SAINT-DOMINGUE - Trois personnes sont décédées du choléra en République dominicaine, dont deux enfants originaires d'Haïti, le pays voisin où plus de 4.000 personnes sont mortes de cette maladie depuis le mois d'octobre, a indiqué vendredi le ministère dominicain de la Santé publique. Nelly Yan, 9 ans, et Christopher Michell, 3 ans, ont été retrouvés morts dans une église rurale de Port Plata, dans le nord-ouest de la République dominicaine, présentant des signes de déshydratation. Les analyses ont confirmé qu'ils avaient le choléra, a précisé le ministère.
De nombreux Haïtiens traversent régulièrement la frontière avec la République dominicaine, plus riche que son voisin, frappée l'an dernier par un séisme qui a tué environ 220.000 personnes et dévasté le pays.
Le 23 janvier, la mort d'un Haïtien de 53 ans atteint du choléra avait été confirmée en République dominicaine.
Les cadavres des deux enfants ont été découverts dans une église où se trouvaient plusieurs autres malades. Un Haïtien organisait des cérémonies "magico-religieuses" pour tenter de les sauver et refusait de les faire hospitaliser, selon le ministère dominicain.
En tout, 294 cas de choléra ont été détectés en République dominicaine mais les malades sont hors de danger, selon les autorités qui estiment que l'épidémie est "maîtrisée" dans le pays.
Un groupe de 452 Vénézuéliens qui avaient voyagé en République dominicaine en janvier ont été également contaminés par la bactérie. La moitié est en traitement au Venezuela.
Les pays d'Amérique latine sont très prudents depuis l'épidémie de choléra en 1991 au Pérou qui s'est propagée à plusieurs pays de la région (Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Guatemala, El Salvador, Mexique) jusqu'en 2005, faisant 10.000 morts, selon l'Organisation mondiale de la Santé.
(©AFP / 04 février 2011 22h03)
http://www.romandie.com/infos/news2/110204210307.72o5yp7c.asp
Commentaires:
Beaucoup s'étonnent du comportement pseudophobique de certains dominicains à l'égard des haïtiens. Il est dur mais assez facile de reconnaître que nous représentons un vrai danger pour nos voisins.
Imaginez dans le cas d'une maladie aussi contagieuse une congrégation religieuse (probablement protestante) accepte et prend la décision de garder des gens infectés en communauté pour prier et implorer le miracle divin!
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 5 février 2011
Le Match contre la pauvreté a généré plus de 500 mille dollars de recettes
Le Match de football contre la pauvreté, qui s'est déroulé en décembre dernier en Grèce, a généré plus d'un demi million de dollars de recettes, a annoncé, jeudi, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Les recettes de ce match opposant l'équipe des Amis de Ronaldo et Zineddine Zidane au club de football grec Olympiakos ont atteint 540.000 dollars, dont la majeure partie a été versée aux fonds destinés à la reconstruction d'Haïti et du Pakistan, deux pays touchés en 2010 par des catastrophes naturelles sans précédent.
"Nous sommes satisfaits de ce soutien massif apporté au peuple d'Haïti et du Pakistan", s'est félicité l'Administratrice du PNUD, Helen Clark, se disant fière que cette action "puisse offrir au public l'opportunité de prendre part au relèvement de ces pays dévastés par de terribles catastrophes".
"Ce type de partenariats contribue à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion", a-t-elle dit.
Quelque 70 pc des recettes seront affectées à Haïti et au Pakistan, tandis que 30 pc seront reversés à Argo, une association grecque de parents d'enfants handicapés, ainsi qu'aux sans-abris et aux communautés défavorisées de la région du Pirée (Grèce).
Depuis sa création il y a 8 ans, "Le Match contre la pauvreté" a pour objectif de soutenir les efforts pour réduire la pauvreté et atteindre les huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Le 14 décembre dernier, la 8ème édition a attiré une foule de 33.000 spectateurs venus voir des footballeurs de renom s'affronter au Stade Karaiskakis au Pirée lors d'un match qui s'est soldé par un match nul sur un score de 2:2, rappelle-t-on.
MAP
http://www.aufaitmaroc.com/sport/foot-international/2011/2/3/le-match-contre-la-pauvrete-a-genere-plus-de-500-mille-dollars-de-recettes
Les recettes de ce match opposant l'équipe des Amis de Ronaldo et Zineddine Zidane au club de football grec Olympiakos ont atteint 540.000 dollars, dont la majeure partie a été versée aux fonds destinés à la reconstruction d'Haïti et du Pakistan, deux pays touchés en 2010 par des catastrophes naturelles sans précédent.
"Nous sommes satisfaits de ce soutien massif apporté au peuple d'Haïti et du Pakistan", s'est félicité l'Administratrice du PNUD, Helen Clark, se disant fière que cette action "puisse offrir au public l'opportunité de prendre part au relèvement de ces pays dévastés par de terribles catastrophes".
"Ce type de partenariats contribue à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion", a-t-elle dit.
Quelque 70 pc des recettes seront affectées à Haïti et au Pakistan, tandis que 30 pc seront reversés à Argo, une association grecque de parents d'enfants handicapés, ainsi qu'aux sans-abris et aux communautés défavorisées de la région du Pirée (Grèce).
Depuis sa création il y a 8 ans, "Le Match contre la pauvreté" a pour objectif de soutenir les efforts pour réduire la pauvreté et atteindre les huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Le 14 décembre dernier, la 8ème édition a attiré une foule de 33.000 spectateurs venus voir des footballeurs de renom s'affronter au Stade Karaiskakis au Pirée lors d'un match qui s'est soldé par un match nul sur un score de 2:2, rappelle-t-on.
MAP
http://www.aufaitmaroc.com/sport/foot-international/2011/2/3/le-match-contre-la-pauvrete-a-genere-plus-de-500-mille-dollars-de-recettes
Mirlande Manigat, une femme pour Haïti
Par Catherine Gouëset, publié le 05/02/2011 à 10:00 Elle affrontera le chanteur Michel Martelly, le 20 mars prochain, lors du second tour de l'élection présidentielle. Gros plan sur Mirlande Manigat, une intellectuelle entrée récemment dans l'arène politique.
Soutenue par les classes moyennes et les intellectuels, Mirlande Manigat, professeure de droit constitutionnel et vice-rectrice de l'université Quisqueya de Port-au-Prince, souffre d'un handicap par rapport à ses rivaux, elle parle plus en juriste et en politologue qu'en "bête de meeting".
Face à elle, le chanteur Michel Martelly
Le second tour de l'élection présidentielle haïtienne mettra Mirlande Manigat face à Michel Martelly, le 20 mars prochain. Jude Célestin, le candidat du pouvoir, a finalement été écarté au profit du chanteur dont les partisans étaient descendus dans la rue à l'annonce de la disqualification de leur idole. Mais qui est "Sweet Micky"? Portrait.
Fille d'un officier de l'Armée haïtienne, elle est issue d'une famille de la classe moyenne. Après des études à l'Ecole normale supérieure elle part pour Paris où elle décroche, en 1968, un doctorat en sciences politiques à la Sorbonne. C'est à Paris qu'elle épouse Leslie Manigat, de dix ans son aîné, qui deviendra brièvement président en 1988 entre deux coups de force militaires. En 2006, elle remporte un siège au Sénat mais renonce à siéger, à la demande de son mari, candidat malheureux à l'élection présidentielle remportée par René Préval.
Elle prend plus tard la tête du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP), parti démocrate-chrétien, sous la bannière duquel elle se présente à l'élection du 28 novembre, avec le soutien d'un groupe de parlementaires opposés au président Préval.
Après avoir, au lendemain du scrutin, réclamé son annulation pour cause d'irrégularités, elle change d'avis, expliquant que les fraudes imputées au pouvoir en place au profit du candidat Jude Célestin semblent moins graves qu'attendu. Quatre jours plus tard, elle refuse, tout comme Michel Martelly arrivé en troisième position, et comme six ONG observatrices de l'élection, un nouveau recomptage des votes proposé par le conseil électoral. Ces dernier jours, Mirlande Manigat a rejeté l'idée d'un second tour à trois proposée par Michel Martelly.
La bataille de l'éducation
Admettant qu'elle fait partie des privilégiés, Mirlande Manigat déclare vouloir combattre les injustices sociales, par le biais de l'éducation, son cheval de bataille. Elle se dit particulièrement préoccupée par les jeunes: "Notre jeunesse est en train de se gaspiller", écrit-elle sur le site du RDNP.
Elle prône des changements constitutionnels, dont le retrait de l'interdiction de la double nationalité, et préconise la participation de la diaspora dans le développement et la vie politique du pays. Si elle est élue, Mirlande Manigat demandera le départ progressif de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah), qu'elle a qualifiée de "force d'occupation".
Elle est soutenue par le Collectif pour le renouveau haïtien, qui regroupe une centaine de parlementaires actifs ou ayant déjà siégé et jouit de la sympathie des organisations féminines qui espèrent voir pour la première fois une femme élue à la présidence.
Pragmatisme
Se disant attachée à la constitution, l'ex-première dame, a promis de travailler avec l'opposition et de cohabiter avec le parti Inite ("Unité") de Jude Célestin, candidat du parti au pouvoir, si cette formation obtenait la majorité au Parlement.
Son âge, 70 ans, n'est pas forcément une faiblesse pour l'électorat estime-t-elle: "Mon expérience me met à l'abri des vanités, des ambitions, surtout la richesse et la gloire".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/mirlande-manigat-une-femme-pour-haiti_947346.html
Soutenue par les classes moyennes et les intellectuels, Mirlande Manigat, professeure de droit constitutionnel et vice-rectrice de l'université Quisqueya de Port-au-Prince, souffre d'un handicap par rapport à ses rivaux, elle parle plus en juriste et en politologue qu'en "bête de meeting".
Face à elle, le chanteur Michel Martelly
Le second tour de l'élection présidentielle haïtienne mettra Mirlande Manigat face à Michel Martelly, le 20 mars prochain. Jude Célestin, le candidat du pouvoir, a finalement été écarté au profit du chanteur dont les partisans étaient descendus dans la rue à l'annonce de la disqualification de leur idole. Mais qui est "Sweet Micky"? Portrait.
Fille d'un officier de l'Armée haïtienne, elle est issue d'une famille de la classe moyenne. Après des études à l'Ecole normale supérieure elle part pour Paris où elle décroche, en 1968, un doctorat en sciences politiques à la Sorbonne. C'est à Paris qu'elle épouse Leslie Manigat, de dix ans son aîné, qui deviendra brièvement président en 1988 entre deux coups de force militaires. En 2006, elle remporte un siège au Sénat mais renonce à siéger, à la demande de son mari, candidat malheureux à l'élection présidentielle remportée par René Préval.
Candidate démocrate-chrétienne, Mirlande Manigat a de sérieuses chances de devenir la première femme présidente d'Haïti. Joe Raedle/Getty Images/AFP |
Elle prend plus tard la tête du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP), parti démocrate-chrétien, sous la bannière duquel elle se présente à l'élection du 28 novembre, avec le soutien d'un groupe de parlementaires opposés au président Préval.
Après avoir, au lendemain du scrutin, réclamé son annulation pour cause d'irrégularités, elle change d'avis, expliquant que les fraudes imputées au pouvoir en place au profit du candidat Jude Célestin semblent moins graves qu'attendu. Quatre jours plus tard, elle refuse, tout comme Michel Martelly arrivé en troisième position, et comme six ONG observatrices de l'élection, un nouveau recomptage des votes proposé par le conseil électoral. Ces dernier jours, Mirlande Manigat a rejeté l'idée d'un second tour à trois proposée par Michel Martelly.
La bataille de l'éducation
Admettant qu'elle fait partie des privilégiés, Mirlande Manigat déclare vouloir combattre les injustices sociales, par le biais de l'éducation, son cheval de bataille. Elle se dit particulièrement préoccupée par les jeunes: "Notre jeunesse est en train de se gaspiller", écrit-elle sur le site du RDNP.
Elle prône des changements constitutionnels, dont le retrait de l'interdiction de la double nationalité, et préconise la participation de la diaspora dans le développement et la vie politique du pays. Si elle est élue, Mirlande Manigat demandera le départ progressif de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah), qu'elle a qualifiée de "force d'occupation".
Elle est soutenue par le Collectif pour le renouveau haïtien, qui regroupe une centaine de parlementaires actifs ou ayant déjà siégé et jouit de la sympathie des organisations féminines qui espèrent voir pour la première fois une femme élue à la présidence.
Pragmatisme
Se disant attachée à la constitution, l'ex-première dame, a promis de travailler avec l'opposition et de cohabiter avec le parti Inite ("Unité") de Jude Célestin, candidat du parti au pouvoir, si cette formation obtenait la majorité au Parlement.
Son âge, 70 ans, n'est pas forcément une faiblesse pour l'électorat estime-t-elle: "Mon expérience me met à l'abri des vanités, des ambitions, surtout la richesse et la gloire".
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/mirlande-manigat-une-femme-pour-haiti_947346.html
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