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lundi 12 janvier 2009

Que se passe-t-il à Baie d'Orange ?

En octobre 2008, environ deux mois après le passage du dernier des cyclones ayant ravagé le pays cette année-là, une petite localité obscure du département du Sud-Est défrayait la chronique. La situation dramatique dans laquelle vivaient ses habitants a, en dépit des multiples désastres enregistrés un peu partout dans le pays, retenu l'attention des médias, des autorités gouvernementales, des ONG et de la population. Des enfants mourraient de malnutrition. Ainsi que le disait Haitian Press Network, « Une soixantaine d'enfants de Baie d'orange souffrant de malnutrition aiguë sont actuellement pris en charge par "Médecins du monde Canada". Dans cette petite localité du Sud-Est, 26 enfants sont déjà morts de faim ». Que s'est-il donc passé ?
Le 21 décembre 2008, pour donner suite à une invitation faite au quotidien Le Nouvelliste par l'organisation caritative Save The Children, je me suis rendu à Baie d'orange, une localité du Sud-Est, dépendant de la commune de Belle-Anse, qui se trouve seulement à quelques kilomètres de Seguin et du parc La Visite. Ce que j'y ai découvert ne correspond pas du tout à l'image de désolation à laquelle on pourrait s'attendre après toute la médiatisation faite autour d'une catastrophe humanitaire dans cette communauté.
Quand on a écouté les reportages radiodiffusés et qu'on a lu les articles écrits sur la situation désespérée de la population affamée de Baie d'Orange, il est normal d'avoir des idées préconçues sur l'environnement dans lequel vivent les victimes. Cliché ou pas, l'idée de famine ramène, on ne sait trop pourquoi, presque irrémédiablement à une vision de désert, d'arbres morts, d'animaux chétifs ou moribonds. Or, à baie d'orange, on est loin de cette vision infernale. Bien au contraire, on a l'impression d'entrer dans un véritable paradis qui, quoiqu'un peu déplumé, que dis-je? déboisé, n'en est pas moins agréable et accueillant en dépit d'une température qui a de quoi décourager les plus frileux.
On a beau chercher, on ne voit rien, en dehors de la misère, qui pourrait justifier la famine dans un endroit pareil. Or la misère, dans notre beau pays, elle est partout. Pourquoi, alors, ce qui se passe à Baie d'orange n'arrive pas ailleurs ? Et pourquoi les enfants meurent-ils de malnutrition en si grand nombre ici et pas ailleurs ?
Arrivé sur les lieux en plein rassemblement (la population se préparait à participer à une fête organisée par Save The Chidren à l'occasion de la Noël), j'ai pu me faire une idée de l'état physique de la majorité des enfants présents. Il n'est pas besoin d'être médecin pour réaliser que nombre d'entre eux souffraient de malnutrition à des niveaux différents. La situation avait, semble-t-il, évolué depuis que les autorités gouvernementales étaient intervenues dans la zone avec l'aide du PAM (Programme Alimentaire Mondial) et des organisations partenaires de la MINUSTAH et de "Médecins du monde Canada". De plus, de nombreux enfants, les plus malades, avaient été évacués vers des centres hospitaliers pour y recevoir les soins que réclamait leur état de santé.L'amélioration de la situation n'empêche pas de se poser des questions, lesquelles ne sont pas forcément pertinentes. Y a-t-il vraiment eu famine à Baie d'Orange ? Et pourquoi ? D'un autre côté, les cas de malnutrition, souvent sévères, enregistrés et incontestables découlent-ils de la famine? car il convient de faire la différence entre malnutrition et famine.
Si la famine est caractérisée par la privation ou un manque, en termes de quantité, de nourriture dans un espace donné pour une période assez longue, la malnutrition est plutôt liée à la qualité de la nourriture consommée, à son apport nutritionnel. Une nourriture qui ne fournit pas l'ensemble des éléments nécessaires à la santé (protéines, lipides, sucres, acides gras, fibres, vitamines, minéraux traces, etc.), consommée sur une longue période de temps provoque cet état pathologique que l'on appelle la malnutrition.
Notons, en passant, qu'un apport excessif de certains nutriments, comme les graisses, les protéines et les sucres ainsi qu'un régime déséquilibré peuvent également provoquer la malnutrition. Ce qui implique que cette maladie n'est pas liée à la famine.
L'infirmière nutritionniste, affectée dans le département du Sud-Est par Save The Children, a mis l'accent sur le régime déséquilibré des enfants de Baie d'Orange tout en ne réfutant pas la réalité du manque de nourriture. Par ailleurs, elle a souligné le fait que les habitudes alimentaires régionales peuvent avoir des effets extrêmement négatifs sur la santé des habitants, en particulier sur celle des enfants qui sont plus fragiles. Ce que nous a confirmé le docteur Daniel Charles de Profamil. Pour preuve, dit-il, il est difficile d'imaginer le taux élevé de personnes atteintes de malnutrition dans le département de la Grand'Anse, une zone pourtant considérée comme l'un des greniers du pays. Cette situation découlerait du mode d'alimentation des Grand'Anselais basé sur la consommation d'aliments énergétiques (sucres), les fruits de l'arbre véritable en particulier et les produits vivriers occupant une place prépondérante dans leur régime alimentaire.
Dans ce cas bien précis, la malnutrition serait donc le résultat d'un manque d'information et/ou de formation; l'individu, ne sachant comment bien se nourrir, confond alimentation suffisante et alimentation équilibrée. Malheureusement pour lui, la quantité n'est pas la qualité. Voilà qui justifierait grandement un programme d'éducation alimentaire, et pour ceux qui souffrent de malnutrition, et pour les soi-disant « bien portants ».
A Baie d'Orange, où la famine n'aurait jamais dû exister, la terre, apparemment riche, est, pour une raison ou pour une autre, abandonnée, les caféiers sont infectés par un parasite qui fait des ravages et les cultivateurs ne bénéficient pas, selon leurs dires, de l'assistance du ministère de l'Agriculture. Ce n'est que récemment qu'un agronome a été affecté à la zone par Save The Children. De nombreux agriculteurs désertent la région pour aller travailler en République dominicaine, ce qui affaiblit la force de travail. L'intervention du ministère de l'Agriculture serait des plus nécessaires et urgentes pour une exploitation rationnelle des ressources de la localité au moment où l'on parle de relance de l'agriculture et d'autosuffisance alimentaire. Baie d'Orange n'est pas un cas isolé, il y en a d'autres. Sa situation n'est que le résultat de son isolement, conséquence prévisible d'une politique de centralisation à outrance. Il n'est que d'espérer que la décentralisation tant attendue devienne un jour une réalité afin que le « pays en dehors » puisse aspirer à un certain développement et sortir enfin de la misère.
Patrice-Manuel Lerebours
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=66003

Gérard Gourgues critique la décision de l'exécutif d'écarter Boulos du sénat

Le juriste Gérard Gourgues qualifie d'arbitraire la décision de l'exécutif de considérer comme vacant le poste occupé par le sénateur Boulos sans attendre l'arrêt de la cour d'appel. Faisant remarquer que le gouvernement a ignoré la procédure judiciaire relative au dossier, le juriste soutient que la décision du chef de l'état est politique. " Le législatif, l'exécutif et le judiciaire sont impliqués dans cet imbroglio qui a débuté le 18 mars 2008", insiste M. Gourgues.
Rappelant que la présidence n'est pas une juridiction de jugement, maître Gourgues signale que le gouvernement a profité de la lenteur du sénat dans le dossier. " Le sénat qui avait réhabilité Rudolph Boulos le 29 novembre était dans l'attente d'une décision de la cour d'appel de Fort Liberté", argue t-il.
Le commissaire du gouvernement de Fort Liberté avait fait appel du verdict du tribunal de première instance qui le 16 juin 2008 avait annulé la résolution du sénat.
Qualifiant cette affaire impliquant les trois pouvoirs de tragicomédie, Gérard Gourgues croit que le pouvoir judiciaire détient la clé du prochain épisode. " L'exécutif n'a a aucun moment pris en compte la procédure judiciaire", lance t-il estimant que le gouvernement a profité des lenteurs du législatif et du judiciaire. " Les avocats de Boulos doivent exercer un recours par devant le pouvoir judiciaire", indique M. Gourgues pour qui l'exécutif n'a pas tenu compte des droits de Boulos. L'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats de Port-au-Prince s'attend à ce que les avocats de Rudolph Boulos et les dirigeants de la Fusion attaquent la décision de l'exécutif. Faisant remarquer que Boulos a intérêt à obtenir sa réhabilitation avant les élections maître Gourgues explique qu'il doit éviter de recourir à une juridiction internationale. " C'est un cas haïtien qui doit être traité dans le cadre des principes constitutionnels", assure t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14605
La Fusion prête à tout mettre en œuvre pour défendre le mandat de Boulos
La secrétaire générale de la Fusion des Sociaux-démocrates, Edmonde Supplice Beauzile, indique que son parti est dans l'attente d'une réponse du chef de l'état dans le dossier du sénateur Rudolph Boulos. " Nous continuerons à nous battre pour que le chef de l'état et les conseillers électoraux entendent raison ", a martelé la sénatrice Edmonde S. Beauzile, faisant remarquer que la Fusion veut utiliser tous les moyens pour défendre ses droits." Le gouvernement doit attendre l'arrêt de la cour d'appel de Fort Liberté ", argue Mme Beauzile signalant que Rudolph Boulos avait soumis un passeport haïtien aux dirigeants de la Fusion au moment de présenter sa candidature aux joutes de 2006.

Interrogé sur la décision du sénat qui avait écarté M. Boulos le 18 mars 2008, la sénatrice élue dans le Centre estime que la commission spéciale avait péché en ne laissant pas au pouvoir judiciaire la possibilité d'exercer ses prérogatives.
Edmonde Supplice Beauzile juge que le sénateur Boulos subit les conséquences d'une situation qu'il n'a pas créée puisqu'il est né en terre étrangère. " De nombreux haïtiens se retrouvent dans cette situation", assure t-elle faisant valoir que la naissance en terre étrangère n'équivaut pas à un renoncement à sa nationalité.
Réagissant au dialogue prôné par le chef de l'état, Mme Beauzile soutient qu'il faut d'abord identifier les éléments de blocage au sein de la société. " Pourquoi en dépit des compétences dont nous disposons nous n'arrivons pas à lancer le pays sur la voie du développement", s'interroge la sénatrice de la Fusion pour qui le dialogue doit porter sur les priorités pour les 10 prochaines années." Il faut au préalable se mettre d'accord sur les points à débattre ", dit-elle soulignant qu'Haïti peut s'inspirer de l'expérience des pays étrangers dont le Bénin.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14606

Michaëlle Jean effectue ce jeudi une visite officielle en Haïti

La gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, se prépare à faire un deuxième voyage officiel en Haïti, son pays d'origine.
Mme Jean débutera ce jeudi 15 janvier un séjour officiel de 4 jours en Haïti au cours duquel elle doit notamment visiter un projet rizicole aux Cayes. Mme Jean qui sera accueillie à l'aéroport Toussaint Louverture par le président René Préval, visitera le projet rizicole afin d'apporter son appui à la population locale, gravement touchée par la crise alimentaire.Il s'agira de la seconde visite officielle de Michaëlle Jean dans son pays natal. Le 14 mai 2006, à l'occasion de l'investiture du président René Préval, Mme Jean avait effectué un séjour en Haïti notamment à Jacmel, ville de natale de sa mère, Luce Depestre.
Une vingtaine de membres de sa famille l'avaient accueillie dans cette ville où elle est souvent allée avant de fuir Haïti avec ses parents, à l'âge de 11 ans. A l'occasion de sa visite, l'Agence canadienne de développement internationale (ACDI) avait fait un don de 13 000 dollars à l'école de musique Dessaix-Baptiste.
A Port-au-Prince, les membres de la Chambre de commerce et d'industrie haïtiano-canadienne et la société civile avaient rendu, un vibrant hommage à la Gouverneure générale du Canada, saluant le symbole que représente Michaëlle Jean pour la nation haïtienne.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14611

Décès « suite à un malaise » du numéro deux de la police dans le Nord-Ouest, le Commissaire Philippe Jean Raymond

Aucune précision officielle pour l’instant sur la nature du malaise/Aucun responsable de la police autorisé à fournir des informations sur le dossier/Transfert à Port-au-Prince du chef de la police dans le Nord-Ouest
lundi 12 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le Commissaire de police Philippe Jean Raymond, emmené dimanche par des agents du Bureau de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS), est décédé à l’hôpital à Port-au-Prince lundi matin « suite à un malaise », a appris Radio Kiskeya de sources policières.
Aucune précision n’est pour l’instant disponible concernant la nature du malaise dont a été victime le haut responsable de la police. "Des instructions ont été passées pour qu’aucun responsable de la police ne fasse de déclaration sur ce dossier tant que les résultats de l’autopsie qui a été ordonnée ne soient connus", a fait savoir le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Mario Andrésol, joint au téléphone par Radio Kiskeya.
Philippe Jean Raymond avait été interrogé à Port-de-Paix (Nord-Ouest) par des agents du BLTS avant d’être conduit par avion à Port-au-Prince dans l’après-midi de dimanche.
On devait apprendre lundi le transfert à la Direction générale de la Police à Port-au-Prince du chef de la police dans le département, le Commissaire divisionnaire Mary-Bernard Dadaille. Il aurait été remplacé par le Commissaire divisionnaire Jean Moïse.
Plusieurs responsables judiciaires du Nord-Ouest ont été appréhendés dans le cadre de l’enquête ouverte sur le pillage d’une importante somme en dollars américains découverte chez l’oncle d’un trafiquant de drogue lors d’une perquisition à Lavaud, une localité de Port-de-Paix, le 12 novembre dernier. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5585
Dizon pa-m :
Lajn dwo se lajan shango…Se pa ni youn ni de machwè won ki gen pou chavire !

Le numéro deux de la police dans le Nord-Ouest « emmené » par des agents du BLTS

L’ex-doyen du Tribunal civil de la juridiction, Me Ronel Gelin, dément des rumeurs sur la perquisition de son domicile
dimanche 11 janvier 2009,
Radio Kiskeya
Le Commissaire principal Philippe Jean Raymond, assistant du Directeur départemental de la police dans le Nord-Ouest (DDNO), a été « emmené » dimanche après-midi par des agents de la Brigade de lutte contre les stupéfiants (BLTS), a constaté le correspondant de Radio Kiskeya à Port-de-Paix.
Le haut responsable de la police a été emmené en avion à Port-au-Prince pour être vraisemblablement interrogé par la Direction centrale de police judiciaire (DCPJ) dans le cadre de l’enquête ouverte sur le pillage des fonds découverts lors d’une perquisition chez l’oncle d’un trafiquant de drogue dans la localité de Lavaud (Port-de-Paix, Nord-Ouest), le 12 novembre dernier.
Aucune précision officielle n’a pu être obtenue sur la nature de l’interpellation du Commissaire de police dont le nom était cité dans les rumeurs relatives au partage du « butin » découvert. Quoique n’ayant pas personnellement participé à la perquisition, il aurait reçu de l’argent dont une partie devait être distribuée à d’autres responsables de la police dans le département, selon l’une des nombreuses versions de l’affaire.
Sept membres de l’appareil judiciaire de Port-de-Paix soupçonnés d’avoir pris part au « pillage » des fonds ont été appréhendés vendredi par des agents du BLTS et de la DEA (service américain de lutte contre le narcotrafic). Il s’agit de deux juges de paix, Dorvilus Jean Mathieu et Saint-Marc Bouquet ; de deux greffiers, Gaby Dorélien et Loriston Albert ; deux secrétaires du parquet, Sainvilia St-Charles et Kerline Jean et du commis-greffier Dumas Louidor.
Les agents des deux services de lutte contre la drogue ont également interrogé plusieurs personnes dans le cadre de l’enquête, dont l’ex-doyen du Tribunal civil de Port-de-Paix, Me Ronel Gelin. Ce dernier a démenti des rumeurs ayant circulé sur la perquisition de son domicile par les agents en question. « Ils m’ont plutôt interrogé et je leur ai fourni des informations, avec l’assurance que la justice aura le dernier mot dans cette affaire », a déclaré le magistrat dans une interview accordée dimanche à Radio Kiskeya.
Les locaux à Port-de-Paix de Radio Contact ont été perquisitionnés jeudi dernier. Cette station de radio appartient à François Alex Denis, alias « Don Diego », écroué à Port-au-Prince le 30 décembre dernier pour implication présumée dans le narcotrafic. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5584

Un entrepreneur haïtien nie aspirer à la présidence de son pays.

Por Rosa Lugo /
elcaribecdn.com Lundi 12 janvier 2009
L’entrepreneur Philippe Malbranche a réfuté la thèse qui veut laisser croire qu’il se prépare pour se présenter comme candidat à la présidence de son pays d’origine, Haïti.
Il se dit surpris de voir dans les pages d’un journal du matin une de ses photos en compagnie de l’ex-président militaire putchiste, Henry Namphy informant qu’il serait candidat présidentiel dans son pays « quand la seule chose que je sais faire c’est travailler et pas de la politique ».
En faisant la déclaration à travers le programme « El Gobierno de la Mañana », l’entrepreneur haïtien expliqua que la réunion avec l’ex mandataire et d’autres amis se faisait dans le cadre de la célébration de ses cinquante ans.
« Et il parait que quelqu’un en voyant monsieur Henry Namphy et un autre ami nommé Leslie MIofill, qui ressemble à Leslie Manigat, a donc déduit qu’il s’agissait de Leslie Manigat et qu’il s’agissait d’une réunion politique et il a décidé publier cette photo dans les pages du journal », a-t-il signalé.
Ainsi, Phillipe Malbranche, qui s’occupe de l’exportation vers la chine de carcasses de voitures venant d’Haïti, la République Dominicaine, Antigua, Martinique et Porto Rico a assuré qu’il ne connait ni est ami de Monsieur Leslie Manigat.

Les ouvriers haïtiens dominent dans l’industrie de la constuction

Le CODIA plaide en faveur de l’utilisation de ressources humaines nationales, pace que ainsi on peut améliorer le niveau de vie des dominicains. Le président du Collège Dominicain des ingénieurs, architectes et agronomes a révélé hier que les emplois que génère l’industrie de la construction sont largement occupés à plus de 85% par des immigrants haïtiens. L’ingénieur Arturo Pichardo signala que les ingénieurs et les hommes d’affaires de la construction préfèrent les haïtiens.
Les différents gouvernements du pays ont fait de l’industrie de la construction une activité qui dynamise l’économiele plus rapidement possible, à cause de la création d’emploi. Mais 8 à 9 de chaque 10 emplois créés sont occupés par des immigrants haïtiens.
Le président du CODIA, Arturo Pichardo affirma que 85% des travailleurs du secteur de la construction sont des haïtiens.
Au moment de son discours prononcé dans le cadre de la commémoration du 46 ème anniversaire de la création du CODIA, PICAHRDO a dit que le déplacement des ouvriers dominicains par des ouvriers haïtiens dans la construction d’œuvres publique ou privées a augmenté le chômage et affecté l’économie nationale.
Il manifesta que durant l’année 2008 des centaines de professionnels ingénieurs, des maçons, des maîtres de chantiers et des milliers de travailleurs de premières, deuxième, troisième catégorie du secteur de la construction ont souffert des vicissitudes parce qu’ils n’ont pas retrouvé un emploi sûr qui garantisse le maintien de leurs familles.
Il ajouta que les hommes d’affaires du secteur et les ingénieurs préfèrent utiliser les travailleurs étrangers, une situation qui selon lui, doit être revue et corrigée parce que ce fait constitue une action négative qui affecte directement les actions officielles destinées à combattre le chômage dans le pays.
C’est une réalité que nous ne pouvons ni cacher ni ignorer, a-t-il dit. Il manifesta que le CODIA plaide en faveur de l’utilisation des ressources humaines natives, toutes les fois que se faisant, on améliore le niveau de vie des dominicains.
http://www.hoy.com.do/economia/2009/1/11/262411/Haitianos-ya-dominan-puestos-construcciones

Haïti U20 perd 1 :0 face à Saint Vincent Grenadines

Le match comptant pour la deuxième sortie des jeunes haïtiens dans le cadre du quadrangulaire final avant la tournoi final de la CONCACAF, qualificatif pour la coupe du monde d’Egypte s’est soldé sous le score de un but à zéro en faveur de la sélection hôte de l’évènement. Les espoirs de qualification de la sélection haïtienne se réduisent considérablement.
Dans l’autre confrontation la République Dominicaine s’est fait écrasée par 4 buts à 1 par la Jamaïque.
Saint Vincent et grenadine compte 6 points sur 6 et est assuré au moins de la deuxième place du tournoi donc la possibilité d’un match de barrage contre el deuxième d’un autre quadrangulaire.
La Jamaïque avec quatre points est bien placée pour passer à la prochaine phase soit comme premier du groupe en cas d’une victoire face à Saint Vincent et Grenadines soit comme deuxième en fonction des résultats du match opposant Haïti et la République Dominicaine.
Haïti est théoriquement en lice. Mais ne détient pas son destin en main. Une large victoire s’impose au cours du dernier match pour que les haïtiens puissent espérer quelque chose.
Avec une possible élimination de cette sélection U20, l’épopée coupe du monde s’arrêterait pour Haïti.
Le temps pour les dirigeants de se décider sur l’avenir du football dans le pays.