Le commandant régional de la Police des Nations Unies (UNPOL). Jean-Jacques L'Hour, informe que 54 bandits, dont 7 recherchés par la justice, ont été appréhendés ces dernières semaines dans la région des Gonaives.
Il soutient qu’une quantité importante d’armes de guerre et de munitions, dont 4 fusils d'assaut, 5 revolvers, 5 chargeurs de fusil d'assaut et 500 cartouches, ont été saisies lors des opérations conjointes Minustah –PNH qui ont également permis la saisie de plus de 300 mille gourdes.
Tout en indiquant que les forces de l’ordre doivent toujours faire montre de vigilance, M. L’Hour note qu’aucun coup de feu n’a été tiré dans la région depuis l’arrestation du chef de gang Wilfort Ferdinand. " Plus de coup de feu la nuit, les gens dorment tranquille, les petits commerçants commencent à vaquer normalement à leurs activités, et les gens regardent la télévision devant leur maison", ajoute t-il.
Il rappelle qu’auparavant 12 cas d’assassinat avaient été enregistrés dans la région, précisant qu’un climat de méfiance existait entre la population et les forces de l’ordre. Aucun cas de meurtre n’a été enregistré aux Gonaives depuis le 26 mai, informe Jean Jacques L’Hour qui estime que la reprise des patrouilles dans les quartiers de Raboteau et Jubilé a rétabli la confiance entre les forces de l’ordre et la population.
Mercredi dernier, plusieurs centaines de gonaiviens avaient gagné les rues pour manifester leur joie après l’annonce de la mort de Saint Juste Adeclat, soupçonné d’être impliqué dans l'assassinat du journaliste Alix joseph.
" Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances entourant la mort de Saint-Juste, recherché par la police", assure Jean-Jacques L'Hour.
Par ailleurs, trois présumés membres de gang ont été appréhendés hier dans la région d’Anse Rouge par les forces de l’ordre lors d’une opération contre les bandits en cavale. Le commissaire de police des Gonaïves, Ernst Dorfeuille, annonce la poursuite des opérations contre les gangs et mise sur une bonne collaboration avec la population.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12754
vendredi 22 juin 2007
Stanley Lucas estime que le sommet USA- Caricom n’a pas été bénéfique pour Haïti
M. Stanley Lucas, directeur de Washington Democracy Project, indique qu’Haïti n’a pu tirer aucun profit du sommet Etats-Unis – Caricom en raison du manque de préparation des membres de la délégation haïtienne.
Tout en dénonçant " les médiocres performances" des ministres des affaires étrangères et des haïtiens de l’étranger, M. Lucas estime que la délégation haïtienne n’a pas su défendre les intérêts du pays dans le cadre de la Caricom. " Il n’y a pas un plan qui définit les intérêts d’Haïti, et il n’y a pas de choix stratégiques", dit-il soulignant que les autorités haïtiennes doivent définir les priorités économiques au niveau international.
" Si vous n’avez pas un plan au niveau national à l’horizon 2020, comment voulez-vous obtenir de bons résultats lors des grandes compétitions économiques internationales", s’interroge t-il.
De plus, Stanley Lucas croit que l’état doit décider s’il faut poursuivre avec les manufactures d’assemblage ou s’orienter vers la production de matériels pour les nouvelles technologies de l’information. " Le gouvernement doit préparer les dossiers afin de définir les priorités économiques et la politique internationale", soutient M. Lucas qualifiant de décevante la performance de la délégation haïtienne.
Le directeur de Washington Democracy Project invite le gouvernement à définir une politique de développement agressive afin de conquérir les marchés de la caraïbe.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Lucas a critiqué sévèrement l’action du gouvernement estimant que le premier ministre Alexis ne dispose pas d’un plan pour favoriser la relance de l’économie. " Il faut mettre en place des mécanismes pour que les haïtiens de la diaspora puissent investir dans l’économie haïtienne", déclare Stanley Lucas pour qui les parlementaires doivent sanctionner l’action du gouvernement.
D’autre part, il dénonce la lenteur du gouvernement en ce qui a trait a la mise en place d’un cadre favorable aux investissements, impliquant la sécurité et la justice.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12755
Tout en dénonçant " les médiocres performances" des ministres des affaires étrangères et des haïtiens de l’étranger, M. Lucas estime que la délégation haïtienne n’a pas su défendre les intérêts du pays dans le cadre de la Caricom. " Il n’y a pas un plan qui définit les intérêts d’Haïti, et il n’y a pas de choix stratégiques", dit-il soulignant que les autorités haïtiennes doivent définir les priorités économiques au niveau international.
" Si vous n’avez pas un plan au niveau national à l’horizon 2020, comment voulez-vous obtenir de bons résultats lors des grandes compétitions économiques internationales", s’interroge t-il.
De plus, Stanley Lucas croit que l’état doit décider s’il faut poursuivre avec les manufactures d’assemblage ou s’orienter vers la production de matériels pour les nouvelles technologies de l’information. " Le gouvernement doit préparer les dossiers afin de définir les priorités économiques et la politique internationale", soutient M. Lucas qualifiant de décevante la performance de la délégation haïtienne.
Le directeur de Washington Democracy Project invite le gouvernement à définir une politique de développement agressive afin de conquérir les marchés de la caraïbe.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Lucas a critiqué sévèrement l’action du gouvernement estimant que le premier ministre Alexis ne dispose pas d’un plan pour favoriser la relance de l’économie. " Il faut mettre en place des mécanismes pour que les haïtiens de la diaspora puissent investir dans l’économie haïtienne", déclare Stanley Lucas pour qui les parlementaires doivent sanctionner l’action du gouvernement.
D’autre part, il dénonce la lenteur du gouvernement en ce qui a trait a la mise en place d’un cadre favorable aux investissements, impliquant la sécurité et la justice.
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Une commission sénatoriale critique le fonctionnement des missions diplomatiques haïtiennes
Le président de la commission affaires étrangères du sénat, Evaliere Beauplan, dénonce le mauvais fonctionnement des représentations diplomatiques d’Haïti à l’étranger et estime que la diplomatie haïtienne, quoique moribonde, est onéreuse.
Dans un rapport, accablant pour les fonctionnaires des ambassades et consulats haïtiens, soumis au bureau du sénat, le président de la commission affaires étrangères croit que les missions diplomatiques sont dysfonctionnelles et inefficientes.
Pendant 8 mois les membres de la commission ont effectué des visites d’évaluation auprès des représentations diplomatiques d’Haïti, constatant entre autres " un chambardement au sein de la diplomatie haïtienne durant la période de transition". A l’ambassade d’Haïti à Montréal il y a 20 employés dont 19 contractuels se plaint le sénateur Beauplan qui a présenté un tableau détaillé de la situation dans les missions diplomatiques haïtiennes en Amérique du Nord.
" Le consulat d’Haïti à Miami compte 27 employés qui coûtent 68 000 dollars par mois à l’état haïtien", souligne le sénateur Beauplan qui s’interroge sur les retombées positives du travail de ces fonctionnaires pour le pays. Il dénonce la mauvaise gestion au sein de l’ambassade d’Haïti à Santo Domingo où tous les fonctionnaires ont été licenciés et remplacés par des amis des autorités de l’époque.
Le président de la commission affaires étrangères du sénat critique la lenteur du chef de l’état et du premier ministre qui n’ont pas adopté des dispositions pour légitimer les chefs des représentations diplomatiques nommés durant le gouvernement de transition. " Les ambassadeurs et les consuls généraux en postes n’ont pas été ratifiés par le sénat rappelle M. Beauplan pour qui le chef de l’état doit rappeler les chefs des représentations diplomatiques haïtiennes.
Par ailleurs, le président de la commission affaires étrangères du sénat dénonce des cas de détournement de fonds au ministère des affaires étrangères durant le gouvernement de transition.
Selon le rapport remis au bureau du sénat 70 millions de gourdes, destinés au paiement des fonctionnaires des missions diplomatiques ont été détournés en mai 2006. Le sénateur Beauplan croit qu’il faut interroger les responsables de la B.R.H. afin de faire la lumière sur ces détournements de fonds.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12756
Dans un rapport, accablant pour les fonctionnaires des ambassades et consulats haïtiens, soumis au bureau du sénat, le président de la commission affaires étrangères croit que les missions diplomatiques sont dysfonctionnelles et inefficientes.
Pendant 8 mois les membres de la commission ont effectué des visites d’évaluation auprès des représentations diplomatiques d’Haïti, constatant entre autres " un chambardement au sein de la diplomatie haïtienne durant la période de transition". A l’ambassade d’Haïti à Montréal il y a 20 employés dont 19 contractuels se plaint le sénateur Beauplan qui a présenté un tableau détaillé de la situation dans les missions diplomatiques haïtiennes en Amérique du Nord.
" Le consulat d’Haïti à Miami compte 27 employés qui coûtent 68 000 dollars par mois à l’état haïtien", souligne le sénateur Beauplan qui s’interroge sur les retombées positives du travail de ces fonctionnaires pour le pays. Il dénonce la mauvaise gestion au sein de l’ambassade d’Haïti à Santo Domingo où tous les fonctionnaires ont été licenciés et remplacés par des amis des autorités de l’époque.
Le président de la commission affaires étrangères du sénat critique la lenteur du chef de l’état et du premier ministre qui n’ont pas adopté des dispositions pour légitimer les chefs des représentations diplomatiques nommés durant le gouvernement de transition. " Les ambassadeurs et les consuls généraux en postes n’ont pas été ratifiés par le sénat rappelle M. Beauplan pour qui le chef de l’état doit rappeler les chefs des représentations diplomatiques haïtiennes.
Par ailleurs, le président de la commission affaires étrangères du sénat dénonce des cas de détournement de fonds au ministère des affaires étrangères durant le gouvernement de transition.
Selon le rapport remis au bureau du sénat 70 millions de gourdes, destinés au paiement des fonctionnaires des missions diplomatiques ont été détournés en mai 2006. Le sénateur Beauplan croit qu’il faut interroger les responsables de la B.R.H. afin de faire la lumière sur ces détournements de fonds.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12756
Une toile de Jean-Michel Basquiat vendue 14,6 millions de dollars ...Un record pour une toile du peintre haïtien lors d'une vente aux enchères
L'art contemporain semble avoir le vent en poupe avec l'arrivée massive de nouveaux milliardaires de "pays émergents" (indiens, chinois, russes...) qui veulent des objets d'art correspondant à leur statut à défaut d'être de vrais amoureux d'art...Lors d'une vente chez les commissaires-priseurs de Sotheby's ce 15 mai, un tableau de Jean-Michel Basquiat intitulé "untitled" ("sans titre"!) datant de 1981 a été achetée à 14,6 millions de dollars (10,8 millions d'euros), c'est-à-dire trois fois le montant maximum déboursé jusqu'ici pour une toile de Basquiat (5,5 millions de dollars).Selon les connaisseurs, l'année 1981 est généralement considérée comme la meilleure de Basquiat, peintre né d'un père haïtien et d'une mère portoricaine, élevé à Brooklyn, à New-York. Il fit une percée et une traversée fulgurante dans le monde de la peinture des années 80. Né en 1960, Basquiat mourut en 1988 alors qu'il n'avait encore que 27 ans. Mais en génie précoce, il avait déjà eu le temps de laisser sa trace. Il fréquenta Andy Warhol dont les toiles ont elles aussi atteint un sommet mercredi 16 mai (sa toile "Green Car crash" a été adjugée à 71,7 millions de dollars). Basquiat demeure le seul peintre noir dont les toiles depassent le million de dollars lors de ventes aux enchères. Pour lire un article que Grioo avait consacré à Jean-Michel Basquiat, cliquez ici. http://www.grioo.com/pinfo10273.html
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