Une initiative conjointe du Pérou et de l’Argentine.
jeudi 21 août 2008,
Radio Kiskeya
Le Pérou et l’Argentine se sont entendus jeudi sur la création conjointe d’une compagnie d’ingénieurs militaires des deux pays au sein de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH), a annoncé à Lima la chancellerie péruvienne dans un communiqué cité par EFE.
La compagnie, dont la date du début des opérations n’a pas été précisée, portera le nom de José de San Martìn.
L’accord péruano-argentin est intervenu lors d’une réunion bilatérale de coordination sur la sécurité et la coopération politique entre les vice-chanceliers péruvien Gonzalo Gutiérrez et argentin Victorio Taccetti.
Au cours de cette rencontre, Buenos Aires a également pris l’engagement de promouvoir la reconnaissance par l’ONU du Centre d’entraînement des opérations de paix du Pérou et promis de créer un sous-groupe binational de travail dans les domaines scientifique, technologique, logistique et industriel.
Le Pérou et l’Argentine figurent parmi les pays latinoaméricains ayant déployé des casques bleus en Haïti. Placée sous commandement brésilien, la MINUSTAH compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5230
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 22 août 2008
René Préval relance son projet de réforme constitutionnelle
La constitution de 1987 entretiendra l’instabilité en permanence, soutient le Président qui se prononce pour la réduction du quorum au Sénat
jeudi 21 août 2008,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval a annoncé que son plus prochain combat sera celui d’une campagne de promotion en faveur de l’adoption d’une nouvelle constitution destinée à remplacer celle de 1987 en vigueur qu’il a présentée comme une source potentielle d’éternelle instabilité en Haïti.
« La plus grande bataille que je vais mener sera celle de convaincre les haïtiens de la nécessité de doter le pays d’une nouvelle constitution », a affirmé avec détermination le chef de l’Etat haïtien dans une interview exclusive à Radio Ibo, une station privée de Port-au-Prince, en marge de sa participation samedi dernier à Santo Domingo à la cérémonie d’investiture de son homologue dominicain Leonel Fernàndez.
Prenant en exemple la volonté du premier mandataire dominicain de réduire dans son pays la fréquence des élections, René Préval, interrogé par notre confrère Hérold Jean-François, a insisté sur la nécessité d’unifier le système électoral à la fois dans une perspective de stabilité politique et de réduction des dépenses de l’Etat au profit d’activités productives. Précisant que d’ici 2011, Haïti devrait s’engager dans l’organisation de quatre consultations présidentielles et législatives, le Président a souligné que le prochain renouvellement du tiers du Sénat coûtera 15 millions de dollars alors que le même montant pourrait servir à l’achat d’engrais pour stimuler la production agricole nationale.
Dans sa radiographie des « dysfonctionnements et anomalies en cascade » générés par la charte fondamentale, M. Préval a évoqué l’ingouvernabilité des plus petites entités territoriales en raison d’une inflation d’instances de pouvoir et l’absence d’un gouvernement légitime à la tête du pays quatre mois après l’éviction du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis.
Revenant à la charge plusieurs mois après les premières tentatives d’articulation de son projet de réforme constitutionnelle, le chef de l’Etat souhaite un « débat serein et sans peur » sur la question non sans rappeler l’extrême complication des procédures d’amendement prévues dans la constitution actuelle.
Sur un plan plus conjoncturel, René Préval soutient totalement les positions affichées par certains Sénateurs proches de l’Exécutif, en particulier Jean Hector Anacacis (Ouest/Lespwa), visant à faire passer de 16 à 10 Sénateurs le quorum de la Chambre haute qui ne compte plus que 18 membres sur un effectif de 30 au départ. « L’effectif du corps est celui des membres présents », a fait ressortir le chef de l’Etat tout en rejetant sur le discrédit moral ayant affecté l’ancien Conseil Electoral Provisoire (CEP) la non-tenue des Sénatoriales partielles depuis plusieurs mois.
Il a aussi déploré la faiblesse des partis politiques, des interlocuteurs qui sont, selon lui, en « perte de représentation politique » à cause de leur incapacité à contrôler leurs représentants au Parlement. Se plaignant du fait que l’avenir du pays dépendait des caprices de deux ou trois Sénateurs, Préval s’est toutefois engagé à faire tout son possible en vue de trouver, de concert avec le Premier ministre ratifié, Michèle Pierre-Louis, une issue heureuse aux négociations et de parvenir à la formation d’un nouveau gouvernement.
Ces nouvelles déclarations du Président de la République surviennent au moment où certaines forces politiques semblent se préoccuper de la survie ou non du Sénat menacé d’implosion ou de son éventuelle instrumentalisation politique à terme. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5228
HRV commente :
C’est presque inopportun, pour ne pas dire indécent que le président de la République déclare vouloir faire de la modification de la Constitution de 1987, la plus grande bataille de sa vie. Surtout tenant compte de la conjoncture actuelle. C’est dire que la cécité du pouvoir se comporte souvent en prisme déformant la vision de la réalité.
Les haïtiens dans leur grande majorité n’à que faire de la politique. Les politiciens ne font de pas de la politique pour servir mais plutôt pour se servir. C’est le meilleur tremplin pour passer de miséreux à millionnaire. La politique en Haïti n’a servi et ne sert qu’à cela.
Aujourd’hui, les haïtiens sont en butte à d’énormes difficultés économiques et sociales basales. La liste de leurs priorités ne suit pas du tout celle du président de la République.
Les haïtiens veulent pouvoir bouffer. Tout simplement bouffer puisqu’ils sont humains et font partie de la chaîne alimentaire. Si Jean Claude Duvalier s’amène à Port-au-Prince avec une flottille contenant suffisamment de produits alimentaires pouvant permettre aux haïtiens de manger à leur faim pendant une semaines, les vive Duvalier résonneront sur tout le territoire national. Les cris zèbreront le ciel d’Haïti même si le régime devra reprendre les lignes dures des pratiques dictatoriales de François Duvalier.
En un sens, l’indifférence de l’Haïtien face à la politique a propulsé René Préval au pouvoir. Dans le cas contraire, personne n’aurait voté pour un ancien président qui n’a pas laissé un souvenir impérissable lors de son passage au timon des affaires, pour le premier ministre d’un gouvernement déchouqué et surtout un candidat à la présidence qui se vante de ne pas avoir de programme de gouvernement.
Si le Président René Préval cherche une bataille à mener qu’il s’attaque carrément à la vie chère et à l’insécurité. Ces deux fléaux ne sont ni utopie ni vues de l’esprit.
En ce qui concerne la Constitution je crois qu’il doit exister encore en Haïti des gens beaucoup plus capables de réfléchir et relever les vraies incohérences de notre Carta Magna !
Et surtout qu’il ne s’avise pas de faire pondre une Constitution sur mesure, en prêt-à-porter lui permettant de rester au pouvoir !
jeudi 21 août 2008,
Radio Kiskeya
Le Président René Préval a annoncé que son plus prochain combat sera celui d’une campagne de promotion en faveur de l’adoption d’une nouvelle constitution destinée à remplacer celle de 1987 en vigueur qu’il a présentée comme une source potentielle d’éternelle instabilité en Haïti.
« La plus grande bataille que je vais mener sera celle de convaincre les haïtiens de la nécessité de doter le pays d’une nouvelle constitution », a affirmé avec détermination le chef de l’Etat haïtien dans une interview exclusive à Radio Ibo, une station privée de Port-au-Prince, en marge de sa participation samedi dernier à Santo Domingo à la cérémonie d’investiture de son homologue dominicain Leonel Fernàndez.
Prenant en exemple la volonté du premier mandataire dominicain de réduire dans son pays la fréquence des élections, René Préval, interrogé par notre confrère Hérold Jean-François, a insisté sur la nécessité d’unifier le système électoral à la fois dans une perspective de stabilité politique et de réduction des dépenses de l’Etat au profit d’activités productives. Précisant que d’ici 2011, Haïti devrait s’engager dans l’organisation de quatre consultations présidentielles et législatives, le Président a souligné que le prochain renouvellement du tiers du Sénat coûtera 15 millions de dollars alors que le même montant pourrait servir à l’achat d’engrais pour stimuler la production agricole nationale.
Dans sa radiographie des « dysfonctionnements et anomalies en cascade » générés par la charte fondamentale, M. Préval a évoqué l’ingouvernabilité des plus petites entités territoriales en raison d’une inflation d’instances de pouvoir et l’absence d’un gouvernement légitime à la tête du pays quatre mois après l’éviction du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis.
Revenant à la charge plusieurs mois après les premières tentatives d’articulation de son projet de réforme constitutionnelle, le chef de l’Etat souhaite un « débat serein et sans peur » sur la question non sans rappeler l’extrême complication des procédures d’amendement prévues dans la constitution actuelle.
Sur un plan plus conjoncturel, René Préval soutient totalement les positions affichées par certains Sénateurs proches de l’Exécutif, en particulier Jean Hector Anacacis (Ouest/Lespwa), visant à faire passer de 16 à 10 Sénateurs le quorum de la Chambre haute qui ne compte plus que 18 membres sur un effectif de 30 au départ. « L’effectif du corps est celui des membres présents », a fait ressortir le chef de l’Etat tout en rejetant sur le discrédit moral ayant affecté l’ancien Conseil Electoral Provisoire (CEP) la non-tenue des Sénatoriales partielles depuis plusieurs mois.
Il a aussi déploré la faiblesse des partis politiques, des interlocuteurs qui sont, selon lui, en « perte de représentation politique » à cause de leur incapacité à contrôler leurs représentants au Parlement. Se plaignant du fait que l’avenir du pays dépendait des caprices de deux ou trois Sénateurs, Préval s’est toutefois engagé à faire tout son possible en vue de trouver, de concert avec le Premier ministre ratifié, Michèle Pierre-Louis, une issue heureuse aux négociations et de parvenir à la formation d’un nouveau gouvernement.
Ces nouvelles déclarations du Président de la République surviennent au moment où certaines forces politiques semblent se préoccuper de la survie ou non du Sénat menacé d’implosion ou de son éventuelle instrumentalisation politique à terme. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5228
HRV commente :
C’est presque inopportun, pour ne pas dire indécent que le président de la République déclare vouloir faire de la modification de la Constitution de 1987, la plus grande bataille de sa vie. Surtout tenant compte de la conjoncture actuelle. C’est dire que la cécité du pouvoir se comporte souvent en prisme déformant la vision de la réalité.
Les haïtiens dans leur grande majorité n’à que faire de la politique. Les politiciens ne font de pas de la politique pour servir mais plutôt pour se servir. C’est le meilleur tremplin pour passer de miséreux à millionnaire. La politique en Haïti n’a servi et ne sert qu’à cela.
Aujourd’hui, les haïtiens sont en butte à d’énormes difficultés économiques et sociales basales. La liste de leurs priorités ne suit pas du tout celle du président de la République.
Les haïtiens veulent pouvoir bouffer. Tout simplement bouffer puisqu’ils sont humains et font partie de la chaîne alimentaire. Si Jean Claude Duvalier s’amène à Port-au-Prince avec une flottille contenant suffisamment de produits alimentaires pouvant permettre aux haïtiens de manger à leur faim pendant une semaines, les vive Duvalier résonneront sur tout le territoire national. Les cris zèbreront le ciel d’Haïti même si le régime devra reprendre les lignes dures des pratiques dictatoriales de François Duvalier.
En un sens, l’indifférence de l’Haïtien face à la politique a propulsé René Préval au pouvoir. Dans le cas contraire, personne n’aurait voté pour un ancien président qui n’a pas laissé un souvenir impérissable lors de son passage au timon des affaires, pour le premier ministre d’un gouvernement déchouqué et surtout un candidat à la présidence qui se vante de ne pas avoir de programme de gouvernement.
Si le Président René Préval cherche une bataille à mener qu’il s’attaque carrément à la vie chère et à l’insécurité. Ces deux fléaux ne sont ni utopie ni vues de l’esprit.
En ce qui concerne la Constitution je crois qu’il doit exister encore en Haïti des gens beaucoup plus capables de réfléchir et relever les vraies incohérences de notre Carta Magna !
Et surtout qu’il ne s’avise pas de faire pondre une Constitution sur mesure, en prêt-à-porter lui permettant de rester au pouvoir !
Inscription à :
Articles (Atom)