisations de la société civile, a tourné court. Le commissaire du gouvernement près le parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, a abandoné la salle de réunion en raison d’un différend avec un commissaire de police. Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol et les présidents du Sénat, Kelly Bastien et de la Chambre des Députés, Pierre Eric Jean-Jacques avaient également rencontré la LUNAK.
Ce regroupement avait mobilisé plusieurs milliers de personnes le 4 juin dernier à Port-au-Prince lors d’une manifestation contre le kidnapping, un fléau qui, depuis 2005, a provoqué d’importants dégâts économiques, politiques, sociaux et psychologiques en Haïti. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5085
Un avis:
Pendant ce temps un semblant de reunion entre les secteurs concernés et responsable de la problématique du kidnapping a tourné au vinaigre dans une crise aiguë de personnalité survoltée du Commissaire Gassant. Là encore, il n'a pas été possible de faire cet effort de dépassement de soi pour comprendre l'ampleur du problème et le suplice de la société haïtienne, surtout de ceux-là qui n'ont pas le smoyens d'envoyer leurs enfants à l'extérieur.
Ce faisant, les autorités du pays sont entrain de pousser les haïtiens de faire usage de l'autojustice dans le cadre de légitime défense.
Les organisations qui défendent les droits de l'homme devraient se montrer aujurd'hui plutot du côté des victimes pour ne pas avoir à défendre les kidnappeurs devants les débordements citoyens à venir!
vendredi 13 juin 2008,
Radio Kiskeya
Plusieurs otages se trouvaient vendredi soir en captivité à Port-au-Prince et en province à la suite d’une nouvelle vague d’enlèvements enregistrée au moment où la société civile haïtienne tente de se mobiliser contre la terreur du kidnapping.
Parmi les personnes retenues par leurs ravisseurs figure la mère du chanteur bien connu d’un groupe Compas de la nouvelle génération. Elle avait été enlevée au volant de sa voiture dimanche dernier. Le véhicule allait être retrouvé abandonné quelques heures plus tard à Village Solidarité, sur la route de l’aéroport (banlieue nord de la capitale).
A cause de ce drame, le groupe auquel appartient le fils de l’otage a dû annuler une tournée initialement prévue cette semaine à New York, New Jersey et Boston.
D’autre part, un médecin impliqué dans la santé communautaire dans le nord du pays était encore gardé vendredi plusieurs jours après son enlèvement par des inconnus armés au Cap-Haïtien (à 274 km de Port-au-Prince). Les ravisseurs menaçaient d’exécuter l’otage s’ils ne recevaient pas une rançon de 300.000 dollars américains.
Les parents du médecin étaient extrêmement inquiets à l’expiration jeudi de l’ultimatum.
De leur côté, deux écoliers kidnappés mercredi à Delmas (est de la capitale) ont été remis en liberté, a indiqué vendredi la Police Nationale. Toutefois, aucune information n’était disponible sur les circonstances de leur libération.
Les forces de l’ordre ont annoncé que des centaines d’individus, dont des présumés kidnappeurs, ont été arrêtés ces derniers jours.
Une rencontre entre des autorités et des responsables de la Lutte nationale contre le kidnapping (LUNAK), un regroupement d’organisations de la société civile, a tourné court. Le commissaire du gouvernement près le parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, a abandoné la salle de réunion en raison d’un différend avec un commissaire de police. Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol et les présidents du Sénat, Kelly Bastien et de la Chambre des Députés, Pierre Eric Jean-Jacques avaient également rencontré la LUNAK.
Ce regroupement avait mobilisé plusieurs milliers de personnes le 4 juin dernier à Port-au-Prince lors d’une manifestation contre le kidnapping, un fléau qui, depuis 2005, a provoqué d’importants dégâts économiques, politiques, sociaux et psychologiques en Haïti. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5085
Un avis:
Pendant ce temps un semblant de reunion entre les secteurs concernés et responsable de la problématique du kidnapping a tourné au vinaigre dans une crise aiguë de personnalité survoltée du Commissaire Gassant. Là encore, il n'a pas été possible de faire cet effort de dépassement de soi pour comprendre l'ampleur du problème et le suplice de la société haïtienne, surtout de ceux-là qui n'ont pas le smoyens d'envoyer leurs enfants à l'extérieur.
Ce faisant, les autorités du pays sont entrain de pousser les haïtiens de faire usage de l'autojustice dans le cadre de légitime défense.
Les organisations qui défendent les droits de l'homme devraient se montrer aujurd'hui plutot du côté des victimes pour ne pas avoir à défendre les kidnappeurs devants les débordements citoyens à venir!
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