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mercredi 11 mars 2009

Ban Ki-moon sollicite une aide internationale pour Haïti

A la fin de sa visite de deux jours en Haïti, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a appelé à une plus grande attention internationale sur Haïti. L'objectif de la visite est d'attirer l'attention internationale sur les besoins du pays en matière de redressement et de reconstruction, a indiqué Ban au cours d'une conférence de presse. Ban a suggéré que Haïti saisisse l'opportunité de la stabilité sociale renforcée ainsi que les avantages commerciaux offerts par d'autres pays pour redresser la dégradante situation économique, car ni la présence de la MINUSTAH ni une politique commerciale favorable ne seront éternels. Hier mardi, Ban Ki-moon et Bill Clinton avaient visité la Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI), le plus grand centre industriel d'Haïti fonctionnant depuis la fin des années 1970. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et l'ancien président américain Bill Clinton pressent la communauté internationale de ne pas se détourner d'Haïti au moment où le pays est à un tournant. Au terme d'une visite éclair de 24 heures, les deux hommes se sont montrés optimistes quant aux chances du pays de goûter enfin à un peu de prospérité, à un mois d'une conférence des bailleurs de fonds d'Haïti à Washington. L'ex-président américain, qui était à la tête d'une délégation d'homme d'affaires, a souligné le potentiel économique du pays. " Je m'intéresse à la situation en Haïti depuis trois décennies. C'est la première fois que je crois que ce pays a une chance d'échapper à la spirale de la pauvreté et d'en finir avec un héritage de gouvernements oppressifs et d'abus gouvernementaux ", a affirmé Bill Clinton. D'autre part, une délégation onusienne de 9 membres effectuera à partir de ce mercredi une visite officielle d'évaluation en Haïti. La délégation du Conseil, conduite par M. Jorge Urbina, rencontrera de hauts responsables gouvernementaux, des parlementaires, des représentants de l'opposition, ainsi que les autorités électorales haïtiennes. " Il est plus que jamais nécessaire de promouvoir la consolidation de la paix en Haïti, d'y rétablir la stabilité politique, et de faciliter le relèvement économique du pays ", a indiqué Jorge Urbina président de la délégation. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14884

Christian Connan souhaite que la visite de Ban Ki-moon aura des retombées positives

L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Christian Connan, espère que la visite de Ban Ki-moon et Bill Clinton aura des retombées positives pour Haïti.

Tout en soulignant la nécessité de l'aide internationale le diplomate français fait remarquer qu'elle n'est pas suffisante pour relancer l'économie haïtienne. " L'investissement privé est absolument capital", dit-il assurant que l'aide internationale à Haïti est relativement importante. " Il y a trop de problème seul le développement économique permettra de les résoudre", dit-il rappelant toutefois que l'aide internationale permettra de créer des conditions indispensables au développement économique.
En ce qui a trait à la prochaine conférence des bailleurs de fonds, l'ambassadeur de France estime qu'elle a lieu dans un moment difficile, marqué par la crise financière mondiale. Toutefois Christian Connan soutient que cette conférence est importante puisqu'elle a lieu plus de deux ans après la dernière conférence. " Il faut avoir des ambitions mesurées pour cette conférence ", prévient le diplomate français qui plaide pour la valorisation du Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP).

Dans un rapport publié à Bruxelles (Belgique), l'International Crisis Group (ICG) a souhaité que les partenaires d'Haïti accordent au pays une assistance de 3 milliards de dollars pour faire face aux nombreux défis. La requête de l'octroi d'une aide de 3 milliards de dollars sur plusieurs années est intervenue quelques semaines avant la conférence des bailleurs de fonds d'Haïti qui se tiendra à Washington (Etats-Unis).

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14885

Bill Clinton invite les lavalassiens à espérer un avenir meilleur

Bill Clinton invite les lavalassiens à espérer un avenir meilleur
" Your future can be better than your past " votre avenir peut être meilleur que votre passé" est une phrase de Bill Clinton à l'attention des manifestants lavalas massés devant le palais national pour réclamer le retour d'Aristide.
Les chefs de file de Fanmi Lavalas espéraient un appui de Bill Clinton, le président américain qui avait ramené Jean Bertrand Aristide au pouvoir en 1994. Dans un premier temps les manifestants s'étaient rassemblés devant l'aéroport afin de ne pas rater l'occasion de faire entendre leurs cris. En fait les manifestants lavalas avaient passé la toute la journée du lundi 9 mars à courir après Bill Clinton à l'aéroport et à Cité Soleil.

Si Bill Clinton s'est réjoui des propos de bienvenue à son égard, il a tout de même pris le soin de ne pas faire écho de la principale revendication des manifestants. En guise de réponse l'ex président américain a préféré faire un souhait ou une mise au point. " Votre avenir peut être meilleur que votre passé". Pour le juriste Samuel Madistin cette phrase peut être considérée comme un couperet. Selon lui M. Clinton a voulu faire comprendre qu'Aristide appartient désormais au passé et que son retour n'est pas envisagé. Ce n'est pas l'avis de René Civil, un des organisateurs de la manifestation, qui veut trouver un aspect positif dans cette déclaration. " Le retour d'Aristide c'est le futur", commente M. Civil tout en admettant que Clinton n'a pas répondu directement à leurs attentes.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14886

Un écolier retrouvé peu après son enlèvement, son présumé ravisseur arrêté

Des citoyens courageux de Ganthier ont intercepté Wilner Jean et secouru Gubnel Louis, 8 ans, qui avait été conduit sans succès chez un prêtre vodou

mardi 10 mars 2009, Radio Kiskeya

Un garçonnet de 8 ans, Gubnel Louis, enlevé mardi matin pendant qu’il se rendait à l’école seul a été libéré et son jeune présumé ravisseur arrêté quelques heures plus tard grâce à l’intervention d’éléments de la population civile, a annoncé le porte-parole a.i de la Police Nationale, Gary Desrosier.

Elève de deuxième année fondamentale de l’école Jacques Bédert, à Ti Sous, dans la localité de Mariani, près de Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince), le petit a été retrouvé à Ganthier (environ 40 km au nord de la capitale) après une tentative infructueuse du kidnappeur de le confier à un houngan.

Wilner Jean, âgé seulement de 18 ans, a détalé à toutes jambes lorsque le prêtre vodou lui a réclamé la coquette somme de 1,5 million de gourdes (environ US $35.000) pour accepter d’assurer la garde de l’enfant. Un stratagème qui visait de toute évidence à mettre le malfaiteur en déroute.

Alertés par l’attitude étrange de l’inconnu, des riverains se sont lancés à sa poursuite, parvenant rapidement à le maîtriser et à récupérer Gubnel Louis sain et sauf.

Sans avoir été brutalisé, l’auteur du rapt, Wilner Jean, qui a avoué son forfait, a été remis aux autorités policières. Une attitude citoyenne chaudement applaudie par le porte-parole de la PNH. Gary Desrosier précise que le présumé bandit a été placé en garde à vue au commissariat de la Croix-des-Bouquets avant d’être déféré au parquet du tribunal civil de cette juridiction.

L’enfant, qui a fait un récit lucide de son enlèvement, se trouvait sous la protection de la police en attendant de regagner le domicile de ses parents.

Au moins quatre autres otages, kidnappés ces derniers jours, avaient été libérés contre rançon le week-end écoulé.

Un service funèbre avait été organisé la semaine dernière à New York en mémoire de Louis Eric Dubosse, avocat, pharmacien et professeur d’université, enlevé et exécuté fin janvier à Port-au-Prince.

Quant au coordonnateur de la commission nationale des marchés publics (CNMP), Joseph François Robert Marcello, il n’a jamais fait signe de vie depuis son rapt, il y a exactement deux mois. C’était le 12 janvier dernier.

En dépit d’un certain recul du phénomène, qui varie au gré des conjonctures, le kidnapping crapuleux continue à faire régulièrement des victimes, principalement dans la capitale. spp/Radio Kiskeya

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5743


Le New York Times se prononce contre la déportation des 30.000 réfugiés haïtiens

Le New York Times se prononce contre la déportation des 30.000 réfugiés haïtiens
Dans un éditorial, l’influent quotidien américain juge sévèrement la politique migratoire d’Obama qui s’inscrit dans la continuité par rapport à Bush et invite la nouvelle administration démocrate à contribuer au développement d’Haïti pour stopper les vagues de boat people
mercredi 11 mars 2009, Radio Kiskeya
Le New York Times a fermement condamné la décision de l’administration Obama de poursuivre la politique migratoire de l’ancien Président républicain, George W. Bush, en continuant à déporter des immigrants haïtiens en dépit de l’incapacité de leur pays à les accueillir. Dans un éditorial publié mardi, le prestigieux quotidien américain souligne que le retour massif d’un peu plus de 30.000 sans-papiers sans emploi ni logement dans un pays dévasté par plusieurs cyclones, l’an dernier, ne ferait que « déstabiliser Haïti au moment où elle tente de se relever des conséquences du pire désastre naturel enregistré en un siècle ».
« Lorsqu’une crise politique ou un désastre naturel fait que tout processus de rapatriement de réfugiés s’assimile à quelque chose de négatif, il est beaucoup plus sage de les autoriser à séjourner dans le pays au lieu de les contraindre à rentrer chez eux où ils risquent de faire face à la rareté de ressources comme les aliments, l’eau potable et le logement », écrit le New York Times. Traditionnellement démocrate, le journal reconnaît enfin que les craintes des autorités américaines sont réelles concernant un éventuel afflux de boat people haïtiens qui, dans une tentative désespérée d’échapper à la misère, pourraient arriver massivement sur les côtes de la Floride à bord de frêles embarcations. Néanmoins, le NYT invite le Président Barack Obama à aborder cette question dans toute sa complexité.
« C’est une préoccupation légitime, mais la meilleure façon pour les Etats-Unis de trouver une solution à ce problème d’émigration clandestine est de réduire l’extrême pauvreté sévissant en Haïti à travers l’aide au développement, le commerce et les investissements de capitaux », conclut l’éditorial. Washington semble vouloir réexaminer cet épineux dossier. L’haïtiano-américain Patrick Gaspard, directeur des affaires politiques à la Maison Blanche, a été discrètement dépêché cette semaine en Floride en vue d’engager des discussions avec des leaders de la communauté haïtienne.
Le gouvernement haïtien et différents groupes tant en Haïti qu’aux Etats-Unis ont jusque là exercé en vain des pressions sur l’administration américaine afin de la porter à surseoir à la déportation des 30.000 sans-papiers. Ils réclament le statut de protection temporaire en faveur de ces compatriotes vivant pour la plupart depuis près de vingt ans sur le territoire américain après avoir fui Haïti durant la période du coup d’Etat (1991-1994).
Depuis décembre dernier, l’ancien Président Bush avait ordonné la reprise des rapatriements forcés des illégaux après un moratoire de quelques mois qui avait été décrété suite au passage dévastateur en Haïti de quatre ouragans et tempêtes tropicales. Toutefois, malgré des centaines d’arrestations et d’assignations à résidence opérées, les services d’immigration des Etats-Unis sont dans l’impossibilité d’exécuter l’ordre de déportation émis contre de nombreux réfugiés parce que les autorités haïtiennes refusent catégoriquement de leur délivrer des passeports ou feuilles de route. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5742