La question a été évoquée par le Président Luiz Inàcio Lula da Silva et la gouverneure générale Michaëlle Jean
jeudi 12 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le Brésil et le Canada seraient prêts à coparrainer la production de biocarburants en Haïti, a révélé jeudi à Brasilia Marco Aurelio Garcia, l’un des principaux conseillers du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Selon l’agence Presse Canadienne, le responsable a fait savoir que la question a été abordée au cours du tête-à-tête que la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, a eu mercredi avec le chef de l’Etat dans le cadre d’une visite officielle d’une semaine au Brésil.
Dans une brève déclaration ayant suivi la rencontre, Lula a rappelé que le Canada et le Brésil ont des responsabilités particulières face aux changements climatiques qui menacent le monde. Ottawa dispose d’importantes réserves d’hydrocarbures tandis que Brasilia a une expertise de plus en plus pointue en matière de biocarburants.
Le Brésil et le Canada de même que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni font partie du groupe des "pays amis d’Haïti".
A la conférence mondiale sur les biocombustibles organisée la semaine dernière à Bruxelles, le Brésil et l’Union européenne avaient estimé que la production de l’énergie propre offrait aux pays pauvres une excellente opportunité de s’engager dans un processus de développement autonome.
Pour sa part, le chef de la diplomatie dominicaine, Carlos Morales Troncoso, avait appelé la communauté internationale et les investisseurs étrangers à aider son pays et Haïti à se doter de la technologie nécessaire au développement des biocarburants.
Depuis un certain temps, Haïti est régulièrement citée parmi les potentiels bénéficiaires d’un partenariat visant à promouvoir une filière de production du carburant biologique en Amérique latine et dans les Caraïbes. spp/RK
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 12 juillet 2007
Santo Domingo expulse 300 haïtiens après le meurtre d’un fermier dominicain
Les autorités affirment vouloir éviter des représailles contre des compatriotes à la suite de ce meurtre dont des haïtiens seraient responsables ; les haïtiens de Dajabòn menacés d’expulsion à cause de l’assassinat d’un enfant
jeudi 12 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Les autorités dominicaines ont procédé mercredi au rapatriement forcé de quelque 300 ressortissants haïtiens suite à l’assassinat dans la zone frontalière d’un fermier dominicain attribué à des compatriotes, a indiqué la police à Santo Domingo.
Une dépêche d’EFE rapporte que le corps d’Héctor Bienvenido Cabrera, 51 ans, a été retrouvé sur une plantation de sa propriété située à la Pinta, une localité de la province de Montecristi (nord-ouest).
La famille de la victime accuse l’haïtien Charlie Michel d’avoir tué Cabrera en compagnie d’autres migrants. Ils auraient tous regagné Haïti précipitamment après avoir commis le crime, selon la version établie par la police.
Aucune arrestation n’a été annoncée.
Pour sa part, le commandant du dixième bataillon de l’Armée Nationale dominicaine cantonné dans la province frontalière de Dajabòn, le colonel Ramòn Belén, souligne qu’après ce grave incident des centaines d’haïtiens ont été rapatriés. Il soutient que ces mesures ont été prises en vue de prévenir des actes de vengeance que des citoyens dominicains pourraient tenter de commettre.
Vendredi dernier, des habitants de Dajabòn s’étaient réunis avec les autorités locales et leur avaient donné un ultimatum de 15 jours pour expulser tous les haïtiens vivant dans la région. Ils ont menacé de se charger eux-mêmes de l’opération si aucune suite favorable n’était donnée à leurs revendications.
Ces nouvelles menaces ont été proférées après qu’un haïtien ait été accusé d’avoir assassiné à coups de machette un jeune dominicain de 11 ans. Le présumé meurtrier aurait sacrifié l’enfant pour lui voler une somme de 600 pesos dominicains (18 dollars américains).
Les tensions entre haïtiens et dominicains se sont accentuées ces dernières semaines en territoire voisin et divers incidents dont certains sanglants ont été signalés. A Port-au-Prince, le Groupe d’appui aux réfugiés et rapatriés (GARR) a dénoncé le viol de plusieurs étudiantes haïtiennes par des bandits dominicains dans la ville de Santiago (nord) tandis qu’une dizaine de personnes ont été blessées la semaine dernière à la suite de violents affrontements qu’avait provoqués un vol de moto entre les communautés frontalières haïtienne d’Anse-à-Pitre et dominicaine de Pedernales.
Ces situations conflictuelles coïncident avec une nouvelle visite à Santo Domingo du Président René Préval destinée à célébrer, à l’invitation de son homologue dominicain Leonel Fernàndez, le centenaire du célèbre écrivain et homme politique haïtien Jacques Roumain (1907-1944).
Des centaines de milliers d’haïtiens et de descendants d’haïtiens vivent depuis des décennies en République Dominicaine dans des conditions d’infériorité sociale. spp/RK
jeudi 12 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Les autorités dominicaines ont procédé mercredi au rapatriement forcé de quelque 300 ressortissants haïtiens suite à l’assassinat dans la zone frontalière d’un fermier dominicain attribué à des compatriotes, a indiqué la police à Santo Domingo.
Une dépêche d’EFE rapporte que le corps d’Héctor Bienvenido Cabrera, 51 ans, a été retrouvé sur une plantation de sa propriété située à la Pinta, une localité de la province de Montecristi (nord-ouest).
La famille de la victime accuse l’haïtien Charlie Michel d’avoir tué Cabrera en compagnie d’autres migrants. Ils auraient tous regagné Haïti précipitamment après avoir commis le crime, selon la version établie par la police.
Aucune arrestation n’a été annoncée.
Pour sa part, le commandant du dixième bataillon de l’Armée Nationale dominicaine cantonné dans la province frontalière de Dajabòn, le colonel Ramòn Belén, souligne qu’après ce grave incident des centaines d’haïtiens ont été rapatriés. Il soutient que ces mesures ont été prises en vue de prévenir des actes de vengeance que des citoyens dominicains pourraient tenter de commettre.
Vendredi dernier, des habitants de Dajabòn s’étaient réunis avec les autorités locales et leur avaient donné un ultimatum de 15 jours pour expulser tous les haïtiens vivant dans la région. Ils ont menacé de se charger eux-mêmes de l’opération si aucune suite favorable n’était donnée à leurs revendications.
Ces nouvelles menaces ont été proférées après qu’un haïtien ait été accusé d’avoir assassiné à coups de machette un jeune dominicain de 11 ans. Le présumé meurtrier aurait sacrifié l’enfant pour lui voler une somme de 600 pesos dominicains (18 dollars américains).
Les tensions entre haïtiens et dominicains se sont accentuées ces dernières semaines en territoire voisin et divers incidents dont certains sanglants ont été signalés. A Port-au-Prince, le Groupe d’appui aux réfugiés et rapatriés (GARR) a dénoncé le viol de plusieurs étudiantes haïtiennes par des bandits dominicains dans la ville de Santiago (nord) tandis qu’une dizaine de personnes ont été blessées la semaine dernière à la suite de violents affrontements qu’avait provoqués un vol de moto entre les communautés frontalières haïtienne d’Anse-à-Pitre et dominicaine de Pedernales.
Ces situations conflictuelles coïncident avec une nouvelle visite à Santo Domingo du Président René Préval destinée à célébrer, à l’invitation de son homologue dominicain Leonel Fernàndez, le centenaire du célèbre écrivain et homme politique haïtien Jacques Roumain (1907-1944).
Des centaines de milliers d’haïtiens et de descendants d’haïtiens vivent depuis des décennies en République Dominicaine dans des conditions d’infériorité sociale. spp/RK
Le gouvernement s’implique dans le contrôle de la qualité des mangues
Le secrétaire d’état à l’agriculture, Joanas Gué, indique que des dispositions ont été prises en vue de renforcer le contrôle de la qualité des produits dans les centres de traitement des mangues.Tout en rappelant qu’Haïti était le principal exportateur de mangues francis vers les Etats-Unis, il précise que des agents du département américain de l’agriculture supervisent le traitement des mangues dans les usines d’exportation.
M. Gué soutient que le gouvernement espère une reprise de l’exportation des mangues au cours de la troisième semaine de juillet pour les six compagnies qui n’étaient pas concernées par la contamination.
Selon le secrétaire d’état à l’agriculture, le gouvernement s’impliquera d’avantage dans le contrôle de la qualité des mangues afin de protéger l’industrie qui génèrent plus de 28 millions de dollars par an. " Nous aurons des agents du Ministère de l’agriculture qui détermineront la maturité et autoriseront la cueillette des mangues et d’autres qui autoriseront l’embarquement des cargaisons", ajoute t-il.Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, Joanas Gué, qui possède une grande expérience dans les filières de l’exportation des mangues, indique que la région de Gros morne (Artibonite) produit plus de 40% des mangues exportées. " Les régions de Gros Morne et de Nan Pol à Saint Michel de Latalaye sont les plus touchées par cette interdiction ", dit-il précisant que 1 250 000 caisses de mangues proviennent de cette région." Les pertes sont évaluées à 250 000 caisses ( caisse de 12 mangues) par semaine alors que la saison d’exportation compte 6 semaines", explique t-il.
Le secrétaire d’état à l’agriculture soutient que les 50 containers de mangues renvoyés en Haïti ne pourront pas être récupérés notant que les mangues déjà traitées qui ne pourront être exportées. " L’impact économique au niveau régional et national ne peut pas être évalué", déclare t-il.
Selon M. Gué des experts de la USDA, qui ont rencontré les responsables du Ministère de l’Agriculture et de l’Association Nationale des exportateurs de Mangues, évalueront le système de traitement pas eaux chaudes durant une semaine.
Par ailleurs, le secrétaire d’état à l’agriculture indique qu’Haïti envisagerait d’exporter 3 millions de mangues vers les Etats-Unis au cours de cette année, précisant qu’elles sont consommées essentiellement par les communautés haïtiennes et asiatiques aux Etats-Unis.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12819
M. Gué soutient que le gouvernement espère une reprise de l’exportation des mangues au cours de la troisième semaine de juillet pour les six compagnies qui n’étaient pas concernées par la contamination.
Selon le secrétaire d’état à l’agriculture, le gouvernement s’impliquera d’avantage dans le contrôle de la qualité des mangues afin de protéger l’industrie qui génèrent plus de 28 millions de dollars par an. " Nous aurons des agents du Ministère de l’agriculture qui détermineront la maturité et autoriseront la cueillette des mangues et d’autres qui autoriseront l’embarquement des cargaisons", ajoute t-il.Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, Joanas Gué, qui possède une grande expérience dans les filières de l’exportation des mangues, indique que la région de Gros morne (Artibonite) produit plus de 40% des mangues exportées. " Les régions de Gros Morne et de Nan Pol à Saint Michel de Latalaye sont les plus touchées par cette interdiction ", dit-il précisant que 1 250 000 caisses de mangues proviennent de cette région." Les pertes sont évaluées à 250 000 caisses ( caisse de 12 mangues) par semaine alors que la saison d’exportation compte 6 semaines", explique t-il.
Le secrétaire d’état à l’agriculture soutient que les 50 containers de mangues renvoyés en Haïti ne pourront pas être récupérés notant que les mangues déjà traitées qui ne pourront être exportées. " L’impact économique au niveau régional et national ne peut pas être évalué", déclare t-il.
Selon M. Gué des experts de la USDA, qui ont rencontré les responsables du Ministère de l’Agriculture et de l’Association Nationale des exportateurs de Mangues, évalueront le système de traitement pas eaux chaudes durant une semaine.
Par ailleurs, le secrétaire d’état à l’agriculture indique qu’Haïti envisagerait d’exporter 3 millions de mangues vers les Etats-Unis au cours de cette année, précisant qu’elles sont consommées essentiellement par les communautés haïtiennes et asiatiques aux Etats-Unis.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12819
Les médicaments vendus sur le marché informel sont confisqués par les autorités
Le ministre de la santé publique, Robert Auguste, se déclare déterminé à poursuivre les opérations de saisie de médicaments vendus sur le marché informel dans la région métropolitaine. " Il ne s’agit pas de mesure temporaire, nous voulons remettre de l’ordre dans le système de santé", avance t-il.
Tout en indiquant qu’une quantité importante de médicaments ont été confisqués hier par les agents de la mairie, le ministre de la santé précise qu’aucun incident n’a été enregistré au cours de cette première journée d’intervention.
Il soutient que les responsables du ministère avaient envisagé depuis plusieurs mois d’interdire la vente de médicaments sur le marché informel. " La mort de la jeune femme à l’hôpital de la vie a représenté un momentum pour nous, mais ce n’est pas la seule motivation pour nous", martèle t-il.
Répondant aux critiques de certains parlementaires qualifiant l’interdiction de tardive, Robert Auguste réplique qu’il fallait d’abord avoir les moyens pour faire respecter la décision.Selon le ministre de la santé, des médicaments contrefaits ont déjà causé la mort de quatre personnes dans l’artibonite et la région métropolitaine de Port-au-Prince. " La vie n’a pas de prix nous ne pouvons rester inactif face à cette situation" déclare t-il estimant que les responsables des décès doivent être traduits en justice." Quelqu’un vend un médicament contrefait, une personne est décédée et il n’y a aucune poursuite ", regrette t-il faisant appel au sens de responsabilité des agences distributrices de médicaments.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, le ministre Robert Auguste a réaffirmé que les structures de santé illégales ou vendant des médicaments contrefaits ou avariés seront fermées. " Nous avions retrouvé des médicaments contrefaits et d’autre avariés dans la pharmacie de la vie la semaine dernière", explique t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12820
Tout en indiquant qu’une quantité importante de médicaments ont été confisqués hier par les agents de la mairie, le ministre de la santé précise qu’aucun incident n’a été enregistré au cours de cette première journée d’intervention.
Il soutient que les responsables du ministère avaient envisagé depuis plusieurs mois d’interdire la vente de médicaments sur le marché informel. " La mort de la jeune femme à l’hôpital de la vie a représenté un momentum pour nous, mais ce n’est pas la seule motivation pour nous", martèle t-il.
Répondant aux critiques de certains parlementaires qualifiant l’interdiction de tardive, Robert Auguste réplique qu’il fallait d’abord avoir les moyens pour faire respecter la décision.Selon le ministre de la santé, des médicaments contrefaits ont déjà causé la mort de quatre personnes dans l’artibonite et la région métropolitaine de Port-au-Prince. " La vie n’a pas de prix nous ne pouvons rester inactif face à cette situation" déclare t-il estimant que les responsables des décès doivent être traduits en justice." Quelqu’un vend un médicament contrefait, une personne est décédée et il n’y a aucune poursuite ", regrette t-il faisant appel au sens de responsabilité des agences distributrices de médicaments.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, le ministre Robert Auguste a réaffirmé que les structures de santé illégales ou vendant des médicaments contrefaits ou avariés seront fermées. " Nous avions retrouvé des médicaments contrefaits et d’autre avariés dans la pharmacie de la vie la semaine dernière", explique t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12820
Des armes récupérées et des bandits arrêtés lors de diverses opérations
Les forces de l’ordre ont récupéré 6 armes à feu, 15 chargeurs et plusieurs centaines de munitions, dans une maison abandonnée dans la commune d’Anse Rouge, le 10 juillet 2007.
Le commissaire de police des Gonaïves, Ernst Bouquet Dorfeuille, informe que l’action a été réalisée grâce aux informations fournies par un haïtien résidant à l’étranger. Il s’agit de la plus importante saisie d’armes de gros calibre réalisée par les policiers du commissariat des Gonaïves qui continuent d’appréhender les criminels recherchés par la justice.
Le week end écoulé, Bazile Soifette, connu sous le nom de "Ti Bazile", numéro deux du gang d’Evens Jeune, a été appréhendé par les policiers haïtiens. Activement recherché pour sa participation présumée à de nombreux meurtres et enlèvements commis dans le bidonville de Cité Soleil, Ti Bazile a été arrêté lors d’une opération de la PNH sur la route de l’aéroport ( Nord de Port-au-Prince).
Lors de l’opération ayant conduit à l’interpellation de Bazile Soifette, les policiers ont appréhendé deux autres malfaiteurs recherchés, Miller Baptiste et Ernst Esaïe.
Dans le même temps les policiers commissariat de Port-au-Prince ont procédé à l’arrestation de 5 bandits recherchés par la justice dans le quartier de Fontamarra à Carrefour (sud de Port-au-Prince). Un des bandits notoires de Cité Soleil, connu sous le nom de Black Toutou, qui s’était réfugié a Fontamarra, a été arrêté samedi dernier, Il est suspecté d’avoir assassiné plusieurs policiers dans la région métropolitaine.
Deux autres malfaiteurs, "Ti Musca" et " Ti Josué" ont été appréhendés par les forces de l’ordre lors d’opération réalisée à Martissant et Fontamarra. Ti Musca, auteur de nombreux kidnapping dans la région de Martissant, avait en sa possession un revolver de calibre 38.
Ces dernières semaines les casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) et les policiers haïtiens ont arrêtés plus de 25 présumés bandits à Port-au-Prince.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12818
Le commissaire de police des Gonaïves, Ernst Bouquet Dorfeuille, informe que l’action a été réalisée grâce aux informations fournies par un haïtien résidant à l’étranger. Il s’agit de la plus importante saisie d’armes de gros calibre réalisée par les policiers du commissariat des Gonaïves qui continuent d’appréhender les criminels recherchés par la justice.
Le week end écoulé, Bazile Soifette, connu sous le nom de "Ti Bazile", numéro deux du gang d’Evens Jeune, a été appréhendé par les policiers haïtiens. Activement recherché pour sa participation présumée à de nombreux meurtres et enlèvements commis dans le bidonville de Cité Soleil, Ti Bazile a été arrêté lors d’une opération de la PNH sur la route de l’aéroport ( Nord de Port-au-Prince).
Lors de l’opération ayant conduit à l’interpellation de Bazile Soifette, les policiers ont appréhendé deux autres malfaiteurs recherchés, Miller Baptiste et Ernst Esaïe.
Dans le même temps les policiers commissariat de Port-au-Prince ont procédé à l’arrestation de 5 bandits recherchés par la justice dans le quartier de Fontamarra à Carrefour (sud de Port-au-Prince). Un des bandits notoires de Cité Soleil, connu sous le nom de Black Toutou, qui s’était réfugié a Fontamarra, a été arrêté samedi dernier, Il est suspecté d’avoir assassiné plusieurs policiers dans la région métropolitaine.
Deux autres malfaiteurs, "Ti Musca" et " Ti Josué" ont été appréhendés par les forces de l’ordre lors d’opération réalisée à Martissant et Fontamarra. Ti Musca, auteur de nombreux kidnapping dans la région de Martissant, avait en sa possession un revolver de calibre 38.
Ces dernières semaines les casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) et les policiers haïtiens ont arrêtés plus de 25 présumés bandits à Port-au-Prince.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12818
La gouverneure générale du Canada fait à Brasilia l’éloge de la solidarité des pays d’Amérique envers Haïti
Michaëlle Jean juge impératif de sortir son pays d’origine de la misère ; le Président brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva annonce des programmes de formation technique et universitaire en faveur d’Haïti
mercredi 11 juillet 2007,
Radio Kiskeya
La gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, haïtienne de naissance, a salué l’aide des pays d’Amérique à Haïti comme un un "témoignage" de l’unité des peuples de ce continent, à l’issue d’une rencontre mercredi à Brasilia avec le président Luiz Inacio Lula da Silva dans le cadre d’une visite officielle, rapporte l’AFP.
"Ottawa travaille de concert avec neuf autres pays de l’Amérique centrale et du Sud en vue d’aider nos frères et nos soeurs d’Haïti à sortir du cercle pernicieux de la misère et de la violence", a affirmé Mme Jean qui fait office de chef d’Etat au Canada en sa qualité de représentante de la reine Elizabeth II d’Angleterre.
Elle en a profité pour souligner que son pays apportait un important soutien logistique et financier à la Mission de stabilisation des Nations Unies déployée en Haïti depuis 2004. Avec un bataillon de 1.200 casques bleus, le Brésil détient le commandement de la MINUSTAH qui compte plus de 8.000 militaires et policiers internationaux.
"Je sais ce que signifie pouvoir vivre dans un pays comme le Canada où tout est possible lorsqu’on y met du sien. Et j’espère de tout coeur que cet élan de solidarité à l’endroit du peuple haïtien soit reçu par le monde entier comme un témoignage des liens qui unissent les peuples d’Amérique", a indiqué Michaëlle Jean.
Elle a aussi rappelé qu’elle était "née en Haïti, dans une famille qui a dû fuir pour échapper au régime de terreur sans merci de François Duvalier" (1957-1971), et avait, à l’âge de 11 ans, émigré avec ses parents au Canada en 1968.
"J’y vois également un devoir éthique qui honore votre pays et les autres participants, et qui enrichit notre sens de l’humanité", a poursuivi la Gouverneure générale à propos d’Haïti en s’adressant à Lula. Elle estime que le pays doit sortir de la misère.
"Nous ne devons pas commettre l’erreur d’ignorer le cri terrible des exclus. Ces pauvres, a dit un monsieur, il faut justement leur donner des raisons de vivre et non de tuer ou de mourir", a martelé Michaëlle Jean dont les propos ont été relayés par l’agence d’Etat brésilienne Agência Brasil.
Pour sa part, le chef de l’Etat brésilien a mis en relief l’importance de la coopération entre son pays, le Canada et d’autres Etats du continent sur le dossier d’Haïti.
"Nous avons confiance dans la coopération entre le Brésil, le Canada et d’autres pays en vue d’aider Haïti à trouver le chemin du développement économique et social, sans lequel la démocratie est toujours menacée", a expliqué Luiz Inàcio Lula da Silva au Palais du Planalto (siège de la Présidence). Il a rappelé que les haïtiens, les canadiens et les brésiliens venaient tous de régions voisines.
Enumérant les actions entreprises dans le pays dans une perspective de changement, il a notamment cité la formation technique et académique et des interventions écologiques. "Des techniciens brésiliens viendront au Brésil en août afin d’approfondir leurs connaissances dans le cadre de notre campagne nationale de vaccination", a poursuivi le dirigeant brésilien. "Nous sommes en train d’étudier conjointement avec le Canada la manière d’étendre la coopération à d’autres secteurs comme la reforestation, l’enseignement universitaire et l’appui à des projets sociaux d’organisations non gouvernementales (ONG) brésiliennes opérant en Haïti", a conclu Lula.
Le Président a, par ailleurs, promis d’effectuer une visite au Canada au cours du premier semestre de l’année 2008.
Quant à Michaëlle Jean, elle mettra fin dimanche prochain à sa visite de plus d’une semaine au Brésil qui a débuté le 6 juillet. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3849
mercredi 11 juillet 2007,
Radio Kiskeya
La gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, haïtienne de naissance, a salué l’aide des pays d’Amérique à Haïti comme un un "témoignage" de l’unité des peuples de ce continent, à l’issue d’une rencontre mercredi à Brasilia avec le président Luiz Inacio Lula da Silva dans le cadre d’une visite officielle, rapporte l’AFP.
"Ottawa travaille de concert avec neuf autres pays de l’Amérique centrale et du Sud en vue d’aider nos frères et nos soeurs d’Haïti à sortir du cercle pernicieux de la misère et de la violence", a affirmé Mme Jean qui fait office de chef d’Etat au Canada en sa qualité de représentante de la reine Elizabeth II d’Angleterre.
Elle en a profité pour souligner que son pays apportait un important soutien logistique et financier à la Mission de stabilisation des Nations Unies déployée en Haïti depuis 2004. Avec un bataillon de 1.200 casques bleus, le Brésil détient le commandement de la MINUSTAH qui compte plus de 8.000 militaires et policiers internationaux.
"Je sais ce que signifie pouvoir vivre dans un pays comme le Canada où tout est possible lorsqu’on y met du sien. Et j’espère de tout coeur que cet élan de solidarité à l’endroit du peuple haïtien soit reçu par le monde entier comme un témoignage des liens qui unissent les peuples d’Amérique", a indiqué Michaëlle Jean.
Elle a aussi rappelé qu’elle était "née en Haïti, dans une famille qui a dû fuir pour échapper au régime de terreur sans merci de François Duvalier" (1957-1971), et avait, à l’âge de 11 ans, émigré avec ses parents au Canada en 1968.
"J’y vois également un devoir éthique qui honore votre pays et les autres participants, et qui enrichit notre sens de l’humanité", a poursuivi la Gouverneure générale à propos d’Haïti en s’adressant à Lula. Elle estime que le pays doit sortir de la misère.
"Nous ne devons pas commettre l’erreur d’ignorer le cri terrible des exclus. Ces pauvres, a dit un monsieur, il faut justement leur donner des raisons de vivre et non de tuer ou de mourir", a martelé Michaëlle Jean dont les propos ont été relayés par l’agence d’Etat brésilienne Agência Brasil.
Pour sa part, le chef de l’Etat brésilien a mis en relief l’importance de la coopération entre son pays, le Canada et d’autres Etats du continent sur le dossier d’Haïti.
"Nous avons confiance dans la coopération entre le Brésil, le Canada et d’autres pays en vue d’aider Haïti à trouver le chemin du développement économique et social, sans lequel la démocratie est toujours menacée", a expliqué Luiz Inàcio Lula da Silva au Palais du Planalto (siège de la Présidence). Il a rappelé que les haïtiens, les canadiens et les brésiliens venaient tous de régions voisines.
Enumérant les actions entreprises dans le pays dans une perspective de changement, il a notamment cité la formation technique et académique et des interventions écologiques. "Des techniciens brésiliens viendront au Brésil en août afin d’approfondir leurs connaissances dans le cadre de notre campagne nationale de vaccination", a poursuivi le dirigeant brésilien. "Nous sommes en train d’étudier conjointement avec le Canada la manière d’étendre la coopération à d’autres secteurs comme la reforestation, l’enseignement universitaire et l’appui à des projets sociaux d’organisations non gouvernementales (ONG) brésiliennes opérant en Haïti", a conclu Lula.
Le Président a, par ailleurs, promis d’effectuer une visite au Canada au cours du premier semestre de l’année 2008.
Quant à Michaëlle Jean, elle mettra fin dimanche prochain à sa visite de plus d’une semaine au Brésil qui a débuté le 6 juillet. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3849
Le premier "Corridor biologique de la Caraïbe" établi entre Haïti, la République Dominicaine et Cuba
Une convention ministérielle signée à Santo Domingo prévoit une politique de protection de la biodiversité d’une vaste zone de 1.600 kilomètres
mercredi 11 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Haïti, la République Dominicaine et Cuba ont signé mardi à Santo Domingo une déclaration conjointe créant le premier "Corridor biologique de la Caraïbe" en vue de favoriser la préservation du système écologique régional et le développement humain, rapporte mercredi la presse dominicaine.
A l’issue de trois jours de discussion qui ont réuni des experts des trois pays, les ministres de l’environnement haïtien Jean-Marie Claude Germain, dominicain Max Puig et cubain Fernando Gonzàlez ont paraphé la "Déclaration de Santo Domingo", lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la capitale dominicaine.
Conçu comme un espace géographique délimité, le corridor biologique doit faciliter les relations entre l’être humain et la nature, proportionner les liens entre les paysages, les écosystèmes, l’habitat et la culture, selon le document. Il est également prévu d’importantes contributions au développement économique des communautés concernées parallèlement à la réduction de la perte de la diversité biologique de la région.
Ce corridor qui s’étendra sur une superficie de 1.600 kilomètres linéaires sera différent d’autres expériences du même type parce qu’il ne se limitera pas à l’interconnexion des aires protégées. Sous le patronage du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le corridor couvrira en territoire haïtien le massif de la selle, le lac Azuei, les parcs nationaux Forêt des Pins et La Visite ainsi que le massif nord central. En république voisine, le projet concernera la réserve de biosphère Jaragua-Bahoruco-Enriquillo et la cordillère centrale jusqu’à la partie limitrophe avec Haïti tandis qu’à Cuba il s’agira notamment de la Sierra Maestra, de Baracoa, Nipe et Saguà.
"Pour nous, il s’agit d’une nouvelle très importante parce que les peuples ne peuvent faire face de manière isolée aux problèmes de l’environnement", a déclaré le ministre dominicain Max Puig avant d’indiquer plus loin "il s’agit de thèmes planétaires qui intéressent l’ensemble de l’humanité et en unissant nos forces, nous aussi, nous apportons notre contribution à travers l’effort commun".
Au total, 61 zones protégées ont été identifiées, 4 en Haïti, 11 en République Dominicaine et 46 à Cuba.
Haïti fait face à un désastre écologique croissant qui pourrait l’exposer à court terme à des catastrophes majeures, de l’avis d’experts ayant conduit des investigations scientifiques. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3848
mercredi 11 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Haïti, la République Dominicaine et Cuba ont signé mardi à Santo Domingo une déclaration conjointe créant le premier "Corridor biologique de la Caraïbe" en vue de favoriser la préservation du système écologique régional et le développement humain, rapporte mercredi la presse dominicaine.
A l’issue de trois jours de discussion qui ont réuni des experts des trois pays, les ministres de l’environnement haïtien Jean-Marie Claude Germain, dominicain Max Puig et cubain Fernando Gonzàlez ont paraphé la "Déclaration de Santo Domingo", lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dans la capitale dominicaine.
Conçu comme un espace géographique délimité, le corridor biologique doit faciliter les relations entre l’être humain et la nature, proportionner les liens entre les paysages, les écosystèmes, l’habitat et la culture, selon le document. Il est également prévu d’importantes contributions au développement économique des communautés concernées parallèlement à la réduction de la perte de la diversité biologique de la région.
Ce corridor qui s’étendra sur une superficie de 1.600 kilomètres linéaires sera différent d’autres expériences du même type parce qu’il ne se limitera pas à l’interconnexion des aires protégées. Sous le patronage du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le corridor couvrira en territoire haïtien le massif de la selle, le lac Azuei, les parcs nationaux Forêt des Pins et La Visite ainsi que le massif nord central. En république voisine, le projet concernera la réserve de biosphère Jaragua-Bahoruco-Enriquillo et la cordillère centrale jusqu’à la partie limitrophe avec Haïti tandis qu’à Cuba il s’agira notamment de la Sierra Maestra, de Baracoa, Nipe et Saguà.
"Pour nous, il s’agit d’une nouvelle très importante parce que les peuples ne peuvent faire face de manière isolée aux problèmes de l’environnement", a déclaré le ministre dominicain Max Puig avant d’indiquer plus loin "il s’agit de thèmes planétaires qui intéressent l’ensemble de l’humanité et en unissant nos forces, nous aussi, nous apportons notre contribution à travers l’effort commun".
Au total, 61 zones protégées ont été identifiées, 4 en Haïti, 11 en République Dominicaine et 46 à Cuba.
Haïti fait face à un désastre écologique croissant qui pourrait l’exposer à court terme à des catastrophes majeures, de l’avis d’experts ayant conduit des investigations scientifiques. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3848
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