Le responsable a réagi à une information du New York Times selon laquelle la police aurait pu à la faveur du soulèvement abattre des prisonniers, dans la ville de Les Cayes.
«De notre point de vue, il y a eu de graves violations des droits humains dans cette prison» a indiqué le porte-parole de l'ONU David Wimhurst.
L'article mentionne une émeute qui est passée largement inaperçue dans le contexte du tremblement de terre, le 19 janvier, une semaine après le séisme responsable de la mort de 230 000 à 300 000 personnes à Port-au-Prince et dans les environs. Douze à 19 prisonniers auraient été tués par balles, et une quarantaine blessés.
La prison était surpeuplée et les 467 prisonniers, terrorisés pour certains par les répliques du séisme, ont commencé à se rebeller. La police haïtienne a cerné la prison avec des Casques bleus sénégalais, pour éviter les évasions en masse qui s'étaient produites auparavant dans la capitale.
A un moment, la police haïtienne est rentrée dans le bâtiment et a tiré. les Casques bleus ont vu dix corps, mais plus de gens auraient été tués ou blessés, selon Wimhurst.
L'enquête a été retardée par l'effondrement des bâtiments de l'ONU sur place, qui a provoqué des pertes importantes parmi les 9 000 soldats de l'organisation.
«De notre point de vue, il y a eu de graves violations des droits humains dans cette prison» a indiqué le porte-parole de l'ONU David Wimhurst.
L'article mentionne une émeute qui est passée largement inaperçue dans le contexte du tremblement de terre, le 19 janvier, une semaine après le séisme responsable de la mort de 230 000 à 300 000 personnes à Port-au-Prince et dans les environs. Douze à 19 prisonniers auraient été tués par balles, et une quarantaine blessés.
La prison était surpeuplée et les 467 prisonniers, terrorisés pour certains par les répliques du séisme, ont commencé à se rebeller. La police haïtienne a cerné la prison avec des Casques bleus sénégalais, pour éviter les évasions en masse qui s'étaient produites auparavant dans la capitale.
A un moment, la police haïtienne est rentrée dans le bâtiment et a tiré. les Casques bleus ont vu dix corps, mais plus de gens auraient été tués ou blessés, selon Wimhurst.
L'enquête a été retardée par l'effondrement des bâtiments de l'ONU sur place, qui a provoqué des pertes importantes parmi les 9 000 soldats de l'organisation.