Le ministre français de l'agriculture et de la pêche, Michel Barnier, effectuera du 5 au 7 février une visite en Haïti où il retrouvera Louis Michel, Commissaire européen au développement, afin de lancer un programme " Solidarités Agricoles France Haïti " centré sur la promotion de l'entreprenariat agricole et rural, en coopération avec le ministère haïtien de l'agriculture et la Commission européenne. Selon les autorités françaises ce programme sur 5 ans s'articule autour de trois projets dont le premier vise la création d'un réseau de 250 jeunes entrepreneurs agricoles et ruraux, ayant une formation technique ou universitaire et qui veulent créer un outil, une entreprise, une exploitation agricole dans les domaines de l'agriculture, de l'élevage et/ou de la pisciculture. " Le deuxième projet, destiné plus spécifiquement au ministère haïtien de l'agriculture doit permettre l'identification des mesures à mettre en oeuvre pour lever les contraintes au développement des entreprises agricoles et rurales, comme les questions d'accès au foncier, au crédit ainsi que l'impact de la tarification douanière actuelle sur la production agricole nationale". Dans le cadre de ce programme une politique de formation professionnelle agricole sera identifiée en accord avec la Première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis.Le 3ème projet visera l'adaptation de l'école moyenne de développement de « Hinche » (EMDH) qui développera un volet de formation professionnelle destinée aux entrepreneurs de la région et basée sur leurs besoins.Dans un communiqué le gouvernement français informe que l'ensemble de ce programme sera développé avec le concours de la Commission européenne et le soutien de collectivités territoriales qui ont déjà commencé des coopérations décentralisées avec Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14732
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 5 février 2009
Conflit entre Evans Lescouflair et Yves Jn-Bart : Le Ministre des Sports fait le point
Le ministre de la Jeunesse et des Sports Evans Lescouflair a confirmé la rumeur qui circulait depuis quelques jours dans le milieu du football faisant croire qu'il a refusé de serrer la main du Dr Yves Jn-Bart président de la Fédération Haïtienne de Football. A l'issue d'une rencontre organisée au siège de la Fédération Internationale de Football Association à Zurich sur le différend existant entre le président de la FHF et le Ministre des sports, le président de la FIFA Sepp Blatter qui arbitrait cette rencontre, a demandé aux deux protagonistes de se serrer la main. Monsieur Lescouflair a catégoriquement refusé. Et le Ministre des sports s'explique : « Je n'ai pas accepté de lui serrer la main parce qu'il a lancé des propos insultants à mon égard. C'étaient des propos inacceptables. Je serais prêt à lui serrer la main moyennant des excuses publiques de sa part ». a poursuivi Evans Lescouflair.Monsieur Lescouflair qui a toujours été accusé par les dirigeants de la FHF de comploter contre l'actuel Bureau Fédéral bien avant de devenir Ministre, a affirmé que la Fédération Haïtienne de Football reste une institution privée certes mais, qui fournit des services publics.« En réalité, en tant que Ministre des sports, je n'ai rien contre l'institution qui s'appelle Fédération Haïtienne de Football. Cependant, je pense que l'Etat doit pouvoir vérifier les dépenses effectuées par le Bureau fédéral car, il s'agit des fonds publics », a avancé le Ministre des sports, tout en reconnaissant les limites du ministère de prendre des dispositions pour destituer le Président de la FHF. Haïti se retrouve sur la liste de la FIFA pour le projet ‘'Gol'' qui doit redémarrer bientôt. Mais, l'instance suprême du football mondial devra passer par une firme étrangère pour prendre en charge les travaux. Ce qui révolte Evans Lescouflair : « Ce fût une honte pour moi quand on a annoncé en notre présence qu'on allait négocier avec une firme étrangère pour gérer le projet Gol », s'exclama-t-il manifestement contrarié.Enfin, le Ministre des Sports a présenté à la presse un ensemble de projets qu'il compte entreprendre dont une académie nationale des sports qui aura pour but d'assurer l'initiation et la formation sportives des enfants de 7 à 12 ans dans six disciplines sportives.Entre les mauvaises attitudes des uns en présence des étrangers et les possibles insultes des autres, le football haïtien se joue désormais sur un autre terrain.
Guyto Rivière
guytoriviere@yahoo.fr
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14733
Guyto Rivière
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Ruben Silié prochain ambassadeur de la République Dominicaine à Port-au-Prince
Le sénat dominicain a confirmé mardi dernier le choix du sociologue Ruben Silié comme le nouvel ambassadeur dominicain en Haïti. Selon le journal Listin Diario, M. Silié remplacera José Serulle Ramilla en poste depuis trois ans à Port-au-Prince.Nommé en novembre 2008 par le président dominicain Leonel Fernandez, Ruben Silié est présenté comme un spécialiste des questions dominico-haïtiennes et du dossier migratoire.Ex secrétaire général de l'Association des Etats de la Caraïbe (AEC) il réalise des voyages en Haïti depuis 1984 où il compte de nombreux amis et connaissances dans les milieux politiques, sociaux et intellectuel.Mardi dernier, l'ambassadeur dominicain, José Serulle Ramilla, avait fait état de son admiration pour M. Silié qui pourra continuer le travail de renforcement de la coopération entre les deux pays.En attendant l'arrivée de son successeur, M. Ramilla, continue son plaidoyer pour le renforcement des relations entre les deux peuples. " Il faut construire de bonnes routes entre les deux pays et élargir le secteur de transport", argue M. Ramilla souhaitant que les infrastructures favorisent les échanges culturels.Il assure que les relations entre les deux pays se sont améliorées au cours des 4 dernières années. Mettant l'accent sur la fraternité entre les deux peuples, la compréhension et le dialogue, José Serulle Ramilla espère la publication dans le meilleur délai d'un décret pour la réactivation de la commission mixte haitiano-dominicaine.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14731
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Ruben Silié prochain ambassadeur de la République Dominicaine à Port-au-Prince
Le sénat dominicain a confirmé mardi dernier le choix du sociologue Ruben Silié comme le nouvel ambassadeur dominicain en Haïti. Selon le journal Listin Diario, M. Silié remplacera José Serulle Ramilla en poste depuis trois ans à Port-au-Prince.Nommé en novembre 2008 par le président dominicain Leonel Fernandez, Ruben Silié est présenté comme un spécialiste des questions dominico-haïtiennes et du dossier migratoire.Ex secrétaire général de l'Association des Etats de la Caraïbe (AEC) il réalise des voyages en Haïti depuis 1984 où il compte de nombreux amis et connaissances dans les milieux politiques, sociaux et intellectuel.Mardi dernier, l'ambassadeur dominicain, José Serulle Ramilla, avait fait état de son admiration pour M. Silié qui pourra continuer le travail de renforcement de la coopération entre les deux pays.En attendant l'arrivée de son successeur, M. Ramilla, continue son plaidoyer pour le renforcement des relations entre les deux peuples. " Il faut construire de bonnes routes entre les deux pays et élargir le secteur de transport", argue M. Ramilla souhaitant que les infrastructures favorisent les échanges culturels.Il assure que les relations entre les deux pays se sont améliorées au cours des 4 dernières années. Mettant l'accent sur la fraternité entre les deux peuples, la compréhension et le dialogue, José Serulle Ramilla espère la publication dans le meilleur délai d'un décret pour la réactivation de la commission mixte haitiano-dominicaine.
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Le CEP analyse les contestations contre les candidats
Les autorités électorales devront publier vendredi prochain la liste définitive des candidats habilités à prendre part aux joutes du 19 avril. Le porte parole du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz Bernardin, a indiqué hier qu'il appartenait aux autorités juridiques de faire la lumière sur la situation juridique des candidats dénoncés par la clameur publique. Il soutient que certaines candidatures seront déclarées irrecevables notamment celles dont les dossiers sont incomplets.
En ce qui a trait aux contestations des candidatures, le porte parole du CEP affirme qu'une liste, comportant les noms des 107 candidats, a été acheminée à plusieurs organismes afin de mieux étudier la situation de ces personnes. " Nous avons acheminé la liste à la Police, à une instance de l'appareil judiciaire, au service d'immigration et au ministère de l'intérieur notamment afin d'identifier les personnes faisant l'objet de poursuites judiciaires ou détentrice d'une double nationalité", dit-il précisant que la démarche vise à renforcer la crédibilité de l'organisme électoral. Le porte parole du CEP informe que 9 des 107 candidats n'avaient pas contacté pas le service d'immigration afin d'obtenir un document confirmant leur nationalité haïtienne. De plus, M. Bernardin explique que l'organisme électoral n'entend pas se substituer à la justice en ce qui a trait aux personnes dénoncées par les organisations de défense des droits humains. " Le CEP tiendra compte des décisions de la justice et de la police", ajoute t-il. Entre temps plusieurs candidats ont rejeté les accusations rapportées par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). Serge Gaspard (Lavalas) et Guy Philippe (FRN) envisagent même des poursuites judiciaires pour diffamation contre les responsables de l'organisme de défense des droits humains.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14730
En ce qui a trait aux contestations des candidatures, le porte parole du CEP affirme qu'une liste, comportant les noms des 107 candidats, a été acheminée à plusieurs organismes afin de mieux étudier la situation de ces personnes. " Nous avons acheminé la liste à la Police, à une instance de l'appareil judiciaire, au service d'immigration et au ministère de l'intérieur notamment afin d'identifier les personnes faisant l'objet de poursuites judiciaires ou détentrice d'une double nationalité", dit-il précisant que la démarche vise à renforcer la crédibilité de l'organisme électoral. Le porte parole du CEP informe que 9 des 107 candidats n'avaient pas contacté pas le service d'immigration afin d'obtenir un document confirmant leur nationalité haïtienne. De plus, M. Bernardin explique que l'organisme électoral n'entend pas se substituer à la justice en ce qui a trait aux personnes dénoncées par les organisations de défense des droits humains. " Le CEP tiendra compte des décisions de la justice et de la police", ajoute t-il. Entre temps plusieurs candidats ont rejeté les accusations rapportées par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). Serge Gaspard (Lavalas) et Guy Philippe (FRN) envisagent même des poursuites judiciaires pour diffamation contre les responsables de l'organisme de défense des droits humains.
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Des sénateurs réclament le respect de la loi dans le traitement des contestations
La sénatrice Edmonde Supplice Beauzile salue le document du RNDDH relatif aux candidats impliqués dans des violations des droits humains " Le travail de dénonciation devrait permettre à la justice de faire son travail ", dit-elle soulignant toutefois que le CEP doit analyser les dossiers en tenant compte de la loi. Cet avis est partagé par le sénateur Youri Latortue qui fait remarquer que le CEP ne peut, au regard de la loi électorale, accepter un candidat recherché par la police " Il y a une défaillance au sein de l'appareil judiciaire ", dit-il espérant que les dénonciations des organisations de défense des droits humains pousseront les autorités judiciaires à faire leur travail. Analysant le dossier de David Chéry, les deux sénateurs affirment que le responsable de la coopérative Cœurs Unis ne devrait pas obtenir un certificat d'un juge. Madame Beauzile croit que le RNDDH doit accompagner les victimes et faire un plaidoyer dans des cas de violation des droits humains. Réagissant aux accusations contre le candidat, Grégore Chevry, la secrétaire générale de la Fusion révèle que cet entrepreneur a été proposé par la société civile de Mirebalais. " M. Chevry nous avait indiqué qu'il avait été renvoyé de l'armée parce qu'il était un proche de l'ex colonel Guy François", explique la sénatrice Beauzile rappelant que l'officier avait refusé un ordre de transfert.Youri Latortue et Edmonde Supplice Beauzile plaident pour le respect de la moralité au sein des partis tout en attirant l'attention sur la nécessité de voter la loi sur le financement des partis. " On accorde plus d'importance à la moralité qu'à la popularité d'un candidat ", conclut Mme Beauzile.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14729
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Publication imminente de la liste des candidats agréés
Renforcement du dispositif de sécurité autour du siège du CEP
mercredi 4 février 2009, Radio Kiskeya
Un imposant dispositif de sécurité a été mis en place mercredi soir devant le siège du Conseil électoral provisoire à Delmas (est de Port-au-Prince) en prévision de la publication imminente de la liste des candidats autorisés à participer aux sénatoriales partielles du 19 avril.
Un barrage, qui paralysait la circulation automobile, et un cordon policier étaient visibles devant le bâtiment.
Le CEP avait accordé un délai expirant dans l’après-midi à tous les candidats pour compléter leurs dossiers au cas où des pièces seraient manquantes.
L’institution électorale a été soumise ces derniers jours à une forte pression d’organisations de la société civile et de certains représentants de la classe politique qui exigent que soient écartées les candidatures d’individus qui seraient impliqués dans la criminalité, le narcotrafic ou le vol.
Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) a notamment pointé du doigt, références à l’appui, l’ancien ministre de l’intérieur Lavalas Jocelerme Privert et l’ex-Député Amanus Mayette (inculpés dans le dossier du massacre de La Scirie), l’ancien Député Nawoon Marcellus (accusé d’être responsable de la tentative d’assassinat du journaliste Pierre Elisème), un fonctionnaire de la Présidence, Moïse Jean-Charles (recherché pour meurtre), l’ex-directeur de la police judiciaire Schiller Louidor (qui aurait détourné 700.000 dollars à l’aéroport international de Port-au-Prince) et l’ex-chef rebelle anti-Aristide Guy Philippe (qui ferait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour trafic de drogue).
Plusieurs des candidats visés ont rejeté avec véhémence les accusations de l’organisme des droits humains fondées dans la plupart des cas sur des décisions judiciaires ajournées ou non exécutées.
Les électeurs haïtiens doivent combler le 19 avril douze des 30 sièges du Sénat. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5657
mercredi 4 février 2009, Radio Kiskeya
Un imposant dispositif de sécurité a été mis en place mercredi soir devant le siège du Conseil électoral provisoire à Delmas (est de Port-au-Prince) en prévision de la publication imminente de la liste des candidats autorisés à participer aux sénatoriales partielles du 19 avril.
Un barrage, qui paralysait la circulation automobile, et un cordon policier étaient visibles devant le bâtiment.
Le CEP avait accordé un délai expirant dans l’après-midi à tous les candidats pour compléter leurs dossiers au cas où des pièces seraient manquantes.
L’institution électorale a été soumise ces derniers jours à une forte pression d’organisations de la société civile et de certains représentants de la classe politique qui exigent que soient écartées les candidatures d’individus qui seraient impliqués dans la criminalité, le narcotrafic ou le vol.
Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) a notamment pointé du doigt, références à l’appui, l’ancien ministre de l’intérieur Lavalas Jocelerme Privert et l’ex-Député Amanus Mayette (inculpés dans le dossier du massacre de La Scirie), l’ancien Député Nawoon Marcellus (accusé d’être responsable de la tentative d’assassinat du journaliste Pierre Elisème), un fonctionnaire de la Présidence, Moïse Jean-Charles (recherché pour meurtre), l’ex-directeur de la police judiciaire Schiller Louidor (qui aurait détourné 700.000 dollars à l’aéroport international de Port-au-Prince) et l’ex-chef rebelle anti-Aristide Guy Philippe (qui ferait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour trafic de drogue).
Plusieurs des candidats visés ont rejeté avec véhémence les accusations de l’organisme des droits humains fondées dans la plupart des cas sur des décisions judiciaires ajournées ou non exécutées.
Les électeurs haïtiens doivent combler le 19 avril douze des 30 sièges du Sénat. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5657
La branche de Fanmi lavalas dirigée par le Dr Maryse Narcisse dénonce un drôle d’ultimatum du CEP
L’institution électorale « dans l’embarras du choix » face à deux branches de Lavalas ?
jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
La « porte-parole » de Fanmi lavalas (parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide), Mme Maryse Narcisse, a dénoncé au micro de Radio Kiskeya, un ultimatum lancé à son organisation politique par le Conseil Electoral Provisoire (CEP), pour qu’elle fournisse des pièces relatives à l’inscription de ses candidats mercredi à quatre heures p.m. au plus tard.
Selon le Dr Maryse Narcisse, la forme aussi bien que le contenu de la lettre apparemment adressée à son parti sont inacceptables. Elle précise en ce sens avoir reçu une copie de la correspondance signée du conseiller électoral Léonel Raphaël qui exige de Fanmi lavalas des pièces dont la nature n’est pas précisée.
Mme Narcisse demande des explications précises sur le fait par l’institution électorale d’avoir enregistré plusieurs candidats sous la bannière de Fanmi lavalas alors que le 3 décembre 2008, le CEP avait régulièrement inscrit le parti qu’elle dirige.
Dans le bras de fer qui s’est engagé entre des branches rivales du parti d’Aristide, Mme Narcisse s’est toujours présentée comme la représentante légitime de l’ancien président réfugié en Afrique du Sud et, de ce fait, comme la principale dirigeante de l’organisation politique.
De leur côté, d’autres membres influents du parti, dont l’ancien premier ministre d’Aristide Yvon Neptune et l’ex-député Yves Cristallin, contestent une telle prétention à Mme Narcisse, revendiquant la charte de l’organisation comme boussole en ce qui concerne les modalités du choix de ses dirigeants.
Deux listes de candidats de Fanmi lavalas ont été soumises au CEP qui se trouve politiquement dans l’embarras pour trancher, en dépit du fait que, légalement, il dispose de suffisamment d’instruments pour se prononcer. [jmd/RK]
jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
La « porte-parole » de Fanmi lavalas (parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide), Mme Maryse Narcisse, a dénoncé au micro de Radio Kiskeya, un ultimatum lancé à son organisation politique par le Conseil Electoral Provisoire (CEP), pour qu’elle fournisse des pièces relatives à l’inscription de ses candidats mercredi à quatre heures p.m. au plus tard.
Selon le Dr Maryse Narcisse, la forme aussi bien que le contenu de la lettre apparemment adressée à son parti sont inacceptables. Elle précise en ce sens avoir reçu une copie de la correspondance signée du conseiller électoral Léonel Raphaël qui exige de Fanmi lavalas des pièces dont la nature n’est pas précisée.
Mme Narcisse demande des explications précises sur le fait par l’institution électorale d’avoir enregistré plusieurs candidats sous la bannière de Fanmi lavalas alors que le 3 décembre 2008, le CEP avait régulièrement inscrit le parti qu’elle dirige.
Dans le bras de fer qui s’est engagé entre des branches rivales du parti d’Aristide, Mme Narcisse s’est toujours présentée comme la représentante légitime de l’ancien président réfugié en Afrique du Sud et, de ce fait, comme la principale dirigeante de l’organisation politique.
De leur côté, d’autres membres influents du parti, dont l’ancien premier ministre d’Aristide Yvon Neptune et l’ex-député Yves Cristallin, contestent une telle prétention à Mme Narcisse, revendiquant la charte de l’organisation comme boussole en ce qui concerne les modalités du choix de ses dirigeants.
Deux listes de candidats de Fanmi lavalas ont été soumises au CEP qui se trouve politiquement dans l’embarras pour trancher, en dépit du fait que, légalement, il dispose de suffisamment d’instruments pour se prononcer. [jmd/RK]
Le CEP analyse les contestations contre les candidats
Les autorités électorales devront publier vendredi prochain la liste définitive des candidats habilités à prendre part aux joutes du 19 avril. Le porte parole du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz Bernardin, a indiqué hier qu'il appartenait aux autorités juridiques de faire la lumière sur la situation juridique des candidats dénoncés par la clameur publique. Il soutient que certaines candidatures seront déclarées irrecevables notamment celles dont les dossiers sont incomplets.
En ce qui a trait aux contestations des candidatures, le porte parole du CEP affirme qu'une liste, comportant les noms des 107 candidats, a été acheminée à plusieurs organismes afin de mieux étudier la situation de ces personnes. " Nous avons acheminé la liste à la Police, à une instance de l'appareil judiciaire, au service d'immigration et au ministère de l'intérieur notamment afin d'identifier les personnes faisant l'objet de poursuites judiciaires ou détentrice d'une double nationalité", dit-il précisant que la démarche vise à renforcer la crédibilité de l'organisme électoral. Le porte parole du CEP informe que 9 des 107 candidats n'avaient pas contacté pas le service d'immigration afin d'obtenir un document confirmant leur nationalité haïtienne. De plus, M. Bernardin explique que l'organisme électoral n'entend pas se substituer à la justice en ce qui a trait aux personnes dénoncées par les organisations de défense des droits humains. " Le CEP tiendra compte des décisions de la justice et de la police", ajoute t-il. Entre temps plusieurs candidats ont rejeté les accusations rapportées par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). Serge Gaspard (Lavalas) et Guy Philippe (FRN) envisagent même des poursuites judiciaires pour diffamation contre les responsables de l'organisme de défense des droits humains.
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En ce qui a trait aux contestations des candidatures, le porte parole du CEP affirme qu'une liste, comportant les noms des 107 candidats, a été acheminée à plusieurs organismes afin de mieux étudier la situation de ces personnes. " Nous avons acheminé la liste à la Police, à une instance de l'appareil judiciaire, au service d'immigration et au ministère de l'intérieur notamment afin d'identifier les personnes faisant l'objet de poursuites judiciaires ou détentrice d'une double nationalité", dit-il précisant que la démarche vise à renforcer la crédibilité de l'organisme électoral. Le porte parole du CEP informe que 9 des 107 candidats n'avaient pas contacté pas le service d'immigration afin d'obtenir un document confirmant leur nationalité haïtienne. De plus, M. Bernardin explique que l'organisme électoral n'entend pas se substituer à la justice en ce qui a trait aux personnes dénoncées par les organisations de défense des droits humains. " Le CEP tiendra compte des décisions de la justice et de la police", ajoute t-il. Entre temps plusieurs candidats ont rejeté les accusations rapportées par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH). Serge Gaspard (Lavalas) et Guy Philippe (FRN) envisagent même des poursuites judiciaires pour diffamation contre les responsables de l'organisme de défense des droits humains.
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La branche de Fanmi lavalas dirigée par le Dr Maryse Narcisse dénonce un drôle d’ultimatum du CEP
L’institution électorale « dans l’embarras du choix » face à deux branches de Lavalas ?
jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
La « porte-parole » de Fanmi lavalas (parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide), Mme Maryse Narcisse, a dénoncé au micro de Radio Kiskeya, un ultimatum lancé à son organisation politique par le Conseil Electoral Provisoire (CEP), pour qu’elle fournisse des pièces relatives à l’inscription de ses candidats mercredi à quatre heures p.m. au plus tard.
Selon le Dr Maryse Narcisse, la forme aussi bien que le contenu de la lettre apparemment adressée à son parti sont inacceptables. Elle précise en ce sens avoir reçu une copie de la correspondance signée du conseiller électoral Léonel Raphaël qui exige de Fanmi lavalas des pièces dont la nature n’est pas précisée.
Mme Narcisse demande des explications précises sur le fait par l’institution électorale d’avoir enregistré plusieurs candidats sous la bannière de Fanmi lavalas alors que le 3 décembre 2008, le CEP avait régulièrement inscrit le parti qu’elle dirige.
Dans le bras de fer qui s’est engagé entre des branches rivales du parti d’Aristide, Mme Narcisse s’est toujours présentée comme la représentante légitime de l’ancien président réfugié en Afrique du Sud et, de ce fait, comme la principale dirigeante de l’organisation politique.
De leur côté, d’autres membres influents du parti, dont l’ancien premier ministre d’Aristide Yvon Neptune et l’ex-député Yves Cristallin, contestent une telle prétention à Mme Narcisse, revendiquant la charte de l’organisation comme boussole en ce qui concerne les modalités du choix de ses dirigeants.
Deux listes de candidats de Fanmi lavalas ont été soumises au CEP qui se trouve politiquement dans l’embarras pour trancher, en dépit du fait que, légalement, il dispose de suffisamment d’instruments pour se prononcer. [jmd/RK]
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jeudi 5 février 2009, Radio Kiskeya
La « porte-parole » de Fanmi lavalas (parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide), Mme Maryse Narcisse, a dénoncé au micro de Radio Kiskeya, un ultimatum lancé à son organisation politique par le Conseil Electoral Provisoire (CEP), pour qu’elle fournisse des pièces relatives à l’inscription de ses candidats mercredi à quatre heures p.m. au plus tard.
Selon le Dr Maryse Narcisse, la forme aussi bien que le contenu de la lettre apparemment adressée à son parti sont inacceptables. Elle précise en ce sens avoir reçu une copie de la correspondance signée du conseiller électoral Léonel Raphaël qui exige de Fanmi lavalas des pièces dont la nature n’est pas précisée.
Mme Narcisse demande des explications précises sur le fait par l’institution électorale d’avoir enregistré plusieurs candidats sous la bannière de Fanmi lavalas alors que le 3 décembre 2008, le CEP avait régulièrement inscrit le parti qu’elle dirige.
Dans le bras de fer qui s’est engagé entre des branches rivales du parti d’Aristide, Mme Narcisse s’est toujours présentée comme la représentante légitime de l’ancien président réfugié en Afrique du Sud et, de ce fait, comme la principale dirigeante de l’organisation politique.
De leur côté, d’autres membres influents du parti, dont l’ancien premier ministre d’Aristide Yvon Neptune et l’ex-député Yves Cristallin, contestent une telle prétention à Mme Narcisse, revendiquant la charte de l’organisation comme boussole en ce qui concerne les modalités du choix de ses dirigeants.
Deux listes de candidats de Fanmi lavalas ont été soumises au CEP qui se trouve politiquement dans l’embarras pour trancher, en dépit du fait que, légalement, il dispose de suffisamment d’instruments pour se prononcer. [jmd/RK]
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