Allwitch Joly
August 7, 2023 11:32 AM ET
Les données d’un audit réalisé par le vice-ministère de la gestion et de la naturalisation de l'intérieur et de la police, révèlent que sur les 160 propriétés achetées par étrangers en République Dominicaine pour le premier semestre de 2023, trente-trois (33) ont été achetées par des ressortissants haïtiens, soit 17,64 % des achats, faisant des Haïtiens la nation étrangère ayant acheté le plus de maisons en terre voisine.
Un total de 187 étrangers ont acquis 160 propriétés en République dominicaine au cours des six premiers mois de 2023, dont 93 % (174) sont en transit ou en statut de non-résident. Seulement 7% (13) ont résidence et vivent en République Dominicaine, selon les données de l’audit consultées par le quotidien dominicain Listin Diario.
Ces acheteurs sont originaires de 40 pays, dont Haïti, occupant la première place, soit 33 propriétés achetées, correspondant à 17,64 % ; suivis des États-Unis, avec 31, correspondant à 16,57 %.
Ensuite, on retrouve les ressortissants d’Italie avec 24 biens, correspondant à 12,8 % ; de France, avec 15, 8 % ; du Canada, avec 10, 5 % ; le Venezuela, avec 7, 3 % ; la Russie avec 7, 3,74 %. De 33 autres pays non spécifiés, ils ont acquis les 60 autres, correspondant à 32 %.
Le journal dominicain révèle que le coût total pour les 160 propriétés achetées s'élevait à 994, 574,711.95 pesos. 51,3% des transactions ont été effectuées en pesos dominicains, 45,6% en dollars et 3,1% en euros.
Aussi, 69 % des biens achetés par les étrangers sont situés dans la province de La Altagracia, dans la région orientale du pays ; 24,7 % dans la province de Samaná, au Nord, et 6,9 % à San Cristóbal, au Sud.
Les documents fournis par les étrangers pour acheter les propriétés étaient un passeport, une carte de séjour temporaire et permanente, un permis de conduire de leur pays d'origine et une carte d'identité ou d'identité d'étranger, selon les informations fournies à Listín Diario par Juan Manuel Rosario, vice-ministre de la gestion et Naturalisation de l'intérieur et de la police, et Laura Mariñez, responsable du département de l'immigration.
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Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)