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mercredi 16 janvier 2008

Ces chantiers qui avancent

Des tracteurs, des camions à benne, des pelleteuses, des camions-citernes, des bulldozers et autres engins lourds sont à pied d'oeuvre et complètent sans relâche le travail des hommes sur le tronçon de route reliant Port-au-Prince à Mirebalais. Les travaux suivent actuellement leur cours tranquillement et les utilisateurs de cette route autrefois jugée dangereuse à cause de l'état de la chaussée, se réjouissent de son état d'avancement.
Une partie du tronçon de la route Croix-des-Bouquets-Mirebalais (Photo: Olrich Nelson)

Les travaux de réhabilitation de la Route nationale # 3 qui relie Port-au-Prince au Cap-Haïtien en passant par Mirebalais et Hinche progressent.
Le premier tronçon Croix-des-Bouquets-Mirebalais avance dans la bonne direction, selon les propos du ministre des Travaux publics, Transports et Communications, l'ingénieur Frantz Vérella. La réfection de la chaussée en béton bitumineux étant déjà débutée, la firme espagnole Elsamex chargée de réaliser ces travaux a l'obligation d'atteindre Terre-Rouge le 31 janvier 2008. Le tronçon de la RN 1 compris entre Arcahaie et Saint-Marc est en réhabilitation. Le groupement Estrella Ingeneria-EATT est chargé de ces travaux. A plusieurs endroits sur ce tronçon, nous avons constaté que les travaux ont déjà débuté.
Des hommes travaillant à la réfection de la route Croix-des-Bouquets-Mirebalais non loin du Morne-à-Cabris (Photo: Olrich Nelson)

Interrogés sur les chantiers à lancer ou à achever durant cette nouvelle année, Frantz Vérella qui était présent à Mirebalais explique : « Nos chantiers, en général, ne durent pas six mois, ils durent environ 2 à 3 années. Il faudrait lancer Mirebalais-Hinche, les travaux vont se commencer en Mars ou avril au plus tard en mai. Les travaux de la route Cayes-Jérémie vont démarrer cette année, il en est de même pour Miragoâne-Petit Trou-de-Nippes puisque les dossiers d'appel d'offres sont prêts et les études terminées. Les études sont aussi bouclées pour Lascahobas et Belladère».
« Bon nombre de chantiers importants comme Cayes-Jérémie, Miragoâne-Petit-Trou-de-Nippes vont être lancés et parallèlement à tout cela s'ajoute un certain nombre de ponts pour assurer la sécurité du transport terrestre sur le territoire en toute saison. C'est le cas à Bayeux, à Lascahobas, Aux Barques, à Torbeck, à l'Acul du sud, à Grand-Goâve, pour ne citer que ces cas concrets », a indiqué le ministre des TPTC signalant que la route Petit-Goâve-Miragoâne est dans une phase avancée.

A la question de savoir s'il est satisfait de sa performance en tant ministre des TPTC surtout en ce qui concerne les infrastructures routières, Frantz Vérella s'est dit insatisfait. « Pas parce que je suis un éternel insatisfait. Mais parce que l'importance des enjeux et des défis dictait toujours davantage. La fragilité de la situation haïtienne me commande toujours de faire quelque chose de plus », a précisé l'ingénieur Vérella.
Dieudonné Joachim
Des hommes travaillant à la réfection de la route Croix-des-Bouquets-Mirebalais non loin du Morne-à-Cabris(Photo: Olrich Nelson)

Champ de Mars, tout pour le plaisir

Dans l'aire du Champ de Mars, le grand frisson règne à Lakay Fun World. Le frisson qui tient les gens en éveil semble leur donner l'envie de mordre la vie à pleines dents.
Des passagers à bord de Gravipound, un engin qui ressemble à un ovni

Dimanche 13 janvier ouvre la période pré-carnavalesque. La grande foule investit le Champ de Mars. A quelques pas du Palais national, les enfants se grisent de plaisir à Lakay Fun World. Pour eux, c'est une Disney World local. Accompagnés de leurs parents, les enfants se lancent à l'aventure. Des couples d'amoureux aussi s'amusent follement. « Quand j'étais enfant, je n'ai pas connu ces moments intenses de plaisir. Ce n'est qu'au cinéma que je regardais les gens s'amuser ainsi », déclare un jeune homme aux bras de sa copine. Les gens, à la file indienne, avancent patiemment. Ils se dirigent vers des engins ludiques : ovni, balançoire, pieuvre, sautoir, coq gonflable, etc.
Sound Design au Champ de Mars
Chaque jouet procure un feeling particulier. Avec un billet acheté à cinquante dollars, Gaétan et Sofia arrivent à prendre part à tous les jeux disponibles sur le site de Lakay Fun World. Le couple monte dans « octopus », un petit véhicule vissé sur l'une des tentacules de pieuvre qui monte, tourne, descend à une vitesse vertigineuse. Gaétan et Sofia éprouvent le grand frisson dans l'espace.

Accrochez vos ceintures, les balançeoires tournent à vive allure
Leurs cris perçants mêlés à ceux des autres déchirent l'air avec des « anmwe ! woy ! »La peur, le grand frisson règne à Lakay Fun World. Le frisson qui tient les gens en éveil semble leur donner l'envie de mordre la vie à pleines dents. A quelques pas de la pieuvre tournante chargée de véhicules, un ensemble de balançoires tournent aussi à vive allure. Même frisson. Même cris perçants sous le ciel étoilé.Dans un engin au drôle de nom de « gravipound », qui a la forme d'un ovni, des adolescents et des jeunes en quête de sensations fortes prennent place à bord. L'engin démarre. La force gravitationnelle de l'appareil cloue tous les passagers sur place. En un clin d'oeil, les enfants, ravis, frissonnant de peur, avouent que l'appareil est monté avec eux dans l'espace.
Un véhicule d'Octopus accroché à un embranchement d'une roue qui tourne, monte et descend
Les adultes ont préféré les émotions fortes. Ils en ont eu pour leur compte avec flasbak, gravipound, octopus et balançoire. Quelques ados ont préféré consacrer leur temps à sautiller, piailler, glisser sur un géant coq gonflable et sur des sautoirs.Les DJ sur le parcours Non loin de Lakay Fun World, les chars des DJ ont créé une grande animation. Les ténors ont drainé du monde : DJ Fanfan, Sound Design, DJ Live, DJ J.C Mix, DJ Jack & Roger, pour ne citer que ceux-là, faisaient revivre les méringues du carnaval des années précédentes.

Les méringues des groupes de tendance compas ont été les plats de résistance des disc-jockeys. Les morceaux de T-Vice, de Sweet Micky, de Carimi et de Black Alex ont fait la joie des fans sur leur parcours.Plusieurs vedettes étaient montées sur les chars de DJ : Ktafal, le chanteur de Barikad, était sur le char de DJ Fanfan, Carlo Vieux, Richard Cavé du groupe Carimi prêtaient ses services à DJ Live. Il faut signaler que les chars des DJ ont tous mis en valeur les logos de leurs sponsors. Parfois même, le nom de leur groupe était à peine lisible. Le char avance, personne n'arrive à identifier le DJ qui était à sa portée.

Un technicien se rassure que les enfants sont bien attachés au véhicule d'Octopus
Par contre, les affiches publicitaires de UNIBANK, de Clairin Lakay ou de Diri Tchako étaient remarquées. Certains observateurs soulignent que les DJ devaient se pencher sur ce problème.Champ de Mars pendant la saison carnavalesque entend procurer du plaisir aux gens de tout âge. Lakay Fun World, une compagnie de détente haïtienne veut profiter de la période festive pour se tailler une place dans le marché du divertissement haïtien.
Claude Bernard Sérant

« Artistes, pilier de la société »

La cérémonie de graduation de la promotion « Marel » (2002-2006) de l'Ecole nationale des Arts (ENARTS) s'est déroulée, hier dimanche, dans les jardins de la Télévision nationale d'Haïti. Trente étudiants en arts plastiques, danse et musique ayant résisté à la rigueur académique et les soubresauts perturbant constamment le fonctionnement de cette institution ont vu leur rêve se concrétiser. Etre artiste dans un pays où le quotidien humain se résume à une lutte constante pour la survie peut paraître un acte de folie pour certains.
Une graduée de la promotiom "Marel" de l'ENARTS recevant son parchemin. A l'extrême droite se trouvent le parrain de le promotion, Pradel Henriquez (en costume) et le directeur général de l'ENARTS, le jazzman Turgot Théodat (Photo: Chery Dieu-Nalio)
Mais Turgot Théodat, le directeur général de l'ENARTS veut surtout croire qu'il s'agit d'un acte d'héroïsme. Avec raison, dirait-on, quand on connaît les conditions désastreuses dans lesquelles travaillent ces étudiants. En dehors de toutes normes académiques. Il ne s'est passé une année sans de véhémentes protestations pour de meilleures conditions de travail, sans des luttes internes entre étudiants et responsables académiques. »
Le directeur général considère ces étudiants comme des combattants de l'art. « La vie artistique en Haïti est un combat pour se faire accepter » Le jazzman-directeur semble être prêt à se battre pour que ces artistes gradués puissent être utiles véritablement ; qu'ils puissent vivre de leur art.
Le combat doit passer par l'intégration de l'ENARTS dans l'organisation du carnaval. « ENARTS va se proposer en vue d'apporter des innovations dans le défilé des trois jours gras. C'est la seule école d'art du pays. Aucune organisation sérieuse ne peut se passer de sa vision artistique. Le combat passe également par l'intégration des cadres de l'institution dans l'administration publique, par l'intégration des disciplines artistiques dans le curricula de l'enseignement scolaire. « L'art est une arme contre l'exclusion sociale, l'obscurantisme et la pauvreté.
Même préoccupation du côté du parrain de la promotion « Marel ». Pradel Henriquez digère mal qu'en Haïti les artistes crèvent de faim alors que dans d'autres sociétés l'art génère des millions. « Nos artistes vivent comme à l'époque du XVIIe siècle ». Ancien étudiant en arts plastiques à l'ENARTS au début des années 80, Pradel Henriquez a fait un survol historique de cette institution s'attardant sur les années de déboires. Le calvaire de l'Ecole nationale des Arts a commencé, dit-il, avec les évènements politiques de 1986. « A chaque coup d'Etat, l'ENARTS a toujours été l'objet d'actes de vandalisme et de découchage », a informé M. Pradel Henriquez, directeur de la radio-Télévision nationale d'Haïti, citant les évènements de 86, 88 et 94.
Seymarc Lespérance, chanteur de talent, a charmé le public dans "Time to say good bye" de Bocheli (Photo: Chery Dieu-Nalio)
Aujourd'hui, l'ENARTS est abandonnée à elle-même, elle fonctionne en absence d'une véritable politique culturelle. « L'art n'a jamais été la priorité de nos gouvernements. Pour preuve, c'est le budget des institutions culturelles qui disparaît le premier quand surgit un problème financier », regrette Pradel Henriquez révélant que de nombreux étudiants européens veulent venir à l'ENARTS afin de faire des échanges avec leurs homologues haïtiens, mais faute de structures l'école ne peut pas les recevoir. Au comportement irresponsable de l'Etat haïtien, Pradel Henriquez propose la solidarité pour sortir l'art du misérabilisme dans lequel il se trouve. On ne peut concevoir une véritable société sans une grande vision artistique. « Les artistes sont les piliers de la société, a affirmé Réginald Jean-Louis, président de la promotion. Mais en Haïti, être artiste, c'est porter la croix du Christ ; c'est être traité de marginal et de fou »
La cérémonie, conduite avec tact par le professeur Georges Belec, a eu l'aspect d'une grande dévotion artistique. Avec des discours entrecoupés de notes de musique, de danse et de théâtre. Un plat culturel préparé exclusivement par des étudiants. Willène Guérismé, Myriam Joseph et Seymarc Lespérance, des chanteurs de talent qui se sont déjà fait entendre sur le marché musical haïtien ont montré toute l'importance d'une institution ayant formé pendant 25 ans plusieurs générations d'artistes. La danse avec la « compagnie balai de l'art » et le théâtre avec la « Troupe Codac » ont eu une présence honorable. On regrette seulement qu'il n'y ait eu aucune illustration en arts plastiques. Les jardins de la TNH auraient pu être transformés en un vaste atelier en plein air. On aurait pu peindre une grande fresque collective qui porterait la marque de la promotion. La cérémonie se serait terminée dans des nuages de couleurs qui garderont pendant longtemps la signature de ces artistes appelés à devenir les ambassadeurs d'Haïti.

Une commission haïtienne en République dominicaine

« Une commission haïtienne de haut niveau se rendra mardi en République dominicaine en vue d'examiner les sites où le virus a été enregistré », c'est ce qu'a annoncé le secrétaire d'Etat haïtien à l'agriculture, Joanas Gué. Il s'exprimait au cours d'un point de presse donné le samedi 12 janvier au local du ministère de l'Agriculture, des ressources naturelles et du développement rural (MARNDR).


De gauche à droite:Dr Jolivert Toussaint, directeur de la quarantaine et du controle sanitaire au MARNDR, le secrétaire d'Etat haïtien à l'agriculture, Joanas Gué et Dr Max Millien directeur de la santé animale
(Photo: Alter Presse)

La commission qui se rendra mardi en république voisine y séjournera pendant deux jours. Elle sera composée de deux cadres de haut niveau du ministère de l'Agriculture, un cadre de la faculté d'agronomie et de médecine vétérinaire, de deux membres du secteur privé et sera présidée par le secrétaire d'Etat.
« Les dominicains ont fait une présentation pour dire comment ils avaient procédé contre cette épidémie. Cependant, le rapport verbal ne suffit pas, nous avons décidé de la formation d'une commission qui se rendra mardi en République dominicaine pour vérifier si les normes et les procédures étaient appliquées », a déclaré L'ing-agronome Gué.
La décision de dépêcher cette commission en République dominicaine vient à la suite d'une réunion de haut niveau organisée, le 11 janvier en Haïti à l'Hôtel El Rancho, entre les autorités dominicaines et haïtiennes. La délégation dominicaine était présidée par le secrétaire d'Etat à l'agriculture dominicain et comprenait 12 personnalités, dont des représentants d'organisations internationales oeuvrant dans la gestion de la santé animale.
Le secrétaire d'Etat a annoncé avoir proposé la création d'une commission permanente formée par des représentants des 2 pays. « Nous allons renforcer la structure de cette commission pour qu'une rencontre se tienne chaque mois de façon alternée dans chacun des deux pays. »a-t-il affirmé.
L'ing-Agronome Gué en a profité de l'occasion pour demander à la population de garder son calme et de respecter les mesures d'interdiction : « Les mesures prises visent à protéger la filière avicole dans le pays. Les responsables dominicains ont d'ailleurs compris qu'ils ont beaucoup d'intérêts dans ces dispositions. Comme nous avons des frontières terrestres avec la République dominicaine. Si nous avons des foyers d'infestation en Haïti il y a un risque de retour de la maladie en territoire voisin. »
Il a admis la porosité de la frontière et assuré que le ministère et les instances concernées allait tout mettre en oeuvre en vue du respect de la mesure d'interdiction.
Toujours selon Joanas Gué, la République dominicaine engrange en moyenne 700 millions de dollars américains dans l'exportation de poulets et des oeufs en Haïti.
Il a par ailleurs indiqué que le ministère entend profiter de cette crise en vue de la relance de la production agricole. « Au niveau du budget un fonds était alloué à la relance de la production nationale, nous avons déjà disposé ce fonds pour le programme de relance de production agricole. Nous avons engagé des discussions avec le FAES pour un contrat de financement et la signature de cet accord aura lieu le 17 janvier prochain.» a-t-il confié.
La mesure d'interdiction a été communiquée le 4 janvier en cours. Depuis lors, la question ne cesse de faire couler beaucoup d'encre dans les deux pays partageant l'île d'Haïti. Porto-Rico et Nicaragua ont pris la même décision.
Alain Gaillard
gtilain@yahoo.fr


Préval se donne deux nouvelles priorités

Après la réforme de la justice, l'augmentation des recettes de l'Etat, la lutte contre la corruption..., le chef de l'Etat, René Préval se donne deux nouvelles priorités pour les trois prochaines années : la modernisation de l'Etat et la facilitation de l'investissement. Dans un message à la nation, ce lundi, en présence des sénateurs et députés réunis en Assemblée nationale, des membres du cabinet ministériel, des diplomates accrédités au pays et des grands commis de l'Etat, René Préval a invité tous les secteurs du pays à travailler ensemble au développement du pays. René Préval qui se dit satisfait des deux premières années de sa gestion estime que la solution aux principaux problèmes que vit le pays actuellement doit passer par la création d'un environnement favorable à l'investissement. « La création de richesses est la solution à la hausse des prix, au chômage et à la faim », a dit le président Préval.
Pour permettre au pays de créer des richesses, le chef de l'Etat prône une lutte acharnée contre la contrebande et la corruption, la modernisation de l'APN, de la douane et l'augmentation du salaire minimum. En ce qui concerne l'augmentation du salaire minimum considéré comme une urgence pour le gouvernement, René Préval a fait état des pourparlers qui sont déjà engagés entre le ministère des Affaires sociales et le secteur privé des affaires. La réforme de l'Etat constitue l'autre priorité de René Préval pour les trois prochaines années. Sans faire de propositions, René Préval dit croire que la modernisation de l'Etat doit passer par l'introduction des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans la gestion des institutions publiques. « Les documents des Archives nationales et de la Direction générale des Impôts ne doivent plus être conservés dans des tiroirs où ils peuvent être emportés par les eaux », a fait remarquer René Préval avant de rappeler que le pays ne pourra pas passer à l'ère digitale si l'énergie électrique n'est pas disponible.
Résoudre le problème d'état civil, est selon René Préval, une condition préalable à la modernisation de l'Etat. « Comment peut-on prétendre gérer le pays lorsque bon nombre d'individus ne sont enregistrés nulle part ?, se demande-t-il, perplexe. J'invite l'ONI à poursuivre avec l'enregistrement de tous les citoyens. »
A part le discours du chef de l'Etat, le Premier ministre Jacques Edouard Alexis, a présenté le bilan de son gouvernement aux parlementaires. « Je suis fier et content du travail accompli jusqu'ici par mon gouvernement », se félicite Alexis. Comme le chef de l'Etat, le Premier ministre Alexis dit constater une baisse considérable du phénomène de l'insécurité. « La sécurité s'améliore. Les cas d'assassinat et de kidnapping sont en nette régression », a-t-il indiqué dans un bilan noyé dans les détails. Pendant plus deux heures, le chef du gouvernement a cité cas par cas les réalisations de chaque ministère.
« Construction d'infrastructures routières et scolaires, réhabilitation de commissariats, de tribunaux, lancement de la campagne d'alphabétisation, distribution de matériel scolaire, lutte contre la corruption, prise en charge des milliers d'enfants et de handicapés, appui aux sinistrés des dernières intempéries... », figurent entre autres parmi les réalisations du gouvernement pour la période allant de juin 2007 à janvier 2008.Si le Premier ministre a, d'une part, dressé un bilan positif des actions de son gouvernement, il a, d'autre part, reconnu que tous les objectifs fixés dans sa politique générale n'ont pas été atteints. Selon M. Alexis, sur le plan interne, c'est la faiblesse des institutions et le manque de ressources humaines et financières qui en sont responsables. Tandis que sur le plan externe, le gouvernement a dû impuissamment affronter la hausse des prix des produits pétroliers.
Le consensus trouvé au cours du week-end dernier autour de la prorogation jusqu'au vote de la loi électorale du mandat des parlementaires élus pour deux ans, a été au centre des discours des deux chefs de l'Exécutif. « Ce consensus prouve que les choses ont changé dans le pays, s'est réjoui le président Préval. Je remercie les parlementaires, les leaders politiques et tous ceux qui ont pris part aux discussions. »Le président de l'Assemblée nationale, le sénateur Joseph Lambert a, de son côté, dressé un bilan positif du travail réalisé par les parlementaires depuis leur prestation de serment. « Le Parlement a jusqu'ici réalisé un travail impeccable », a lancé le 1er sénateur du Sud'Est avant de citer certains sénateurs et députés qui se sont distingués par leurs performances dans les travaux en commissions ou en séance plénière. « Pour permettre aux élus du peuple de mieux accomplir leur mission, le président du grand Corps a proposé au gouvernement d'accorder une prime aux parlementaires présents à 80% dans les travaux législatifs. »
Jean Pharès Jérôme

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53132&PubDate=2008-01-14

René Préval juge la stabilité irréversible et appelle la MINUSTAH à accompagner la DCPJ dans la lutte contre le kidnapping

La modernisation de l’Etat et l’incitation aux investissements, priorités des trois dernières années du Président
mercredi 16 janvier 2008,
Radio Kiskeya

Le Président René Préval s’est félicité lundi de la stabilité politique régnant en Haïti sous son leadership et a esquissé les principales orientations d’une politique de renforcement institutionnel et de relance économique à l’ouverture de la première session ordinaire de l’année législative.
S’exprimant devant les deux Chambres du Parlement réunies en Assemblée Nationale, le chef de l’Etat a fait savoir dans son traditionnel message sur la situation générale du pays que "le moindre vent ne peut plus faire couler le bateau". Mettant au compte de l’intelligence, de l’intérêt national et du dialogue les acquis de son régime, M. Préval, qui s’exprimait une fois de plus exclusivement en créole, a prôné la poursuite du processus de pacification et de stabilisation en cours.
D’entrée de jeu, il a salué les efforts de dépassement de la classe politique et du Sénat ayant permis le maintien à leur poste des Sénateurs élus pour deux ans jusqu’au vote de la nouvelle loi électorale. Le consensus trouvé ne correspondait à aucune des positions affichées auparavant et a l’avantage, a-t-il fait remarquer, de favoriser le "rétablissement du temps électoral et du temps constitutionnel".
Dans la foulée, René Préval a exhorté le Conseil Electoral Provisoire à mettre les bouchées doubles afin de boucler le plus rapidement possible la rédaction de l’avant-projet de loi électorale nécessaire à l’organisation des sénatoriales partielles et des élections indirectes. Il a aussi appelé le gouvernement à faciliter la tenue de ces consultations dans les meilleures conditions.
En matière de sécurité, le chef de l’Etat s’est réjoui de la fin des violences arméees et de la régression spectaculaire du kidnapping. Reconnaissant toutefois que ce dernier phénomène continuait de faire trop de victimes au sein de la population, il a sollicité l’aide de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) en faveur de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Parallèlement à l’arrestation des auteurs de rapts, une offre de formation et d’assistance devrait permettre de développer une stratégie préventive.
Dans le domaine judiciaire, le dirigeant haïtien a estimé qu’il est venu "le temps de mettre fin au règne de l’injustice ayant caractérisé le système au cours des cinquante dernières années". Il en appelle au concours des différents barreaux, des organisations de défense des droits humains tout en saluant l’action des membres du Groupe d’appui à la réforme judiciaire.
Le Président de la république a aussi insisté sur l’importance de la coopération haïtiano-américaine dans le cadre d’un accord d’entraide judiciaire visant à combattre les crimes financiers et le blanchiment d’argent.
Sur le plan économique et technologique, les priorités de Préval sont claires et ses ambitions affichées pour les trois dernières années de son mandat en vue d’arriver à la modernisation des institutions et au renforcement des investissements, conditions indispensables à l’augmentation des recettes publiques et à la création d’emplois. Dans la lignée de ses précédents discours solennels, dont celui du 1er janvier aux Gonaïves, il a souhaité que soient incluses dans le prochain budget rectificatif des allocations destinées à un paquet de projets tels l’adoquinage, la construction de centres culturels et sportifs, l’installation de lacs collinaires et la création d’ateliers de couture dans toutes les communes du pays.
"Personne ne viendra investir dans une économie dont les règles ne sont pas égales pour tous", a martelé René Préval en faisant ressortir l’importance de la lutte contre la corruption et la contrebande. Il en a profité pour énumérer d’autres facteurs dont dépend la croissance économique, la sécurité, le coût de l’utilisation des installations portuaires, la disponibilité de l’électricité et l’accès des entrepreneurs à un portefeuille de crédit.
Chiffres à l’appui, le chef de l’Etat a déploré le niveau exorbitant des frais d’entreposage de marchandises dans les ports haïtiens comparé aux tarifs pratiqués dans d’autres pays de la région. Un container de 40 pieds coûte à l’Autorité Portuaire Nationale (APN) 910 dollars américains contre seulement 300 en République Dominicaine et 265 au Panama.
M. Préval a également déploré la faible capacité de production énergétique du pays qui constitue un sérieux handicap à son développement économique. L’Electricité d’Haïti n’arrive à offrir en moyenne que 30 à 50 mégawatts alors qu’en République Dominicaine la production s’élève à 2.800 mégawatts.
Le Président s’est parallèlement prononcé pour l’augmentation du salaire minimum de concert avec les partenaires sociaux tout en posant le problème de la compétitivité de la main-d’œuvre haïtienne.
Préval a aussi jugé nécessaires à l’articulation des politiques publiques la modernisation de l’appareil administratif de l’Etat à travers l’enregistrement de tous les haïtiens par l’Office national de l’identification (ONI), la numérisation des documents fonciers de la Direction générale des impôts (DGI), du registre d’Etat civil des Archives Nationales de même que l’informatisation des données disponibles au ministère du commerce sur les entreprises du secteur formel en attendant d’engager la même démarche pour le secteur informel. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4616

Le Guyana interdit à son tour l’importation de poules et de produits avicoles en provenance de la République Dominicaine

Haïti évalue les mesures prises jusqu’ici par la République Dominicaine
mercredi 16 janvier 2008,
Radio Kiskeya

Le Guyana a décidé mardi de rejoindre un autre Etat de la Caraïbe anglophone, Antigua et Barbuda, en annonçant l’interdiction formelle d’importation de poules et de tout autre produit d’origine avicole en provenance de la République Dominicaine.
Un communiqué du ministre de la santé, le Dr Leslie Ramsammy, a justifié cette décision par le souci de son gouvernement d’éviter l’entrée sur le territoire de Guyana du virus H5N2 de la grippe aviaire, dont un foyer a été récemment découvert à Higuey, en République Dominicaine.
Le gouvernement haïtien qui a dû adopter les mêmes dispositions, a dépêché mardi une mission d’évaluation des mesures prises par les autorités dominicaines en vue de circonscrire le virus. Parallèlement, une commission permanente de suivi de ces mesures sera mise sur pied par les gouvernements des deux républiques partageant l’île d’Hispaniola.
Face à la situation créée sur le plan local par la brusque rareté de poules et d’œufs en provenance de la République Dominicaine, le ministère haïtien de l’agriculture a annoncé des dispositions en vue de relancer la production avicole nationale. [jmd/RK]

Sécurité aérienne : Haïti dans la catégorie 2 du classement international

Elle fait partie de 21 pays ayant échoué à mettre en application les normes de l’OACI et exposés à une stricte surveillance américaine
mardi 15 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Haïti figure parmi 21 pays au monde classés dans la catégorie 2 par l’Autorité fédérale américaine de l’aviation civile (FAA) en raison de leur non-respect des standards de sécurité aérienne de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (OACI).
Dans le classement international de l’aviation civile établi le 4 janvier et rendu public mardi, seuls sept pays du continent américain font partie de ce groupe qui ne parvient pas à se conformer aux exigences du Programme d’évaluation de la sécurité aérienne internationale (IASA).
Outre Haïti, le Bélize, le Guyana, le Honduras, le Nicaragua, le Paraguay et l’Uruguay sont également logés à la même enseigne. La plupart des autres pays se trouvent en Afrique comme la République Démocratique du Congo (RDC), la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Zimbabwe.
Ces différents Etats devraient faire l’objet d’une étroite surveillance de la FAA.
La rétrogradation en catégorie 2 des Philippines, jusqu’ici classées dans la catégorie 1, a provoqué dans l’archipel des critiques acerbes contre la politique de sécurité aérienne des autorités, rapporte le quotdien local The Philippine Star.
1 est la catégorie supérieure réservée aux pays dont les infrastructures aéronautiques obéissent aux normes de l’OACI.
Après une longue période de renforcement de la sécurité dans le cadre d’une coopération bilatérale, l’Agence américaine de sécurité du transport (TSA) avait délivré, en juillet 2006, une certification à l’aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince confirmant que les normes internationales en vigueur y étaient respectées. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4611

Santo Domingo rapatrie 117 sans-papiers haïtiens victimes d’un accident

Visiblement mécontents de leur retour en Haïti, plusieurs des rapatriés affirment devoir retourner en territoire voisin pour éponger leurs dettes qui les exposent au "kidnapping ou à la mort"
mardi 15 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Les autorités dominicaines ont rapatrié lundi 117 sans-papiers haïtiens arrêtés peu après avoir été victimes d’un grave accident de la route samedi dernier dans la ville frontalière de Dajabòn (nord-est), rapporte une dépêche de l’agence espagnole EFE.
Un compatriote avait été tué et de nombreux autres blessés, dont un grièvement, lorsque le camion qui les transportait s’était retourné dans la localité de Lajas de Peròn en présence d’un détachement militaire.
Le commandant du dixième bataillon de l’Armée Nationale cantonné à Dajabòn, le colonel Sergio Augusto Sepùlveda, a indiqué que 103 hommes, dix femmes et quatre enfants ont été reconduits à la frontière en coordination avec les autorités haïtiennes.
Plusieurs des rapatriés étaient en larmes et affirmaient vouloir se rendre une nouvelle fois en République Dominicaine afin de pouvoir payer les dettes contractées en Haïti.
Comme ses compagnons d’infortune, Lalita Pierre, native de la commune du Trou du Nord (nord d’Haïti), a confié à la presse qu’elle avait emprunté entre 1.500 et 1.600 pesos (entre 44 et 47 dollars) pour voyager à Santiago (155 km au nord de Santo Domingo) où elle espérait pouvoir trouver un emploi. Elle a également annoncé son intention de tenter à nouveau d’entrer illégalement en territoire voisin pour éviter de se faire enlever ou tuer si, par malheur, elle n’honorait pas ses dettes.
"Je resterai à Ouanaminthe jusqu’à ce que j’aie la possibilité d’aller à nouveau en République Dominicaine. Je suis arrivée du Cap-Haïtien et je dois à des usuriers l’argent que j’avais versé aux organisateurs du voyage", a déclaré la jeune femme avant de conclure "si je ne paie pas, ils peuvent me séquestrer ou me tuer".
Deux passeurs dominicains ont été arrêtés lors de l’accident pour leur responsabilité présumée dans ce voyage illégal.
Des secteurs ultranationalistes de la république voisine se sont alarmés ces derniers jours de l’intensification du trafic de clandestins. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4610

Le Nonce préconise le dialogue en politique comme en religion

Le nonce apostolique, Mario Jordana, invite les haïtiens à cultiver les valeurs tels égalité et fraternité afin de construire un pays nouveau. " Je vois que la volonté d’accepter ces valeurs est grande ", dit-il tout en faisant remarquer que l’entreprise de construction doit tenir compte du temps.Réagissant au discours du premier ministre qualifiant l’action de son gouvernement de positive, le nonce a indiqué qu’il faut mettre l’accent sur les bonnes choses qui ont été réalisées. " Il faut condamner le mal, mais il faut surtout mettre en évidence le bien afin d’encourager ceux qui sont animés de bonne volonté ", ajoute t-il.Selon lui, en mettant en évidence les actions positives on aura plus de courage pour continuer la lutte afin d’arriver à un avenir meilleur.Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, le nonce apostolique, Mario Jordana a indiqué que les haïtiens ont la capacité de construire leur avenir parce qu’ils sont détenteurs des valeurs tels le respect de la vie et de la dignité humaine, l’honnêteté, le sens de responsabilité et la solidarité.Le nonce apostolique souligne que tous les secteurs doivent être impliqués dans le dialogue national qui est la meilleure voie pour consolider la démocratie. " Personne ne doit être exclue parce que tout un chacun a quelque chose à proposer", argue t-il précisant que le dialogue est un élément fondamental pour la stabilité et le progrès. Selon le nonce, aujourd’hui il y a une plus grande conscientisation des différents secteurs qui ont réalisé des réflexions sur les évènements antérieurs. " Il y a une conscientisation pour éviter les erreurs du passé", dit-il estimant qu’il faut étendre cette conscientisation à tous les haïtiens.De plus, le représentant du pape Benoît XXVI se prononce en faveur du dialogue et de la solidarité entre les différentes communautés religieuses haïtienne. " Le dialogue est nécessaire et je vois qu’il y a une concrétisation du dialogue dans le respect des uns et des autres", dit-il mettant l’accent sur l’importance de la solidarité dans plusieurs domaines." Il faut d’avantage s’approcher les uns des autres afin de construire ensemble le bien être ", explique t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13406
Dizon Pa-m !
Nan ki gwo liv nos apostolik la ap li ?

Monsieur JOSEPH LAMBERT président du Sénat Haïtien réclame une "PRIME" attribuable aux sénateurs ayant fait 80% de leur boulot

... « Pour permettre aux élus du peuple de mieux accomplir leur mission, le président du grand Corps a proposé au gouvernement d'accorder une prime aux parlementaires présents à 80% dans les travaux législatifs. » Propos de Joseph Lambert, Président du Sénat Haïtien rapporté par Jean Pharès Jérôme
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53132&PubDate=2008-01-14
Le président du Sénat qui réclame une prime pour travailler…
Ce n’est ni une blague ni une de ces farces qui vous empoisonnent le palais avec ce mauvais goût indescriptible. Il s’agit bien d’une réalité bien de chez nous. Une réalité natif-natale.
Faisons une mise en situation. Considérons que vous êtes patron d’une entreprise de fabrication de chaussures. Vous embauchez un employé avec un contrat de travail bien clair stipulant un nombre de chaussures à produire par jour. Les deux parties sont d’accord sur le contrat qui est signé sans autre forme de procès ni tergiversations. Voilà quelques jours plus tard, le chef du syndicat des employés qui réclament une prime « supplémentaire » pour chaque employé qui aurait produit 80% du nombre de chaussures contemplé dans le contrat signé. Vous aurez dit quoi ?
C’est en fait une proposition du Sénateur Joseph Lambert, Président du Sénat haïtien lors des cérémonies d’ouverture de la session parlementaire.
« Laissons les prières de côté et attardons nous aux quantiques ».
Honteux, amoral, immoral… sont tant d’épithètes qui devraient qualifier une telle tentative. Nous devons nous placer dans le contexte haïtien pour rappeler que notre pays se courbe progressivement sous le poids d’une misère séculaire qui engendre des comportements infrahumains et finira par nous reléguer dans l’univers des ratés à jamais. Survivre en Haïti reste un combat acharné et perpétuel. Pour atteindre les besoins élémentaires les haïtiens jonglent avec leur génie et réalisent des prouesses avec leur imagination. Chez nous le concept miracle existe bien car il en existe beaucoup de nos citoyens qui sont encore vivants parce que c’est bien le Christ qui vit en eux !
Dans ce microcosme miséreux surnagent un groupe de privilégiés qui ont su, de courtes échelles en courtes échelles atteindre une position privilégiée. Sans capacité, sans mérite, sans compétence ils se retrouvent au timon des affaires, au volant de l’administration.
Dans ce groupe se trouvent entre autres, les membres de notre Parlement. Voici un groupe de citoyens, investis d’un mandat sacré. Ils ont le droit d’écrire et de modifier les lois. Ils règnent en maîtres et Seigneurs sur ceux qui gèrent et dirigent la nation.
Mais plus que toute chose ils ont un travail assuré, ils ont de quoi bouffer, ils sont véhiculés, ils ont de quoi payer l’entretien de leurs familles résidant à l’extérieur. Grâce au « brassage » et aux magouilles, il y en a qui arrive à s’ériger un petit pont d’or pour l’après politique.
Il faut admettre sans équivoque, à quelques exceptions près, ces messieurs ne jouissent pas d’une solide renommée de grands travailleurs et les plus célèbres ont surtout gagné leur notoriété dans la « trempette » dans d’affreux affaires et scandales.
Ces messieurs pratiquent un sport très connu dans l’exécution de leur mandat. Ce sport s’appelle l’absentéisme. Ils sont souvent ailleurs. Ils ne prennent pas toujours le temps de légiférer comme le voudrait la tradition qui définit le rôle des membres du pouvoir législatif.

Le « Con-sans- cieux » pardon consciencieux et très soucieux président du Sénat Haïtien veut finir avec l’absentéisme au niveau du grand corps. Comme « touched by the holly Spirit » il a eu une révélation, une inspiration divine ! Sa proposition est d’accorder une prime aux sénateurs qui auront travaillé au moins 80% du temps !
N’est ce pas génial. Non. Ce n’est point une invention. Cette nouvelle se lit noir sur blanc entre les lignes d’un article du nouvelliste : ... « Pour permettre aux élus du peuple de mieux accomplir leur mission, le président du grand Corps a proposé au gouvernement d'accorder une prime aux parlementaires présents à 80% dans les travaux législatifs. »
Jean Pharès Jérôme
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=53132&PubDate=2008-01-14