Les haïtiens en résidant et en travaillant dans la République dominicaine ont enfin une voix et une tribune dans le récemment formé gouvernement haïtien dirigé par Monsieur Jean Max Bellerive. EDWIN PARAISON, président de la fondation « ZILE » s'est forgé le long de sa trajectoire de vie militante une étiquette légitime du plus ardent et fervent défenseur des haïtiens résidants en République dominicaine.
Nommé Ministre des haïtiens en résidant à l'extérieur, il pourra enfin démontrer tout l'intérêt qu'il a incarné pour la défense des droits des haïtiens de République dominicaine. Ancien consul de Barahona, très souvent identifié comme un militant proche de Jean Bertrand Aristide, Edwin PARAISON aura la tâche dure d'agir pour cette partie des haïtiens de la diaspora qui sont rarement considérés comme tels dans les différents forums et les rencontres.
Mais , si la diaspora haïtienne aujourd'hui établi en territoire voisin est formée non seulement de travailleurs traditionnels mais aussi des membres de la bourgeoisie haïtienne et d'étudiants universitaires, l'expression « haïtien de la diaspora » paraît faire référence aux haïtiens qui envoient des « dollars » vers Haïti.
DU sort des millions de compatriotes qui portent sur leurs épaules la responsabilité de tous les problèmes existants de l'autre côté de la frontière on ne parle jamais. Parfois oui on en parle mais cela se fait quand il y a un capital médiatique ou politique perçu comme bénéfice personnel ou de classe à monopoliser.
Logiquement, la présence de Monsieur Edwin Paraison dans le gouvernement de Jean Max Bellerive devrait permettre une analyse complètement nouvelle des relations entre les deux pays. C'est encore un vrai problème sans solution les caractéristiques des relations entre haïtiens et dominicains.
L'été dernier, pendant une rencontre très médiatisée de la diaspora haïtienne avec la présence de personnalités importantes comme l'ex premier ministre Michel Pierre louis et l'ex président Bill Clinton, le récemment nommé ministre des haïtiens résidant à l'étranger avait soutenu un vibrant et énergique plaidoyer en faveur des haïtiens de la République Dominicaine en exigeant que dans l'agenda de travail des groupes de la diaspora on inclue la possibilité pour les haïtiens de l'extérieur particulièrement ceux qui vivent en République dominicaine, de voter aux élections présidentielles .