Haïti, république des ONG
Éditions Golias 200 pages, 12 euros.
Le 12 janvier 2010, « té tremblé », tremblement de terre en Haïti. Entre 220 000 et 300 000 personnes perdent la vie. L’île a-t-elle de tout temps été vouée au malheur ? Le livre convie à la découverte d’un pays qui fut « la perle des Caraïbes », convoquant l’histoire, quand nombre de commentaires l’ignorent.
Haïti a servi de laboratoire à toutes les expériences coloniales, dès l’arrivée des Européens, dans le sillage de Colomb. Haïti est devenu tributaire de l’intervention étrangère, en matière d’économie, de politique sociale.
Les auteurs, à contre-courant d’une opinion concernant Jean-Bertrand Aristide, dessinent trois phases dans son parcours, apportant un éclairage sur le ¬changement du président après son enlèvement par les marines et sa «rééducation» aux États-Unis.
On peut parler de sujétion totale aux intérêts du grand voisin. Pays agricole, Haïti, soumis aux diktats du FMI, fut précipité, avec les Duvalier, qui régnaient par la terreur semée par leurs tontons macoutes, vers la désertification des campagnes. L’exode a alimenté les bidonvilles de Port-au-Prince où sévissent violence et insécurité.
On le voit : une terre propice à l’implantation des organisations non gouvernementales (ONG). Avant le séisme de 2010, on en comptait 495 ; leur nombre passera à 595 après. Si leur présence permet de soulager passagèrement certains maux (épidémies, non-accès à l’eau…), leur poids se révèle un frein pour l’action. Aujourd’hui, des associations locales parient sur des expériences nouvelles en matière d’agriculture et d’élevage.
Initiatives essentielles pour une paysannerie représentant la majorité de la population, que la misère et les catastrophes naturelles ont transformée en fantômes des bidonvilles ou en migrants dans la voisine République dominicaine, où ils sont confrontés à des conditions de quasi-esclavage.
Les auteurs dressent un cadre, embrassant l’histoire, la sociologie et les vicissitudes politiques, qui aide à comprendre comment une île a pu, sous la coupe d’élites corrompues, se transformer en un pays de non-droit sur les plans de l’alimentation, de la santé, du travail, de l’éducation, pays dont le PIB n’a pas progressé ces vingt-cinq dernières années et où un habitant sur trois survit grâce à l’aide extérieure. À noter les témoignages recueillis, qui enrichissent le capital d’humanité de l’ouvrage.
Gérard Devienne
http://www.humanite.fr/monde/haiti-republique-des-ong-547450
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 22 août 2013
Haïti : Revisiter la production cinématographique de dénonciation de la dictature duvaliériste
mercredi 21 août 2013
Par Chenald Augustin
P-au-P., 21 aout 2013 [AlterPresse] --- Dans le cadre de son ciné-club, le centre culturel Anne Marie Morisset a présenté, le lundi 19 août, le documentaire, « Radio Haïti inter, le droit à la parole », du réalisateur haïtien Arnold Antonin. Cette projection a été suivie d’un débat animé par le poète et homme de gauche Guy Gérald Ménard. Ce film, réalisé il y a déjà 31 ans, raconte à la fois une page d’histoire d’une journée macabre, le 28 novembre 1980, et celle du célèbre journal de 21 heures d’Haïti Inter.
La projection du film a donné lieu à un débat sur la genèse de la dictature héréditaire de Duvalier, sur la répression sauvage et la corruption généralisée qui l’ont caractérisée. Guy Ménard nous rappelle certains crimes spectaculaires commis par les hommes de main de Papa Doc : « Au début, des hommes à la solde de Clément Barbot à bord des fameuses voitures DKW enlèvent des gens la nuit qu’on ne retrouvait plus jamais. Les tontons macoutes [corps paramilitaire de Jean-Claude Duvalier] avaient le droit de vie et de mort ». Ce parcours historique des années noires sous la dictature sanguinaire de François Duvalier est également une occasion pour le militant de situer l’héritage de Jean-Claude Duvalier.
Guy Gérald Ménard a également rappelé que l’ensemble des différents secteurs de la société haïtienne avaient pris part à la lutte contre la dictature, laquelle va aboutir à la chute du régime en 1986. « Le combat était mené à l’extérieur du pays par des compatriotes, à travers divers mouvements. L’église, les syndicats, les intellectuels, les militants de gauche, des droits humains, tous avaient combattu le régime », souligne-t-il.
La gestion de l’après Duvalier a toutefois suscité des interrogations, des critiques chez plusieurs jeunes débatteurs nés après la dictature. Analysant attentivement la situation actuelle du pays, ces derniers semblaient se demander : « à quoi cette chute a-t-elle servi réellement ? » Le poète, qui a lui-même mené le combat contre la dictature les tempère : « On a bien fait de renverser le régime qui oppressait le peuple et bafouait ses droits. »
Le titre du documentaire d’Arnold Antonin incite les débatteurs à discuter des différents « Droits de l’Homme » au sein d’une démocratie. Et l’animateur du débat a pris soin de les énumérer : droit d’expression, de pensée, les droits civils, sociaux, culturels.
Guy Gérald Ménard a également contextualisé et replacé le film, et la dictature qu’il dénonce, dans la situation géopolitique de la décennie quatre-vingt : le bloc de l’Est ou la guerre froide, le soutien des Etats-Unis à des dictatures dans la région caribéenne et sud-américaine.
La projection s’inscrit ainsi dans la mission éducative et culturelle du centre qui se donne pour objectif d’inciter les jeunes à connaitre l’histoire récente du pays et à y réfléchir, indique Kermonde Lovely Fifi, la programmatrice culturelle du centre. A l’en croire, ce travail participe à la construction de la citoyenneté, l’une des missions principales du centre.
Un travail de mémoire
« Radio Haïti inter, le droit à la parole » est le récit de la vie d’exil et d’errance des journalistes des années 1980 : Lilianne Pierre-Paul, Konpè Filo, Harold Isaac, Henry Alphonse. A travers ce film à la dimension militante, engagée, le réalisateur, lui-même réfugié au Venezuela, souhaite restituer ce pan de mémoire et cette journée sombre et tristement célèbre, qui a vu bannir et déporter des défenseurs de la liberté d’expression. Le film salue non seulement le courage et l’engagement de ces journalistes, mais rend aussi hommage à la station Radio Haiti Inter, qui fut un espace de débats, de droit à la parole et de promotion de la démocratie.
Avec ce film, Arnold Antonin veut redonner à cette journée du 28 novembre 1980 toute son importance historique. Ce documentaire se veut un témoignage vivant pour l’histoire et la mémoire. Car « lors de cette journée, écrit le réalisateur, la répression bat son plein. Un décret va interdire toute prise de parole indépendante et toute manifestation de la pensée. Les artistes, les écrivains, journalistes, les démocrates en font les frais... ».
31 ans après sa réalisation, le film d’Arnold Antonin nous convie à la réflexion sur un passé fait d’oppression et de corruption : l’ère duvaliériste. Le narrateur, Arnold Antonin, dénonce dans son récit l’arrestation d’autres militants d’alors, parmi lesquels Pierre Clitandre, Evans Paul dit Konpè Plim, les frères Hérard. Tous ont été, soit exilés, soit contraints au maquis. Ce récit dénonciateur nous montre l’ampleur féroce de la dictature et du bâillonnement de la liberté d’expression.
Un docudrame Le film d’Arnold Antonin s’inscrit dans la catégorie des documentaires dramatisés, et les journalistes jouent parfois leur propre rôle. Des scènes fictives ont également été recréées par le réalisateur pour suggérer l’écoute du journal de 21 heures d’Haïti Inter à l’époque. On y voit, en effet, des religieuses, une famille de prolétaire autour de la table à manger, le chauffeur de taxi, tous écoutant attentivement la radio.
La scène la plus forte et la plus marquante du film est - sans doute - celle montrant un soldat, fatigué, couché sur les escaliers, écoutant l’émission à partir d’un appareil accroché à son fusil. Cette scène ambigüe avait fasciné l’écrivain Emile Olivier, nous confie Arnold Antonin.
Interrogés, plusieurs jeunes spectateurs se disent impressionnés par la concision, la précision avec lesquelles le réalisateur a réussi à décrire l’époque. « L’essentiel sur la journée de la journée du 28 novembre a été dit. Il nous apprend beaucoup de choses, sur l’obscurantisme qui a caractérisé la dictature. Ce film nous apprend aussi une chose, celle ne pas oublier », confie Frantz C. Bernardin. « J’ai une idée de la dictature. Je sens ce qu’a été et comment vivaient les gens à cette époque », révèle Luckens Legros.
« Radio Haïti inter, le droit à la parole » s’intègre dans le travail de mémorialiste d’Arnold Antonin. Le film a été salué par la critique vénézuélienne lors de sa sortie. Le réalisateur américain, Jonathan Demme, auteur, entre autres, de « L’agronome » (film sur Jean Dominique, le célèbre journaliste assassiné le 3 mai 2000), déclare avec fascination : « Radio Haïti inter, le droit à la parole » est un petit film extraordinaire. »
Dans le cadre de son ciné-club, le centre projettera tous les lundis des films sur les thématiques sociales ou politiques, annonce Kermonde Lovely Fifi. Une carte blanche semble être donnée à Arnold Antonin, car son film, « GNB kont Attila », sur les derniers événements ayant conduit à la chute d’Aristide, sera projeté le 26 août. Un débat s’en suivra. [ca ts gp apr 21/08/2013 17 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article15026
Par Chenald Augustin
P-au-P., 21 aout 2013 [AlterPresse] --- Dans le cadre de son ciné-club, le centre culturel Anne Marie Morisset a présenté, le lundi 19 août, le documentaire, « Radio Haïti inter, le droit à la parole », du réalisateur haïtien Arnold Antonin. Cette projection a été suivie d’un débat animé par le poète et homme de gauche Guy Gérald Ménard. Ce film, réalisé il y a déjà 31 ans, raconte à la fois une page d’histoire d’une journée macabre, le 28 novembre 1980, et celle du célèbre journal de 21 heures d’Haïti Inter.
La projection du film a donné lieu à un débat sur la genèse de la dictature héréditaire de Duvalier, sur la répression sauvage et la corruption généralisée qui l’ont caractérisée. Guy Ménard nous rappelle certains crimes spectaculaires commis par les hommes de main de Papa Doc : « Au début, des hommes à la solde de Clément Barbot à bord des fameuses voitures DKW enlèvent des gens la nuit qu’on ne retrouvait plus jamais. Les tontons macoutes [corps paramilitaire de Jean-Claude Duvalier] avaient le droit de vie et de mort ». Ce parcours historique des années noires sous la dictature sanguinaire de François Duvalier est également une occasion pour le militant de situer l’héritage de Jean-Claude Duvalier.
Guy Gérald Ménard a également rappelé que l’ensemble des différents secteurs de la société haïtienne avaient pris part à la lutte contre la dictature, laquelle va aboutir à la chute du régime en 1986. « Le combat était mené à l’extérieur du pays par des compatriotes, à travers divers mouvements. L’église, les syndicats, les intellectuels, les militants de gauche, des droits humains, tous avaient combattu le régime », souligne-t-il.
La gestion de l’après Duvalier a toutefois suscité des interrogations, des critiques chez plusieurs jeunes débatteurs nés après la dictature. Analysant attentivement la situation actuelle du pays, ces derniers semblaient se demander : « à quoi cette chute a-t-elle servi réellement ? » Le poète, qui a lui-même mené le combat contre la dictature les tempère : « On a bien fait de renverser le régime qui oppressait le peuple et bafouait ses droits. »
Le titre du documentaire d’Arnold Antonin incite les débatteurs à discuter des différents « Droits de l’Homme » au sein d’une démocratie. Et l’animateur du débat a pris soin de les énumérer : droit d’expression, de pensée, les droits civils, sociaux, culturels.
Guy Gérald Ménard a également contextualisé et replacé le film, et la dictature qu’il dénonce, dans la situation géopolitique de la décennie quatre-vingt : le bloc de l’Est ou la guerre froide, le soutien des Etats-Unis à des dictatures dans la région caribéenne et sud-américaine.
La projection s’inscrit ainsi dans la mission éducative et culturelle du centre qui se donne pour objectif d’inciter les jeunes à connaitre l’histoire récente du pays et à y réfléchir, indique Kermonde Lovely Fifi, la programmatrice culturelle du centre. A l’en croire, ce travail participe à la construction de la citoyenneté, l’une des missions principales du centre.
Un travail de mémoire
« Radio Haïti inter, le droit à la parole » est le récit de la vie d’exil et d’errance des journalistes des années 1980 : Lilianne Pierre-Paul, Konpè Filo, Harold Isaac, Henry Alphonse. A travers ce film à la dimension militante, engagée, le réalisateur, lui-même réfugié au Venezuela, souhaite restituer ce pan de mémoire et cette journée sombre et tristement célèbre, qui a vu bannir et déporter des défenseurs de la liberté d’expression. Le film salue non seulement le courage et l’engagement de ces journalistes, mais rend aussi hommage à la station Radio Haiti Inter, qui fut un espace de débats, de droit à la parole et de promotion de la démocratie.
Avec ce film, Arnold Antonin veut redonner à cette journée du 28 novembre 1980 toute son importance historique. Ce documentaire se veut un témoignage vivant pour l’histoire et la mémoire. Car « lors de cette journée, écrit le réalisateur, la répression bat son plein. Un décret va interdire toute prise de parole indépendante et toute manifestation de la pensée. Les artistes, les écrivains, journalistes, les démocrates en font les frais... ».
31 ans après sa réalisation, le film d’Arnold Antonin nous convie à la réflexion sur un passé fait d’oppression et de corruption : l’ère duvaliériste. Le narrateur, Arnold Antonin, dénonce dans son récit l’arrestation d’autres militants d’alors, parmi lesquels Pierre Clitandre, Evans Paul dit Konpè Plim, les frères Hérard. Tous ont été, soit exilés, soit contraints au maquis. Ce récit dénonciateur nous montre l’ampleur féroce de la dictature et du bâillonnement de la liberté d’expression.
Un docudrame Le film d’Arnold Antonin s’inscrit dans la catégorie des documentaires dramatisés, et les journalistes jouent parfois leur propre rôle. Des scènes fictives ont également été recréées par le réalisateur pour suggérer l’écoute du journal de 21 heures d’Haïti Inter à l’époque. On y voit, en effet, des religieuses, une famille de prolétaire autour de la table à manger, le chauffeur de taxi, tous écoutant attentivement la radio.
La scène la plus forte et la plus marquante du film est - sans doute - celle montrant un soldat, fatigué, couché sur les escaliers, écoutant l’émission à partir d’un appareil accroché à son fusil. Cette scène ambigüe avait fasciné l’écrivain Emile Olivier, nous confie Arnold Antonin.
Interrogés, plusieurs jeunes spectateurs se disent impressionnés par la concision, la précision avec lesquelles le réalisateur a réussi à décrire l’époque. « L’essentiel sur la journée de la journée du 28 novembre a été dit. Il nous apprend beaucoup de choses, sur l’obscurantisme qui a caractérisé la dictature. Ce film nous apprend aussi une chose, celle ne pas oublier », confie Frantz C. Bernardin. « J’ai une idée de la dictature. Je sens ce qu’a été et comment vivaient les gens à cette époque », révèle Luckens Legros.
« Radio Haïti inter, le droit à la parole » s’intègre dans le travail de mémorialiste d’Arnold Antonin. Le film a été salué par la critique vénézuélienne lors de sa sortie. Le réalisateur américain, Jonathan Demme, auteur, entre autres, de « L’agronome » (film sur Jean Dominique, le célèbre journaliste assassiné le 3 mai 2000), déclare avec fascination : « Radio Haïti inter, le droit à la parole » est un petit film extraordinaire. »
Dans le cadre de son ciné-club, le centre projettera tous les lundis des films sur les thématiques sociales ou politiques, annonce Kermonde Lovely Fifi. Une carte blanche semble être donnée à Arnold Antonin, car son film, « GNB kont Attila », sur les derniers événements ayant conduit à la chute d’Aristide, sera projeté le 26 août. Un débat s’en suivra. [ca ts gp apr 21/08/2013 17 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article15026
Haïti-Tourisme : « Le complexe El Rancho NH sera inauguré en octobre »
Un nouveau complexe hôtelier "El Rancho NH" au coeur de Pétion-ville est en chantiers. Le du projet de jumelage des hôtels Villa Créole et El Rancho a été présenté mercredi par l'entrepreneur Réginald Boulos ainsi que quelques investisseurs partenaires au Premier ministre Laurent Lamothe et la ministre du Tourisme, a constaté Haiti Press Network.
M. Réginald Boulos dans son allocution a présenté le projet de jumelage des hôtels comme étant un projet 100% haïtien et a profité pour saluer les investisseurs qui se sont joints à son groupe pour le concrétiser.
« L’hôtel est pratiquement prêt à démarrer ses opérations, nous n’avons pas des investisseurs étrangers ici nous avons des petits moyens et de grands investissements de la société immobilière et financière d’Haïti », a-t-il souligné.
Le premier ministre Lamothe quant à lui a félicité l’initiative qui, selon lui, va dans la direction des promesses de son gouvernement. Selon M. Lamothe un tel projet va contribuer grandement à changer l’image du pays
«Nous prônons le tourisme et les investissements étrangers je suis heureux de savoir que nous pourrons héberger les nombreux investisseurs qui voudront découvrir Haïti», a-t-il ajouté.
Le complexe qui devrait être prêt pour l’inauguration dès la mi-octobre comprendra en plus d’un amphithéâtre, un centre de convention capable d’accueillir près de 1500 personnes et de nombreux centres commerciaux.
Jacques Georges CASIMIR http://hpnhaiti.com/site/index.php/tourisme/10220-haiti-tourisme-l-le-complexe-el-rancho-nh-sera-inaugure-en-octobre-r
M. Réginald Boulos dans son allocution a présenté le projet de jumelage des hôtels comme étant un projet 100% haïtien et a profité pour saluer les investisseurs qui se sont joints à son groupe pour le concrétiser.
« L’hôtel est pratiquement prêt à démarrer ses opérations, nous n’avons pas des investisseurs étrangers ici nous avons des petits moyens et de grands investissements de la société immobilière et financière d’Haïti », a-t-il souligné.
Le premier ministre Lamothe quant à lui a félicité l’initiative qui, selon lui, va dans la direction des promesses de son gouvernement. Selon M. Lamothe un tel projet va contribuer grandement à changer l’image du pays
«Nous prônons le tourisme et les investissements étrangers je suis heureux de savoir que nous pourrons héberger les nombreux investisseurs qui voudront découvrir Haïti», a-t-il ajouté.
Le complexe qui devrait être prêt pour l’inauguration dès la mi-octobre comprendra en plus d’un amphithéâtre, un centre de convention capable d’accueillir près de 1500 personnes et de nombreux centres commerciaux.
Jacques Georges CASIMIR http://hpnhaiti.com/site/index.php/tourisme/10220-haiti-tourisme-l-le-complexe-el-rancho-nh-sera-inaugure-en-octobre-r
Un improbable spectacle de patinage en Haïti
PORT-AU-PRINCE, Haïti – Les sceptiques doutaient qu’un spectacle de patinage sur glace puisse être organisé en Haïti, l’un des pays les plus chauds et les plus pauvres de la planète.
Mais après près d’un an de reports successifs, il semble que le spectacle «Haïti on Ice» aura bel et bien lieu ce week-end. Peut-être. Si la glace ne fond pas d’ici là.
Mardi soir, quelques jeunes Haïtiens ont eu la chance de s’amuser dans un lieu étonnant à Port-au-Prince, une surface de glace bien lisse installée dans un gymnase de basket-ball du centre-ville. Avant cette semaine, la grande majorité des Haïtiens n’avaient jamais vu un endroit semblable.
Ils ont joyeusement enfilé des patins et se sont lancés sur la patinoire.
«Dans les autres villes, il fait froid», a déclaré Laila Bien-Aimé, une étudiante âgée de 21 ans. «En Haïti, il fait très, très chaud. Ce sont deux mondes complètement différents qui sont réunis ici.»
La jeune femme a été rejointe par une bande de patineurs sur roues qui arpentent habituellement les rues encombrées et pentues de la capitale. Ils ont eu droit à leur première initiation au patinage sur glace dimanche, et deux jours plus tard, ils semblaient tout à fait à l’aise sur la patinoire.
«C’est une gloire pour moi de patiner sur la glace», a dit Réginald Jean, 27 ans, leader du groupe de patineurs à roulettes, baptisé No Limit Roller Club. «Nous aimerions que cette activité se poursuive à long terme, qu’elle reste ici», a-t-il ajouté.
L’improbable idée d’organiser un spectacle de patinage sur glace en Haïti a émergé l’an dernier, quand François Yrius de Super Canal Prod, une entreprise guadeloupéenne qui organise le spectacle, a rencontré la ministre haïtienne du Tourisme, Stéphanie Villedrouin, lors d’un festival de musique.
La ministre a demandé à M. Yrius d’organiser un spectacle de patinage en Haïti et l’a convaincu de mettre de côté ses appréhensions, comme le coût du spectacle et la difficulté d’organiser un tel événement dans un pays aux infrastructures déficientes.
Depuis, le spectacle a été annulé plus d’une dizaine de fois pour des raisons diverses, l’une d’entre elles étant la difficulté de maintenir la patinoire gelée.
Au départ, M. Yrius a tenté d’organiser le spectacle à l’extérieur, mais les responsables se sont avoués vaincus par la chaleur et se sont déplacés dans un gymnase du centre-ville. Il en coûte 1600 $ US l’heure pour faire fonctionner la génératrice qui garde la glace gelée en ce mois d’août torride à Port-au-Prince.
«Nous avons eu beaucoup de problèmes», admet M. Yrius. La chaleur est le principal obstacle qui a empêché la surfaceuse de faire son travail. «Elle n’est pas assez puissante pour maintenir la glace gelée», explique l’organisateur.
Les multiples problèmes et délais ayant affecté la patinoire sont devenus une blague récurrente dans les médias haïtiens.
Après la plus récente annulation, le journaliste Claude Bernard Serrant a déclaré qu’Haïti était un pays «où le possible est impossible».
Mais François Yrius assure que cette fois-ci, le spectacle aura bel et bien lieu. Du moins, il l’espère.
Parmi les athlètes qui participent au spectacle figurent la Russe Elena Glebova, le Français Yannick Bonheur, l’Allemande Annette Dytrt et l’olympienne britannique Penny Coomes.
Le prix des billets va de 4,50 $ pour les enfants à 50 $ US pour les meilleurs sièges de la salle. Le prix reste élevé pour Haïti, où le revenu annuel moyen est d’environ 400 $ US.
Le spectacle devrait être présenté à trois reprises durant le week-end. Si la glace tient le coup d’ici là…
http://journalmetro.com/culture/361088/un-improbable-spectacle-de-patinage-en-haiti/
Mais après près d’un an de reports successifs, il semble que le spectacle «Haïti on Ice» aura bel et bien lieu ce week-end. Peut-être. Si la glace ne fond pas d’ici là.
Mardi soir, quelques jeunes Haïtiens ont eu la chance de s’amuser dans un lieu étonnant à Port-au-Prince, une surface de glace bien lisse installée dans un gymnase de basket-ball du centre-ville. Avant cette semaine, la grande majorité des Haïtiens n’avaient jamais vu un endroit semblable.
Ils ont joyeusement enfilé des patins et se sont lancés sur la patinoire.
«Dans les autres villes, il fait froid», a déclaré Laila Bien-Aimé, une étudiante âgée de 21 ans. «En Haïti, il fait très, très chaud. Ce sont deux mondes complètement différents qui sont réunis ici.»
La jeune femme a été rejointe par une bande de patineurs sur roues qui arpentent habituellement les rues encombrées et pentues de la capitale. Ils ont eu droit à leur première initiation au patinage sur glace dimanche, et deux jours plus tard, ils semblaient tout à fait à l’aise sur la patinoire.
«C’est une gloire pour moi de patiner sur la glace», a dit Réginald Jean, 27 ans, leader du groupe de patineurs à roulettes, baptisé No Limit Roller Club. «Nous aimerions que cette activité se poursuive à long terme, qu’elle reste ici», a-t-il ajouté.
L’improbable idée d’organiser un spectacle de patinage sur glace en Haïti a émergé l’an dernier, quand François Yrius de Super Canal Prod, une entreprise guadeloupéenne qui organise le spectacle, a rencontré la ministre haïtienne du Tourisme, Stéphanie Villedrouin, lors d’un festival de musique.
La ministre a demandé à M. Yrius d’organiser un spectacle de patinage en Haïti et l’a convaincu de mettre de côté ses appréhensions, comme le coût du spectacle et la difficulté d’organiser un tel événement dans un pays aux infrastructures déficientes.
Depuis, le spectacle a été annulé plus d’une dizaine de fois pour des raisons diverses, l’une d’entre elles étant la difficulté de maintenir la patinoire gelée.
Au départ, M. Yrius a tenté d’organiser le spectacle à l’extérieur, mais les responsables se sont avoués vaincus par la chaleur et se sont déplacés dans un gymnase du centre-ville. Il en coûte 1600 $ US l’heure pour faire fonctionner la génératrice qui garde la glace gelée en ce mois d’août torride à Port-au-Prince.
«Nous avons eu beaucoup de problèmes», admet M. Yrius. La chaleur est le principal obstacle qui a empêché la surfaceuse de faire son travail. «Elle n’est pas assez puissante pour maintenir la glace gelée», explique l’organisateur.
Les multiples problèmes et délais ayant affecté la patinoire sont devenus une blague récurrente dans les médias haïtiens.
Après la plus récente annulation, le journaliste Claude Bernard Serrant a déclaré qu’Haïti était un pays «où le possible est impossible».
Mais François Yrius assure que cette fois-ci, le spectacle aura bel et bien lieu. Du moins, il l’espère.
Parmi les athlètes qui participent au spectacle figurent la Russe Elena Glebova, le Français Yannick Bonheur, l’Allemande Annette Dytrt et l’olympienne britannique Penny Coomes.
Le prix des billets va de 4,50 $ pour les enfants à 50 $ US pour les meilleurs sièges de la salle. Le prix reste élevé pour Haïti, où le revenu annuel moyen est d’environ 400 $ US.
Le spectacle devrait être présenté à trois reprises durant le week-end. Si la glace tient le coup d’ici là…
http://journalmetro.com/culture/361088/un-improbable-spectacle-de-patinage-en-haiti/
Haïti : Manif contre le projet d’expropriation des résidents du centre ville de Port-au-Prince
Des dizaines de citoyens du centre ville de la capitale haïtienne ont manifesté, le mercredi 21 août, pour dénoncer la décision de l’administration Martelly visant à les exproprier, a observé l’agence Haïti Press Network.
Pancartes, sur lesquels on pouvait lire des slogans défavorables contre le chef de l’Etat Michel Joseph Martelly, et branches d’arbres en mains, plusieurs dizaines de résidents et vendeurs du Centre ville de Port-au-Prince ont parcouru pacifiquement des rues pendant plusieurs heures dans la matinée de mercredi.
« La reconstruction ne peut se faire sans le peuple… Il faut que les autorités du gouvernement viennent discuter avec [nous] sur les conditions d’expropriation.
Il faut qu’ils trouvent un autre endroit pour nous loger avant de penser à nous faire sortir d’ici », a indiqué l’un des manifestants, très en colère.
Parcourant plusieurs rues, dont la rue de l’Enterrement, la rue St-Honoré, la rue du Champ de Mars…, retenues par le gouvernement dans le cadre de la construction de la nouvelle cité administrative, les protestataires dénonce ce qu’ils appellent une « décision unilatérale des autorités gouvernementales. » « Le 14 août écoulé, nous avions participé dans une rencontre avec les autorités concernées au ministère des Travaux publics, ils ont refusé de nous donner la parole. Nous n’avons pas pu faire passer nos revendications lors de cette importante réunion », ont déploré les manifestants.
Au cri d’ « abas Martelly », les protestataires menacent d’intensifier la mobilisation dans les prochains jours pour forcer les dirigeants à retourner sur leur décision.
Deux patrouilles de la police nationale d’Haïti ont assuré la sécurité des manifestants sur tout le parcours.
La semaine dernière, le ministère de l’Economie et des Finances avait informé la population en général, et les personnes concernées par les déclarations des zones d’utilité publique dans la capitale, de la tenue des séances d’audience publique en vue de les donner les informations relatifs au processus.
En mai 2012, un arrêté présidentiel a été pris pour déclaré d’utilité publique une grande partie du centre ville pour la construction d’une cité administrative sur 30 hectares de terre.
Plus de 150 millions de dollars américains seraient mobilisés pour la réalisation de cette cité. Sylvestre Fils Dorcilus http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/politique/10224-haiti-manif-contre-le-projet-dexpropriation-des-residents-du-centre-ville-de-port-au-prince
Pancartes, sur lesquels on pouvait lire des slogans défavorables contre le chef de l’Etat Michel Joseph Martelly, et branches d’arbres en mains, plusieurs dizaines de résidents et vendeurs du Centre ville de Port-au-Prince ont parcouru pacifiquement des rues pendant plusieurs heures dans la matinée de mercredi.
« La reconstruction ne peut se faire sans le peuple… Il faut que les autorités du gouvernement viennent discuter avec [nous] sur les conditions d’expropriation.
Il faut qu’ils trouvent un autre endroit pour nous loger avant de penser à nous faire sortir d’ici », a indiqué l’un des manifestants, très en colère.
Parcourant plusieurs rues, dont la rue de l’Enterrement, la rue St-Honoré, la rue du Champ de Mars…, retenues par le gouvernement dans le cadre de la construction de la nouvelle cité administrative, les protestataires dénonce ce qu’ils appellent une « décision unilatérale des autorités gouvernementales. » « Le 14 août écoulé, nous avions participé dans une rencontre avec les autorités concernées au ministère des Travaux publics, ils ont refusé de nous donner la parole. Nous n’avons pas pu faire passer nos revendications lors de cette importante réunion », ont déploré les manifestants.
Au cri d’ « abas Martelly », les protestataires menacent d’intensifier la mobilisation dans les prochains jours pour forcer les dirigeants à retourner sur leur décision.
Deux patrouilles de la police nationale d’Haïti ont assuré la sécurité des manifestants sur tout le parcours.
La semaine dernière, le ministère de l’Economie et des Finances avait informé la population en général, et les personnes concernées par les déclarations des zones d’utilité publique dans la capitale, de la tenue des séances d’audience publique en vue de les donner les informations relatifs au processus.
En mai 2012, un arrêté présidentiel a été pris pour déclaré d’utilité publique une grande partie du centre ville pour la construction d’une cité administrative sur 30 hectares de terre.
Plus de 150 millions de dollars américains seraient mobilisés pour la réalisation de cette cité. Sylvestre Fils Dorcilus http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/politique/10224-haiti-manif-contre-le-projet-dexpropriation-des-residents-du-centre-ville-de-port-au-prince
Dominicana: viudas de haitianos reclaman pensión
By Associated Press
The Associated Press
SANTO DOMINGO, República Dominicana -- Decenas de viudas de inmigrantes haitianos que trabajaron toda su vida en los cañaverales de República Dominicana marcharon el miércoles al Palacio Nacional de Santo Domingo en reclamo de las pensiones de sus maridos, muchos de los cuales murieron sin haber visto nunca su jubilación.
"No me quieren dar los cuartos (el dinero), aquí tengo todos los documentos y no me dan los cuartos", dijo Elisa Polo, una mujer de origen haitiano cuyo marido murió sin haber recibido nunca la pensión por las más de tres décadas de trabajo en un ingenio cañero.
Durante la mayor parte del siglo XX la industria cañera dominicana se nutrió de mano de obra proveniente del vecino Haití. La mayoría de trabajadores formó sus familias en República Dominicana y nunca volvió a su país, incluso luego del cierre de los ingenios que pertenecían al Estado en la década de los noventa. A pesar de que aportaron durante su vida laboral en los ingenios para recibir su pensión y de que contaban con un carné de la institución gubernamental encargada de las jubilaciones, los inmigrantes haitianos no habían recibido sus fondos de retiro debido a que las autoridades les exigían otros documentos, como actas de nacimiento y pasaporte de Haití.
Con apoyo del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR), algunas organizaciones no gubernamentales comenzaron en 2011 a tramitar las actas de nacimiento y pasaportes de ancianos y de mujeres haitianos a fin de que el gobierno dominicano les pagara sus pensiones de 5.117 pesos mensuales (122 dólares).
Gonzalo Vargas Llosa, representante del ACNUR, aseguró la semana pasada que 6.000 inmigrantes haitianos ya han recibido sus documentos pero reconoció que aún es una cifra muy pequeña con respecto a la enorme cantidad de inmigrantes que carecen de documentos de identidad.
Según estimaciones del Ministerio de Economía, en República Dominicana viven uno 500.000 inmigrantes haitianos sin papeles, pero la Cancillería y la Dirección de Migración consideran que la cifra es de alrededor de un millón.
Debido a las constantes protestas que realizaban los ex trabajadores cañeros para exigir sus derechos, el Ministerio de Finanzas comenzó a finales de 2012, por disposición del presidente Danilo Medina, a pagar pensiones a cerca de 3.000 cañeros. Hasta el año pasado el Ministerio de Finanzas insistía que no contaba con los recursos para pagar las jubilaciones.
"La pensión es una herencia consignada en la ley y esos derechos son negados a las esposas y los hijos de los cañeros", comentó María Altagracia Santiago, vocera de las viudas.
Explicó que para recibir las pensiones de sus maridos las mujeres deben presentar recibos de luz y agua, "algo que es absurdo", pues viven en los bateyes, comunidades dentro de los ingenios cañaverales donde no existen esos servicios.
Las viudas de los cañeros entregaron en el Palacio Nacional una carta dirigida al presidente Medina para pedir que interceda a fin de que les paguen las pensiones. La presidencia no emitió respuesta inmediata. Read more here: http://www.elnuevoherald.com/2013/08/21/1548666/dominicana-viudas-de-haitianos.html#storylink=cpy
The Associated Press
SANTO DOMINGO, República Dominicana -- Decenas de viudas de inmigrantes haitianos que trabajaron toda su vida en los cañaverales de República Dominicana marcharon el miércoles al Palacio Nacional de Santo Domingo en reclamo de las pensiones de sus maridos, muchos de los cuales murieron sin haber visto nunca su jubilación.
"No me quieren dar los cuartos (el dinero), aquí tengo todos los documentos y no me dan los cuartos", dijo Elisa Polo, una mujer de origen haitiano cuyo marido murió sin haber recibido nunca la pensión por las más de tres décadas de trabajo en un ingenio cañero.
Durante la mayor parte del siglo XX la industria cañera dominicana se nutrió de mano de obra proveniente del vecino Haití. La mayoría de trabajadores formó sus familias en República Dominicana y nunca volvió a su país, incluso luego del cierre de los ingenios que pertenecían al Estado en la década de los noventa. A pesar de que aportaron durante su vida laboral en los ingenios para recibir su pensión y de que contaban con un carné de la institución gubernamental encargada de las jubilaciones, los inmigrantes haitianos no habían recibido sus fondos de retiro debido a que las autoridades les exigían otros documentos, como actas de nacimiento y pasaporte de Haití.
Con apoyo del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR), algunas organizaciones no gubernamentales comenzaron en 2011 a tramitar las actas de nacimiento y pasaportes de ancianos y de mujeres haitianos a fin de que el gobierno dominicano les pagara sus pensiones de 5.117 pesos mensuales (122 dólares).
Gonzalo Vargas Llosa, representante del ACNUR, aseguró la semana pasada que 6.000 inmigrantes haitianos ya han recibido sus documentos pero reconoció que aún es una cifra muy pequeña con respecto a la enorme cantidad de inmigrantes que carecen de documentos de identidad.
Según estimaciones del Ministerio de Economía, en República Dominicana viven uno 500.000 inmigrantes haitianos sin papeles, pero la Cancillería y la Dirección de Migración consideran que la cifra es de alrededor de un millón.
Debido a las constantes protestas que realizaban los ex trabajadores cañeros para exigir sus derechos, el Ministerio de Finanzas comenzó a finales de 2012, por disposición del presidente Danilo Medina, a pagar pensiones a cerca de 3.000 cañeros. Hasta el año pasado el Ministerio de Finanzas insistía que no contaba con los recursos para pagar las jubilaciones.
"La pensión es una herencia consignada en la ley y esos derechos son negados a las esposas y los hijos de los cañeros", comentó María Altagracia Santiago, vocera de las viudas.
Explicó que para recibir las pensiones de sus maridos las mujeres deben presentar recibos de luz y agua, "algo que es absurdo", pues viven en los bateyes, comunidades dentro de los ingenios cañaverales donde no existen esos servicios.
Las viudas de los cañeros entregaron en el Palacio Nacional una carta dirigida al presidente Medina para pedir que interceda a fin de que les paguen las pensiones. La presidencia no emitió respuesta inmediata. Read more here: http://www.elnuevoherald.com/2013/08/21/1548666/dominicana-viudas-de-haitianos.html#storylink=cpy
Nueva aerolínea haitiana anuncia primera ruta regular internacional
Sunrise Airways, una nueva línea aérea con base en Puerto Príncipe, Haití, anunció que iniciará servicios entre Cabo Haitiano y Providenciales, Islas Turks y Caicos, a partir del 26 de agosto, con lo cual abrirá su primera ruta internacional.
El nuevo servicio regular sería un primer paso en las intenciones de la directiva de Sunrise de establecer un hub haitiano para vuelos en el Caribe occidental.
“Haití se está moviendo hacia adelante, y Sunrise Airways va en la misma dirección”, declaró el presidente de la compañía, Philippe Bayard, y añadió que “estamos desarrollando una aerolínea moderna y profesional en Puerto Príncipe para añadir más opciones en los rutas aéreas del Caribe”.
Sunrise, lanzada en noviembre de 2012, opera una flota de aviones Jetstream 32 EP de 19 plazas y tiene su base operativa en Puerto Príncipe, además de una instalación de mantenimiento en Santiago, República Dominicana.
Su directiva supera los 15 años de trayectoria en la aviación, con experiencia anterior en compañías reconocidas como Aerocaribbean, Air Jamaica, BAE Systems, Condor Airlines, Jamaica Air Shuttle y LAN Airlines.
Actualmente, la aerolínea cubre rutas al interior de Haití y realiza vuelos chárter a destinos del Caribe occidental. Además de la ruta Cabo Haitiano-Providenciales, planea abrir este mismo año vuelos regulares a Holguín, La Habana y Santiago de Cuba, en Cuba, y Kingston, en Jamaica.
Los pasajeros de la ruta Cabo Haitiano-Providenciales tienen a su disposición un servicio de conexión hacia y desde Puerto Príncipe, con dos salidas matutinas desde la capital hacia Cao Haitiano y dos enlaces vespertinos en dirección contraria.
http://www.caribbeannewsdigital.com/noticia/nueva-aerolinea-haitiana-anuncia-primera-ruta-regular-internacional
El nuevo servicio regular sería un primer paso en las intenciones de la directiva de Sunrise de establecer un hub haitiano para vuelos en el Caribe occidental.
“Haití se está moviendo hacia adelante, y Sunrise Airways va en la misma dirección”, declaró el presidente de la compañía, Philippe Bayard, y añadió que “estamos desarrollando una aerolínea moderna y profesional en Puerto Príncipe para añadir más opciones en los rutas aéreas del Caribe”.
Sunrise, lanzada en noviembre de 2012, opera una flota de aviones Jetstream 32 EP de 19 plazas y tiene su base operativa en Puerto Príncipe, además de una instalación de mantenimiento en Santiago, República Dominicana.
Su directiva supera los 15 años de trayectoria en la aviación, con experiencia anterior en compañías reconocidas como Aerocaribbean, Air Jamaica, BAE Systems, Condor Airlines, Jamaica Air Shuttle y LAN Airlines.
Actualmente, la aerolínea cubre rutas al interior de Haití y realiza vuelos chárter a destinos del Caribe occidental. Además de la ruta Cabo Haitiano-Providenciales, planea abrir este mismo año vuelos regulares a Holguín, La Habana y Santiago de Cuba, en Cuba, y Kingston, en Jamaica.
Los pasajeros de la ruta Cabo Haitiano-Providenciales tienen a su disposición un servicio de conexión hacia y desde Puerto Príncipe, con dos salidas matutinas desde la capital hacia Cao Haitiano y dos enlaces vespertinos en dirección contraria.
http://www.caribbeannewsdigital.com/noticia/nueva-aerolinea-haitiana-anuncia-primera-ruta-regular-internacional
Alemán habría sido asesinado por haitiano
Santo Domingo.-El alemán Ralf Erich Manfred Kobesch, cuyo cadáver fue hallado descuartizado dentro de un tanque plástico en su residencia en Sosúa, Puerto Plata, habría sido asesinado por uno de sus empleados de nacionalidad haitiana, a quien supuestamente le debía dinero.
“Yo cobro maldito viejo abusador”, decía una nota que alegadamente dejó el homicida, quien aún no ha sido identificado por las autoridades.
El extranjero trabajaba con el alemán en la remodelación del edificio, donde fue encontrada la víctima en estado de descomposición.
Ralf Erich, quien llegó al país retirado desde su natal Alemania, llevaba varios días desaparecido, por lo que los vecinos dieron la voz de alerta a la Policía.
La institución informó que el haitiano huyó tras cometer el crimen.
De acuerdo al informe policial, Ralf Erich Manfred Kobesch fue encontrado dentro de un tanque plástico en el baño de su residencia con la cabeza hacia abajo. http://eldia.com.do/nacionales/2013/8/20/122505/Aleman-habria-sido-asesinado-por-haitiano
“Yo cobro maldito viejo abusador”, decía una nota que alegadamente dejó el homicida, quien aún no ha sido identificado por las autoridades.
El extranjero trabajaba con el alemán en la remodelación del edificio, donde fue encontrada la víctima en estado de descomposición.
Ralf Erich, quien llegó al país retirado desde su natal Alemania, llevaba varios días desaparecido, por lo que los vecinos dieron la voz de alerta a la Policía.
La institución informó que el haitiano huyó tras cometer el crimen.
De acuerdo al informe policial, Ralf Erich Manfred Kobesch fue encontrado dentro de un tanque plástico en el baño de su residencia con la cabeza hacia abajo. http://eldia.com.do/nacionales/2013/8/20/122505/Aleman-habria-sido-asesinado-por-haitiano
Poder Judicial deja libre a implicado en tráfico de haitianos
PUERTO MALDONADO - MADRE DE DIOS
El Poder Judicial de Madre de Dios decidió dejar en libertad a Yoffer Ojeda Accostupa, presunto autor del delito contra el orden migratorio, en la modalidad de tráfico ilícito de migrantes quien fue intervenido en la carretera interoceánica, a la altura del sector de Mavila, provincia de Tahuamanu, transportando 12 ciudadanos haitianos ilegales con destino a la frontera con Brasil...
Para la judicatura, la comisión de este delito es solo es una falta administrativa por lo que no amerita la detención de Ojeda Acostupa...
Según el fiscal Mao Monzón Montesinos, quien solicitó la prisión preventiva de Ojeda, “la conducta del denunciado favorece la salida ilegal del país de otra persona, con el fin de obtener lucro o beneficio, en este caso de manera agravada por la cantidad de víctimas”...
De acuerdo a la información remitida a INFOREGIÓN, el vehículo donde transportaban a los ilegales tenía capacidad sólo para siete personas pero Ojeda trasladaba a 12 haitianos como si se trataran de bultos, vulnerando su condición humana, lo que era un agravante que merecía la prisión preventiva del procesado...
Además, el denunciado no tenía licencia de conducir, autorización para realizar servicio de transporte interprovincial de pasajeros ni seguro contra accidentes de tránsito (SOAT)...
Cabe destacar que las víctimas declararon a las autoridades que el transportista no les entregó el boleto de viaje, tampoco realizaron un manifiesto de viaje con sus nombres, documento que debe ser entregado en los puestos de control que burlaron aprovechando la penumbra de la noche, debido a la hora en la que viajaban (aproximadamente a la una de mañana)...
Finalmente, el denunciado no acreditó tener domicilio real, arraigo laboral o familiar, que le obligue a permanecer en Puerto Maldonado para afrontar este delito cuya pena de es de cinco años como mínimo y ocho como máximo.
http://www.inforegion.pe/seguridad/165463/poder-judicial-deja-libre-a-implicado-en-trafico-de-haitianos/
El Poder Judicial de Madre de Dios decidió dejar en libertad a Yoffer Ojeda Accostupa, presunto autor del delito contra el orden migratorio, en la modalidad de tráfico ilícito de migrantes quien fue intervenido en la carretera interoceánica, a la altura del sector de Mavila, provincia de Tahuamanu, transportando 12 ciudadanos haitianos ilegales con destino a la frontera con Brasil...
Para la judicatura, la comisión de este delito es solo es una falta administrativa por lo que no amerita la detención de Ojeda Acostupa...
Según el fiscal Mao Monzón Montesinos, quien solicitó la prisión preventiva de Ojeda, “la conducta del denunciado favorece la salida ilegal del país de otra persona, con el fin de obtener lucro o beneficio, en este caso de manera agravada por la cantidad de víctimas”...
De acuerdo a la información remitida a INFOREGIÓN, el vehículo donde transportaban a los ilegales tenía capacidad sólo para siete personas pero Ojeda trasladaba a 12 haitianos como si se trataran de bultos, vulnerando su condición humana, lo que era un agravante que merecía la prisión preventiva del procesado...
Además, el denunciado no tenía licencia de conducir, autorización para realizar servicio de transporte interprovincial de pasajeros ni seguro contra accidentes de tránsito (SOAT)...
Cabe destacar que las víctimas declararon a las autoridades que el transportista no les entregó el boleto de viaje, tampoco realizaron un manifiesto de viaje con sus nombres, documento que debe ser entregado en los puestos de control que burlaron aprovechando la penumbra de la noche, debido a la hora en la que viajaban (aproximadamente a la una de mañana)...
Finalmente, el denunciado no acreditó tener domicilio real, arraigo laboral o familiar, que le obligue a permanecer en Puerto Maldonado para afrontar este delito cuya pena de es de cinco años como mínimo y ocho como máximo.
http://www.inforegion.pe/seguridad/165463/poder-judicial-deja-libre-a-implicado-en-trafico-de-haitianos/
Haitianos usan banderas dominicanas como cortinas en baño en letrina
¿DESAFíO O IRRESPETO?
Por Reynaldo Brito. Santo Domingo, RD.- No encontramos como definir esta afrenta de unos ciudadanos haitianos que utilizaron estas dos banderas dominicanas de cortina en la puerta de un baño o mejor dicho “letrina”.
La imagen captada por Juan Flores, fue divulgada en la cuenta facebook del antropólogo y foto reportero Odalis Rosado que no informa donde fue tomada la foto.
Y así “como que nada es nada” parecería que “somos un país huérfano, hasta en nuestro propia Patria. “Eso es una vergüenza” comento Consuelo Magallanes al ver la imagen. “Por eso es, que nos tienen como nos tienen.
Digan la dirección porque eso es una afrenta y deben ser sometidos a la acción de la justicia” reaccionó Javier Feliz, informa imagenesdominicanas.com en su portal.
“Como vamos, con tanta flojera con ese tema, poco está pasando, deberían de sacarnos a todos los dominicanos y dejarlos a ellos y así creo se resolvería el problema” expresó Indiana Isabel Bosch.
¿Qué opina usted es de esto?
http://lanaciondominicana.com/ver_noticia.php?id_noticia=41573&sesion_periodico=24
Por Reynaldo Brito. Santo Domingo, RD.- No encontramos como definir esta afrenta de unos ciudadanos haitianos que utilizaron estas dos banderas dominicanas de cortina en la puerta de un baño o mejor dicho “letrina”.
La imagen captada por Juan Flores, fue divulgada en la cuenta facebook del antropólogo y foto reportero Odalis Rosado que no informa donde fue tomada la foto.
Y así “como que nada es nada” parecería que “somos un país huérfano, hasta en nuestro propia Patria. “Eso es una vergüenza” comento Consuelo Magallanes al ver la imagen. “Por eso es, que nos tienen como nos tienen.
Digan la dirección porque eso es una afrenta y deben ser sometidos a la acción de la justicia” reaccionó Javier Feliz, informa imagenesdominicanas.com en su portal.
“Como vamos, con tanta flojera con ese tema, poco está pasando, deberían de sacarnos a todos los dominicanos y dejarlos a ellos y así creo se resolvería el problema” expresó Indiana Isabel Bosch.
¿Qué opina usted es de esto?
http://lanaciondominicana.com/ver_noticia.php?id_noticia=41573&sesion_periodico=24
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