Le ministère à la Condition féminine et aux Droits des Femmes (MCDF) a mis fin vendredi à un séminaire organisé à l'intention des jeunes de Cité Soleil sur l'éducation à la non-violence. Durant quatre jours de formation, les participants ont appris des notions relatives à la gestion de conflits et à l'instauration d'une culture de paix.
Les femmes ont un rôle important à jouer dans la lutte contre la violence en Haïti. Elles sont bien placées pour le faire vu leur rôle fondamental au sein de la famille, au sein des organisations de féministes, dans l'éducation des enfants ... Voilà, en substance, le mobile qui a poussé les responsables du MCDF à organiser du 18 au 21 septembre un séminaire sur l'éducation à la non-violence à l'intention des jeunes de Cité Soleil, en particulier des jeunes filles de ce quartier sensible.
La clôture de ce séminaire coïncide avec la célébration de la journée internationale de la paix. Elle a donc constitué une occasion favorable pour la ministre à la Condition féminine et aux Droits des femmes, Marie Laurence Jocelyn Lassègue, de saluer la mémoire de tous ceux qui ont été victimes au cours de ces dernières années d'actes de violence à travers le pays. La ministre en a profité pour mettre l'accent sur la nécessité d'investir dans l'éducation des jeunes filles dans la lutte contre la violence. Mme Lassègue déplore le fait que les femmes soient des éternelles victimes de sévisses corporelles, de violences psychologiques et sociales.
Mais elle ne nie pas qu'elles ont été, fort souvent, utilisées comme bouclier des bandits qui sèment la terreur dans la capitale. « Les femmes ne sont pas seulement victimes des actes de violence, mais elles en sont, dans la plupart du temps, partie prenante », regrette la ministre. « Nous avons et faisons encore le constat de la participation des femmes dans les gangs et de leur rôle spécifique dans la garde des personnes kidnappées », poursuit-elle.Tout cela aiguise l'intérêt des responsables du MCDF à mener cette campagne d'éducation à la non-violence à Cité Soleil, mais aussi dans d'autres coins du pays où le besoin se fait sentir. Habilitation des jeunes, développement du leadership communautaire et prévention de la violence sont les trois principaux axes du programme initié par le MCDF à l'endroit des jeunes venus des quartiers sensibles.« Nous n'allons pas rester là. Nous allons étendre ce programme dans les différents départements du pays», promet la ministre Lassègue à l'assistance. La quelque quarantaine de jeunes, pour la plupart membres d'organisations sociales, qui ont participé à ce séminaire, n'ont pas caché leur satisfaction des différents sujets développés par des formateurs spécialisés en la matière. « En quatre jours, nous avons appris à nous familiariser à des notions relatives à la gestion de conflits, aux techniques d'animation, aux concepts de droits et à la démocratie», explique un des participants, Raymond Esau, membre du Centre de Développement humain de Cité Soleil. Ils ont surtout appris à identifier certains facteurs générateurs de violence et des impacts qui s'ensuivent: la violence entraine la violence, elle fait perdre des êtres chers, bref elle détruit le pays. Après ce séminaire de formation, ces jeunes deviendront à leur tour des ambassadeurs de la paix dans leur quartier respectif.
Jean-Max St Fleurtmaxner@yahoo.fr http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=48795&PubDate=2007-09-24
Commentaires :
Encore et toujours Cité Soleil
Si tous les quartiers défavorisés qui n’ont pas (encore) choisi la violence comme moyen d’expression pouvaient (avant que cela ne dégénère !) recevoir la même attention que Cité Soleil, dans peu de temps Haïti sortirait définitivement de la misère.
Ils sont nombreux les programmes sociaux (certes pas assez !) qui s’annoncent en faveur de cette zone devenue tristement célèbre. Cependant de façon concomitante, des voix s’élèvent pour réclamer encore plus d’actions. Aujourd’hui il y a une tendance à échanger le kidnapping d’individus par un kidnapping d’institutions qui vont finir par oublier d’autres zones en difficulté.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 25 septembre 2007
Daniel Elie partira-t-il "le coeur léger"?(Préval vicitme de l'incompétence des ses proches... une fois de plus!)
Dans l'attente d'un dépôt de budget différé plus d'une fois, les députés découvrent un rapport accablant pour Daniel Elie, le ministre récemment éjecté du gouvernement pluriel. Le chef de l'Etat, disent-ils, se félicite d'un rapport qui selon eux ne fait pas honneur au ministre Elie.
Accablé aujourd'hui encore, par la majorité des députés, le ministre Daniel Elie ne partira pas avec le coeur si léger comme l'aurait souhaité le président René Préval. Dans les couloirs et les salons du Palais législatif, la récente lettre du chef de l'Etat au ministre de la Culture et de la Communication éjecté depuis plus d'un mois résonne comme un brevet à un ministre privé de l'état de grâce.
« Le président René Préval n'a pas lu le rapport, ou du moins il a été induit en erreur », s'étonne le député Poly Faustin (Fanmi Lavalas). Daniel Elie devrait avoir la conscience troublée et se mettre à la disposition de la justice, a réagi l'élu de Miragoâne, mécontent des réflexions du chef de l'Etat à propos d'un rapport de la Cour supérieure des comptes et de l'Unité de lutte contre la corruption « établissant la vérité concernant les accusations dont le ministre Daniel Elie a fait l'objet le 31 juillet dernier ». Népotisme, clientélisme, immobilisme, abus de pouvoir...constituaient l'acte qui faisait tomber, il y a de cela près de deux mois, le ministre de la Culture et de la Communication. Après avoir raté son examen oral à l'hémicycle du Parlement, Daniel Elie avait exigé de l'Exécutif une enquête de la Cour supérieure des comptes et de l'Unité de lutte contre la corruption.
« A l'exception de certaines faiblesses constatées au niveau du système comptable dudit ministère, les rapports financiers concernant l'organisation du carnaval 2007 présentent fidèlement les transactions financières effectuées par le (MCC) ministère de la Culture et de la Communication. Au sens strict du terme, notre vérification n'a révélé aucune irrégularité majeure pouvant être qualifiée de malversation, de détournement ou de vol de nature à engager la responsabilité de l'ordonnateur », a retenu René Préval dans le rapport de la Cour supérieure des comptes comme pour réfuter les accusations imputées au ministre démissionnaire.
« Dans le cadre de cette enquête, à la lumière des dispositions des articles 137 et suivants du code pénal haïtien réprimant la corruption et des articles 6 et 9 de la Convention internationale contre la corruption, les faits relatés par les personnes rencontrées ne constituent pas l'infraction de corruption, en ce qui concerne Monsieur Daniel Elie », a aussi retenu le chef de l'Etat dans le rapport parallèle de l'Unité de lutte contre la corruption pour exprimer l'assurance de sa « plus haute considération » au ministre Elie.
Des extraits pas assez convaincants pour changer l'opinion négative du député Laurore Edouard (Union) à propos de l'architecte qui a la triste particularité d'être le deuxième ministre renvoyé par le Parlement depuis l'entrée en vigueur de la Constitution de 1987. « La lettre du chef de l'Etat est en contradiction avec le rapport de l'ULCC », estime-t-il.
La conclusion du rapport est contraire au contenu de cette lettre, ajoute-t-il. « Bon nombre des dépenses effectuées ne sont pas supportées par les pièces justificatives qui devraient être versées dans le dossier, soit 6 sur un total de 36 pièces », a révélé le rapport évoqué par les détracteurs de Daniel Elie. L'institution étatique a, entre autres, noté des irrégularités dans les pièces relatives aux dépenses consenties par le ministère de la Culture pour la commémoration de la fête du drapeau le 18 mai dernier. « Dans plusieurs cas, le ministère de la Culture et de la Communication a violé la loi sur la passation des marchés publics et il existe des pièces non conformes aux normes administratives généralement reconnues », poursuit le rapport de l'ULCC qui a été diligenté par l'Exécutif.
Certains contrats passés avec des artistes et des institutions, note le rapport, sont imprécis. Aucun appel d'offres, n'a été lancé pour certains contrats, a souligné l'ULCC qui a également révélé que « deux chèques ont été émis sans contrat, pour le même montant sur la base d'un seul pro forma. »
« Comment peut-on demander à un ministre dont la gestion est bourrée d'irrégularités de partir avec le coeur léger ? », s'énerve l'une des 68 voix qui ont mis Daniel Elie à la porte. « La position du chef de l'Etat va trahir sa lutte contre la corruption », a prédit le député de Cité Soleil, Jean Salibar (Fusion des sociaux-démocrates).
Claude Gilles
gonaibo73@yahoo.fr
Jean Pharès Jérôme
pjerome@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=48878&PubDate=2007-09-24
Commentaires:
Préval victime de l’incompétence de ses proches :
Un rebondissement inattendu dans l’affaire Daniel Elie. Le Président Préval s’appuyant sur les bases du rapport des organismes experts en la matière vient de reconnaître la transparence de la gestion du ministre de la Culture tandis que certains députés réclament haut et fort que le ministre éjecté reste plutôt à la disposition de la justice au lieu de partir le cœur léger.
Le Président René Préval selon toute vraisemblance vient de commettre une gaffe monumentale qui sans remettre en cause sa bonne foi lui aura pris quelques plumes.
Sans vouloir condamner l’ancien ministre ou désavouer l’interprétation des députés qui crient au scandale, il faut noter que les conseillers du président ont fait preuve soit de laxisme ou ont démontré une incompétence qui est souvent mise en exergue au niveau de l’administration.
Ce simple fait démontre le danger de vouloir gouverner sans projet de gouvernement qui aurait impliqué la présence et la participation d’experts dans les différents domaines.
On a l’impression que le gouvernement actuel a pallié son ingénuité et le sens poussé de l’improvisation en se maquillant d’une étiquette de gouvernement pluriel, multisectoriel…
La logique voudrait que le président redresse la barre rapidement avec énergie dans des déclarations de rigueur et surtout dans des actions concrètes.
Accablé aujourd'hui encore, par la majorité des députés, le ministre Daniel Elie ne partira pas avec le coeur si léger comme l'aurait souhaité le président René Préval. Dans les couloirs et les salons du Palais législatif, la récente lettre du chef de l'Etat au ministre de la Culture et de la Communication éjecté depuis plus d'un mois résonne comme un brevet à un ministre privé de l'état de grâce.
« Le président René Préval n'a pas lu le rapport, ou du moins il a été induit en erreur », s'étonne le député Poly Faustin (Fanmi Lavalas). Daniel Elie devrait avoir la conscience troublée et se mettre à la disposition de la justice, a réagi l'élu de Miragoâne, mécontent des réflexions du chef de l'Etat à propos d'un rapport de la Cour supérieure des comptes et de l'Unité de lutte contre la corruption « établissant la vérité concernant les accusations dont le ministre Daniel Elie a fait l'objet le 31 juillet dernier ». Népotisme, clientélisme, immobilisme, abus de pouvoir...constituaient l'acte qui faisait tomber, il y a de cela près de deux mois, le ministre de la Culture et de la Communication. Après avoir raté son examen oral à l'hémicycle du Parlement, Daniel Elie avait exigé de l'Exécutif une enquête de la Cour supérieure des comptes et de l'Unité de lutte contre la corruption.
« A l'exception de certaines faiblesses constatées au niveau du système comptable dudit ministère, les rapports financiers concernant l'organisation du carnaval 2007 présentent fidèlement les transactions financières effectuées par le (MCC) ministère de la Culture et de la Communication. Au sens strict du terme, notre vérification n'a révélé aucune irrégularité majeure pouvant être qualifiée de malversation, de détournement ou de vol de nature à engager la responsabilité de l'ordonnateur », a retenu René Préval dans le rapport de la Cour supérieure des comptes comme pour réfuter les accusations imputées au ministre démissionnaire.
« Dans le cadre de cette enquête, à la lumière des dispositions des articles 137 et suivants du code pénal haïtien réprimant la corruption et des articles 6 et 9 de la Convention internationale contre la corruption, les faits relatés par les personnes rencontrées ne constituent pas l'infraction de corruption, en ce qui concerne Monsieur Daniel Elie », a aussi retenu le chef de l'Etat dans le rapport parallèle de l'Unité de lutte contre la corruption pour exprimer l'assurance de sa « plus haute considération » au ministre Elie.
Des extraits pas assez convaincants pour changer l'opinion négative du député Laurore Edouard (Union) à propos de l'architecte qui a la triste particularité d'être le deuxième ministre renvoyé par le Parlement depuis l'entrée en vigueur de la Constitution de 1987. « La lettre du chef de l'Etat est en contradiction avec le rapport de l'ULCC », estime-t-il.
La conclusion du rapport est contraire au contenu de cette lettre, ajoute-t-il. « Bon nombre des dépenses effectuées ne sont pas supportées par les pièces justificatives qui devraient être versées dans le dossier, soit 6 sur un total de 36 pièces », a révélé le rapport évoqué par les détracteurs de Daniel Elie. L'institution étatique a, entre autres, noté des irrégularités dans les pièces relatives aux dépenses consenties par le ministère de la Culture pour la commémoration de la fête du drapeau le 18 mai dernier. « Dans plusieurs cas, le ministère de la Culture et de la Communication a violé la loi sur la passation des marchés publics et il existe des pièces non conformes aux normes administratives généralement reconnues », poursuit le rapport de l'ULCC qui a été diligenté par l'Exécutif.
Certains contrats passés avec des artistes et des institutions, note le rapport, sont imprécis. Aucun appel d'offres, n'a été lancé pour certains contrats, a souligné l'ULCC qui a également révélé que « deux chèques ont été émis sans contrat, pour le même montant sur la base d'un seul pro forma. »
« Comment peut-on demander à un ministre dont la gestion est bourrée d'irrégularités de partir avec le coeur léger ? », s'énerve l'une des 68 voix qui ont mis Daniel Elie à la porte. « La position du chef de l'Etat va trahir sa lutte contre la corruption », a prédit le député de Cité Soleil, Jean Salibar (Fusion des sociaux-démocrates).
Claude Gilles
gonaibo73@yahoo.fr
Jean Pharès Jérôme
pjerome@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=48878&PubDate=2007-09-24
Commentaires:
Préval victime de l’incompétence de ses proches :
Un rebondissement inattendu dans l’affaire Daniel Elie. Le Président Préval s’appuyant sur les bases du rapport des organismes experts en la matière vient de reconnaître la transparence de la gestion du ministre de la Culture tandis que certains députés réclament haut et fort que le ministre éjecté reste plutôt à la disposition de la justice au lieu de partir le cœur léger.
Le Président René Préval selon toute vraisemblance vient de commettre une gaffe monumentale qui sans remettre en cause sa bonne foi lui aura pris quelques plumes.
Sans vouloir condamner l’ancien ministre ou désavouer l’interprétation des députés qui crient au scandale, il faut noter que les conseillers du président ont fait preuve soit de laxisme ou ont démontré une incompétence qui est souvent mise en exergue au niveau de l’administration.
Ce simple fait démontre le danger de vouloir gouverner sans projet de gouvernement qui aurait impliqué la présence et la participation d’experts dans les différents domaines.
On a l’impression que le gouvernement actuel a pallié son ingénuité et le sens poussé de l’improvisation en se maquillant d’une étiquette de gouvernement pluriel, multisectoriel…
La logique voudrait que le président redresse la barre rapidement avec énergie dans des déclarations de rigueur et surtout dans des actions concrètes.
Lula va porter la cause d’Haïti devant l’assemblée générale de l’ONU
Le Président brésilien reste convaincu que le développement du pays doit passer par une plus grande implication de la communauté internationale
dimanche 23 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Président brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva, qui est arrivé dimanche à New York pour prendre part à la 62e assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, lancera un nouvel appel international en faveur d’Haïti, selon des déclarations de son porte-parole, Marcelo Baumbach, rapportées par l’agence italienne ANSA.
Premier intervenant sur la liste des chefs d’Etat attendus à la tribune de l’ONU, le dirigeant brésilien tentera de porter la communauté internationale à coopérer davantage afin d’engager le pays dans un véritable processus de développement.
Lula, dont le pays détient le commandement de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), consacrera également une partie de son discours à l’importance environnementale de la production des biocombustibles dans laquelle Haïti et trois autres pays de la région seront intégrés dans le cadre d’un partenariat entre le Brésil et les Etats-Unis.
Le Président brésilien, qui rencontrera ses homologues américains, George W. Bush et français, Nicolas Sarkozy, devrait s’entretenir aussi avec René Préval. Le chef de l’Etat haïtien sera présent aux débats généraux prévus à New York du 26 au 30 septembre. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4172
dimanche 23 septembre 2007,
Radio Kiskeya
Le Président brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva, qui est arrivé dimanche à New York pour prendre part à la 62e assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, lancera un nouvel appel international en faveur d’Haïti, selon des déclarations de son porte-parole, Marcelo Baumbach, rapportées par l’agence italienne ANSA.
Premier intervenant sur la liste des chefs d’Etat attendus à la tribune de l’ONU, le dirigeant brésilien tentera de porter la communauté internationale à coopérer davantage afin d’engager le pays dans un véritable processus de développement.
Lula, dont le pays détient le commandement de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), consacrera également une partie de son discours à l’importance environnementale de la production des biocombustibles dans laquelle Haïti et trois autres pays de la région seront intégrés dans le cadre d’un partenariat entre le Brésil et les Etats-Unis.
Le Président brésilien, qui rencontrera ses homologues américains, George W. Bush et français, Nicolas Sarkozy, devrait s’entretenir aussi avec René Préval. Le chef de l’Etat haïtien sera présent aux débats généraux prévus à New York du 26 au 30 septembre. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4172
Les vols de la Caribintair formellement interdits au personnel du gouvernement américain en Haïti
Une décision de Washington qui demande parallèlement à tous les ressortissants américains de ne pas prendre les vols de la compagnie haïtienne dont deux avions ont effectué récemment des atterrissages d’urgence
dimanche 23 septembre 2007,
Radio Kiskeya
L’ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince a formellement interdit à tous les membres de son personnel diplomatique et non diplomatique de voyager à bord des vols de la compagnie haïtienne de ligne intérieure Caribintair dont les activités ont été suspendues à la suite de deux accidents aériens.
Selon le quotidien américain Chicago Tribune, outre ces instructions qui concernent les employés de l’ambassade, les Etats-Unis déconseillent fortement à tous leurs ressortisants voyageant ou résidant en Haïti d’être parmi les passagers de la plus importante compagnie aérienne du pays.
Ces dispositions, très préjudiciables à l’image de la Caribintair, sont annoncées alors qu’il y a une semaine, des experts de l’avionneur américain Cessna Aircraft et de l’entreprise ayant construit les moteurs des deux appareils qui avaient connu des défaillances techniques étaient arrivés à Port-au-Prince. Ils participaient aux investigations qui avaient été annoncées en vue de déterminer les causes des accidents.
Les résultats de l’enquête n’ont pas encore été publiés officiellement.
Les directeurs généraux de l’Autorité aéroportuaire nationale (AAN), Lionel Isaac et de l’Office national de l’aviation civile (OFNAC), Jean Lemercque Pierre ainsi que le PDG de la Caribintair, Jean-Claude Mériné, avaient répondu le 13 septembre dernier aux questions du chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte sur la double catastrophe aérienne.
A la fin de l’audition, M. Isaac avait affirmé avoir fourni au commissaire du gouvernement tous les renseignements nécessaires en ce qui concerne son administration tout en rappelant que les atterrissages d’urgence à répétition des avions de ligne ne relevaient pas de sa compétence.
Le 31 août et le 11 septembre derniers, deux Cessna monomoteurs du transporteur aérien haïtien, qui voyageaient à destination du Cap-Haïtien (274 km au nord de Port-au-Prince), avaient atterri en catastrophe sur un terrain vague et dans un marécage respectivement à la Croix-des-Bouquets (nord-est de la capitale) et à Source Puante (nord).
Chacun des accidents avait fait des blessés légers.
La Caribintair, qui dispose d’une flotte d’une dizaine d’appareils, assurait 30 liaisons aériennes quotidiennement vers 7 destinations locales et régionales. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4124
dimanche 23 septembre 2007,
Radio Kiskeya
L’ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince a formellement interdit à tous les membres de son personnel diplomatique et non diplomatique de voyager à bord des vols de la compagnie haïtienne de ligne intérieure Caribintair dont les activités ont été suspendues à la suite de deux accidents aériens.
Selon le quotidien américain Chicago Tribune, outre ces instructions qui concernent les employés de l’ambassade, les Etats-Unis déconseillent fortement à tous leurs ressortisants voyageant ou résidant en Haïti d’être parmi les passagers de la plus importante compagnie aérienne du pays.
Ces dispositions, très préjudiciables à l’image de la Caribintair, sont annoncées alors qu’il y a une semaine, des experts de l’avionneur américain Cessna Aircraft et de l’entreprise ayant construit les moteurs des deux appareils qui avaient connu des défaillances techniques étaient arrivés à Port-au-Prince. Ils participaient aux investigations qui avaient été annoncées en vue de déterminer les causes des accidents.
Les résultats de l’enquête n’ont pas encore été publiés officiellement.
Les directeurs généraux de l’Autorité aéroportuaire nationale (AAN), Lionel Isaac et de l’Office national de l’aviation civile (OFNAC), Jean Lemercque Pierre ainsi que le PDG de la Caribintair, Jean-Claude Mériné, avaient répondu le 13 septembre dernier aux questions du chef du parquet de Port-au-Prince, Claudy Gassant, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte sur la double catastrophe aérienne.
A la fin de l’audition, M. Isaac avait affirmé avoir fourni au commissaire du gouvernement tous les renseignements nécessaires en ce qui concerne son administration tout en rappelant que les atterrissages d’urgence à répétition des avions de ligne ne relevaient pas de sa compétence.
Le 31 août et le 11 septembre derniers, deux Cessna monomoteurs du transporteur aérien haïtien, qui voyageaient à destination du Cap-Haïtien (274 km au nord de Port-au-Prince), avaient atterri en catastrophe sur un terrain vague et dans un marécage respectivement à la Croix-des-Bouquets (nord-est de la capitale) et à Source Puante (nord).
Chacun des accidents avait fait des blessés légers.
La Caribintair, qui dispose d’une flotte d’une dizaine d’appareils, assurait 30 liaisons aériennes quotidiennement vers 7 destinations locales et régionales. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4124
Gérard Latortue dément avoir affirmé que les haïtiens ne sont pas l'objet de mauvais traitement en République dominicaine et qu'Haïti ne connaissait p
Port-au-Prince, le 19 septembre 2007 ; (AHP)- L'ex-premier ministre intérimaire haïtien, Gérard Latortue, a dénoncé lundi ce qu'il appelle une compagne internationale de dénigrements contre la République dominicaine victime a-t-il dit, de fausses dénonciations sur les présumées conditions d'esclavage des haïtiens dans ce pays.
Nous n'accepterons pas que des gens malintentionnés mettent en péril les excellentes relations entre Haïti et la République dominicaine, a lancé M. Latortue qui participait à une conférence organisée par le Centre de Politique Hémisphérique de l'Université de Miami où le président dominicain Leonel Fernandez était l'orateur principal.
Il y a des gens qui ne se rendent pas compte que les temps ont changé et qu'aujourd'hui on ne peut parler d'avenir pour Haïti sans envisager l'avenir des 2 pays, a dit Gérard Latortue dont les propos ont été rapportés par la presse dominicaine.
Il a également estimé que le président dominicain aime Haïti et souhaiterait voir ses problèmes résolus.
Les bonnes relations existant entre Leonel Fernandez et Préval seront un élément décisif dans le cadre des efforts visant le développement de l'île via la mobilisation d'une coopération internationale, a dit Latortue, rejetant les accusations de mauvais traitement infligés aux haïtiens, pesant sur la République dominicaine.
Intervenant mardi soir sur une radio haïtienne de New York, Radio Tropicale, Latortue a nié des déclarations rapportées par la presse dominicaine.
Les journalistes dominicains pourraient avoir rapporté plus que je n'ai dit au cours de la conférence, s'est défendu Latortue, réclamant qu'on lui apporte la bande sur laquelle sont enregistrées ces déclarations.
On verrait que je n'ai pas parlé plus de 2 minutes, a-t-il ajouté, faisant savoir qu'il n'a soulevé que trois éléments: la nécessité pour la république dominicaine et Haiti de chercher des formules pour arriver à s'entendre ; l'inégalité des niveaux de développement des 2 pays qui expliquerait le flux migratoire haïtien en direction de la république dominicaine et la nécessité d'un plus grand appui de la communauté internationale à Haïti.
Je n'ai pas non plus parlé de politique migratoire, a encore souligné l'ex chef de gouvernement, estimant qu'il est temps d'en finir avec la désinformation.
Latortue qui avait quitté le pays avant l'entrée en fonction du gouvernement constitutionnel, officiellement pour raison de santé, a également démenti avoir dit qu'Haïti ne connaît pas de croissance économique.
Ce serait nier les progrès que ma propre administration a réalisés et consolidés par le gouvernement constitutionnel, a dit l'ancien chef du régime intérimaire.
AHP 19 septembre 2007 11: 00 AM
-----------
Commentaires
Nous reprenons cet article de l’agence AHP, encore un énième article qui traite des réactions de personnalités haïtiennes au sujet de cet aspect épineux des relations haïtiano-dominicaines. Dans l’ordre nous avions eu droit à des rumeurs sur des déclarations prêtées au président de la République ; puis fut le tour de l’ambassadeur controversé Cinéas et selon toute vraisemblance l’ex-premier ministre du gouvernement de transition, « parti » par la petite porte après les élections présidentielles vient d’être pris au piège.
Cet article n’aurait aucune sorte d’importance s’il ne devait servir a rouvrir une fenêtre pour déblatérer et lancer des injures ou des éloges dirigés vers ce personnage. Cependant comme nous l’avions toujours crié haut et fort, un jour les fonctionnaires haïtiens apprendront que la seule façon d’échapper à ce genre de situation qui vous impose le choix entre le cœur et le politiquement correct, une situation sans issue pour celui qui se laisse prendre au piège, c’est d’éviter ces réunions mondaines ou les medias ne manqueront pas de lancer leurs appâts.
Il faut savoir rester sur ses gardes de façon continue pour éviter des malentendus car définitivement on ne peut pas dans ce cas ménager la chèvre et le chou !
Nous n'accepterons pas que des gens malintentionnés mettent en péril les excellentes relations entre Haïti et la République dominicaine, a lancé M. Latortue qui participait à une conférence organisée par le Centre de Politique Hémisphérique de l'Université de Miami où le président dominicain Leonel Fernandez était l'orateur principal.
Il y a des gens qui ne se rendent pas compte que les temps ont changé et qu'aujourd'hui on ne peut parler d'avenir pour Haïti sans envisager l'avenir des 2 pays, a dit Gérard Latortue dont les propos ont été rapportés par la presse dominicaine.
Il a également estimé que le président dominicain aime Haïti et souhaiterait voir ses problèmes résolus.
Les bonnes relations existant entre Leonel Fernandez et Préval seront un élément décisif dans le cadre des efforts visant le développement de l'île via la mobilisation d'une coopération internationale, a dit Latortue, rejetant les accusations de mauvais traitement infligés aux haïtiens, pesant sur la République dominicaine.
Intervenant mardi soir sur une radio haïtienne de New York, Radio Tropicale, Latortue a nié des déclarations rapportées par la presse dominicaine.
Les journalistes dominicains pourraient avoir rapporté plus que je n'ai dit au cours de la conférence, s'est défendu Latortue, réclamant qu'on lui apporte la bande sur laquelle sont enregistrées ces déclarations.
On verrait que je n'ai pas parlé plus de 2 minutes, a-t-il ajouté, faisant savoir qu'il n'a soulevé que trois éléments: la nécessité pour la république dominicaine et Haiti de chercher des formules pour arriver à s'entendre ; l'inégalité des niveaux de développement des 2 pays qui expliquerait le flux migratoire haïtien en direction de la république dominicaine et la nécessité d'un plus grand appui de la communauté internationale à Haïti.
Je n'ai pas non plus parlé de politique migratoire, a encore souligné l'ex chef de gouvernement, estimant qu'il est temps d'en finir avec la désinformation.
Latortue qui avait quitté le pays avant l'entrée en fonction du gouvernement constitutionnel, officiellement pour raison de santé, a également démenti avoir dit qu'Haïti ne connaît pas de croissance économique.
Ce serait nier les progrès que ma propre administration a réalisés et consolidés par le gouvernement constitutionnel, a dit l'ancien chef du régime intérimaire.
AHP 19 septembre 2007 11: 00 AM
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Nous reprenons cet article de l’agence AHP, encore un énième article qui traite des réactions de personnalités haïtiennes au sujet de cet aspect épineux des relations haïtiano-dominicaines. Dans l’ordre nous avions eu droit à des rumeurs sur des déclarations prêtées au président de la République ; puis fut le tour de l’ambassadeur controversé Cinéas et selon toute vraisemblance l’ex-premier ministre du gouvernement de transition, « parti » par la petite porte après les élections présidentielles vient d’être pris au piège.
Cet article n’aurait aucune sorte d’importance s’il ne devait servir a rouvrir une fenêtre pour déblatérer et lancer des injures ou des éloges dirigés vers ce personnage. Cependant comme nous l’avions toujours crié haut et fort, un jour les fonctionnaires haïtiens apprendront que la seule façon d’échapper à ce genre de situation qui vous impose le choix entre le cœur et le politiquement correct, une situation sans issue pour celui qui se laisse prendre au piège, c’est d’éviter ces réunions mondaines ou les medias ne manqueront pas de lancer leurs appâts.
Il faut savoir rester sur ses gardes de façon continue pour éviter des malentendus car définitivement on ne peut pas dans ce cas ménager la chèvre et le chou !
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