Malorie Beauchemin, Envoyée spéciale, La Presse (Port-au-Prince) Dans son effort pour venir en aide à Haïti, dévasté en partie par le puissant séisme du 12 janvier dernier, le gouvernement fédéral appuiera la police nationale haïtienne.
En visite pour trois jours dans la capitale, Port-au-Prince, le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a annoncé que le Canada augmentait de 10 millions de dollars sa contribution annuelle en soutien aux institutions de justice et de sécurité.
Cette nouvelle enveloppe porte à 25 millions de dollars l'investissement canadien dans les forces de police en Haïti.
Ottawa fournira des salles de classe mobiles pour la formation des nouveaux agents et fera don de véhicules de patrouilles, notamment.
M. Cannon a aussi annoncé que 150 policiers canadiens seraient affectés à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, afin de contribuer à la formation et à l'encadrement des agents haïtiens.
Les projets annoncés mercredi seront financés par le Fonds pour la paix et la sécurité mondiales, géré par le Groupe de travail sur la stabilisation et la reconstruction (GTSR).
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/05/01-4277510-ottawa-appuie-la-police-haitienne.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 5 mai 2010
Le premier «Village du monde» sera créé en Haïti
Émilie Mohand-Saïd, La Presse
L'urgence des premiers mois passée, la reconstruction commence à Haïti. Le centre d'étude et de coopération internationale (CECI) a dévoilé hier un nouveau concept de village humanitaire appelé Villages du monde.
«Une solution déjà pensée avant le séisme et qui prend du coup toute son ampleur et sa nécessité devant la situation de précarité du pays», a expliqué Luck Mervil, parrain de l'organisation. «L'idée est de travailler sur le long terme», a dit l'artiste, qui partira dans deux jours pour Haïti en mission de repérage. «Le monde entier est venu en aide à Haïti, mais les gens ont tout perdu et il faut penser à eux maintenant. On ne va pas perdre une génération en attendant que les maisons repoussent d'ici 15 ans!»
5000 personnes
Très engagés dans le projet, le CECI et Luck Mervil ont donc décidé de lancer le tout premier exemple de Village du monde en Haïti. «Ce sera un village de 5000 personnes, ultramoderne, en respect avec l'environnement et la population locale. On dit qu'Haïti manque de ressources, c'est faux. Il y a toutes les énergies nécessaires: vent, eau, soleil. Il suffit de les exploiter correctement.»
Pensée selon le principe des maisons-conteneurs des campus d'Europe, une petite maison complète coûterait de 5000$ à 7000$. «On va avoir besoin d'argent pour mener le projet à terme, mais également de partenaires pour faire tout le village.» Une condition qui ne fait pas peur au CECI, qui avait déjà recueilli 11 millions de dollars en argent et en matériel dans les premières semaines de la crise.
Des critères précis
Le CECI devra tenir compte de la ligne sismique, des ouragans répertoriés depuis 200 ans ainsi que des zones montagneuses d'Haïti avant de lancer la construction du premier village humanitaire.
«Le début des travaux est prévu en septembre, et le chantier devrait durer de 8 à 12 mois, a précisé Luck Mervil. D'autres pays nous ont déjà sollicités. Le concept a de l'avenir.»
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/05/01-4277288-le-premier-village-du-monde-sera-cree-en-haiti.php
L'urgence des premiers mois passée, la reconstruction commence à Haïti. Le centre d'étude et de coopération internationale (CECI) a dévoilé hier un nouveau concept de village humanitaire appelé Villages du monde.
«Une solution déjà pensée avant le séisme et qui prend du coup toute son ampleur et sa nécessité devant la situation de précarité du pays», a expliqué Luck Mervil, parrain de l'organisation. «L'idée est de travailler sur le long terme», a dit l'artiste, qui partira dans deux jours pour Haïti en mission de repérage. «Le monde entier est venu en aide à Haïti, mais les gens ont tout perdu et il faut penser à eux maintenant. On ne va pas perdre une génération en attendant que les maisons repoussent d'ici 15 ans!»
5000 personnes
Très engagés dans le projet, le CECI et Luck Mervil ont donc décidé de lancer le tout premier exemple de Village du monde en Haïti. «Ce sera un village de 5000 personnes, ultramoderne, en respect avec l'environnement et la population locale. On dit qu'Haïti manque de ressources, c'est faux. Il y a toutes les énergies nécessaires: vent, eau, soleil. Il suffit de les exploiter correctement.»
Pensée selon le principe des maisons-conteneurs des campus d'Europe, une petite maison complète coûterait de 5000$ à 7000$. «On va avoir besoin d'argent pour mener le projet à terme, mais également de partenaires pour faire tout le village.» Une condition qui ne fait pas peur au CECI, qui avait déjà recueilli 11 millions de dollars en argent et en matériel dans les premières semaines de la crise.
Des critères précis
Le CECI devra tenir compte de la ligne sismique, des ouragans répertoriés depuis 200 ans ainsi que des zones montagneuses d'Haïti avant de lancer la construction du premier village humanitaire.
«Le début des travaux est prévu en septembre, et le chantier devrait durer de 8 à 12 mois, a précisé Luck Mervil. D'autres pays nous ont déjà sollicités. Le concept a de l'avenir.»
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/05/01-4277288-le-premier-village-du-monde-sera-cree-en-haiti.php
Nouvel engagement du Canada pour Haïti
Malorie Beauchemin, La Presse
(Ottawa) Le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, se rend aujourd'hui dans l'île d'Hispaniola, où il annoncera de nouveaux engagements du Canada envers Haïti.
Près de quatre mois après le séisme qui a dévasté la capitale, Port-au-Prince, le ministre Cannon annoncera que le Canada contribuera à la réforme du système de justice et du système carcéral. L'établissement d'institutions démocratiques est l'une des priorités désignées lors de la conférence internationale des donateurs pour un nouvel avenir en Haïti qui s'est déroulée à New York au mois de mars.
Les investissements proviendront en partie de l'enveloppe de 555 millions de dollars déjà prévue par le gouvernement canadien pour l'aide à Haïti de 2006 à 2011. Mais le ministre annoncera aussi de l'argent frais, explique-t-on à son bureau.
«On ne peut pas attendre qu'Haïti soit rebâti pour avoir certaines infrastructures», a souligné la directrice des communications du ministre Cannon, Catherine Loubier.
Le gouvernement canadien contribuera au financement de l'équipement, de la formation et des infrastructures, certaines temporaires, pour la transition, et d'autres pour le long terme.
Même avant le tremblement de terre du 12 janvier, Haïti se trouvait au deuxième rang des bénéficiaires de l'aide internationale canadienne, après l'Afghanistan.
À la conférence de New York, le gouvernement canadien avait annoncé une contribution de 400 millions au soutien des activités humanitaires et de reconstruction. Cette somme s'ajoutait à celles consenties dans les premiers jours qui avaient suivi le désastre et aux 220 millions promis pour égaler les dons des particuliers au fonds d'aide aux victimes du séisme.
Première visite
Le ministre Cannon, dont ce sera la première visite en Haïti, rencontrera le président René Préval, le premier ministre Jean-Max Bellerive, des représentants de l'ONU à Port-au-Prince et des représentants d'organismes canadiens à l'oeuvre sur le terrain. Il se rendra dans les villes de Jacmel et Léogâne, lourdement touchées par le séisme, où l'armée canadienne avait fourni une aide d'urgence dans les premières semaines après la catastrophe. Il fera aussi une annonce vendredi, à Croix-des-Bouquets.
Lawrence Cannon a présidé la conférence ministérielle préparatoire sur Haïti, à Montréal, le 25 janvier 2010, et participé à la conférence de New York. Sa visite de trois jours suit celle de plusieurs hauts responsables canadiens. Le premier ministre Stephen Harper s'y était rendu en février, un mois après le tremblement de terre, pour constater le travail des quelque 2000 militaires canadiens dépêchés sur place. La ministre de la Coopération internationale, Bev Oda, y est allée à quelques reprises, de même que le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, et la gouverneure générale, Michaëlle Jean, elle-même née en Haïti
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/05/01-4277265-nouvel-engagement-du-canada-pour-haiti.php
(Ottawa) Le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, se rend aujourd'hui dans l'île d'Hispaniola, où il annoncera de nouveaux engagements du Canada envers Haïti.
Près de quatre mois après le séisme qui a dévasté la capitale, Port-au-Prince, le ministre Cannon annoncera que le Canada contribuera à la réforme du système de justice et du système carcéral. L'établissement d'institutions démocratiques est l'une des priorités désignées lors de la conférence internationale des donateurs pour un nouvel avenir en Haïti qui s'est déroulée à New York au mois de mars.
Les investissements proviendront en partie de l'enveloppe de 555 millions de dollars déjà prévue par le gouvernement canadien pour l'aide à Haïti de 2006 à 2011. Mais le ministre annoncera aussi de l'argent frais, explique-t-on à son bureau.
«On ne peut pas attendre qu'Haïti soit rebâti pour avoir certaines infrastructures», a souligné la directrice des communications du ministre Cannon, Catherine Loubier.
Le gouvernement canadien contribuera au financement de l'équipement, de la formation et des infrastructures, certaines temporaires, pour la transition, et d'autres pour le long terme.
Même avant le tremblement de terre du 12 janvier, Haïti se trouvait au deuxième rang des bénéficiaires de l'aide internationale canadienne, après l'Afghanistan.
À la conférence de New York, le gouvernement canadien avait annoncé une contribution de 400 millions au soutien des activités humanitaires et de reconstruction. Cette somme s'ajoutait à celles consenties dans les premiers jours qui avaient suivi le désastre et aux 220 millions promis pour égaler les dons des particuliers au fonds d'aide aux victimes du séisme.
Première visite
Le ministre Cannon, dont ce sera la première visite en Haïti, rencontrera le président René Préval, le premier ministre Jean-Max Bellerive, des représentants de l'ONU à Port-au-Prince et des représentants d'organismes canadiens à l'oeuvre sur le terrain. Il se rendra dans les villes de Jacmel et Léogâne, lourdement touchées par le séisme, où l'armée canadienne avait fourni une aide d'urgence dans les premières semaines après la catastrophe. Il fera aussi une annonce vendredi, à Croix-des-Bouquets.
Lawrence Cannon a présidé la conférence ministérielle préparatoire sur Haïti, à Montréal, le 25 janvier 2010, et participé à la conférence de New York. Sa visite de trois jours suit celle de plusieurs hauts responsables canadiens. Le premier ministre Stephen Harper s'y était rendu en février, un mois après le tremblement de terre, pour constater le travail des quelque 2000 militaires canadiens dépêchés sur place. La ministre de la Coopération internationale, Bev Oda, y est allée à quelques reprises, de même que le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, et la gouverneure générale, Michaëlle Jean, elle-même née en Haïti
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201005/05/01-4277265-nouvel-engagement-du-canada-pour-haiti.php
Les Port-au-Princiens vivent dans l'angoisse à cause des répliques
Les secousses telluriques sont devenues le premier sujet de conversation des résidents de la Capitale depuis la forte réplique du lundi 3 mai. Plusieurs immeubles de la région métropolitaine ont tangué lors de cette réplique de magnitude 4.4. Toutefois les medias n'ont pas fait état de dommages ni de pertes en vies humaines. Entre faux sourires et inquiétudes, les résidents de Port-au-Prince expriment leurs craintes en raison de la persistance des répliques.
De nombreux citoyens ont cédé à la panique en se précipitant dans n'importe quelle direction pour chercher refuge lors de la secousse de lundi.
Une petite réplique a provoqué hier une bousculade au lycée Firmin au centre ville de Port-au-Prince. 4 élèves ont été blessés au moment où les élèves se précipitaient vers la sortie. Le directeur départemental du Ministère de l'éducation, Yvalan Esperance, qui s'est rendu sur place a estimé nécessaire la poursuite du programme d'appui psychosocial.
Les élèves à l'instar de nombreux résidents de la capitale avouent qu'ils sont apeurés et n'arrivent pas à s'habituer à la situation.
De nombreux commerçants avaient cru à une fin des répliques enregistrées sur la faille de la presqu'ile du sud. Les deux secousses de magnitude 4.0 et 4.4 du lundi 3 mai ont mis un terne à une période d'accalmie de plus de trois semaines.
LLM / Radio Métropole Haïti
De nombreux citoyens ont cédé à la panique en se précipitant dans n'importe quelle direction pour chercher refuge lors de la secousse de lundi.
Une petite réplique a provoqué hier une bousculade au lycée Firmin au centre ville de Port-au-Prince. 4 élèves ont été blessés au moment où les élèves se précipitaient vers la sortie. Le directeur départemental du Ministère de l'éducation, Yvalan Esperance, qui s'est rendu sur place a estimé nécessaire la poursuite du programme d'appui psychosocial.
Les élèves à l'instar de nombreux résidents de la capitale avouent qu'ils sont apeurés et n'arrivent pas à s'habituer à la situation.
De nombreux commerçants avaient cru à une fin des répliques enregistrées sur la faille de la presqu'ile du sud. Les deux secousses de magnitude 4.0 et 4.4 du lundi 3 mai ont mis un terne à une période d'accalmie de plus de trois semaines.
LLM / Radio Métropole Haïti
L'affaire Désir provoque un nouveau scandale au CEP
Le conseiller électoral Jean Enel Désir a jeté un pavé dans la marre en mettant en doute l'intégrité de ses collègues. Accusé de corruption en raison d'une faute administrative grave, le représentant de l'église catholique a répliqué en dénonçant un complot visant à l'écarter de l'organisme électoral. Dr. Désir refuse de démissionner arguant que la prétendue faute est une pratique courante au sein du Conseil Electoral Provisoire (CEP).
Il interprète l'acharnement contre sa personne comme une tentative visant à donner les coudées franches aux autres conseillers. « Je suis favorable aux élections et eux ils veulent des sélections « , a martelé M. Désir qui accuse sans ambages des conseillers déjà sur la sellette. Il critiquent également le comportement de certains de ses collègues qui se comportent comme des « super conseillers ».
Avec une vision politique différente, M. Désir croit qu'il était celui qui empêchait de tourner en rond.
Dr Jean Enel Désir, qui avait été désigné pour remplacer Frantz Gérard Verret, dit bénéficier du soutient de l'église. Il invite ses détracteurs à poursuivre les rencontre avec la hiérarchie de l'église catholique en vue de trouver une solution.
Il explique ainsi pourquoi le CEP a mis 21 jours pour publier une décision du Conseil. Les déclarations fracassantes de Jean Enel Désir éclaboussent des conseillers électoraux qui suscitent la méfiance des leaders politiques.
LLM / Radio Métropole Haïti
Il interprète l'acharnement contre sa personne comme une tentative visant à donner les coudées franches aux autres conseillers. « Je suis favorable aux élections et eux ils veulent des sélections « , a martelé M. Désir qui accuse sans ambages des conseillers déjà sur la sellette. Il critiquent également le comportement de certains de ses collègues qui se comportent comme des « super conseillers ».
Avec une vision politique différente, M. Désir croit qu'il était celui qui empêchait de tourner en rond.
Dr Jean Enel Désir, qui avait été désigné pour remplacer Frantz Gérard Verret, dit bénéficier du soutient de l'église. Il invite ses détracteurs à poursuivre les rencontre avec la hiérarchie de l'église catholique en vue de trouver une solution.
Il explique ainsi pourquoi le CEP a mis 21 jours pour publier une décision du Conseil. Les déclarations fracassantes de Jean Enel Désir éclaboussent des conseillers électoraux qui suscitent la méfiance des leaders politiques.
LLM / Radio Métropole Haïti
Elisabeth Préval évalue l'implication des institutions françaises dans le processus de reconstruction
L'épouse du chef de l'Etat, Elisabeth Debrosse Préval, dirige une délégation haïtienne qui aura des entretiens ce mercredi 5 mai avec le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner. Les membres de la délégation participeront à une réunion de travail avec des représentants de fondations d'entreprise françaises mobilisées pour mener des actions de solidarité en Haïti. Le principal objectif de cette rencontre est de permettre aux acteurs d'échanger des expériences, d'apporter des éclairages du terrain et d'identifier des projets au plus près des besoins de la population haïtienne.
Dans un communiqué publié ce mercredi le Quai d'Orsay a indiqué qu'une vingtaine de représentants d'organisations intéressés au processus de reconstruction participeront à cette rencontre. « La société civile, les entreprises française et leurs salariés, grâce à ces fondations, n'ont cessé de témoigner de leur engagement dans l'urgence humanitaire, mais ont aussi décidé de prendre toute leur part dans l'effort de reconstruction et de relèvement d'Haïti sur le long terme », précise le communiqué
Outre Mme Préval, le ministre de la Jeunesse Evans Lescouflair, l'ambassadeur Pierre Duquesne, responsable de la Mission interministérielle pour la reconstruction d'Haïti (MIRH) et de Didier Le Bret, ambassadeur de France à Haïti font également partie de la délégation.
LLM / Radio Métropole
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17678
Dans un communiqué publié ce mercredi le Quai d'Orsay a indiqué qu'une vingtaine de représentants d'organisations intéressés au processus de reconstruction participeront à cette rencontre. « La société civile, les entreprises française et leurs salariés, grâce à ces fondations, n'ont cessé de témoigner de leur engagement dans l'urgence humanitaire, mais ont aussi décidé de prendre toute leur part dans l'effort de reconstruction et de relèvement d'Haïti sur le long terme », précise le communiqué
Outre Mme Préval, le ministre de la Jeunesse Evans Lescouflair, l'ambassadeur Pierre Duquesne, responsable de la Mission interministérielle pour la reconstruction d'Haïti (MIRH) et de Didier Le Bret, ambassadeur de France à Haïti font également partie de la délégation.
LLM / Radio Métropole
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17678
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