Google

mardi 29 juillet 2008

Des militaires démobilisés prennent le contrôle de l’ex-QG de l’armée au Cap-Haïtien

mardi 29 juillet 2008,
Radio Kiskeya

Des dizaines de militaires haïtiens démobilisés armés de pistolets et portant des tenues de camouflage ont pris mardi après-midi le contrôle des locaux de l’ancien quartier-général des Forces Armées d’Haïti et de l’ancienne prison civile au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale) provoquant une situation d’effervescence dans la deuxième ville du pays, a constaté Radio Kiskeya.
Affirmant vouloir "rétablir la sécurité et lutter contre les kidnappeurs" grâce au retour de l’institution militaire, les anciens membres des Forces Armées d’Haïti (FAd’H), dissoutes par le Président Jean-Bertrand Aristide en 1994-1995, ont hissé le bicolore national (bleu et rouge) et un drapeau blanc au mât du bâtiment logeant actuellement l’annexe du ministère de la culture et de l’Institut de sauvegarde du patrimoine national (ISPAN). spp/Radio Kiskeya
Commentaires :
Une tentative désespérée qui n’aboutira à rien de bon. Ce sera un élément de diversion en plus dans ce contexte de crise permanente.
L’étendard de cette volonté d’assurer la sécurité de la nation n’est qu’un pretexte qui se convertira en revendications limitées à des réclamations d’arriérés de salaire.
Le problème de la réhabilitation de l’armée non seulement n’est pas à l’ordre du jour mais ne doit jamais être traité de cette façon.

Enquête sur la mort controversé d’un kidnappeur

Autant que sa vie, la mort de Muller Jean Elie, chef de gang connu sous le nom de " Ti Elie" a été au centre d’une grande controverse. Le décès de ce chef de gang, une vingtaine de jours après son hospitalisation à l’HUEH est qualifié de " douteux" par le chef du parquet et certains parlementaires.

Le corps médical de l’HUEH et la police sont mis en cause dans la mort de ce chef de gang qui avait été atteint d’un projectile à la cuisse lors d’un affrontement avec les forces de l’ordre.

Des médecins de l’HUEH révèlent que Muller Jean Elie, avait subi quelques jours après son admission à l’HUEH une première intervention chirurgicale réussie. La septicémie, propagation de microbes dans le sang serait la cause du décès de " Ti Elie", expliquent des médecins qui ont requis l’anonymat.

Dans le même temps, le chef de la police, Mario Andrésol, dit attendre un rapport de l’administration sur les causes du décès de ce chef de gang responsables de nombreux enlèvements dans la région métropolitaine. " Je ne peux pas être alarmiste, il devait subir une intervention chirurgicale au pied, mais il y avait une grève à l’hôpital ", fait remarquer M. Andrésol soulignant que le criminel était sous le contrôle des autorités judiciaires de Croix-des-Bouquets.

Pendant ce temps, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Claudy Gassant s’est saisi du dossier estimant qu’il s’agit d’une mort suspecte. Il a ordonné une autopsie du cadavre afin de déterminer les causes du décès.

Selon le juge Gassant, ce chef de gang est parti pour l’au delà avec une mine d’information sur le fonctionnement de son gang est les personnes impliquées dans le kidnapping dans la région métropolitaine.

Cet avis est partagé par l’un des membres de la commission sécurité de la chambre basse, Ronald Lareche qui a réclamé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Le parlementaire s’interroge sur le décès de ce criminel qui semble t-il était prêt à faire des révélations aux autorités.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13943

Commentaires :

Controversée certes mais c’est dommage pour les autorités judiciaires qui allaient profiter de la collaborations de ce malfaiteur – disent-ils-. Pour la population, un tiens vaut deux tu l’auras. Les mailles de la justice et du système pénitencier ont été décriées pour leurs largesses et leur grande imperméabilité.

Rien ne dit que ce bandit notoire n’allait pas les utiliser pour se retrouver dans son milieu entrain de continuer a semer le deuil et contribuer à la destruction de ce pays.

On va seulement retenir que pour l’instant en Haïti, un bandit hors d’état de nuire est un bandit placé six pieds sous terre.

Que l’enquête se poursuive

Accident de la route, le service de la circulation des véhicules a les mains liées

Le drame du 26juillet à Saint Louis du sud attire l’attention sur les nombreuses irrégularités devenues monnaies courantes sur les routes haïtiennes. Excès de vitesse, mauvais état des véhicules, mauvais comportement des conducteurs et état de délabrement des routes sont parmi les principales causes des accidents affirme le chef du service de la circulation des véhicules, le commissaire Castro Prévil.

Ce commissaire de police continue de réclamer de ses supérieurs hiérarchiques plus de moyens en vue de fournir un travail efficace. S’il vante l’action de ses policiers, le commissaire Castro admet que nombre d’équipements et de matériels font défaut à son service.

Les policiers haïtiens ne peuvent pas faire des tests d’alcoolémie de manière scientifique, mais le commissaire Castro espère que des appareils arriveront bientôt.

De plus,le service ne peut réaliser l’inspection technique des véhicules. " Nous faisons une inspection visuelle parce que nous n’avons pas à notre disposition les matériels techniques pour contrôler les systèmes de freinage, d’éclairage et de suspension des véhicules", concède t-il.

Outre l’absence d’inspection, le service ne dispose pas d’un bureau chargé de réaliser des enquêtes sur les causes des accidents. Toutefois grâce à la coopération de la Minustah, des agents ont bénéficié récemment d’une formation et des matériels de travail seront bientôt disponibles.

Le commissaire Castro signale que l’insécurité routière est plus meurtrière que les autres formes d’insécurité. Selon lui, l’état de délabrement des routes est une autre cause des accidents en Haïti. Il révèle que des alluvions se trouvaient sur la route au moment de l’accident ayant causé le décès de 29 personnes samedi dernier à Saint Louis du sud.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13944

Plan du gouvernement (français) pour relancer les adoptions, en perte de vitesse

Le gouvernement met la dernière main à un plan pour faciliter les adoptions en France, où trop peu d'enfants sont adoptables, et à l'étranger, où les procédures seront revues pour donner plus de chances aux couples français, face à la "concurrence" de pays comme l'Italie.
S'appuyant sur le rapport Colombani remis à l'Elysée en mars, les propositions des secrétaires d'Etat à la Famille, Nadine Morano, et aux Affaires étrangères, Rama Yade, seront présentées au conseil des ministres le 21 août mais les ministres en ont dévoilé à la presse l'essentiel lundi.

Réformé en 2005, le système français de l'adoption marche mal, selon l'ancien patron du Monde, Jean-Marie Colombani, dont les propositions devraient être largement suivies par le gouvernement, notamment la création d'une véritable Autorité centrale chargée de pallier le manque de coordination actuelle.

Dans l'immédiat, est créé un Comité interministériel de l'adoption, animé par Nadine Morano, a-t-elle précisé. Un ambassadeur pour l'adoption internationale, Jean-Paul Moncheau, a par ailleurs été nommé en juin.

Le nombre d'adoptions à l'étranger est tombé à 3.162 en 2007 contre 4.136 en 2005. La baisse a été de 20% entre 2006 et 2007, alors que dans la même période, l'Italie a vu les adoptions augmenter de 9%.

C'est à la fois pour accompagner les familles adoptantes et soutenir des projets d'aide aux orphelinats que Rama Yade a annoncé en présence de l'acteur Gérard Depardieu l'envoi dans les ambassades des pays d'adoption de "Peace Corps", jeunes volontaires français de l'Association française des volontaires du progrès (AFVP).

L'ambassade de Phnom Penh au Cambodge sera la première à accueillir ces volontaires.

Par leur intermédiaire, pourront être financés, sur les crédits de coopération du ministère des affaires étrangères, des projets liés à l'enfance abandonnée, qui pourraient accompagner les demandes d'adoption.

Le rapport Colombani avait en effet noté que les associations françaises se trouvaient en concurrence difficile avec des pays qui ne se privent pas d'accompagner les demandes d'adoption d'aides financières dans le secteur humanitaire.

Lors de la conférence de presse, Gérard Depardieu a expliqué qu'il avait "un peu honte" et qu'il était "choqué" par les célébrités qui obtiennent rapidement l'enfant adoptif souhaité, citant Johnny Halliday et Madonna.

Par ailleurs, jugée trop laxiste et peu uniforme, la procédure d'agrément va être "mieux encadrée", selon Mme Morano. Près de 8.000 agréments sont délivrés chaque année et 30.000 familles françaises en détenaient en 2006.

L'information et la formation des familles vont être rendues obligatoires, et les consultations d'orientation et de conseil à l'adoption (COCA) passeront de 15 dans tout le pays à une par région.

L'adoption nationale va aussi être développée. Concernant les enfants nés sous le secret ou abandonnés, elle est très limitée: 706 enfants adoptés en France en 2007, contre 3.600 en 1995.

En 2006, sur 23.000 enfants placés après décision d'un juge, 219 demandes judiciaires d'abandon ont été prononcées, selon Mme Morano, après déclaration par les services sociaux que l'enfant est "délaissé".

La procédure de déclaration de délaissement sera simplifiée, et les parquets pourront saisir le tribunal d'une demande de déclaration d'abandon.

Mais le sujet est sensible. Certes, lorsque l'abandon est déclaré après des années en familles d'accueil, l'enfant est souvent trop grand pour être adopté. Mais nombre de travailleurs sociaux répugnent à rompre les liens familiaux, et craignent la séparation des fratries lorsque l'un des enfants est adopté.

http://news.fr.msn.com/article.aspx?cp-documentid=9044783#toolbar

La capacité hôtelière à Saut-d'Eau

Le manque d'infrastructures hôtelières à Saut-d'Eau est patent. Beaucoup de pèlerins et de visiteurs vont même se loger dans des hôtels à Mirebalais dans le Plateau central. Saut-d'Eau, cette ville aussi renommée qui accueille depuis l'année 1848 des milliers de gens étonne, déconcerte!

Singulier Ville-Bonheur!
Arrosée par sept rivières, Saut-d'Eau, commune de vertes collines, de chute d'eau encadrée de verdure, de sites de prières où s'exaltent la foi, a un manque criant d'infrastructures hôtelières pour accueillir de potentiels visiteurs qui souhaiteraient prendre leur aise et délier les cordons de la bourse.
Seulement deux hôtels de faible capacité d'accueil sont disponibles dans cette commune qui attire tous les ans des milliers de pèlerins.

Depuis 1848, année au cours de laquelle un témoin a rapporté l'apparition d'une Vierge couronnée de lumière dans la localité de Palmes, pèlerins, visiteurs, curieux foulent cette terre bénite. Hôtel Villa Marie Robenson & Georges Notre Dame du Mont-Carmel (18 chambres à coucher) et Pèlerin hôtel situé à la même rue (20 chambres à coucher) figurent sur la carte de visite de cette « ville » qui a une superficie de 178 kilomètres carré 63.

Pendant la fête patronale, une chambre se louait entre $80 et $100 us. Après la fête, le prix a littéralement chuté. A l'hôtel Villa Robenson, on négociait une chambre à $18 us ; tandis qu'à Pèlerin, le prix était passé rapidement à $30 us.
Peu importait le nouveau prix qu'ils affichaient, personne ne voulait rester un jour de plus à l'hôtel. A Saut-d'Eau, après la fête, on s'ennuie mortellement. Pas une salle de danse, pas une salle de cinéma, ni un restaurant, ni un supermarché, nulle place publique, aucune rue asphaltée pour une ville vouée au tourisme. Pour le reste de l'année, les hôtels fonctionnent à vide. Sandra Domilkar, une employée de Pèlerin hôtel, laisse entendre que le propriétaire de cet hôtel, originaire de Jacmél, l'a construit sous la dictée de Mont-Carmel.
Pendant la Mont-Carmel, plusieurs hôtels à Mirebalais, commune proche de Saut-d'Eau dans le Plateau central, ont affiché complet. Des touristes locaux préfèrent leur confort à ceux de la ville d'eaux.
Manque criant d'infrastructures
Pour suppléer à son manque d'infrastructures d'accueil, les Saudelais propriétaires de maisons et de maisonnettes ont loué des chambres à des groupes de personnes où à des familles. Certains membres de la diaspora en pèlerinage font leur réservation, pendant une ou deux semaines à l'avance. On loue pour deux semaines une maison à $500 us. Les petites bourses s'octroient une chambrette à $87 us pour une semaine. Cependant, ces pèlerins arrivent en colonie. Ils s'entassent à 15 ou 20 personnes dans un réduit n'ayant ni lit, ni eau, ni électricité.
Assise parmi un groupe de jeunes sous une galerie, Béatrice est sur le point de rentrer à Port-au-Prince. Elle avoue avoir passé une semaine de rêve à Saut-d'Eau en compagnie de ses amis. « Nous avons monté à cheval pour nous rendre à la cascade, nous avons dansé Azor et avons fait des demandes à la Vierge. »
La colonie au nombre desquels s'inscrit Béatrice a loué deux chambrettes. « Nous étions 12 répartis dans cette maisonnette privée de tout. Nous avons du mettre sur le sol des nattes pour dormir », confie-t-elle.


Une autre catégorie de pèlerins, à cause des difficultés économiques, dorment à la belle étoile, sur des nattes. C'est le cas de Margareth, une jeune fille de dix-huit ans qui accompagne sa mère tous les ans à Saut-d'Eau. Comme d'autres pèlerins, Margareth, sa mère et son fiancé, sont à la merci du vent, du soleil et de la pluie. C'est leur manière à eux de faire pénitence et d'être proche de la Vierge.
Margareth attend sa mère qui fait ses derniers adieux à Mont-Carmel avant de faire route vers Mirebalais.
Des camions rentrent chargés de pèlerins qui regagnent leurs pénates. Les fumets des griots, le relent des grosses chaudières de bouillon et de thé qui s'entre-déchiraient dans l'air ont disparu.
Les bandes de rara, Azor, les chants, les prières des neuvaines se sont évanouies sous le ciel de Saut-d'Eau. La commune semble triste et morne après cette liesse.
Claude Bernard Sérant

Commentaires :
Les autorités municipales de la ville de Paris ont inauguré en grandes pompes leur projet-phare de l’été : Paris Plage !
Rassurez-vous. La mer est très loin de Paris situé plutôt au centre de la France. La municipalité de Paris a aménagé les rives de la Seine en « Plage » moyennant l’utilisation de plusieurs dizaines de tonne de sable. Un sable spécial qui semble-t-il ne se laisse pas balayer et soulever par le vent. Les vrais parisiens et ceux qui s’y trouvent comme visiteurs l’espace d’un été profitent bien de la diversité des divertissements proposés alliant des visites du Louvre ou du dôme des invalides et un après midi de plage sur les berges de la seine.
On crée des plages là ou il n’y a pas de mer !
Nous autres nous les utilisons comme pour entreposer nos déchets domestiques et humains !
Cela n’étonne pas qu’un endroit pouvant offrir l’attrait d’une une chute comme celle de seau d’eau puisse être traité à l’haïtienne.
S’il est évident que le point culminant de la visite de Ville bonheur resterait toujours la célébration des fêtes religieuses rien n’empêche que seau d’eau soit utilisé comme attraction touristique en dehors de toute contemplation religieuse.
Au cours d’un voyage au Mexique j’ai eu le plaisir de visiter la chute de « EYIPANTLA » en Catemaco, Veracruz.
Les dimensions entre les deux cascades ne se comparent guère, mais il fallait voir tous les aménagements mis en œuvre et en valeur pour exploiter de façon bénéfique une mine naturelle en beauté et possibilité économique.
Il est à se demander pourquoi la bourgeoisie n’a jamais voulu prendre des risques dans des entreprises ou des investissements qui pourraient faire de très grandes différences dans la situation de certaines localités du pays.
Cette bourgeoisie étiquetée de « répugnante » une fois par un diplomate étranger mérite souvent ce qualificatif. Elle le vaut bien.
Cette bourgeoisie préfère importer des containers de pieds et de cous de poules destinés aux poubelles étrangères que d’investir dans l’élevage de poules et poulets. Elle fait ramasser ces parties à jeter de l’animal, récupère les containers sans payer d’impôts et les fait distribuer à une population d’affamés incapables de réfléchir et surtout de demander pourquoi ils doivent se ruer sur ce que les autres vont jeter.
Ce serait sans doute antinational et voire antipatriotique que de demander qu’un consortium à capital étranger investisse à Seau d’eau et doter la localité d’infrastructures modernes capables permettre l’exploitation du site et surtout désenclaver les régions avoisinantes.

Le mauvais état de la route, une des cause de l’accident de Saint Louis du sud

29 morts et 56 blessés est le bilan du grave accident de la circulation survenue le samedi 26 juillet à Saint Louis du sud selon le bureau de la protection civile des Cayes. Le responsable technique de ce bureau, Renan Valieres, informe que les blessés ont été transportés en urgence à l’hôpital Immaculée Conception des Cayes et l’hôpital Lumière a Bonne Fin.
Des médecins de l’OPS/ OMS dépêchés par les autorités haïtiennes ont aidé à la prise en charge des blessés. Le père Ignace Croissy, curé de la paroisse de Pliché et deux ressortissants canadiens se trouvant à bord d’une voiture Toyota figurent parmi les blessés.
Le chef du service de la circulation des véhicules, le commissaire Castro Prévil indique que selon les premiers éléments de l’enquête le mode de transport des passagers est la cause principale du nombre élevé de victimes. " Nombre de passagers n’étaient pas assis à l’intérieur du camion mais sur des barres ", dit-il précisant que ces personnes ont été projetées avec violence lors du choc.
Le commissaire Castro met l’accent également sur l’état de délabrement de ce tronçon de route reliant Baraderes à Saint Louis du sud. " Il y avait un tas de sable sur la route ce qui a contribué au renversement du camion ", ajoute t-il.
Selon le correspondant de radio Métropole aux Cayes, Joseph Cerisier, le camion à l’origine de l’accident transportait des marchandes et leurs denrées ainsi que du charbon de bois en provenance de Plaisance du sud.
Le juge de paix de Saint Louis du sud, Pierre Jasmyn Léon, 19 personnes sont mortes sur les lieux de l'accident.
Une dizaine de personnes grièvement blessées ont été conduites à Port-au-Prince, à bord de deux hélicoptères de la Minustah a révélé le député des Cayes, David Geneste.
Ces personnes se trouvant dans un état critique ont été évacuées vers la capitale puisque l'hôpital des Cayes n'a pas les moyens de soigner les blessés graves a expliqué le député Geneste.

Le chef de l’état serait disposé à intégrer les partis dans le gouvernement

Une nouvelle rencontre entre le président René Préval et les sénateurs du groupe des 9 est prévue cet après midi au palais national révèle le sénateur Youri Latortue.
Il croit que cette réunion permettra de définir le format de la participation des partis politiques dans la prochaine équipe gouvernementale. " On est sur la bonne voie parce que le chef de l’état a accepté le principe de la participation des partis exigé par le groupe majoritaire au sénat", assure le sénateur Latortue.

Les points de vue des parties ont évolué au cours du week end même si aucune information n’a été divulguée sur la nature des consultations. " Le chef de l’état n’avait pas voulu écarter les partis politiques, mais ne voulait pas commettre les mêmes erreurs du précédent gouvernement", croit savoir le sénateur Latortue rappelant qu’un accord avec l’exécutif favorisera la ratification du choix de Michèle Pierre Louis.
Le groupe des 9 avait bénéficié de l’appui des chefs de file des partis dans ce bras de fer avec l’exécutif et la Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP).
Tout en appuyant la formation du bloc majoritaire au sénat, le chef de file de l’Union, Chavannes Jeunes, croit que les partis politiques représentés au parlement doivent participer au prochain gouvernement. Toutefois l’Union n’entendait pas faire pression pour une participation concède le pasteur Jeunes. " Nous sommes solidaires des sénateurs parce qu’il faut trouver une bonne orientation pour une meilleure gestion du pouvoir", ajoute t-il.
De son coté, l’un des dirigeants de la Fusion, Antony Barbier, avait indiqué que les rumeurs sur l’exclusion des partis politiques n’étaient pas fondées. " Si des gens de la société civile veulent gérer le pouvoir ils doivent participer aux élections ", lance t-il précisant que le gouvernement doit être constitué avec les membres des partis politiques.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13942

Intempéries dans l’Artibonite : 5 morts et d’importants dégâts

La protection civile appelée à acheminer des secours aux sinistrés
lundi 28 juillet 2008
Radio Kiskeya

De nouvelles pluies diluviennes qui se sont abattues samedi dernier sur le Bas-Artibonite (nord) ont causé la mort d’au moins cinq personnes, l’effondrement de plusieurs maisons et la destruction de plantations agricoles dans les villes de St-Marc et Verrettes.
A St-Marc, trois personnes ont péri noyées, parmi elles une vieille de 90 ans.
Des résidences ont été détruites ou endommagées et de nombreux établissements agricoles ravagés par les crues des rivières qui sont sorties de leur lit. Des ponts été également arrachés et des têtes de bétail emportées.
Dans la commune de Verrettes, deux morts ont été recensés. Les inondations ont également causé des dégâts dans des habitations et dans le secteur agricole.
Conscients du lourd bilan de ces intempéries, les responsables locaux de la protection civile ont appelé les autorités centrales à acheminer une aide d’urgence dans la région où une première mission d’évaluation a été effectuée. Des familles sinistrées sont dans l’impossibilité de trouver un abri.
Il y a moins de deux semaines, deux sections communales de St-Marc et de Petite-Rivière de l’Artibonite avaient été sévèrement touchées par une tornade suivie de pluies torrentielles. Deux personnes avaient été tuées tandis que les pertes matérielles et économiques étaient élevées.
Haïti doit faire face à une saison cyclonique à hauts risques qui a débuté le 1er juin pour s’achever le 30 novembre. Selon les prévisionnistes du Centre national américain des ouragans (NHC), cette saison pourrait être très active dans l’Océan Atlantique et donner naissance à plusieurs tempêtes tropicales. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5172

Préval d’accord pour la cohabitation politique, selon le Sénateur Rudy Hériveaux

Résultat de la rencontre lundi soir entre le chef de l’Etat et le Groupe des neuf qui revient toutefois sur la "moralité" du Premier ministre désigné, Michèle Pierre-Louis
lundi 28 juillet 2008,
Radio Kiskeya

Des discussions ayant mis face à face lundi soir le Président René Préval et une délégation sénatoriale représentant le Groupe des neuf pourraient déboucher dans les prochaines heures sur un dégel de la situation politique et la ratification du Premier ministre désigné, Michèle Pierre-Louis.
Le chef de l’Etat s’est finalement engagé à respecter le principe de l’intégration des partis politiques dans la prochaine équipe gouvernementale, a indiqué à Radio Kiskeya le Sénateur Rudy Hériveaux (Lavalas/Ouest), l’un des participants à la rencontre. "Le Président Préval a tenu à réaffirmer sa ferme détermination à ce que les partis politiques contribuent à la formation du gouvernement", a fait savoir le parlementaire.
Cependant, il a ajouté qu’outre ses exigences politiques, le bloc majoritaire au Sénat tenait toujours à une déclaration publique de Mme Pierre-Louis sur les rumeurs persistantes faisant état de sa présumée homosexualité. Pour tenter de calmer les appréhensions de ses interlocuteurs, René Préval leur a présenté une copie d’une mise au point que le Premier ministre désigné avait rendue publique il y a trois semaines. Le document devra faire l’objet d’une analyse au sein du bloc.
Ce sujet litigieux devrait être d’ailleurs au menu des discussions entre la candidate et les membres du Groupe des neuf lors d’une rencontre dont la date n’a pas encore été annoncée. Elle sera précédée d’une réunion entre les neuf Sénateurs et les dirigeants des partis qu’ils représentent au Parlement.
Le Sénateur Hérivaux, qui estime qu’on devrait s’acheminer très bientôt vers un compromis politique, souhaite que les discussions créent les conditions politiques nécessaires à l’accession à la Primature de Michèle Pierre-Louis déjà ratifiée par la Chambre basse. Est-ce pourquoi, il appelle les uns et les autres à la patience avant la tenue de la séance de ratification au cours de laquelle l’assemblée sénatoriale se prononcera sur le rapport de la commission spéciale ayant réalisé l’examen du dossier du Premier ministre désigné.
Enfin, le Sénateur Lavalas souligne que lui et ses collègues Youri Latortue (LAA/Artibonite, nord) , Andris Riché (OPL/Grand’Anse, sud-ouest) et Joseph Pierre-Louis (OPL/Nippes, sud-ouest) qui se trouvaient lundi soir au Palais National étaient mandatés par les autres membres du Groupe des neuf.
Un groupe pourtant en proie à des dissensions internes. Les Sénateurs Fritz Carlos Lebon (Union/Sud) et Evallières Beauplan (Pont/Nord-Ouest) avaient catégoriquement refusé de se rendre à la rencontre et avaient mal vécu un tête-à-tête que Youri Latortue avait eu au cours du week-end avec le chef de l’Etat. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5173
Commentaires : On sait que tenant compte des caractéristiques de la vie politique d’Haïti, il n'y aura jamais un gouvernement légitime sans compromis.
Le président René Preval et ses conseillers doivent être conscients de ce fait. Après les obstacles constitutionnels, il faudra penser au type de compromis à supporter, faire et accepter.
La participation de représentants des partis politiques dans le prochain gouvernement, exigée comme condition sine qua none pour la ratification du premier ministre désigné Madame Pierre Louis, reste une exigence légitime hors du contexte haïtien.
Toutefois on ne comprend pas que ce problème revienne dans le débat politique dans la mesure où le gouvernement écarté par ce même sénat de la république était un gouvernement pluraliste, avec une représentation des partis politiques accrédités au Parlement.
Les sénateurs ont ratifié l'élection d'Eric Pierre sans cette condition avant le rejet de la Chambre basse. Il semblerait plutôt que les acteurs politiques cantonnés au Parlement abusent de leur force politique et cherchent la cinquième patte au chat, c'est-à-dire un prétexte pour ne pas ratifier l'élection d'un personnage qui fait l’objet d’un consensus énorme en matière d’acceptation de la part de la population.
Alors, qui signifie une participation des partis politiques dans le gouvernement ? Aurons-nous des départements ministériels transformés en bastion de certains partis politiques ?
La logique voudrait qu'en réalité cette participation signifie une implication réelle des partis politiques dans l'élaboration de programmes concrets et efficaces pour la solution des différents problèmes de la nation.
Mais Haïti est un pays spécial…