Nouveau coup de tonnerre dans le firmament politique et des faits divers. Les autorités judiciaires policières ont appréhendé 12 individus dans la commune de Tiburon accusé d’implication dans le trafic de drogue. Rien de bien extraordinaire dira-t-on. Oui, ce qui n’est pas ordinaire c’est que selon les informations fournies par le juge d’instruction en charge du dossier le bateau qui assurait le transport de cette drogue appartiendrait à un sénateur du département du SUD-EST !
Cette nouvelle tombe à point nommé dans un contexte ou le pouvoir législatif veut ouvrir un front contre l’actuel gouvernement en se basant sur le comportement d’un Commissaire de Gouvernement très à la mode ces derniers temps.
Au moment ou le pouvoir exécutif ne parle que de lutte contre la corruption l’opinion publique attend avec une certaine anxiété un traitement équitable selon les prescrits de la loi du cas de ce Sénateur sans vergogne qui n’a sa place qu’avec les bandits de son espèce : en prison !
Voilà la nouvelle qui faisait état des déclarations d’un membre de cette chambre qui accusaient d’autres membres de ce fait et de bien d’autres !
Affaire à suivre !
18 février
SENAT HAITIEN: DROGUE, POTS DE VIN, VENTE DE VISAS: A INVESTIGUER...
Le sénateur Fortuné dénonce des sénateurs corrompus et trafiquants de drogue
Le sénateur Jean Gabriel Fortuné réclame une investigation approfondie afin d’identifier les sénateurs ayant reçu des pots-de-vin des dirigeants de la Socabank, et ceux impliqués dans le trafic de la drogue.
Répondant aux questions des membres de la commission d’enquête du sénat, Jean Gabriel Fortuné indique qu’on peut repérer facilement les sénateurs corrompus. " Vous pouvez demander à la Banque de la République d’Haïti (BRH) de vous communiquer les transactions importantes effectuées par les sénateurs quelques jours avant le vote de la résolution", explique le sénateur Fortuné.
Il estime également nécessaire une investigation sur les retraits effectués par les grands actionnaires de la Socabank avant le vote afin de retracer le comportement des corrompus.
Le sénateur du sud invite les membres de la commission sénatoriale à réaliser une enquête approfondie autour de ce dossier, et souhaite l’implication de l’Unité Centrale de Renseignements Financier (Ucref) et de l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC).
Jean Gabriel Fortuné dépeint un sénat qui abrite des corrompus et des trafiquants de drogue réclamant en priorité une enquête au bureau du grand corps sur le non respect de la procédure pour le vote de la résolution de la Socabank.
" Allez au warf des Cayes (sud d’Haïti) pour savoir si des véhicules de sénateurs n’assurent pas le transport de la drogue vers Port-au-Prince", déclare le sénateur Fortuné. " Vous pouvez demander à la DEA (Drug Enforcement Administration) de vous aider, les américains connaissent ceux qui sont impliqués dans le trafic de la drogue", assure t-il.
Jean Gabriel Fortuné indique de plus que certains sénateurs sont impliqués dans d’autres activités illégales telle la vente de visa. " Le consul général des Etats-Unis avait informé le président du sénat qu’un sénateur avait vendu 6 visas à 6 000 dollars l’unité". Il avait pu ainsi transformé 6 visas obtenus pour des parents en 36 000 dollars explique le sénateur Fortuné citant ce cas parmi d’autres.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 7 septembre 2007
Professionnalisation de la Police Nationale d’Haïti
Posté: 2007 Sep 06 - 01:30• Douze ans après sa création, la Police Nationale d’Haïti (PNH) a déjà formé 18 promotions. L’effectif est passé de 354 à 8.000 agents de police au cours de cette période. La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) et la communauté internationale continuent de déployer des efforts pour renforcer le professionnalisme des policiers haïtiens. La PNH est l’une des institutions qui bénéficient du plus grand soutien de la MINUSTAH. En effet, la résolution 1743 du Conseil de Sécurité adoptée le 15 février 2007 donne mandat à « tous les Etats membres, en coordination avec la MINUSTAH, à collaborer avec le Gouvernement haïtien pour l’agrément de tous les fonctionnaires de police ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles ».
Le soutien de la MINUSTAH à la PNH s’effectue à travers la Police des Nations Unies (UNPol) et se manifeste notamment par l’encadrement des policiers haïtiens sur le terrain ainsi que la formation des aspirants policiers. Vers une formation de qualité Depuis son arrivée en Haïti, la MINUSTAH a participé à la formation de quatre promotions de policiers (la 15ème, 16ème, 17ème et 18ème) qui sont déjà déployés à travers le pays. La 19ème promotion, actuellement en cours de formation, bénéficie également de l’encadrement des UNPol.
Ce sont actuellement 55 formateurs de la UNPol qui sont à pied d’œuvre à l’Académie nationale d’Haïti : « Ils assistent les instructeurs haïtiens mais interviennent également pour apporter des compléments d’informations ou des précisions par rapport à leur propre expertise », selon John Lonsway, Directeur de la Formation. La formation des futurs policiers bénéficie également du soutien de certains pays dont les Etats-Unis d’Amérique et le Canada. Les Etats-Unis accordent une aide en matériels et équipements à l’Académie nationale de police à travers un Programme d’assistance. Comme l'explique l’Inspecteur Jean Miguelite Maxime, Directeur des Ecoles et de la Formation permanente de la PNH, « au début de la formation de chaque nouvelle promotion, des membres du Programme viennent à l’Académie faire une évaluation de nos besoins et nous fournissent ensuite les matériels nécessaires», Le Canada participe notamment à la formation de cadres de la PNH. D'ailleurs, toujours d'après l'Inspecteur Maxime, « les Canadiens envisagent de créer une académie de police pour former des policiers haïtiens au niveau des cadres intermédiaires. Ainsi, il y a deux semaines, des experts canadiens sont venus visiter le site où devrait être construit cette académie de police. En attendant, le Canada assurera à partir de 2009 la formation de futurs inspecteurs de la PNH ».
Encadrement sur le terrain
La PNH bénéficie aussi d’un encadrement technique des policiers sur le terrain, à travers deux systèmes : le suivi des policiers haïtiens et la co-locationavec les agents de la PNH.
La co-location consiste à faire travailler ensemble des agents de la police nationale et ceux de la police internationale. L'UNPol offrant ainsi une assistante technique à la PNH par une présence au niveau des commissariats, des directions départementales et des services de la PNH. Ce type d’encadrement permet aux policiers haïtiens de bénéficier sur le terrain de l’expertise des agents de la UNPol dans plusieurs domaines.
Le suivi (ou monitoring) des policiers est un autre aspect de l’encadrement sur le terrain de la PNH. Les UNPol présents aux commissariats évaluent le travail des policiers haïtiens et les conseillent. « Nous ne sommes pas là pour juger les policiers. Nous sommes avec eux pour les orienter en tenant compte de leur faiblesse », explique le Commissaire adjoint des Opérations et du Contrôle de la UNPol, Colin Farquhar.
D’autres dispositions sont prises pour moderniser la PNH, notamment au niveau des moyens logistiques mis à leur disposition et du contrôle rigoureux des antécédents des membres de l’institution.
Plus de moyens et de contrôle
Le vetting (ou certification) des policiers est encore un aspect différent du soutien apporté par la MINUSTAH aux efforts de professionnalisation de la Police Nationale d'Haïti. Ce processus a pour objectif de s’assurer des capacités de l’aspirant policier à faire partie de l’institution. Il s’intéresse également aux policiers déjà en fonction. Une enquête est menée auprès des familles, des proches ainsi que des recherches au niveau des antécédents judiciaires voire criminels pour s’assurer que le policer ou aspirant policier est moralement et juridiquement apte à faire partie de l’institution.
Un plan stratégique d’aide à la PNH a été élaboré suite à un état des lieux des différents commissariats du pays. Ce plan a été réalisé en 2004, lors de la mise en place de la MINUSTAH. L’analyse des besoins de la PNH se poursuit et des solutions sont proposées. « Nous indiquons le nombre de commissariats nécessitant des réaménagements, ou encore le nombre de véhicules qu’il faut pour le fonctionnement de tel commissariat », indique Mamadou Diouf, Directeur Coordonnateur des Régions de la UNPol.
En résumé, les efforts de professionnalisation de la police haïtienne sont déployés à plusieurs niveaux : augmentation de l'effectif, accroissement des moyens, amélioration des ressources humaines, des compétences techniques et des valeurs ethiques. Objectif final : mettre en place une police de qualité, au service de la population.
United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH)
http://www.caraibesfm.com/index.php?id=2834
Le soutien de la MINUSTAH à la PNH s’effectue à travers la Police des Nations Unies (UNPol) et se manifeste notamment par l’encadrement des policiers haïtiens sur le terrain ainsi que la formation des aspirants policiers. Vers une formation de qualité Depuis son arrivée en Haïti, la MINUSTAH a participé à la formation de quatre promotions de policiers (la 15ème, 16ème, 17ème et 18ème) qui sont déjà déployés à travers le pays. La 19ème promotion, actuellement en cours de formation, bénéficie également de l’encadrement des UNPol.
Ce sont actuellement 55 formateurs de la UNPol qui sont à pied d’œuvre à l’Académie nationale d’Haïti : « Ils assistent les instructeurs haïtiens mais interviennent également pour apporter des compléments d’informations ou des précisions par rapport à leur propre expertise », selon John Lonsway, Directeur de la Formation. La formation des futurs policiers bénéficie également du soutien de certains pays dont les Etats-Unis d’Amérique et le Canada. Les Etats-Unis accordent une aide en matériels et équipements à l’Académie nationale de police à travers un Programme d’assistance. Comme l'explique l’Inspecteur Jean Miguelite Maxime, Directeur des Ecoles et de la Formation permanente de la PNH, « au début de la formation de chaque nouvelle promotion, des membres du Programme viennent à l’Académie faire une évaluation de nos besoins et nous fournissent ensuite les matériels nécessaires», Le Canada participe notamment à la formation de cadres de la PNH. D'ailleurs, toujours d'après l'Inspecteur Maxime, « les Canadiens envisagent de créer une académie de police pour former des policiers haïtiens au niveau des cadres intermédiaires. Ainsi, il y a deux semaines, des experts canadiens sont venus visiter le site où devrait être construit cette académie de police. En attendant, le Canada assurera à partir de 2009 la formation de futurs inspecteurs de la PNH ».
Encadrement sur le terrain
La PNH bénéficie aussi d’un encadrement technique des policiers sur le terrain, à travers deux systèmes : le suivi des policiers haïtiens et la co-locationavec les agents de la PNH.
La co-location consiste à faire travailler ensemble des agents de la police nationale et ceux de la police internationale. L'UNPol offrant ainsi une assistante technique à la PNH par une présence au niveau des commissariats, des directions départementales et des services de la PNH. Ce type d’encadrement permet aux policiers haïtiens de bénéficier sur le terrain de l’expertise des agents de la UNPol dans plusieurs domaines.
Le suivi (ou monitoring) des policiers est un autre aspect de l’encadrement sur le terrain de la PNH. Les UNPol présents aux commissariats évaluent le travail des policiers haïtiens et les conseillent. « Nous ne sommes pas là pour juger les policiers. Nous sommes avec eux pour les orienter en tenant compte de leur faiblesse », explique le Commissaire adjoint des Opérations et du Contrôle de la UNPol, Colin Farquhar.
D’autres dispositions sont prises pour moderniser la PNH, notamment au niveau des moyens logistiques mis à leur disposition et du contrôle rigoureux des antécédents des membres de l’institution.
Plus de moyens et de contrôle
Le vetting (ou certification) des policiers est encore un aspect différent du soutien apporté par la MINUSTAH aux efforts de professionnalisation de la Police Nationale d'Haïti. Ce processus a pour objectif de s’assurer des capacités de l’aspirant policier à faire partie de l’institution. Il s’intéresse également aux policiers déjà en fonction. Une enquête est menée auprès des familles, des proches ainsi que des recherches au niveau des antécédents judiciaires voire criminels pour s’assurer que le policer ou aspirant policier est moralement et juridiquement apte à faire partie de l’institution.
Un plan stratégique d’aide à la PNH a été élaboré suite à un état des lieux des différents commissariats du pays. Ce plan a été réalisé en 2004, lors de la mise en place de la MINUSTAH. L’analyse des besoins de la PNH se poursuit et des solutions sont proposées. « Nous indiquons le nombre de commissariats nécessitant des réaménagements, ou encore le nombre de véhicules qu’il faut pour le fonctionnement de tel commissariat », indique Mamadou Diouf, Directeur Coordonnateur des Régions de la UNPol.
En résumé, les efforts de professionnalisation de la police haïtienne sont déployés à plusieurs niveaux : augmentation de l'effectif, accroissement des moyens, amélioration des ressources humaines, des compétences techniques et des valeurs ethiques. Objectif final : mettre en place une police de qualité, au service de la population.
United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH)
http://www.caraibesfm.com/index.php?id=2834
IMMIGRATION / 656 rapatriés des Bahamas cette semaine
Par Marc-Kenson Joseph
jmarckenson@lematinhaiti.com
Alors que l’opinion publique ressasse encore les raisons et circonstances de la réouverture ratée des classes, le phénomène des boat people s’empare à nouveau de l’actualité avec le rapatriement, cette semaine, de 656 sans-papiers haïtiens à partir des Bahamas. .
128 rapatriés haïtiens ont été accueillis mardi à l’aéroport international Toussaint Louverture en présence des représentants de l’Office national de la migration (ONM). Un groupe de 437 autres compatriotes arriveront aujourd’hui, a informé les responsables de l’ONM. « Jeudi, 328 rapatriés arriveront à Port-au-Prince et 138 au Cap Haïtien. Ils étaient tous détenus au Bahamas.
Deux d’entre eux ont perdu la vie dans des circonstances non élucidées. Il n’y a pas eu de rapport de police et leurs corps sont en putréfaction. Le gouvernement haïtien est en pourparler avec celui des Bahamas aux fins de décider de leur sort », a déclaré Jeanne Bernard-Pierre, responsable de l’ONM.
Mis à part une enveloppe de 400 gourdes et un kit contenant divers éléments tels, serviettes, draps, peignes, pates dentifrices et brosses à dent ont été remis aux rapatriés qui proviennent, pour la plupart, du département du Nord-Ouest. Aucune information n’a été communiquée quant au nombre de mineurs, de femmes et d’hommes.
Des rapatriements systématiques
À part les Bahamas, la République Dominicaine a, depuis l’année dernière, accru ses opérations de rapatriement d’immigrants haïtiens. Le 26 août dernier 55 clandestins haïtiens avaient été arrêtés par l’armée dominicaine à Hatillo Palma dans la province de Monte Cristi. Ces voyageurs, après avoir été transférés au siège de la quatrième brigade de l’armée nationale à Mao, ont été rapatriés le même jour.
Le 13 août, 103 autres ont été rapatriés au Cap-Haïtien par les garde-côtes américains. Il s’agit de 86 hommes, 15 femmes et deux mineurs qui avaient quitté Borgne et d’autres localités du Nord, le 9 août.
Ils ont été interceptés le 10 août en direction des Bahamas. En juillet, on estimait à environ 800 le nombre de compatriotes rapatriés Début mai, plus de 185 candidats à l’émigration avaient été interceptés par les garde-côtes américains. Quelques jours plus tard, d’autres avaient connu un sort plus funeste, dans les eaux de l’archipel Turks and Caïcos : les corps sans vie de 28 hommes et 31 femmes avaient été rapatriés au Cap-Haïtien.
jeudi 6 septembre 2007
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=8310
jmarckenson@lematinhaiti.com
Alors que l’opinion publique ressasse encore les raisons et circonstances de la réouverture ratée des classes, le phénomène des boat people s’empare à nouveau de l’actualité avec le rapatriement, cette semaine, de 656 sans-papiers haïtiens à partir des Bahamas. .
128 rapatriés haïtiens ont été accueillis mardi à l’aéroport international Toussaint Louverture en présence des représentants de l’Office national de la migration (ONM). Un groupe de 437 autres compatriotes arriveront aujourd’hui, a informé les responsables de l’ONM. « Jeudi, 328 rapatriés arriveront à Port-au-Prince et 138 au Cap Haïtien. Ils étaient tous détenus au Bahamas.
Deux d’entre eux ont perdu la vie dans des circonstances non élucidées. Il n’y a pas eu de rapport de police et leurs corps sont en putréfaction. Le gouvernement haïtien est en pourparler avec celui des Bahamas aux fins de décider de leur sort », a déclaré Jeanne Bernard-Pierre, responsable de l’ONM.
Mis à part une enveloppe de 400 gourdes et un kit contenant divers éléments tels, serviettes, draps, peignes, pates dentifrices et brosses à dent ont été remis aux rapatriés qui proviennent, pour la plupart, du département du Nord-Ouest. Aucune information n’a été communiquée quant au nombre de mineurs, de femmes et d’hommes.
Des rapatriements systématiques
À part les Bahamas, la République Dominicaine a, depuis l’année dernière, accru ses opérations de rapatriement d’immigrants haïtiens. Le 26 août dernier 55 clandestins haïtiens avaient été arrêtés par l’armée dominicaine à Hatillo Palma dans la province de Monte Cristi. Ces voyageurs, après avoir été transférés au siège de la quatrième brigade de l’armée nationale à Mao, ont été rapatriés le même jour.
Le 13 août, 103 autres ont été rapatriés au Cap-Haïtien par les garde-côtes américains. Il s’agit de 86 hommes, 15 femmes et deux mineurs qui avaient quitté Borgne et d’autres localités du Nord, le 9 août.
Ils ont été interceptés le 10 août en direction des Bahamas. En juillet, on estimait à environ 800 le nombre de compatriotes rapatriés Début mai, plus de 185 candidats à l’émigration avaient été interceptés par les garde-côtes américains. Quelques jours plus tard, d’autres avaient connu un sort plus funeste, dans les eaux de l’archipel Turks and Caïcos : les corps sans vie de 28 hommes et 31 femmes avaient été rapatriés au Cap-Haïtien.
jeudi 6 septembre 2007
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HAÏTI/SÉCURITÉ / La Minustah ou les FADH ?
Par Ladenson Fleurival
ladenson@lematinhaiti.com
« La création d’une nouvelle force armée en Haïti n’est pas une condition pour le départ de la Mission des nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) », a déclaré hier mardi le chef du gouvernement, Jacques Édouard Alexis, en présence des ministres et vice-ministres de Défense de neuf pays latino-américains pourvoyeurs de troupes à la mission de paix, en visite depuis déjà 24 heures dans le pays.
« Le président Préval et moi, nous n’avons jamais posé la condition de départ des casques bleus à la création de cette nouvelle force publique », a renchéri le chef de la Primature.
Le chef de la Villa d’Accueil a tenu ces propos au Palais national dans le cadre d’une conférence de presse avec les représentants des pays latino-américains, en vue de statuer sur les nouvelles orientations du mandat de la Minustah qui sera renouvelé le 14 octobre prochain.
Le discours du Premier ministre paraît contradictoire, en ce sens qu'auparavant il se montrait favorable à l’idée de la création d’une force armée, telle que prévue dans la Constitution de 1987 en son article 263.
« Nous travaillons en vue de préparer le retrait de la Minustah par la création de la nouvelle force. […] Haïti doit être en mesure d’assurer sa propre sécurité et contribuer à la sécurité de la région. Nous pouvons envisager l’avenir avec optimisme », a soutenu en substance le chef du gouvernement au début de son intervention.
Récemment, l’administration Préval/Alexis avait formé une Commission nationale chargée de déterminer la nature de la nouvelle force publique. Cette commission, composée de membres de la société civile, des anciennes Forces armées d’Haïti (FADH) et du secteur universitaire, a été créée par le président de la République le 31 août dernier. Avant la tenue de la conférence de presse, le président de la République, René Préval, et le Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN), dont Jacques Édouard Alexis est le président, se sont entretenus avec le Secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA) et la Délégation des pays latino-américains. Les discussions se sont déroulées autour de la situation sécuritaire dans le pays, des tâches attribuées à la Minustah, et de la perspective de collaboration dans le nouveau mandat. Elles ont permis de mettre l’emphase sur le contrôle de la frontière, la lutte contre la contrebande, le combat contre le trafic illicite de la drogue, la lutte contre la corruption au sein de l’Administration publique, la possibilité de coopération bilatérale.
Durant les huit derniers mois, estime Jacques Édouard Alexis, « la condition sécuritaire s’est améliorée, mais la situation demeure encore fragile. Il y a nécessité de poursuivre avec les efforts déjà consentis, notamment dans le domaine
de la sécurité, de la professionnalisation de la Police ». M. Alexis en a profité pour renouveler aux représentants du Brésil, de l’Argentine, du Pérou, de la Bolivie, du Paraguay, de l’Équateur, du Chili, de l’Uruguay et du Guatemala la demande du président haïtien de reconduction des casques bleus dans le pays, et que ces derniers s’investissent davantage dans des projets de développement.
Rappelons que s’adressant au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, au cours de sa visite en Haïti, le 1er août dernier, le président Préval avait sollicité le renouvellement du mandat de la mission onusienne.
La délégation latino-américaine donne l’assurance que le nouveau mandat qui sera assigné à la Minustah prendra en compte les propositions du gouvernement haïtien. Prenant la parole en la circonstance, le ministre de la Défense du Chili, Jose Goni Carrasco, avance : « Nos gouvernements se sont unis dans la nécessité de développer des programmes et politiques de développement économique et social en Haïti. Nous travaillons à atteindre les objectifs fixés dans le mandat ».
Les ministres et vice-ministres de Défense latino-américains ont pris, entre autres, l’engagement de revoir le mandat de la Minustah, de renforcer la coopération, d’appuyer les efforts de lutte contre la corruption, de contribuer au contrôle des espaces aérien et maritime d’Haïti.
Les principales préoccupations d’Alexis
Le Premier ministre Jacques Édouard Alexis prévient que la sécurité ne marche pas sans la justice. Selon lui, la réforme de la Justice va marcher de paire avec la réforme de la Police. Il fait de la lutte contre : l’impunité, la corruption, le trafic des stupéfiants, la contrebande […] les principaux objectifs à atteindre par son gouvernement durant la deuxième année d’installation du cabinet.
Autres que les membres de la délégation des États latino-américains, le Secrétaire général de l’Organisation des États américains s’est aussi entretenu avec le Président de la République et le CSPN.
Au Palais national, le Premier ministre était entouré du ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me René Magloire, du ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé, le sénateur Youri Latortue, du Directeur en chef de la Police nationale, Mario Andrésol.
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=8256
ladenson@lematinhaiti.com
« La création d’une nouvelle force armée en Haïti n’est pas une condition pour le départ de la Mission des nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) », a déclaré hier mardi le chef du gouvernement, Jacques Édouard Alexis, en présence des ministres et vice-ministres de Défense de neuf pays latino-américains pourvoyeurs de troupes à la mission de paix, en visite depuis déjà 24 heures dans le pays.
« Le président Préval et moi, nous n’avons jamais posé la condition de départ des casques bleus à la création de cette nouvelle force publique », a renchéri le chef de la Primature.
Le chef de la Villa d’Accueil a tenu ces propos au Palais national dans le cadre d’une conférence de presse avec les représentants des pays latino-américains, en vue de statuer sur les nouvelles orientations du mandat de la Minustah qui sera renouvelé le 14 octobre prochain.
Le discours du Premier ministre paraît contradictoire, en ce sens qu'auparavant il se montrait favorable à l’idée de la création d’une force armée, telle que prévue dans la Constitution de 1987 en son article 263.
« Nous travaillons en vue de préparer le retrait de la Minustah par la création de la nouvelle force. […] Haïti doit être en mesure d’assurer sa propre sécurité et contribuer à la sécurité de la région. Nous pouvons envisager l’avenir avec optimisme », a soutenu en substance le chef du gouvernement au début de son intervention.
Récemment, l’administration Préval/Alexis avait formé une Commission nationale chargée de déterminer la nature de la nouvelle force publique. Cette commission, composée de membres de la société civile, des anciennes Forces armées d’Haïti (FADH) et du secteur universitaire, a été créée par le président de la République le 31 août dernier. Avant la tenue de la conférence de presse, le président de la République, René Préval, et le Conseil supérieur de la Police nationale (CSPN), dont Jacques Édouard Alexis est le président, se sont entretenus avec le Secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA) et la Délégation des pays latino-américains. Les discussions se sont déroulées autour de la situation sécuritaire dans le pays, des tâches attribuées à la Minustah, et de la perspective de collaboration dans le nouveau mandat. Elles ont permis de mettre l’emphase sur le contrôle de la frontière, la lutte contre la contrebande, le combat contre le trafic illicite de la drogue, la lutte contre la corruption au sein de l’Administration publique, la possibilité de coopération bilatérale.
Durant les huit derniers mois, estime Jacques Édouard Alexis, « la condition sécuritaire s’est améliorée, mais la situation demeure encore fragile. Il y a nécessité de poursuivre avec les efforts déjà consentis, notamment dans le domaine
de la sécurité, de la professionnalisation de la Police ». M. Alexis en a profité pour renouveler aux représentants du Brésil, de l’Argentine, du Pérou, de la Bolivie, du Paraguay, de l’Équateur, du Chili, de l’Uruguay et du Guatemala la demande du président haïtien de reconduction des casques bleus dans le pays, et que ces derniers s’investissent davantage dans des projets de développement.
Rappelons que s’adressant au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, au cours de sa visite en Haïti, le 1er août dernier, le président Préval avait sollicité le renouvellement du mandat de la mission onusienne.
La délégation latino-américaine donne l’assurance que le nouveau mandat qui sera assigné à la Minustah prendra en compte les propositions du gouvernement haïtien. Prenant la parole en la circonstance, le ministre de la Défense du Chili, Jose Goni Carrasco, avance : « Nos gouvernements se sont unis dans la nécessité de développer des programmes et politiques de développement économique et social en Haïti. Nous travaillons à atteindre les objectifs fixés dans le mandat ».
Les ministres et vice-ministres de Défense latino-américains ont pris, entre autres, l’engagement de revoir le mandat de la Minustah, de renforcer la coopération, d’appuyer les efforts de lutte contre la corruption, de contribuer au contrôle des espaces aérien et maritime d’Haïti.
Les principales préoccupations d’Alexis
Le Premier ministre Jacques Édouard Alexis prévient que la sécurité ne marche pas sans la justice. Selon lui, la réforme de la Justice va marcher de paire avec la réforme de la Police. Il fait de la lutte contre : l’impunité, la corruption, le trafic des stupéfiants, la contrebande […] les principaux objectifs à atteindre par son gouvernement durant la deuxième année d’installation du cabinet.
Autres que les membres de la délégation des États latino-américains, le Secrétaire général de l’Organisation des États américains s’est aussi entretenu avec le Président de la République et le CSPN.
Au Palais national, le Premier ministre était entouré du ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Me René Magloire, du ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé, le sénateur Youri Latortue, du Directeur en chef de la Police nationale, Mario Andrésol.
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CHAMPIONNAT NATIONAL U-15 / Le Cap-Haïtien remporte la première édition
Par Gérald Bordes
geraldbordes@lematinhaiti.com
En présence du ministre des Sports, l’ingénieur Fritz Bélizaire, le président de la Fédération haïtienne de football, le docteur Yves Jean-Bart, la représentante de la compagnie Diri Mega, madame Angélique Salomon et plus de quatre cents spectateurs, la sélection capoise des moins de quinze ans a remporté la première édition du championnat national de football organisé par la Fédération haïtienne de football en battant lundi au stade Sylvio Cator son homologue cayenne sur le score de un but à zéro.
L’unique but de la partie a été réalisé par Tchapman Joseph à la 68e minute de jeu. La sélection capoise a dominé la première période à l’image de son meneur de jeu Mathieu JeanMichel qui, en plusieurs occasions, a mis en difficulté la défense cayenne. Les Cayens ont débuté la seconde période sur les chapeaux de roues. En plusieurs occasions, Robenson Louis a contraint le portier capois Marc Donald Mervil à défendre valablement sa cage. Mais à la 68e minute de jeu le malheureux Mervil n’a rien pu faire face à la frappe de Tchapman Joseph qui était tout seul dans les seize mètres suite à une contre-attaque menée tambour battant par Mathieu Jean-Michel et Jimmy Saint-Hilaire – entré en cours de jeu.
Après ce but, les Cayens ont multiplié les attaques pour trouver le but égalisateur mais à chaque fois ils butaient sur une défense déterminée à consolider son avance jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre. Dans le match de classement, l’équipe léogânaise a gagné la troisième place en battant celle de Carrefour par cinq buts à zéro. Les cinq buts ont été inscrits par Spencer Baptiste, Wisley Jean, Godchov Pierre, SangMilord Joseph et Sannyo Joseph. Ce dernier, en compagnie du Gonaïvien Vertinale Boyne, ont terminé meilleur buteur du tournoi avec chacun quatre réalisations. Steven Saba de la sélection Port-auPrincienne a été élu meilleur joueur.
À l’issue de la rencontre, le Ministre des Sports, l’ingénieur Fritz Bélizaire, s’est dit satisfait du déroulement de ce championnat et a constaté que ces jeunes ont du talent qui sera encadré par son ministère. Le Ministre a félicité les champions pour leur performance et également le vice-champion qui, d’après lui, a fait l’essentiel pour une ville qui n’a pas d’équipes évoluant dans le gratin du football national. La représentante du Diri Mega, l’un des sponsors de cette compétition, madame Angélique Salomon, a salué la victoire des Capois tout en signalant que la compagnie Diri Mega sera toujours présente aux côtés du football jeune parce que, d’après elle, les jeunes sont l’avenir du pays.Le président de la Fédération haïtienne de football (FHF), le docteur Yves Jean-Bart, a précisé que dans l’ensemble tout s’est bien passé et a promis d’encadrer les jeunes.
Le secrétaire général de la FHF, l’agronome Lionel Désir, a pour sa part déclaré que le bureau fédéral a organisé ce championnat dans l’optique de monter une sélection qui va remplacer celle des U-17 qui a participé au Mondial des moins de dix-sept ans en Corée du Sud.
L’entraîneur Médina Salomon, l’un des membres de la Commission de détection, a affirmé que la commission va sélectionner dans un premier temps les cent meilleurs joueurs du tournoi pour ensuite réduire le groupe à quarante afin de leur donner une solide formation au ranch de la Croix-des-Bouquets.
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=8295
geraldbordes@lematinhaiti.com
En présence du ministre des Sports, l’ingénieur Fritz Bélizaire, le président de la Fédération haïtienne de football, le docteur Yves Jean-Bart, la représentante de la compagnie Diri Mega, madame Angélique Salomon et plus de quatre cents spectateurs, la sélection capoise des moins de quinze ans a remporté la première édition du championnat national de football organisé par la Fédération haïtienne de football en battant lundi au stade Sylvio Cator son homologue cayenne sur le score de un but à zéro.
L’unique but de la partie a été réalisé par Tchapman Joseph à la 68e minute de jeu. La sélection capoise a dominé la première période à l’image de son meneur de jeu Mathieu JeanMichel qui, en plusieurs occasions, a mis en difficulté la défense cayenne. Les Cayens ont débuté la seconde période sur les chapeaux de roues. En plusieurs occasions, Robenson Louis a contraint le portier capois Marc Donald Mervil à défendre valablement sa cage. Mais à la 68e minute de jeu le malheureux Mervil n’a rien pu faire face à la frappe de Tchapman Joseph qui était tout seul dans les seize mètres suite à une contre-attaque menée tambour battant par Mathieu Jean-Michel et Jimmy Saint-Hilaire – entré en cours de jeu.
Après ce but, les Cayens ont multiplié les attaques pour trouver le but égalisateur mais à chaque fois ils butaient sur une défense déterminée à consolider son avance jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre. Dans le match de classement, l’équipe léogânaise a gagné la troisième place en battant celle de Carrefour par cinq buts à zéro. Les cinq buts ont été inscrits par Spencer Baptiste, Wisley Jean, Godchov Pierre, SangMilord Joseph et Sannyo Joseph. Ce dernier, en compagnie du Gonaïvien Vertinale Boyne, ont terminé meilleur buteur du tournoi avec chacun quatre réalisations. Steven Saba de la sélection Port-auPrincienne a été élu meilleur joueur.
À l’issue de la rencontre, le Ministre des Sports, l’ingénieur Fritz Bélizaire, s’est dit satisfait du déroulement de ce championnat et a constaté que ces jeunes ont du talent qui sera encadré par son ministère. Le Ministre a félicité les champions pour leur performance et également le vice-champion qui, d’après lui, a fait l’essentiel pour une ville qui n’a pas d’équipes évoluant dans le gratin du football national. La représentante du Diri Mega, l’un des sponsors de cette compétition, madame Angélique Salomon, a salué la victoire des Capois tout en signalant que la compagnie Diri Mega sera toujours présente aux côtés du football jeune parce que, d’après elle, les jeunes sont l’avenir du pays.Le président de la Fédération haïtienne de football (FHF), le docteur Yves Jean-Bart, a précisé que dans l’ensemble tout s’est bien passé et a promis d’encadrer les jeunes.
Le secrétaire général de la FHF, l’agronome Lionel Désir, a pour sa part déclaré que le bureau fédéral a organisé ce championnat dans l’optique de monter une sélection qui va remplacer celle des U-17 qui a participé au Mondial des moins de dix-sept ans en Corée du Sud.
L’entraîneur Médina Salomon, l’un des membres de la Commission de détection, a affirmé que la commission va sélectionner dans un premier temps les cent meilleurs joueurs du tournoi pour ensuite réduire le groupe à quarante afin de leur donner une solide formation au ranch de la Croix-des-Bouquets.
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=8295
Brève visite en Haïti du secrétaire américain à la santé, Michael Leavitt
Une présence associée à la mission humanitaire du "USNS Confort" ; le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis salue la solidarité américaine lors d’un passage à bord du navire-hôpital
jeudi 6 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Le secrétaire américain à la santé et aux services sociaux, Michael O. Leavitt, effectue ce vendredi une visite de quelques heures à Port-au-Prince dans le cadre de la mission humanitaire qu’accomplit depuis samedi dernier le navire-hôpital "USNS Comfort", indique un communiqué de l’ambassade américaine.
M. Leavitt se rendra sur le navire et dans les hôpitaux de la capitale haïtienne où l’équipage médical américano-canadien soigne plusieurs centaines de patients chaque jour gratuitement.
Le haut responsable américain, chargé notamment du renforcement du programme de santé pour tous les américains et d’assurer aux personnes nécessiteuses l’accès à des services sociaux essentiels, rendra compte de son bref séjour au d’une conférence de presse prévue peu avant son départ.
"Le programme humanitaire du navire-hôpital "USNS Comfort" est le témoignage de l’engagement des Etats-Unis vis-à-vis de l’Amérique Sud, l’Amérique Latine et de la Caraïbe de contribuer au bien-être des populations de la région", relève la mission diplomatique américaine dans son communiqué.
Le Premier ministre haïtien, Jacques-Edouard Alexis, a visité jeudi le "USNS Confort" stationné dans le port de la capitale. Rendant hommage au dévouement et à l’humanisme du corps médical, le chef du gouvernement a aussi remercié les Etats-Unis pour cet effort humanitaire basé sur la solidarité et la générosité.
Depuis le début de leur mission, les 600 médecins, infirmières et techniciens du navire-hôpital ont provoqué une mobilisation spectaculaire des personnes issues des milieux pauvres souffrant de diverses maladies dont le traitement nécessite d’importantes ressources financières. Suivant une programmation préétablie, jusqu’au départ samedi de l’expédition, des consultations et interventions seront réalisées à l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH), à l’hôpital La Paix, à Delmas (nord de la capitale) et au centre Eliazar Germain, à Pétion-Ville (est). Une affluence record a été constatée dans les trois centres hospitaliers.
spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4077
jeudi 6 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Le secrétaire américain à la santé et aux services sociaux, Michael O. Leavitt, effectue ce vendredi une visite de quelques heures à Port-au-Prince dans le cadre de la mission humanitaire qu’accomplit depuis samedi dernier le navire-hôpital "USNS Comfort", indique un communiqué de l’ambassade américaine.
M. Leavitt se rendra sur le navire et dans les hôpitaux de la capitale haïtienne où l’équipage médical américano-canadien soigne plusieurs centaines de patients chaque jour gratuitement.
Le haut responsable américain, chargé notamment du renforcement du programme de santé pour tous les américains et d’assurer aux personnes nécessiteuses l’accès à des services sociaux essentiels, rendra compte de son bref séjour au d’une conférence de presse prévue peu avant son départ.
"Le programme humanitaire du navire-hôpital "USNS Comfort" est le témoignage de l’engagement des Etats-Unis vis-à-vis de l’Amérique Sud, l’Amérique Latine et de la Caraïbe de contribuer au bien-être des populations de la région", relève la mission diplomatique américaine dans son communiqué.
Le Premier ministre haïtien, Jacques-Edouard Alexis, a visité jeudi le "USNS Confort" stationné dans le port de la capitale. Rendant hommage au dévouement et à l’humanisme du corps médical, le chef du gouvernement a aussi remercié les Etats-Unis pour cet effort humanitaire basé sur la solidarité et la générosité.
Depuis le début de leur mission, les 600 médecins, infirmières et techniciens du navire-hôpital ont provoqué une mobilisation spectaculaire des personnes issues des milieux pauvres souffrant de diverses maladies dont le traitement nécessite d’importantes ressources financières. Suivant une programmation préétablie, jusqu’au départ samedi de l’expédition, des consultations et interventions seront réalisées à l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH), à l’hôpital La Paix, à Delmas (nord de la capitale) et au centre Eliazar Germain, à Pétion-Ville (est). Une affluence record a été constatée dans les trois centres hospitaliers.
spp/RK
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