Plusieurs milliers de personnes ont participé hier soir à une grande marche à la mémoire des musiciens de Barikad Crew tués samedi dernier dans un accident de la circulation. Les participants à la marche portaient des bougies afin de témoigner leurs sympathies aux 4 musiciens du groupe.
La marche a débuté devant le local du groupe à la rue Nicolas en passant par la route de l’aéroport, lieu du drame pour revenir ensuite à la rue Nicolas Des DJs tournaient en boucle les chansons de Barikad Crew, entonnées en chœur par les manifestants. De nombreux fans de BC ont laissé éclaté leur tristesse en lançant des cris. Sous forte escorte policière la marche s’est déroulée dans le calme à travers les rues de la capitale plongée dans l’obscurité en raison du rationnement de l’énergie.
Les medias de la capitale depuis 48 heures diffusent de chansons produits pour rendre hommage à Barikad Crew, dont "Aksepte yo" de Rockfam.
Le premier ministre Jacques Edouard Alexis avait rendu visite à la famille des victimes. Il a annoncé une rencontre avec les parents des artistes afin d’envisager une aide de l’état.
Les ministres de la culture, Eddy Lubin et des affaires Sociales, Gerald Germain, avaient également rendu visite aux parents des artistes. Le ministre Germain a annoncé que les parents seront pris en charge par la caisse d’assistance sociale.
Le ministre de la culture Eddy Lubin s'est déclaré conscient de la nécessité de contribuer à l'organisation des funérailles des victimes qui auront été de véritables porte-parole des jeunes.
Plusieurs leaders politiques, dont le sénateur Rudy Herivaux et la secrétaire général du RDNP, Myrlande Manigat, s’étaient rendus à la rue Nicolas afin de présenter leurs sympathies aux parents des victimes.
Les funérailles des 4 membres de BC auront lieu ce samedi au kioske Oxyde Jeanty ou au stade Sylvio Cator.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13839
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 21 juin 2008
Les 9 membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire sont connus
Les juges des tribunaux de première instance des 18 juridictions du pays ont fait choix hier de Gustave Pharaon, président de la Cour d’appel des Gonaïves, comme leur représentant au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ).
En marge de cette réunion électorale, le secrétaire d’état à la justice, Daniel Jean, a fait remarquer que le processus en cours ne vise pas à établir un pouvoir pour les juges. " Il ne s’agit pas d’un syndicat mais un pouvoir dont le rôle est de contribuer à un état fort", dit-il appelant les membres du CSPJ à œuvrer pour le bien des citoyens. " Notre volonté est de constituer un pouvoir judiciaire digne de son nom", insiste M. Jean soulignant que les membres du CSPJ garderont leurs postes dans leurs circonscriptions.
De plus, Daniel Jean affirme que le CSPJ est un organe de contrôle et de supervision du pouvoir judiciaire. Certains membres ont été élus alors que d’autres occupent leurs postes à cause de leur fonction dans le système judiciaire.
Le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) est un organe de discipline chargé de sanctionner les juges en cas d’écart. Le CSPJ est également un organe de gestion du pouvoir judiciaire. Avec ces deux mandats le CSPJ réalisera à partir de septembre 2008 des taches dévolues jusqu’ici au ministère de la justice.
Le président de la Cour de Cassation est le président du CSPJ qui est un pouvoir collégial incluant la société civile, les organisations de défense des droits humains et les barreaux. " Le CSPJ permet au pouvoir judiciaire de s’organiser et de s’exprimer à coté des deux autres pouvoirs", ajoute Daniel Jean.
De son coté, le directeur général du Ministère de la justice, Josué Pierre Louis, assure que le conseil est une garantie pour les justiciables. Il en veut pour preuve la présence des représentants de la société civile et des organisations de défense des droits humains.
Josué Pierre Louis annonce le lancement du processus de certification des 9 membres du CSPJ. " Tous les citoyens peuvent présenter leurs doléances afin que les autorités sachent si ces personnalités sont crédibles", dit-il rappelant que les membres du CSPJ devront à leur tour certifier tous les juges de pays.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13842
En marge de cette réunion électorale, le secrétaire d’état à la justice, Daniel Jean, a fait remarquer que le processus en cours ne vise pas à établir un pouvoir pour les juges. " Il ne s’agit pas d’un syndicat mais un pouvoir dont le rôle est de contribuer à un état fort", dit-il appelant les membres du CSPJ à œuvrer pour le bien des citoyens. " Notre volonté est de constituer un pouvoir judiciaire digne de son nom", insiste M. Jean soulignant que les membres du CSPJ garderont leurs postes dans leurs circonscriptions.
De plus, Daniel Jean affirme que le CSPJ est un organe de contrôle et de supervision du pouvoir judiciaire. Certains membres ont été élus alors que d’autres occupent leurs postes à cause de leur fonction dans le système judiciaire.
Le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) est un organe de discipline chargé de sanctionner les juges en cas d’écart. Le CSPJ est également un organe de gestion du pouvoir judiciaire. Avec ces deux mandats le CSPJ réalisera à partir de septembre 2008 des taches dévolues jusqu’ici au ministère de la justice.
Le président de la Cour de Cassation est le président du CSPJ qui est un pouvoir collégial incluant la société civile, les organisations de défense des droits humains et les barreaux. " Le CSPJ permet au pouvoir judiciaire de s’organiser et de s’exprimer à coté des deux autres pouvoirs", ajoute Daniel Jean.
De son coté, le directeur général du Ministère de la justice, Josué Pierre Louis, assure que le conseil est une garantie pour les justiciables. Il en veut pour preuve la présence des représentants de la société civile et des organisations de défense des droits humains.
Josué Pierre Louis annonce le lancement du processus de certification des 9 membres du CSPJ. " Tous les citoyens peuvent présenter leurs doléances afin que les autorités sachent si ces personnalités sont crédibles", dit-il rappelant que les membres du CSPJ devront à leur tour certifier tous les juges de pays.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13842
Haïti : Wyclef Jean lance l’opération « Together for Haiti »
Vendredi 20 juin 2008
P-au-P, 20 juin 08 [AlterPresse] --- Le chanteur hip hop Wyclef Jean vient de lancer a Port-au-Prince une nouvelle initiative baptisée « Together for Haiti » (Konbit pou Ayiti), qui vise à collecter 48 millions de dollars américains pour aider les autorités haïtiennes à faire face à la crise alimentaire.
« Together for Haiti » est une alliance de trois organisations humanitaires majeures : Yélé Haïti (Fondation créée par Wyclef Jean), le Programme alimentaire mondial (PAM) et la Fondation panaméricaine pour le développement (PADF).
Sa formation a été annoncée en mai 2008 à New York par Wyclef Jean qui voulait donner une réponse aux émeutes de la faim qui ont secoué Haiti, son pays d’origine, en avril dernier.
Les organismes initiateurs se sont engagés à collecter 48 millions de dollars pour fournir de la nourriture, créer des emplois et supporter l’agriculture en Haïti.
« Il n’y a pas un meilleur avocat pour Haïti que Wyclef [Jean] qui donne son temps et sa crédibilité pour son pays », déclare Mamadou Mbaye, représentant du PAM en Haïti.
La crise alimentaire, aux dires de Mbaye, n’est pas une invention haïtienne. Mais Haïti est, selon lui, le seul pays qui a perdu un gouvernement en raison de cette crise considérée comme un « tsunami silencieux ».
A très court terme, les organisations partenaires souhaitent distribuer de la nourriture aux populations nécessiteuses.
A moyen terme, elles comptent agir sur la relance de la production agricole, en créant des emplois pour générer des richesses et en améliorant les infrastructures agricoles, de concert avec les autorités haïtiennes, selon un représentant de PADF.
Un fonds sera mis en place pour la création de micro-entreprises familiales et communautaires. Des semences non-hybrides à haut rendement ainsi que des engrais seront fournis aux petits paysans, ont précisé les responsables.
Les initiateurs de « Together for Haiti » annoncent également des séances de formation visant à améliorer les pratiques agricoles dans le pays.
Pour collecter, en six mois, les 48 millions de dollars, Wyclef Jean et consorts promettent de faire du lobbying auprès des donateurs internationaux et du Congrès américain qui est déjà informé par l’ancien sénateur américain Jesse Jackson. [do gp apr 20/06/2008 13 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7371
P-au-P, 20 juin 08 [AlterPresse] --- Le chanteur hip hop Wyclef Jean vient de lancer a Port-au-Prince une nouvelle initiative baptisée « Together for Haiti » (Konbit pou Ayiti), qui vise à collecter 48 millions de dollars américains pour aider les autorités haïtiennes à faire face à la crise alimentaire.
« Together for Haiti » est une alliance de trois organisations humanitaires majeures : Yélé Haïti (Fondation créée par Wyclef Jean), le Programme alimentaire mondial (PAM) et la Fondation panaméricaine pour le développement (PADF).
Sa formation a été annoncée en mai 2008 à New York par Wyclef Jean qui voulait donner une réponse aux émeutes de la faim qui ont secoué Haiti, son pays d’origine, en avril dernier.
Les organismes initiateurs se sont engagés à collecter 48 millions de dollars pour fournir de la nourriture, créer des emplois et supporter l’agriculture en Haïti.
« Il n’y a pas un meilleur avocat pour Haïti que Wyclef [Jean] qui donne son temps et sa crédibilité pour son pays », déclare Mamadou Mbaye, représentant du PAM en Haïti.
La crise alimentaire, aux dires de Mbaye, n’est pas une invention haïtienne. Mais Haïti est, selon lui, le seul pays qui a perdu un gouvernement en raison de cette crise considérée comme un « tsunami silencieux ».
A très court terme, les organisations partenaires souhaitent distribuer de la nourriture aux populations nécessiteuses.
A moyen terme, elles comptent agir sur la relance de la production agricole, en créant des emplois pour générer des richesses et en améliorant les infrastructures agricoles, de concert avec les autorités haïtiennes, selon un représentant de PADF.
Un fonds sera mis en place pour la création de micro-entreprises familiales et communautaires. Des semences non-hybrides à haut rendement ainsi que des engrais seront fournis aux petits paysans, ont précisé les responsables.
Les initiateurs de « Together for Haiti » annoncent également des séances de formation visant à améliorer les pratiques agricoles dans le pays.
Pour collecter, en six mois, les 48 millions de dollars, Wyclef Jean et consorts promettent de faire du lobbying auprès des donateurs internationaux et du Congrès américain qui est déjà informé par l’ancien sénateur américain Jesse Jackson. [do gp apr 20/06/2008 13 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7371
Haïti : Le Prix des Amériques Insulaires et de la Guyane fait escale à Port-au-Prince
vendredi 20 juin 2008
P-au-P, 20 juin 08 [AlterPresse] --- Le « Prix littéraire des Amériques Insulaires et de la Guyane » s’ouvre, ce 20 juin 2008, à Port-au-Prince par une série de rencontres autour d’importantes figures de la littérature afro-caribéenne.
Les écrivaines Yanick Lahens, Gisèle Pineau, Emmelie Prophète et Simone Schwartz-Bart interviennent à la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL).
Un panel constitué de Marie Abraham Huyghues Despointes et de Dany Laferrière se déroule autour du « Prix des Amériques Insulaires et de la Guyane, l’Esprit et la Lettre ».
D’autres écrivains, comme Pedro Juan Gutiérez, Pedro Pérez Sarduy, Alain Mabanckou, Gary Victor, Zoé Valdés, participent eux aussi à cette première journée de ce rendez-vous biennal.
C’est la première fois, depuis sa création en juin 2000 que ce prix fait escale en Haïti en ces 20, 21 et 22 juin 2008.
Ce Prix couronne l’ouvrage d’un auteur majeur originaire des Amériques Insulaires ou de la Guyane ou d’un écrivain dont l’œuvre témoigne d’une expérience imaginaire ou réelle de ces territoires.
Pour l’édition 2008, il est doté de 8.000 euros qui sont accordés au lauréat et deux bourses d’encouragement à l’écriture, de 1500 euros chacune, sont destinées aux autres nominés.
Le jury est présidé par Dany Laferrière.
A cause de sa vitalité intellectuelle, Haïti a en 2008 la chance d’accueillir ce prix, selon l’écrivain Laferrière qui estime que « les écrivains haïtiens sont présents sur toutes les scènes ».
« Nous, écrivains de toute la Caraïbe et de l’Afrique, nous sommes très sensibles au fait que les Haïtiens sont des lecteurs insatiables », indique Laferrière.
Pour cet écrivain, originaire de Petit-Goâve (Sud), « il ne faut pas se contenter d’envoyer un sac de riz en Haïti. Les Haïtiens ne mangent pas pour vivre, il faut aussi envoyer un sac de livre, les Haïtiens mangent pour lire », affirme-t-il.
« Les Haïtiens sont capables de lire. Et c’est notre passion, on ne mange pas juste pour vivre, on mange pour lire », soutient-il. De son côté, l’écrivaine française Gisèle Pineau pense que grâce à la littérature, l’image des Haïtiens sera améliorée en Guadeloupe.
« C’est difficile parfois d’être Haïtiens en Guadeloupe. Il y a du rejet, il y a de l’ignorance (…) J’espère qu’à travers ce prix nous vaincrons cette ignorance », déclare-t-elle lors d’une intervention à l’Institut français d’Haïti, ce 20 juin.
Alain Mabanckou, de nationalité congolaise, se considère comme l’ « écrivain africain le plus haïtien ».
« Je suis l’œil africain de la Caraïbe », indique le lauréat en 2006 du Prix Renaudot pour son roman « Mémoires de Porc-épic ».
Le « Prix des Amériques Insulaires », selon Dany Laferrière, ne constitue pas une propagande de la Francophonie.
À l’initiative de Maryse Condé et de Amédée Huyghues Despointes, le « Prix des Amériques Insulaires » a été conçu pour faire écho à l’imaginaire romanesque du grand bassin caribéen. [do gp apr 20/06/2008 14 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7373
Haïti : Obsèques le 21 juin des musiciens de « Barikad Crew », décédés tragiquement
vendredi 20 juin 2008
P-au-P, 20 juin 08 [AlterPresse] --- Les funérailles des musiciens du groupe « Barikad Crew », tués le 15 juin dans un accident de la circulation, seront chantées le samedi 21 juin sur la place du Champ de Mars, à Port-au-Prince, confirme à AlterPresse un membre du staff de management de cette formation musicale.
Le stade Sylvio Cator, envisagé dans un premier temps par les responsables du groupe, a été déclaré trop exigu pour accueillir ces obsèques, selon la même source.
Deux marches pacifiques, rassemblant des milliers de personnes ont eu lieu le 19 juin 2008 dans les rues de la capitale, en memoire des musiciens, tres connus parmi les jeunes.
Tôt le dimanche 15 juin dernier, Jean Walker Sénatus (Katafal), Junior Badio (Dejavu), Johnny Emmanuel (Dade), trois chanteurs du groupe ainsi que le batteur et un proche fan ont péri dans un accident au nord de la capitale.
Ce drame a provoqué, le lendemain, le suicide de Nathalia Bertrand, compagne de Katafal, qui s’est logée une balle à la bouche.
48 heures après l’accident, la compagne d’une autre des victimes a tenté vainement de se suicider en se jetant de l’étage de sa résidence. [do gp apr 20/06/2008 14 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7372
P-au-P, 20 juin 08 [AlterPresse] --- Le « Prix littéraire des Amériques Insulaires et de la Guyane » s’ouvre, ce 20 juin 2008, à Port-au-Prince par une série de rencontres autour d’importantes figures de la littérature afro-caribéenne.
Les écrivaines Yanick Lahens, Gisèle Pineau, Emmelie Prophète et Simone Schwartz-Bart interviennent à la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL).
Un panel constitué de Marie Abraham Huyghues Despointes et de Dany Laferrière se déroule autour du « Prix des Amériques Insulaires et de la Guyane, l’Esprit et la Lettre ».
D’autres écrivains, comme Pedro Juan Gutiérez, Pedro Pérez Sarduy, Alain Mabanckou, Gary Victor, Zoé Valdés, participent eux aussi à cette première journée de ce rendez-vous biennal.
C’est la première fois, depuis sa création en juin 2000 que ce prix fait escale en Haïti en ces 20, 21 et 22 juin 2008.
Ce Prix couronne l’ouvrage d’un auteur majeur originaire des Amériques Insulaires ou de la Guyane ou d’un écrivain dont l’œuvre témoigne d’une expérience imaginaire ou réelle de ces territoires.
Pour l’édition 2008, il est doté de 8.000 euros qui sont accordés au lauréat et deux bourses d’encouragement à l’écriture, de 1500 euros chacune, sont destinées aux autres nominés.
Le jury est présidé par Dany Laferrière.
A cause de sa vitalité intellectuelle, Haïti a en 2008 la chance d’accueillir ce prix, selon l’écrivain Laferrière qui estime que « les écrivains haïtiens sont présents sur toutes les scènes ».
« Nous, écrivains de toute la Caraïbe et de l’Afrique, nous sommes très sensibles au fait que les Haïtiens sont des lecteurs insatiables », indique Laferrière.
Pour cet écrivain, originaire de Petit-Goâve (Sud), « il ne faut pas se contenter d’envoyer un sac de riz en Haïti. Les Haïtiens ne mangent pas pour vivre, il faut aussi envoyer un sac de livre, les Haïtiens mangent pour lire », affirme-t-il.
« Les Haïtiens sont capables de lire. Et c’est notre passion, on ne mange pas juste pour vivre, on mange pour lire », soutient-il. De son côté, l’écrivaine française Gisèle Pineau pense que grâce à la littérature, l’image des Haïtiens sera améliorée en Guadeloupe.
« C’est difficile parfois d’être Haïtiens en Guadeloupe. Il y a du rejet, il y a de l’ignorance (…) J’espère qu’à travers ce prix nous vaincrons cette ignorance », déclare-t-elle lors d’une intervention à l’Institut français d’Haïti, ce 20 juin.
Alain Mabanckou, de nationalité congolaise, se considère comme l’ « écrivain africain le plus haïtien ».
« Je suis l’œil africain de la Caraïbe », indique le lauréat en 2006 du Prix Renaudot pour son roman « Mémoires de Porc-épic ».
Le « Prix des Amériques Insulaires », selon Dany Laferrière, ne constitue pas une propagande de la Francophonie.
À l’initiative de Maryse Condé et de Amédée Huyghues Despointes, le « Prix des Amériques Insulaires » a été conçu pour faire écho à l’imaginaire romanesque du grand bassin caribéen. [do gp apr 20/06/2008 14 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7373
Haïti : Obsèques le 21 juin des musiciens de « Barikad Crew », décédés tragiquement
vendredi 20 juin 2008
P-au-P, 20 juin 08 [AlterPresse] --- Les funérailles des musiciens du groupe « Barikad Crew », tués le 15 juin dans un accident de la circulation, seront chantées le samedi 21 juin sur la place du Champ de Mars, à Port-au-Prince, confirme à AlterPresse un membre du staff de management de cette formation musicale.
Le stade Sylvio Cator, envisagé dans un premier temps par les responsables du groupe, a été déclaré trop exigu pour accueillir ces obsèques, selon la même source.
Deux marches pacifiques, rassemblant des milliers de personnes ont eu lieu le 19 juin 2008 dans les rues de la capitale, en memoire des musiciens, tres connus parmi les jeunes.
Tôt le dimanche 15 juin dernier, Jean Walker Sénatus (Katafal), Junior Badio (Dejavu), Johnny Emmanuel (Dade), trois chanteurs du groupe ainsi que le batteur et un proche fan ont péri dans un accident au nord de la capitale.
Ce drame a provoqué, le lendemain, le suicide de Nathalia Bertrand, compagne de Katafal, qui s’est logée une balle à la bouche.
48 heures après l’accident, la compagne d’une autre des victimes a tenté vainement de se suicider en se jetant de l’étage de sa résidence. [do gp apr 20/06/2008 14 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7372
Le FMI approuve une aide de 26,5 millions de dollars en faveur d’Haïti
Un montant suppplémentaire qui sera consacré à la lutte contre les effets néfastes de l’augmentation des prix alimentaires et pétroliers, selon l’instution financière internationale qui insiste sur l’importance du DSNCRP et du "désengagement" de la Banque Centrale dans la mise en oeuvre du programme contre la pauvreté et pour la croissance en Haïti
vendredi 20 juin 2008,
Radio Kiskeya
Le Fonds Monétaire International (FMI), qui a bouclé vendredi la troisième revue des résultats économiques d’Haïti dans le cadre de l’accord intitulé Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC), a également accordé au pays une assistance financière de 26,5 millions de dollars destinée à atténuer les effets du renchérissement des produits alimentaires et pétroliers.
Selon un communiqué du conseil d’administration du FMI rendu public à Washington, cette enveloppe additionnelle fait partie d’un montant global de 38,7 millions de dollars approuvé en faveur d’Haïti, un programme d’appui devant s’étendre sur une période de trois ans. Des modifications ont été apportées à ce programme pour le reste de l’année afin de limiter l’impact de l’envolée des prix mondiaux à l’origine de graves troubles sociaux dans le pays en avril dernier.
"Haïti doit être félicitée pour sa bonne performance dans le cadre du programme appuyé par la FRPC et pour les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes structurelles, en dépit des nombreux chocs externes, y compris l’impact de l’augmentation des cours mondiaux des produits de base et des aléas climatiques, ainsi que les difficultés politiques", a déclaré à l’issue des délibérations Takatoshi Kato, directeur général adjoint et président par intérim du conseil d’administration. Il a aussi noté que devant la forte poussée de l’inflation devenu un défi de taille pour les populations démunies, "les autorités haïtiennes ont immédiatement adopté des mesures appropriées destinées à stabiliser les prix des produits alimentaires, et sont en train de renforcer les mesures visant, entre autres, à étendre des programmes de cantines scolaires, à créer des emplois à travers des programmes de travaux publics et à stimuler la production agricole".
Par ailleurs, le communiqué du FMI souligne que le conseil d’administration a accueilli favorablement une demande de dérogation présentée par Haïti pour "non observation de deux critères de réalisation liés à la préparation d’un plan de recapitalisation de la Banque de la République d’Haïti et au recrutement d’experts pour renforcer les unités chargées du programme dans les principaux ministères".
Le FMI estime qu’outre les réponses aux chocs externes et aux difficultés politiques actuelles, il s’avère nécessaire de "poursuivre la mise en œuvre des politiques de moyen terme inscrites dans le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP) afin d’améliorer les services sociaux, de réhabiliter les infrastructures et d’appuyer les secteurs à fort potentiel de croissance". L’organisme financier international conditionne l’opérationnalisation rapide du DSNCRP à l’allègement de la dette au titre de l’initiative PPTE renforcée et de l’Initiative d’allègement de la dette multilatérale dont Haïti devrait bénéficier.
De même, il appelle à accélérer l’adoption des projets de lois liés à la réforme économique déjà soumis au Parlement, notamment la loi bancaire, le code douanier et une série de modifications de diverses législations en vue du "retrait de la Banque Centrale (BRH) des activités non essentielles".
"Il est impératif que la communauté internationale se tienne fermement aux côtés d’Haïti dans cette période difficile que le pays traverse, tant pour aider à préserver les acquis socio-économiques et tracer la voie vers le renforcement de la croissance et de l’emploi, que pour améliorer les conditions de vie de la population", a poursuivi M. Kato. De son point de vue, les autorités haïtiennes se sont montrées déterminées à "préserver la stabilité macroéconomique, dans des conditions difficiles".
L’accord au titre de la FRPC avait été approuvé en faveur d’Haïti le 20 novembre 2006 pour un montant d’environ 119 millions de dollars.
Considérée comme le guichet concessionnel du FMI pour les pays à faible revenu, la FRPC vise à stimuler la croissance et à réduire la pauvreté à travers un cadre global de politiques macroéconomiques, structurelles et sociales. En conséquence, les prêts accordés, assortis d’un taux d’intérêt de 0,5 % l’an, sont remboursables sur dix ans avec cinq ans et demi d’amortissement pour le principal.
Conformément aux prévisions du Fonds Monétaire International, la croissance de l’économie haïtienne devrait subir cette année un nouveau ralentissement pour s’établir à 2,5 %. Quant à l’inflation, qui risque d’être galopante, les autorités économiques devraient chercher à la limiter d’ici fin septembre à 16 %.
Le Président René Préval a averti la semaine dernière que les prix des produits pétroliers vont augmenter considérablement en raison de "l’incapacité du gouvernement à subventionner les hausses vertigineuses enregistrées sur le marché international". Depuis cette annonce, différents secteurs semblent de plus en plus craindre de nouvelles tensions sociales en Haïti après les violentes protestations de début avril contre la faim et la vie chère. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5094
vendredi 20 juin 2008,
Radio Kiskeya
Le Fonds Monétaire International (FMI), qui a bouclé vendredi la troisième revue des résultats économiques d’Haïti dans le cadre de l’accord intitulé Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC), a également accordé au pays une assistance financière de 26,5 millions de dollars destinée à atténuer les effets du renchérissement des produits alimentaires et pétroliers.
Selon un communiqué du conseil d’administration du FMI rendu public à Washington, cette enveloppe additionnelle fait partie d’un montant global de 38,7 millions de dollars approuvé en faveur d’Haïti, un programme d’appui devant s’étendre sur une période de trois ans. Des modifications ont été apportées à ce programme pour le reste de l’année afin de limiter l’impact de l’envolée des prix mondiaux à l’origine de graves troubles sociaux dans le pays en avril dernier.
"Haïti doit être félicitée pour sa bonne performance dans le cadre du programme appuyé par la FRPC et pour les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes structurelles, en dépit des nombreux chocs externes, y compris l’impact de l’augmentation des cours mondiaux des produits de base et des aléas climatiques, ainsi que les difficultés politiques", a déclaré à l’issue des délibérations Takatoshi Kato, directeur général adjoint et président par intérim du conseil d’administration. Il a aussi noté que devant la forte poussée de l’inflation devenu un défi de taille pour les populations démunies, "les autorités haïtiennes ont immédiatement adopté des mesures appropriées destinées à stabiliser les prix des produits alimentaires, et sont en train de renforcer les mesures visant, entre autres, à étendre des programmes de cantines scolaires, à créer des emplois à travers des programmes de travaux publics et à stimuler la production agricole".
Par ailleurs, le communiqué du FMI souligne que le conseil d’administration a accueilli favorablement une demande de dérogation présentée par Haïti pour "non observation de deux critères de réalisation liés à la préparation d’un plan de recapitalisation de la Banque de la République d’Haïti et au recrutement d’experts pour renforcer les unités chargées du programme dans les principaux ministères".
Le FMI estime qu’outre les réponses aux chocs externes et aux difficultés politiques actuelles, il s’avère nécessaire de "poursuivre la mise en œuvre des politiques de moyen terme inscrites dans le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP) afin d’améliorer les services sociaux, de réhabiliter les infrastructures et d’appuyer les secteurs à fort potentiel de croissance". L’organisme financier international conditionne l’opérationnalisation rapide du DSNCRP à l’allègement de la dette au titre de l’initiative PPTE renforcée et de l’Initiative d’allègement de la dette multilatérale dont Haïti devrait bénéficier.
De même, il appelle à accélérer l’adoption des projets de lois liés à la réforme économique déjà soumis au Parlement, notamment la loi bancaire, le code douanier et une série de modifications de diverses législations en vue du "retrait de la Banque Centrale (BRH) des activités non essentielles".
"Il est impératif que la communauté internationale se tienne fermement aux côtés d’Haïti dans cette période difficile que le pays traverse, tant pour aider à préserver les acquis socio-économiques et tracer la voie vers le renforcement de la croissance et de l’emploi, que pour améliorer les conditions de vie de la population", a poursuivi M. Kato. De son point de vue, les autorités haïtiennes se sont montrées déterminées à "préserver la stabilité macroéconomique, dans des conditions difficiles".
L’accord au titre de la FRPC avait été approuvé en faveur d’Haïti le 20 novembre 2006 pour un montant d’environ 119 millions de dollars.
Considérée comme le guichet concessionnel du FMI pour les pays à faible revenu, la FRPC vise à stimuler la croissance et à réduire la pauvreté à travers un cadre global de politiques macroéconomiques, structurelles et sociales. En conséquence, les prêts accordés, assortis d’un taux d’intérêt de 0,5 % l’an, sont remboursables sur dix ans avec cinq ans et demi d’amortissement pour le principal.
Conformément aux prévisions du Fonds Monétaire International, la croissance de l’économie haïtienne devrait subir cette année un nouveau ralentissement pour s’établir à 2,5 %. Quant à l’inflation, qui risque d’être galopante, les autorités économiques devraient chercher à la limiter d’ici fin septembre à 16 %.
Le Président René Préval a averti la semaine dernière que les prix des produits pétroliers vont augmenter considérablement en raison de "l’incapacité du gouvernement à subventionner les hausses vertigineuses enregistrées sur le marché international". Depuis cette annonce, différents secteurs semblent de plus en plus craindre de nouvelles tensions sociales en Haïti après les violentes protestations de début avril contre la faim et la vie chère. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5094
L’UNICEF dénonce les rapts d’enfants en Haïti
L’organisme onusien, qui a recensé plus de 50 cas depuis janvier, exige que les auteurs de ces crimes soient punis
vendredi 20 juin 2008,
Radio Kiskeya
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a lancé vendredi à Genève une alerte sur les enlèvements d’enfants en Haïti où, depuis le début de l’année, une cinquantaine de cas ont été enregistrés.
Dans une déclaration à la presse relayée par l’agence espagnole EFE, la porte-parole de l’agence onusienne, Véronique Taveau, a indiqué que la majorité des enfants ayant été kidnappés sont en bas âge. De plus, certaines des victimes ont été violées, torturées, voire assassinées.
"Les autorités haïtiennes soupçonnent des bandes criminelles à la recherche d’argent facile d’être responsables de ces rapts. Malheureusement, leurs auteurs restent impunis", a regretté Mme Taveau.
Outre Haïti, l’UNICEF a également pointé du doigt la République Démocratique du Congo (RDC) et la République Centrafricaine, deux pays en situation de conflit interne où les enlèvements et séquestrations de mineurs sont très fréquents. Véronique Taveau a notamment rappelé qu’en RDC des milliers d’enfants sont recrutés de force par des bandes armées afin d’être utilisés comme soldats ou esclaves sexuels sur de longues périodes.
Par ailleurs, en Irak, "un nombre croissant d’enfants" ont été recrutés par des milices armées, tandis que des filles sont de plus en souvent enlevées par des réseaux de prostitution, a ajouté la porte-parole.
Rappelant l’obligation faite aux Etats membres de l’ONU de protéger l’intégrité physique des enfants, l’UNICEF les exhorte à mettre fin à la pratique du kidnapping.
De nombreux enfants et adolescents ont été kidnappés ces dernières semaines en Haïti. Le cas le plus horrible reste celui du jeune Kareem Xavier Gaspard, un écolier de 16 ans, séquestré, torturé et exécuté à la fin du mois de mai malgré le versement d’une rançon par ses parents.
Un certain réveil de la société civile contre ce fléau et les fréquentes opérations des forces de l’ordre n’ont pu jusqu’ici empêcher les réseaux de kidnapeurs de poursuivre leurs activités criminelles à Port-au-Prince comme en province. spp/radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5093
vendredi 20 juin 2008,
Radio Kiskeya
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a lancé vendredi à Genève une alerte sur les enlèvements d’enfants en Haïti où, depuis le début de l’année, une cinquantaine de cas ont été enregistrés.
Dans une déclaration à la presse relayée par l’agence espagnole EFE, la porte-parole de l’agence onusienne, Véronique Taveau, a indiqué que la majorité des enfants ayant été kidnappés sont en bas âge. De plus, certaines des victimes ont été violées, torturées, voire assassinées.
"Les autorités haïtiennes soupçonnent des bandes criminelles à la recherche d’argent facile d’être responsables de ces rapts. Malheureusement, leurs auteurs restent impunis", a regretté Mme Taveau.
Outre Haïti, l’UNICEF a également pointé du doigt la République Démocratique du Congo (RDC) et la République Centrafricaine, deux pays en situation de conflit interne où les enlèvements et séquestrations de mineurs sont très fréquents. Véronique Taveau a notamment rappelé qu’en RDC des milliers d’enfants sont recrutés de force par des bandes armées afin d’être utilisés comme soldats ou esclaves sexuels sur de longues périodes.
Par ailleurs, en Irak, "un nombre croissant d’enfants" ont été recrutés par des milices armées, tandis que des filles sont de plus en souvent enlevées par des réseaux de prostitution, a ajouté la porte-parole.
Rappelant l’obligation faite aux Etats membres de l’ONU de protéger l’intégrité physique des enfants, l’UNICEF les exhorte à mettre fin à la pratique du kidnapping.
De nombreux enfants et adolescents ont été kidnappés ces dernières semaines en Haïti. Le cas le plus horrible reste celui du jeune Kareem Xavier Gaspard, un écolier de 16 ans, séquestré, torturé et exécuté à la fin du mois de mai malgré le versement d’une rançon par ses parents.
Un certain réveil de la société civile contre ce fléau et les fréquentes opérations des forces de l’ordre n’ont pu jusqu’ici empêcher les réseaux de kidnapeurs de poursuivre leurs activités criminelles à Port-au-Prince comme en province. spp/radio Kiskeya
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