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mardi 4 mars 2008

Réhabiliter un lieu de mémoire ...HABITATION LECLERC

Lieu de mémoire, poumon vert, l'Habitation Leclerc combine tant d'atouts pourqu'elle passe de l'ombre à la lumière.
Perchée sur les hauteurs de Martissant, l'Habitation Leclerc est un poumon vert, un lieu de mémoire en déclin ceinturé par des bidonvilles. Ce site abritant un hôtel du même nom où des stars de Hollywood comme Roger Moore... passaient leurs vacances lorsqu'Haïti était la mecque du tourisme mondial, est toutefois en passe d'être réhabilité et valorisé.
Le 29 juin 2007, au terme de l'article premier d'un arrêté presidentiel , l'ensemble des propriétés de ce site, d'une superficie totale de 159,867,96 mètres carrés est déclaré d'utilité publique et dénommé « Parc de Martissant » traversé du nord au sud par la rue Martissant 23 et de l'est à l'ouest par la route des Dalles, précise l'arrêté dans son quatrième alinéa.

Selon le document, un jardin botanique y sera aménagé, des infrastructures de proximité à vocation environnementale, historique, culturelle, scientifique et éducative, accessibles à tous et à toutes seront aménagées. Les propriétaires et les spoliateurs du site comprenant plusieurs habitations seront expropriés conformément à l'article 36.1 de la Constitution en vigueur et à la loi du 5 septembre 1979 sur l'Expropriation forcée pour cause d'utilité publique.

En vue de mettre en oeuvre cette expropriation et de permettre à l'Etat d'acquérir officiellement les propriétés concernées, la Direction générale des Impôts (DGI), service déconcentré du ministère de l'Economie et des Finances chargé de gérer les biens du domaine privé de l'Etat et de le représenter en justice, a procédé à une opération cadastrale en novembre 2007 et la FOKAL a déjà recensé les gens habitant les résidences désignées dans l'arrêté du 29 juin 2007, a-t-on appris de sources généralement bien informées.
Suite à la publication de l'arrêté presidentiel, le 13 aout 2007, un contrat de gestion du programme de réhabilitation du Parc de Martissant a été signé entre l'Etat Haïtien engagé par le Premier ministre Jacques Edouard Alexis et Michèle Duvivier Pierre-Louis, Directrice éxécutive de la FOKAL. Selon les termes de ce contrat dont le montant n'a pas été précisé,

la FOKAL doit assurer :
- la mise en place d'une unité de gestion du parc ;
la sécurisation du périmètre boisé ;
- la création d'un arboretum devant évoluer vers un véritable jardin botanique ;
-la réhabilitation des immeubles pour la création d'infrastructures de proximité, c'est-à-dire de bâtiments et d'espaces mis à la disposition du public de manière à favoriser le développement social et la vie collective du quartier ;
- La réalisation d'un diagnostic démographique socio-économique, environnemental et infrastructurel, en vue de l'élaboration et de la mise en oeuvre d'un projet de revitalisation de quartiers dans le périmètre déclaré « Zone Réservée ».
Ce contrat de trois ans renouvelable engage aussi la Mairie de Port-au-Prince appelée à donner son plein appui au projet de création du Parc de Martissant dans le but d'assurer la durabilité, la pérennité et la réussite du projet». Ce parc est borné au nord par les héritiers Soray et les héritiers Millery ; à l'ouest par les héritiers Destouches et les héritiers Soray; au sud par les terrains de la Banque de la République d'Haïti ; et à l'est par les héritiers Fongging, la Route des Dalles et les Résidences de l'Electricité d'Haïti (ED'H).

Le projet de création du parc a été bien accueilli par le journal qui, récemment et à maintes reprises, avait tiré la sonnette d'alarme et attiré l'attention des décideurs sur la dimension historique, culturelle, stratégique et écologique de cette portion du territoire national.
Qui finance ce projet ? Quel est le montant du budget alloué ? A quel point sont les travaux ? Va-t-il avoir un déplacement de population ? ...Ce sont autant de questions auxquelles l'opinion publique attend des réponses. En attendant, l'Habitation Leclerc passe lentement, de l'ombre à la lumière. Et c'est de bonne guerre...
Roberson Alphonse et Samuel Baucicaut
Notre avis:
L’idée de revoir des gens réfléchir sur la réhabilitation et l’utilisation correcte de l’HABITATION LECLERC est un vrai motif d’espoir. Un élan pour nous pousser définitivement à croire que les choses ont changé en Haïti.
Il aura fallu plus de 22 ans pour admettre et faire comprendre aux héritiers des acquis de 1986, que l’on ne saurait prospérer en faisant de la médiocrité et de l’inconscience son cheval de bataille au nom d’un peuple sans guide et sans modèle.
Il a fallu plus de 22 ans pour comprendre que le fait que tout homme soit un homme n’insuffle pas à n’importe qui des compétences et des capacités de faire n’importe quoi , n’importe ou et n’importe comment.

Le spectacle offert à ceux qui passaient dans les environs de ce petit paradis de jadis on senti le cœur se fendre en se remémorant ce que c’était avant.
Nous avions vécu une bonne partie de notre jeunesse à Fontamarra. L’Habitation LECLERC avait toujours été notre jardin même si à l’époque déjà, le lieu avait perdu son faste d’antan.
Ce fut aussi notre terrain de chasse pour nos collections d’insectes, aussi bien la chasse aux petits oiseaux au fistibal (frondes).
Pendant les années de nos examens du baccalauréat, nous utilisions la paix et la sérénité de ces lieux pour ingurgiter nos sujets d’’histoire comme le revirement de Toussaint, de littérature française ou d’assimilation chlorophyllienne ou les propriétés chimiques du benzène


Les gens qui ont continué à mis dos à dos les différentes couches de la société haïtienne toujours caractérisée par des inégalités monstres ont voulu inversé le sens des flux inégaux en assurant la promotion d’un certain nivellement par le bas.
Le domaine de Catherine DUNHAM a donc été vandalisé squatté et converti en un vrai bidonville de merde.
Enfin c’est très prometteur de vouloir faire reluire le soleil de ces lieux.
Beaucoup d’endroits du pays attendent ainsi leur réhabilitation comme un mea culpa utile de tous ceux qui n’ont jamais compris les ficelles et les dynamiques d’une société.
A quand un peu d’attention à l’ancien hotel Simbi Continental notre vieux Hôtel Madan G
anot ?

Vaudou : au-delà du mythe

Le culte vaudou, au même titre que la sorcellerie et la magie noire, est souvent associé à des histoires de sacrifices et de potions magiques qui ont inspiré bien des films d'horreur et des romans d'épouvante.
Mais pour des milliers de disciples, ces pratiques appartiennent à la vie quotidienne. Le vaudou est-il aussi maléfique que certains le laissent entendre ?
Poupées vaudous, sacrifices d'animaux, sortilèges et zombis, le portrait du culte vaudou inspire souvent la crainte et les préjugés. L'association des étudiants antillais de l'Université Laval (l'AÉAUL) veut lever le voile sur cette religion méconnue. C'est pourquoi, le 16 février dernier, devant une salle comble, une soirée de démystification du culte vaudou a eu lieu au musée de la civilisation.
Selon Charles Leconte, président de l'AÉAUL, le culte vaudou est perçu d'une manière négative en raison de l'aura de mystère qui l'entoure. « L'aspect secret du culte vient directement du fait que sa pratique a été refoulée et diabolisée par la religion catholique. Les adeptes du vaudou (ou les vaudouisants) n'ont jamais pu pratiquer leur religion au grand jour. De là sont nés de nombreux mythes tels que les sacrifices humains et les histoires de zombification », précise-t-il.
Le vaudou tire son origine de l'Afrique, sur les rives du fleuve Mono qui sépare le Togo du Bénin. Il s'est par la suite développé en Haïti où les esclaves, la nuit tombée, entonnaient des chants et exécutaient des danses endiablées. « Le vaudou est véritablement né dans les champs de coton et de cannes à sucre. Pour les esclaves, ce culte était un lieu de refuge, un endroit où ils pouvaient se ressourcer », explique Michaël Deejtens, organisateur de la soirée de démystification et membre de l'AÉAUL

Comme le créole, le vaudou est un langage secret dont les esclaves se servaient entre eux pour communiquer et pour retrouver un peu de dignité. C'est d'ailleurs lors d'une célèbre messe (intitulée la cérémonie du Bois de Caïmans) que les esclaves, galvanisés par la danse et la communion avec les esprits (ou loas), auraient trouvé la force de se révolter en 1791 en Haïti.« Le vaudou est en fait la première forme de rébellion contre l'esclavagisme », explique Michaël Deejtens. La majorité de la population québécoise et américaine continue toutefois d'associer le vaudou aux maléfices et aux sortilèges. « Certaines pratiques du vaudou peuvent choquer. Mais elles ne sont qu'une infime partie du culte. Tout ce qui venait d'Afrique à l'époque était associé à la bestialité. La vision diabolique du vaudou est donc restée dans l'inconscient collectif », poursuit l'étudiant.Sous la présidence d'Aristide, en 2001, le vaudou est officiellement reconnu en tant que religion en Haïti, après plus de 300 ans de pratique par la population. Plus qu'une religion officielle, le vaudou est intimement lié à la culture haïtienne. « Les souffrances de mon pays sont exprimées à travers ce culte. La grande majorité des Haïtiens le pratiquent encore de nos jours », affirme pour sa part Charles Leconte.
La ville de Québec aurait-elle une communauté vaudouisante issue d'Haïti ? « La pratique est cachée, les vaudouisants eux-mêmes éprouvent une certaine gêne quant à leurs croyances. C'est pourquoi il est important de parler du culte et d'organiser des rendez-vous afin de mieux le comprendre », conclut M. Leconte.
Extrait de Agence de Presse Etudiante mondiale(28 février 2008)

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=54962&PubDate=2008-03-04

L'autorité et le charisme de Wyclef Jean

Après 1997, année de la sortie de l'album Carnival, d'aucuns se sont demandé si Wyclef Jean était l'homme d'une seule illumination. Cet album solo de l'ex-Fugees avait été une révélation, non seulement pour la planète hip hop mais encore pour l'entière culture moderne de la Caraïbe et de la diaspora haïtienne. Et après? Il nous fallut attendre jusqu'à ce Carnival Vol. II/Memoirs Of And Immigrant dont on a absorbé l'intense relecture sur scène au Métropolis - hier et mercredi.
Jusqu'à une période récente, le présumé visionnaire a produit d'autres rappeurs, il leur a fait tout plein de disques généralement moyens. Le chanteur, rappeur, multi-instrumentiste et compositeur a signé trois disques solo de belle facture, mais jamais de la trempe de Carnival - The Ecleftic, Masquerade, The Preacher's Son, Welcome to Haïti Creole101... Le Carnival Vol. II? Le meilleur depuis son premier mais pas aussi marquant. Cela étant, Wyclef Jean est demeuré depuis l'artiste haïtien le plus respecté sur terre.
Dans la nuit du Nouvel An, il avait fait une apparition-surprise chez les Haïtiens de Montréal réunis au complexe Christina avec l'excellent groupe konpa Djakout Mizik. Il a remis ça cette semaine avec un ensemble de très bon niveau (batterie, percussions, tables tournantes, claviers, basse, guitare) et sa soul sista pour défendre son nouveau répertoire et quelques-uns de ses classiques.Vous vous doutez bien que ces deux soirées montréalaises ne pouvaient comprendre l'alignement de superstars invitées sur son récent album - Paul Simon, Sizzla, Shakira, Mary J.Blidge, Norah Jones, etc. Or, sa seule personne, son seul talent, son seul charisme ont amplement suffi à tatouer les mémoires de ses fans venus à sa rencontre malgré un imposant déploiement de sécurité. Hip hop oblige, on comprendra les motivations des producteurs d'assurer le décorum mais... mercredi soir, en tout cas, la foule multiculturelle (majoritairement blanche) était surtout constituée de jeunes adultes pas tout à fait redoutables.On a eu droit à près de trois heures de grande intensité sans interruption sauf peut-être les longueurs d'un concours de danse improvisé pour demoiselles volontaires. Propice à l'improvisation, ce continuum sur scène en a peut-être dérouté certains à cause des changements soudains de direction commandés par Wyclef. Manque de rigueur? Peut-être à certains moments... À mon sens, il fallait plutôt s'adapter à cette façon efficace de balancer son répertoire: l'auditoire ne fut-il pas galvanisé jusqu'à la fin?Tant de styles on mijoté dans la marmite de Wyclef: piano intimiste, rock assez corrosif, baratin hip hop avec codes gestuels assortis, soul profondément afro-américaine, gospel, blues, folk blanc, pop blanche d'Occident, pop indienne sauce Bollywood, pop latino-américaine, évocations de Carlos Santana (Samba Pa'Ti) et de Lou Reed (Walk On The Wild Side), marées de roots reggae (No Woman, No Cry), échos de Bob Marley, Jimmy Cliff, Bunny Wailer ou Peter Tosh, reggae rock, soupçon de guitare jazz, rara et konpa d'Haïti. On n'a plus le hip hop qu'on avait!Au programme: nostalgie, tristesse, colère, agressivité, incitation à la fête, engagement et discours critique (mentions spéciales à George W. Bush, sarcasmes adressés au leader afro-musulman Louis Farrakhan, remarques polissonnes à Barack Obama et Hillary Clinton, etc.), quête de l'identité pour les réfugiés culturels, affection sincère pour le public de Montréal, allégeance à la diaspora haïtienne (créole à l'appui), pacifisme fervent («we all need to stop the fighting»).

Bien qu'il soit établi à New York depuis l'enfance, Wyclef Jean peut être considéré comme le Bob Marley de sa génération. Ce qu'on a vu et entendu cette semaine mène à conclure qu'il a le charisme et le leadership du plus grand rassembleur caribéen depuis que Bob est passé à une autre dimension. «It's so motha'fucking sunny inside!», nous a-t-il d'ailleurs révélé vers la fin de cette prestation plus que généreuse.

Alain Brunet, La Presse, vendredi 29 février 2008


http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=54961

Pour relancer les exportations de mangues

Une vingtaine d'ingénieurs-agronomes, tous de hauts cadres du ministère haïtien de l'agriculture des Ressources naturelles et du développement rural (MARNDR) participent à un séminaire de formation, du 1er au 5 mars 2008, afin de devenir des superviseurs au sein des usines de traitement des mangues.
« Je veux profiter de cette occasion pour faire ressortir l'importance du contrôle sanitaire dans les relations commerciales internationales », a affirmé le coordonnateur de la filière Protection sanitaire au ministère de l'Agriculture le Dr Max Millien rappelant la nécessité de contrôler les produits destinés à l'exportation qu'ils soient végétaux ou animaux.
Ce séminaire de formation, précise le Dr Max Millien, s'inscrit dans la politique de renouveau de la direction de la protection végétale du ministère de l'Agriculture afin de renforcer la supervision. Suite à la suspension des exportations des mangues vers les Etats-Unis d'Amérique.

Décrétée le 2 juillet par les autorités du Département de l'Agriculture américain (USDA), la mesure d'interdiction a été rendue publique en Haïti le 6 juillet par le secrétaire d'Etat à l'Agriculture, Joanas Gué, à la suite d'une série d'examens menés le 25 juin puis le 2 juillet par le USDA et qui ont révélé la présence de larves vivantes d'un insecte volant (la trozophille melanogaster) dans des caisses de mangues en provenance d'Haïti.
Le 17 juillet l'agr Joanas Gué avait affirmé que six usines avaient reçu leur certification pour commencer le traitement. Preuve, selon lui, que toutes les normes sont respectées en termes d'équipements et de processus de traitement.

Haïti mise à nu

La poussière, le manque de communication, l'improvisation et l'absence des secteurs privés de production sont le lot de misère sous lequel débute la troisième édition de la foire binationale écotouristique et de production hébergée à Belladère - Haïti.
Maisons et routes en chantier, écoliers et élèves mis en congé jusqu'au 25 mars, va et vient de piétons, de motocyclettes et de voitures dans des rues poussiéreuses...

Belladère, hôte motivée, haletante et désemparée, a accueilli, samedi 1er mars, la cérémonie d'ouverture de la troisième édition de la foire binationale écotouristique et de production organisée jusqu'au 16 mars.
La poussière qui enveloppe la ville et déjà de très faible capacité d'accueil, le manque de communication et l'improvisation qui caractérisent l'organisation de cette activité donnent énormément du fil à retordre aux participants.
Les 120 millions de gourdes votées par le Parlement en 2007 pour les travaux de réparation, d'aménagement de la ville et de la réalisation de l'événement n'ont pas eu le temps d'être investis complètement. « Il est patent que l'argent n'a pas été dépensé, affirme Roosevelt Joly, un jeune entrepreneur Belladèrois. Les responsables ont acheté quelques gallons de peinture à l'eau pour les travaux d'entretien, disent-ils. »

La lumière n'éclaire que le site de la foire et son voisinage laissant le reste de la ville dans le noir. « Les transformateurs étaient tombés en panne depuis plusieurs mois, dit le commerçant. On a promis de les remplacer, mais rien de concret n'a été fait pour permettre à la ville de bénéficier des retombées de cette foire. »Petite organisation, gros prix

Le prix exhorbitant des rares chambres d'hôtels payées d'avance, et celui des maisonnettes privées louées pour l'occasion dominent les conversations. La location des kiosques et la vente des produits de la foire sont loin d'attirer entrepreneurs et acheteurs. « Comment peut-on passer le temps prévu quand on paie de ses yeux une petite chambre et achète dans une activité de si grande envergure des produits de détaillants », se demande un participant venu de la diaspora. Les secteurs privés des affaires des deux Etats participent timidement à cet événement qui semble d'une importance capitale pour les deux gouvernements et des organisations oeuvrant dans les domaines de l'environnement, du tourisme et du développement.

Une bonne partie des tentes attendaient preneurs jusqu'à dimanche soir. Les premières conférences n'ont pas réuni beaucoup de jeunes en raison du manque de communication et les participants qui s'attendaient à une soirée d'ouverture des plus riches étaient obligés de vider les lieux après que le seul groupe haïtien invité à cette soirée ont plié bagage, faute d'une sonorisation satisfaisante.
Les communes frontalières isolées et enclavées
L'expression du visage de Belladère témoigne de l'enclavement des communes limitrophes d'Haïti, souligne Patrick Robasson, député de Anse-à-Pitres et président du groupe des parlementaires pour le développement frontalier. Cette commune du département du Sud-Est doit partager avec Pedernales en 2010 la quatrième édition de la foire.
Le maire de Belladère a profité de la présence des officiels des deux gouvernements pour en appeler à la responsabilité haïtienne. « Il est temps de cesser d'être un Etat approximatif pour fonder un Etat réel qui s'appuie sur la recherche de la prospérité », a martelé Lucner Emile.
Le maire plaide pour la mise en place de structures et d'infrastructures capables de répondre aux besoins de la population haïtienne. « A Belladère, des enfants haïtiens vont parfois à l'école en République Dominicaine, affirme-t-il.
Est-il possible d'avoir à la fois des enfants haïtiens et des élèves dominicains. »Affermir les assises de coopérationMusique, animations culturelles, artisanat, produits agricoles, enfants, jeunes et adultes haïtiens et dominicains se côtoient sur ce site qui devait être aménagé pour accueillir entre 30 et 40 000 visiteurs. Placée sur le thème « les petites entreprises écotouristique et la gestion rationnelle des bassins versants frontaliers », la troisième édition de cette foire biennale qui réunit la production haïtienne et dominicaine sur un même site, selon les organisateurs, poursuit son objectif d'approfondir la fraternité entre les deux peuples pour une quatrième année.
« Cet événement vient affermir les assises de coopération des deux États, au double plan économique et environnemental, dans une perspective de mieux-être partagé, par le développement binational durable », a fait remarquer Jean Marie Claude Germain.Le temps des amoursLe premier sénateur du département du Centre, Edmonde Supplice Beauzile également présidente d'honneur de la foire, qui s'exprimait dans les deux langues, estime que les deux républiques soeurs étant sur une même île ont tout à gagner.« Il s'agit de se donner les moyens opportuns pour bousculer le mur de l'ignorance et de l'incompréhension qu'une certaine histoire a dessiné entre ces deux pays qui forment une communauté involontaire de risques partagés », dit-elle tout en surnommant cet événement « foire des peuples des terres mêlées ».
L'évêque de Hinche, Mgr Louis Kébreau qui, par décision du Pape Benoît XVI a été nommé à l'archevêché du Cap-Haïtien, plaide, quant à lui, pour la régénération de notre environnement malade.

Selon le prélat, Haïti est en mal de leader capable de le conduire à une vraie unification.En dépit des mauvaises notes dues au manque de planification de cet événement, Joseph Anthony Desmaret, maire adjoint de Spring Valley et président de Haitian american diaspora organization foundation (HADOF), pense qu'après cette foire, les travaux doivent se poursuivre à Belladère afin qu'Haïti puisse disposer enfin d'une ville moderne.Entre-temps, la fièvre du plaisir gagne la ville de Belladère où jeunes et vieux se partagent culture, plaisir et produits. En détail bien sûr.
Lima
Soirélus
lsoirelus@lenouvelliste.com

Vatican : Un prêtre d’Haïti élevé au rang d’évêque par Benoît XVI


lundi 3 mars 2008
Miami (Florida) 03 mars 08 [AlterPresse] --- Le révérend père haïtien de l’église catholique romaine, Jean Pierre, curé de la paroisse de Saint -James, dans la ville de North Miami, vient d’être élevé au rang d’évêque par le Pape Josepf Ratsinger dit Benoît XVI, selon les informations parvenues à l’agence en ligne AlterPresse.
"Cette distinction est dédiée à toute la communauté haïtienne", a déclaré à AlterPresse Monseigneur Jean Pierre, en marge de la cérémonie religieuse.
La cérémonie s’est déroulée, le dimanche 2 mars 2008, à la cathédrale Sainte Mary à Miami, dans une atmosphère de fête et en présence de nombreux fidèles venus assister à la bénédiction du titre honorifique décerné par Benoît XVI au prêtre haïtien.
L’archevêque de Miami, Mgr. John Favalora, qui a dit la messe de circonstance, a vanté les qualités du prêtre Jean Pierre au sein de la communauté haïtienne de Miami.
Originaire de Thomonde (Plateau Central), à environ une centaine de kilomètres au nord-est de la capitale Port-au-Prince, le nouvel évêque œuvre depuis plus d’une dizaine d’années à la tête de l’église Saint-James.
Un des chefs de file du mouvement en faveur de la légalisation des sans papiers haïtiens, il a souvent pris position publiquement aux côtés de la hiérarchie catholique de Miami en faveur du statut temporaire (en anglais TPS) pour les réfugiés haïtiens.
Jean Pierre a été également co-signataire d’une déclaration conjointe avec l’archevêque Favalora en 2004, condamnant la politique raciste de l’administration américaine refusant le statut temporaire aux sans papiers haïtiens, après le passage (septembre 2004) de la tempête tropicale Jeanne aux Gonaïves, la cité de l’indépendance d’Haïti à 171 kilomètres au nord de Port-au-Prince.
De nombreux activistes des droits des réfugiés considèrent positive la lettre que le président René Garcia Préval a adressée à son homologue étatsunien, George Walker Bush, le 7 février 2008, sollicitant l’arrêt des déportations et un statut temporaire pour les réfugiés en situation irrégulière.
Mgr Jean Pierre est le deuxième ressortissant haïtien à bénéficier de ce titre honorifique, après Monseigneur Gérard Darbouze, élevé à ce rang par le Pape Jean Paul II. [pe rc apr 03/03/2008 14 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7004

Jacques-Edouard Alexis représentera Haïti au sommet du Groupe de Rio

Le Premier ministre remplacera le Président René Préval initialement attendu jeudi et vendredi à Santo Domingo ; la présence du chef de la MINUSTAH, Hédi Annabi, également confirmée
lundi 3 mars 2008,
Radio Kiskeya

Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis conduira la délégation haïtienne au XXe sommet du Groupe de Rio qu’accueille jeudi et vendredi la République Dominicaine, remplaçant ainsi le Président René Préval dont la participation avait été initialement annoncée.
Une dépêche de l’agence espagnole EFE informe qu’à Santo Domingo, le chef de la diplomatie dominicaine, Carlos Morales Troncoso, n’a avancé aucune raison pour justifier l’absence du chef de l’Etat haïtien qui devait être l’invité spécial de cette rencontre politique régionale à laquelle prendront part une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que le Secrétaire général de l’OEA, José Miguel Insulza.
Le Premier ministre Alexis sera notamment accompagné du chancelier Jean Rénald Clérismé.
En outre, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti et chef de la MINUSTAH, Hédi Annabi, est également attendu dans la capitale dominicaine.
Selon l’agence en ligne dominicaine Espacinsular, une session spéciale du sommet sera consacrée vendredi à Haïti. Les 20 pays membres du Groupe de Rio devraient, à cette occasion, apporter leur appui au processus politique, économiquge et social en cours dans le pays.
L’intégration d’Haïti à ce mécanisme régional de consultations politiques sera également envisagée.
L’énergie, les désastres naturels et le développement seront les principaux thèmes du sommet dont les conclusions feront l’objet d’une déclaration finale intitulée Déclaration de Santo Domingo.
Les sessions de travail se dérouleront à la chancellerie dominicaine et un dîner sera offert par le Président Leonel Fernàndez qui accueillera au Palais National (siège de la Présidence) ses homologues latinoaméricains.
Parmi les dirigeants politiques devant arriver jeudi à Santo Domingo figurent les Présidents brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva, argentin Cristina Fernàndez de Kirchner, chilien Michelle Bachelet, nicaraguéen Daniel Ortega, colombien Alvaro Uribe et vénézuélien Hugo Chàvez. Ces deux derniers sont pratiquement en guerre depuis la mort samedi du numéro deux de la guérilla colombienne FARC, Raùl Reyes, au cours d’une attaque de l’armée colombienne en territoire équatorien. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4770

Jacques-Edouard Alexis représentera Haïti au sommet du Groupe de Rio

Le Premier ministre remplacera le Président René Préval initialement attendu jeudi et vendredi à Santo Domingo ; la présence du chef de la MINUSTAH, Hédi Annabi, également confirmée
lundi 3 mars 2008,
Radio Kiskeya

Le Premier ministre Jacques-Edouard Alexis conduira la délégation haïtienne au XXe sommet du Groupe de Rio qu’accueille jeudi et vendredi la République Dominicaine, remplaçant ainsi le Président René Préval dont la participation avait été initialement annoncée.
Une dépêche de l’agence espagnole EFE informe qu’à Santo Domingo, le chef de la diplomatie dominicaine, Carlos Morales Troncoso, n’a avancé aucune raison pour justifier l’absence du chef de l’Etat haïtien qui devait être l’invité spécial de cette rencontre politique régionale à laquelle prendront part une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que le Secrétaire général de l’OEA, José Miguel Insulza.
Le Premier ministre Alexis sera notamment accompagné du chancelier Jean Rénald Clérismé.
En outre, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti et chef de la MINUSTAH, Hédi Annabi, est également attendu dans la capitale dominicaine.
Selon l’agence en ligne dominicaine Espacinsular, une session spéciale du sommet sera consacrée vendredi à Haïti. Les 20 pays membres du Groupe de Rio devraient, à cette occasion, apporter leur appui au processus politique, économiquge et social en cours dans le pays.
L’intégration d’Haïti à ce mécanisme régional de consultations politiques sera également envisagée.
L’énergie, les désastres naturels et le développement seront les principaux thèmes du sommet dont les conclusions feront l’objet d’une déclaration finale intitulée Déclaration de Santo Domingo.
Les sessions de travail se dérouleront à la chancellerie dominicaine et un dîner sera offert par le Président Leonel Fernàndez qui accueillera au Palais National (siège de la Présidence) ses homologues latinoaméricains.
Parmi les dirigeants politiques devant arriver jeudi à Santo Domingo figurent les Présidents brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva, argentin Cristina Fernàndez de Kirchner, chilien Michelle Bachelet, nicaraguéen Daniel Ortega, colombien Alvaro Uribe et vénézuélien Hugo Chàvez. Ces deux derniers sont pratiquement en guerre depuis la mort samedi du numéro deux de la guérilla colombienne FARC, Raùl Reyes, au cours d’une attaque de l’armée colombienne en territoire équatorien.

spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4770

Nationalité : Le Sénateur Ultimo Compère aurait fait défection

En voyage à l’étranger depuis une semaine, le parlementaire de Lespwa, accusé d’être détenteur d’un passeport américain, aurait abandonné son siège
lundi 3 mars 2008,
Radio Kiskeya

Le Sénateur Ultimo Compère, élu sous la bannière de la plateforme présidentielle Lespwa dans le Centre et soupçonné d’être de nationalité américaine, se serait enfui à l’étranger depuis une semaine, selon des rumeurs de plus en plus intenses au Parlement.
Sans être en mesure de confirmer le retrait de son collègue, le président du Sénat, Kelly Bastien, a indiqué lundi que M. Compère a laissé le pays depuis mardi dernier. Il dit s’étonner de cette absence prolongée d’autant plus suspecte que le bureau de la Chambre haute n’a pas été informé de l’objectif du voyage du Sénateur qui intervient au moment où la commission sénatoriale sur la nationalité a relevé des contradictions dans les documents fournis par l’intéressé.
Le Sénateur Bastien affirme attendre des explications du troisième Sénateur du Plateau Central qui, en aucun cas, ne saurait quitter l’institution parlementaire à la sauvette. Des démarches sont en cours en vue de clarifier la situation d’Ultimo Compère qui devrait faire l’objet des suites légales nécessaires.
Pour sa part, le président de la commission sur la nationalité, Youri Latortue, a averti que le présumé déserteur doit faire le dépôt complet de ses pièces mercredi au plus tard. Le premier Sénateur de l’Artibonite soutient que l’analyse préliminaire du dossier de Compère a paru très problématique lors d’une analyse préliminaire.
Des informations crédibles laissent croire que le Sénateur du Plateau Central serait titulaire d’un passeport américain qui arrivera à expiration le 4 octobre 2014. La commission parlementaire détiendrait contre Compère des preuves accablantes fournies par le ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé et le directeur général du service de l’immigration, l’ex-général Roland Chavannes.
Affirmant être issu d’une famille d’anciens exilés qui avaient été victimes de persécutions politiques sous la dictature des Duvalier, l’élu de Lespwa ne décolérait pas, il y a quelques jours, contre son collègue du Sud Gabriel Fortuné qui avait vendu la mèche. Ce dernier a été également à l’origine d’attaques répétées contre le vice-président du Sénat, Rudolph Boulos, accusé d’être également un ressortissant américain. Représentant de la Fusion des sociaux-démocrates, ce dernier a catégoriquement rejeté ces allégations, se posant en victime d’un "lynchage politique".
Outre des Sénateurs, au moins une dizaine de Députés et des ministres, en nombre indéterminé, seraient également de nationalité étrangère. Le ministre de l’économie et des finances, Daniel Dorsainvil a soumis ses pièces la semaine dernière à la commission sur la nationalité tandis que son collègue de la justice, René Magloire a refusé de remettre son dossier arguant de la nécessité de solliciter l’autorisation de ses supérieurs hiérarchiques. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4771

Premières images de la 3e Foire binationale écotouristique et de production

La 3e Foire binationale écotouristique et de production a été inaugurée ce samedi 1er mars comme il a été annoncé par les organisateurs.
Sur le site de la foire, installé sur la ferme agricole de Belladère, des stands de 24 et de 12 mètres carrés ainsi que des podiums devant accueillir les groupes musicaux et culturels ont été aménagés.
Déjà la veille, « pour le moins, 5,000 visiteuses et visiteurs se trouvaient sur place.
Pour les loger, les hôtels disponibles n’ayant pas la capacité suffisante d’accueil, des accommodements ont lieu avec certains habitants, lors même qu’une bonne partie de la population n’est pas tellement impliquée dans la foire proprement dite », avait rapporté, vendredi, AlterPresse, citant un des membres organisateurs.

Environ 30 à 40 000 visiteurs sont attendus à la foire qui doit durer une quinzaine de jours. Dans l’une de nos prochaines éditions, nous nous proposerons à nos lecteurs un reportage complet sur le déroulement des premiers jours de cette manifestation tenue à l’effet de rapprocher les deux peuples de l’île.
lundi 3 mars 2008
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AGRICULTURE/TECHNOLOGIE / De nouvelles machines agricoles dans la Vallée de l’Artibonite

Par Alix Laroche
alixlaroche@lematinhaiti.com
La Vallée de l’Artibonite vient d’être dotée de nouvelles machines agricoles sophistiquées. La remise officielle de ces équipements lourds, aux responsables de l’Organisme de développement de la Vallée de l’Artibonite (ODVA), a eu lieu, le mercredi 27 février.
Il s’agit entre autres de huit tracteurs agricoles, de deux génératrices de 170 kw chacune, d’une plate-forme (low-boy), de deux excavatrices pour travaux de curage, d’un Rotary Tiller (AgriRovator), d’un rouleau compacteur, des motoculteurs. Ces équipements, destinés à renforcer la production agricole dans la vallée, ont sollicité des débours de l’ordre de 1,3 millions de dollars américains, soit 50 millions de gourdes, à en croire les responsables du ministère de l’Agriculture.
Cet argent qui provient de la Banque interaméricaine de développement (Bid), est un prêt à l’État haïtien, suite à un accord qui a été signé, le 18 janvier 2007, entre le ministre de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR), François Séverin, et les représentants de ladite banque en Haïti.
À la cérémonie de remise, l’accent a été surtout mis sur la nécessité de bien entretenir les matériels. « Pour les protéger aussi longtemps que possible, un système de gestion doit être mis en place avec la participation des techniciens et des utilisateurs », a soutenu le directeur général de l’ODVA, Vilna Josaphat, qui envisage des séances de formation à court et à long termes au profit des techniciens et des utilisateurs.
De leur côté, des cultivateurs de la Vallée de l’Artibonite en ont profité pour présenter leurs cahiers de charge : canaux d’irrigation dans certaines sections communales ; disponibilité d’engrais, de crédit agricole, d’encadrements ; maintien des projets de production de semences et de construction de moulins pour la préparation finale du riz.
Un de ces cultivateurs a dit déplorer que l’ODVA dispose d’un budget annuel de 47 millions de gourdes, alors que 4 millions seulement sont allouées au développement de la vallée. La balance de 43 millions couvre les salaires des employés, a-t-il affirmé. « Ce n’est pas possible. C’est une aberration », s’est-il lamenté.
Le député de Desdunes, LouisJeune Levaillant (Fusion), qui a plaidé pour le développement agricole réel de la région de l’Artibonite, a promis d’intervenir pour une plus grande enveloppe au ministère de l’Agriculture et à l’ODVA, à l’occasion du vote prochain du Budget rectificatif.
Le ministre de l’Agriculture, l’agronome François Séverin a souligné les progrès déjà accomplis dans le secteur agricole de la Vallée de l’Artibonite. Toutefois, a-t-il constaté, l’implantation d’autres projets de développement agricole dans tout le département de l’Artibonite est une urgence, tout comme il est une priorité de trouver une solution au problème de l’irrigation des terres cultivables.
Outre les officiels de Port-auPrince, dont un représentant du Premier ministre Jacques Édouard Alexis, Hermogène Durand, et quelques élus locaux, la cérémonie s’était déroulée en présence des notables de la Vallée de l’Artibonite et des membres d’organisations de base de planteurs de la région. Elle s’est clôturée par la visite du Canal Artibonite Sud, du barrage de Canneau, de la Ferme de Mauger et de Villard (Fossé Naboth Ouest).lundi 3 mars 2008
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=11598
Notre avis:
C’est tout à fait compréhensible que les nouvelles parlent de ce genre d’actualité. Après avoir été la cible préférée des députés et de tous ceux qui considèrent comme un fait l’échec du gouvernement de Jacques Edouard Alexis, le ministre de l’agriculture vit probablement ces derniers jours.
Il est certain qu’il n’est pas difficile d’échouer comme ministre de l’agriculture en Haïti. Les agronomes et techniciens chevronnés le savent. Il se pourrait qu’il soit très difficile de pouvoir combler ce poste en cas de vacance ou de démission. Car la relance de la production nationale ne peut pas se faire du jour au lendemain dans un secteur ou tout reste à faire. Comme partout et en tou en Haïti.
Bonne initiative quand même si elle ne rentre pas dans une politique de démagogie du genre cacher le soleil avec un doigt.
Ce qui est rageant c’est que tout ce quis e fait en Haiti est financé par les institutions étrangères. Le projet le plus insignifiant comme par exemple celui qui visait à changer le visage de la zone du Bel Air (12.000 dollars) a été aussi financé et en plus le pape du CNDDR a fait un discours disproportionné par rapport à l’envergure financière du projet !
Mais bon ..Welcome to Haïti !
HRV