Plusieurs leaders politiques désapprouvent la décision du chef de l'Etat de lancer le processus électoral avec le CEP décrié de Gaillot Dorsainvil. Les dirigeants de l'Alternative, du Plaph, de Rasanblé, de Fanmi Lavalas et Konba condamnent le comportement du chef du président Préval qui refuse de prendre en compte les revendications des acteurs politiques.
Turneb Delpé ( Rasanblé), Maryse Narcisse (Fanmi Lavalas) et William Jeanty (Konba) font valoir que l'attitude du président Préval prouve qu'il représente un obstacle à la tenue d'élections crédibles et démocratiques. M. Delpé soutient que les 5 formations politiques, membres de l'organisation Tèt Kolé continueront à réclamer le départ de M. Préval qui a confisqué tous les pouvoirs et violé la constitution. Il croit que le président Préval veut organiser des mauvaises élections qui entraîneront une spirale de crise.
C'est également l'avis de William Jeanty (Konba) et Marise Narcisse ( Fanmi Lavalas). Les partis Konba et Fanmi Lavalas avaient été exclus du processus électoral de février 2010.
M. Jeanty n'est pas tendre avec le chef de l'Etat. Pour lui les élections sont une entreprise criminelle. Il soutient que techniquement et politiquement les élections ne pourront pas se tenir avant la fin de l'année.
Mme Narcisse réclame toutefois des élections anticipée avec un CEP crédible et indépendant.
De son coté, Victor Benoît (Alternative) critique la fuite en avant du président Préval lequel applique une politique autocratique. Considérant le chef de l'Etat comme un agent déstabilisateur, M. Benoît prévient que l'Alternative ne participera pas au scrutin organisé par l'actuel CEP.
Pour Himmler Rébu le président Préval s'est trompé en voulant forcer la main aux acteurs politiques. Il plaide pour un dialogue qui permettrait de préparer le processus électoral.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17843
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 15 juin 2010
Le directeur de l'école de la magistrature déplore l'absence d'un président à la tête de la cour de cassation
L'absence d'un président à la tête de la cour de cassation depuis 2007, paralyse le fonctionnement de l'appareil judiciaire, c'est ce qu'a indiqué le directeur de l'école de la magistrature, Lyonel C. Bourgouin. Intervenant à la rubrique le point sur le cent point un, de radio métropole, il a fait savoir que le refus du chef de l'état de désigner un président à la cour de Cassation contribue au maintien de liens corrupteurs entre le pouvoir judiciaire et l' exécutif, portant notamment atteinte à l'indépendance de la justice.
« Je ne comprends pas pourquoi le président ne veut pas nommer un président à la cour de cassation alors que les lois relatives au fonctionnement de la justice ont été votées au parlement haïtien » a déclaré le directeur de l'école de la magistrature.
Il estime que le président est le seul à savoir les raisons pour lesquelles il refuse de nommer ce président qui devrait compléter le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire.
Monsieur Bourgouin a révélé que le fonctionnement de l'école de la Magistrature est également perturbé par la vacance de ce poste qui empêche la nomination d'un directeur général à cette institution, comme prévu par la loi.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17845
« Je ne comprends pas pourquoi le président ne veut pas nommer un président à la cour de cassation alors que les lois relatives au fonctionnement de la justice ont été votées au parlement haïtien » a déclaré le directeur de l'école de la magistrature.
Il estime que le président est le seul à savoir les raisons pour lesquelles il refuse de nommer ce président qui devrait compléter le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire.
Monsieur Bourgouin a révélé que le fonctionnement de l'école de la Magistrature est également perturbé par la vacance de ce poste qui empêche la nomination d'un directeur général à cette institution, comme prévu par la loi.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17845
L'évêque Pierre André Dumas réclame le renvoi du CEP
L'évêque des Nippes, Pierre André Dumas, souhaite que le chef de l'Etat renvoi le CEP de Gaillot Dorsainvil à ses yeux non crédible. Le prélat justifie sa position en raison des multiples scandales au sein de l'organisme électoral où des conseillers électoraux ont accusés certains de leurs collègues. A l'instar des leaders de l'opposition, Mgr Dumas estime que le CEP décrié n'est pas apte à organiser des élections honnêtes et démocratiques.
Analysant la situation du conseiller Enel Désir, représentant de l'Eglise Catholique, l'évêque de Miragoane a soutenu qu'il devait présenter sa démission. Le prélat croit que M. Désir, accusé de corruption, faciliterait ainsi la tache aux dirigeants de l'Eglise qui ne veulent pas le mettre dans l'embarras.
Selon Mgr Dumas la démission de M. Désir constituerait une première étape dans la formation d'un nouveau CEP. Les nouveaux conseillers électoraux pourront organiser des élections démocratiques qui permettraient au pays de sortir de la crise.
Le chef de l'Etat avait indiqué la semaine dernière que l'ULCC soumettra dans les prochains jours un rapport sur la faute administrative grave du conseiller Désir. Le président Préval avait dans le même temps renouvelé sa confiance aux conseillers électoraux.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17842
Analysant la situation du conseiller Enel Désir, représentant de l'Eglise Catholique, l'évêque de Miragoane a soutenu qu'il devait présenter sa démission. Le prélat croit que M. Désir, accusé de corruption, faciliterait ainsi la tache aux dirigeants de l'Eglise qui ne veulent pas le mettre dans l'embarras.
Selon Mgr Dumas la démission de M. Désir constituerait une première étape dans la formation d'un nouveau CEP. Les nouveaux conseillers électoraux pourront organiser des élections démocratiques qui permettraient au pays de sortir de la crise.
Le chef de l'Etat avait indiqué la semaine dernière que l'ULCC soumettra dans les prochains jours un rapport sur la faute administrative grave du conseiller Désir. Le président Préval avait dans le même temps renouvelé sa confiance aux conseillers électoraux.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17842
Le CEP a déjà encaissé 1.8 million de dollars du Trésor Public
Le ministre des finances Ronald Beaudin révèle que le gouvernement haïtien a déjà versé 1.8 million de dollars (75 millions de gourdes) au Conseil Electoral Provisoire (CEP). Ces fonds, représentant la première tranche de 3.5 millions de dollars avaient été mis à la disposition de l'organisme électoral avant le séisme. Il s'agissait de préparer les sénatoriales de 2010. Interrogé par radio Métropole, le ministre des finances a donné l'assurance que d'autres versements ont été réalisés après le séisme afin de préparer les élections générales de novembre 2010. M. Beaudin n'a pas souhaité indiquer le montant des fonds qui seront versés au CEP se contentant d'assurer que la contribution du gouvernement sera substantielle.
Dans le budget 2009 – 2010 les parlementaires avaient alloué une rubrique spéciale pour l'organisation des élections.
La contribution du Trésor Public pourrait être supérieure à 3.5 millions de dollars américains soit 10 % du montant nécessaire pour l'organisation des prochaines élections.
Les autorités électorales avaient indiqué que des fonds additionnels seraient nécessaires pour la réalisation d'une campagne de sensibilisation indispensable à la mise a jour du registre électoral.
Les principaux bailleurs de fonds Etats-Unis, Canada, Union Européenne et Brésil se sont engagés à financer l'organisation du prochain scrutin.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17841
Dans le budget 2009 – 2010 les parlementaires avaient alloué une rubrique spéciale pour l'organisation des élections.
La contribution du Trésor Public pourrait être supérieure à 3.5 millions de dollars américains soit 10 % du montant nécessaire pour l'organisation des prochaines élections.
Les autorités électorales avaient indiqué que des fonds additionnels seraient nécessaires pour la réalisation d'une campagne de sensibilisation indispensable à la mise a jour du registre électoral.
Les principaux bailleurs de fonds Etats-Unis, Canada, Union Européenne et Brésil se sont engagés à financer l'organisation du prochain scrutin.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17841
Haïti-Séisme : Risques et défis, cinq mois après
Par Karenine Francesca Theosmy P-au-P, 12 juin 2010 [AlterPresse] --- Cinq mois après le séisme dévastateur du 12 janvier, le pays risque de sombrer dans des troubles politiques majeurs alors que les problèmes causés par la catastrophe demeurent intacts.
Le président René Préval et l’Organisation des Nations Unies (ONU) font l’objet de vives critiques de la part des secteurs politiques d’opposition et des mouvements sociaux. Accusés sans cesse d’inaction, de manque de communication voire d’ennemis de la nation, René Préval et ses partenaires de l’Onu, notamment le Brésil, ont été carrément mis sur le gril.
La loi d’urgence de 18 mois, véritable séisme politique, a déclenché une vague de contestations au sein d’une opposition qu’on croyait endormie depuis le début du second mandat de Préval. Une affaire qui a même réussi à fragiliser le sénat éclaboussé par des soupçons de pot de vin.
L’attitude du gouvernement et certains points d’ombres apparus au niveau de ses initiatives, loin de calmer le jeu, ne font, semble-t-il, que l’attiser. La Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haiti (CIRH), l’une des principales pommes de discorde entre l’opposition et l’équipe Préval-Bellerive, se constitue dans un flou qui soulève des questions.
Alors que le premier ministre avait annoncé une première réunion du CIRH à Port-au-Prince au cours du mois de mai, l’ensemble des membres de la commission n’est toujours pas connu.
Plus inquiétant encore seuls deux pays ont confirmé et versé au fonds fiduciaire leur don à la reconstruction, le Venezuela et le Brésil.
Quant au mouvement anti-Préval, initié depuis plusieurs semaines, il tend, parait-il, à perdre de son intensité, les manifestants se faisant moins nombreux. Sursis en rapport avec la coupe du monde de football ou perte de vitesse progressive ?
Toutefois rien n’indique que le président a réussi à éviter le pire, soit un vide institutionnel à seulement 5 mois de la tenue des élections capitales qui devraient se tenir en novembre.
Ces élections sont également l’objet de controverse dans les milieux politiques. Des candidats aux prochaines joutes crient à bas le Conseil Électoral Provisoire (CEP), au sein duquel une nouvelle affaire de fraude émerge.
Le bras de fer entre l’opposition et le pouvoir en place a lieu sur fond d’insécurité. Dans certains quartiers comme à Martissant, les gangs armés ont repris du service. Réponse immédiate de l’Onu, qui annonce un nouveau contingent de casques bleus, ce qui évidemment n’est pas pour plaire à ses détracteurs et vient ajouter de l’huile sur le feu.
Par ailleurs, au delà de la stabilité politique, le président a de quoi davantage s’inquiéter. La saison des cyclones a commencé depuis le 1er juin et les prévisions pour le pays caribéen sont très sombres. 1,5 millions de personnes pourraient se retrouver de nouveau le 13 janvier si un puissant ouragan devait frapper Haïti. [kft gp apr 14/06/2010 14:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9602
Le président René Préval et l’Organisation des Nations Unies (ONU) font l’objet de vives critiques de la part des secteurs politiques d’opposition et des mouvements sociaux. Accusés sans cesse d’inaction, de manque de communication voire d’ennemis de la nation, René Préval et ses partenaires de l’Onu, notamment le Brésil, ont été carrément mis sur le gril.
La loi d’urgence de 18 mois, véritable séisme politique, a déclenché une vague de contestations au sein d’une opposition qu’on croyait endormie depuis le début du second mandat de Préval. Une affaire qui a même réussi à fragiliser le sénat éclaboussé par des soupçons de pot de vin.
L’attitude du gouvernement et certains points d’ombres apparus au niveau de ses initiatives, loin de calmer le jeu, ne font, semble-t-il, que l’attiser. La Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haiti (CIRH), l’une des principales pommes de discorde entre l’opposition et l’équipe Préval-Bellerive, se constitue dans un flou qui soulève des questions.
Alors que le premier ministre avait annoncé une première réunion du CIRH à Port-au-Prince au cours du mois de mai, l’ensemble des membres de la commission n’est toujours pas connu.
Plus inquiétant encore seuls deux pays ont confirmé et versé au fonds fiduciaire leur don à la reconstruction, le Venezuela et le Brésil.
Quant au mouvement anti-Préval, initié depuis plusieurs semaines, il tend, parait-il, à perdre de son intensité, les manifestants se faisant moins nombreux. Sursis en rapport avec la coupe du monde de football ou perte de vitesse progressive ?
Toutefois rien n’indique que le président a réussi à éviter le pire, soit un vide institutionnel à seulement 5 mois de la tenue des élections capitales qui devraient se tenir en novembre.
Ces élections sont également l’objet de controverse dans les milieux politiques. Des candidats aux prochaines joutes crient à bas le Conseil Électoral Provisoire (CEP), au sein duquel une nouvelle affaire de fraude émerge.
Le bras de fer entre l’opposition et le pouvoir en place a lieu sur fond d’insécurité. Dans certains quartiers comme à Martissant, les gangs armés ont repris du service. Réponse immédiate de l’Onu, qui annonce un nouveau contingent de casques bleus, ce qui évidemment n’est pas pour plaire à ses détracteurs et vient ajouter de l’huile sur le feu.
Par ailleurs, au delà de la stabilité politique, le président a de quoi davantage s’inquiéter. La saison des cyclones a commencé depuis le 1er juin et les prévisions pour le pays caribéen sont très sombres. 1,5 millions de personnes pourraient se retrouver de nouveau le 13 janvier si un puissant ouragan devait frapper Haïti. [kft gp apr 14/06/2010 14:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9602
Haïti-Agriculture : Les paysans ne sont pas seuls dans leur lutte contre Monsanto
P-au- P, 14 Juin 2010 [AlterPresse] --- L’organisation internationale de solidarité Frères Des Hommes, basée en France, apporte son appui aux paysans haïtiens dans leur lutte contre la multinationale américaine de production d’intrants agrochimiques. « Les paysans ne doivent pas se voir imposer l’utilisation des semences hybrides ou d’OGM qui les contraignent à acheter graines et brevets l’année suivante », déclare Frères des Hommes dans un communiqué de soutien au mouvement entamé le 4 juin dernier par une marche de plus de 10 mille paysans à Hinche (est).
« L’aide dite, humanitaire, par le don de semences ne doit pas détruire l’économie rurale et les variétés locales », poursuit l’organisation. « Elle ne doit non plus, conduire Haïti à la dépendance vis-à-vis des entreprises qui fondent leur richesse sur la vente de brevets », ajoute-t-elle.
En mai dernier, on apprenait qu’un don de 475 tonnes de semences hybrides avait été offert au gouvernement haitien par Monsanto. Les organisations paysannes signalent que 75 tonnes de ces semences se trouvent déjà dans le pays, traversé par une forte controverse à propos du dossier des OGM.
Selon Frères des Hommes, « il faut éviter que cette aide ne mène pas à l’endettement des familles paysannes, qui seraient contraintes d’acquérir les intrants et techniques nécessaires à la culture des semences hybrides OGM ».
« Seules les populations haïtiennes sont légitimes pour décider de la reconstruction de leur pays, des politiques agricoles et des solutions à mettre en œuvre pour sortir durablement de la pauvreté », avertit l’organisme, qui en profite également pour mettre en garde contre la transformation des terres agricoles en lieux de production d’agrocarburants. [rh gp apr 14/06/2010 18 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9603
« L’aide dite, humanitaire, par le don de semences ne doit pas détruire l’économie rurale et les variétés locales », poursuit l’organisation. « Elle ne doit non plus, conduire Haïti à la dépendance vis-à-vis des entreprises qui fondent leur richesse sur la vente de brevets », ajoute-t-elle.
En mai dernier, on apprenait qu’un don de 475 tonnes de semences hybrides avait été offert au gouvernement haitien par Monsanto. Les organisations paysannes signalent que 75 tonnes de ces semences se trouvent déjà dans le pays, traversé par une forte controverse à propos du dossier des OGM.
Selon Frères des Hommes, « il faut éviter que cette aide ne mène pas à l’endettement des familles paysannes, qui seraient contraintes d’acquérir les intrants et techniques nécessaires à la culture des semences hybrides OGM ».
« Seules les populations haïtiennes sont légitimes pour décider de la reconstruction de leur pays, des politiques agricoles et des solutions à mettre en œuvre pour sortir durablement de la pauvreté », avertit l’organisme, qui en profite également pour mettre en garde contre la transformation des terres agricoles en lieux de production d’agrocarburants. [rh gp apr 14/06/2010 18 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9603
Le Sénat haïtien toujours paralysé
Kély Bastien refuse de se soumettre aux « diktats » de la minorité Mardi 15 juin 2010, Radio Kiskeya
Le président du Sénat, Kély Bastien, a rejeté samedi la position des 7 sénateurs de l’opposition qui conditionnent leur retour au Grand corps à sa démission du bureau de celui-ci.
Intervenant au Cap-Haïtien (Nord) en marge de la première rencontre du Conseil d’administration de la société chargée des opérations au wharf de Labadie, M. Bastien a estimé que le groupe des 7 étant minoritaire, il ne peut vouloir imposer ses conditions. « Ils doivent de préférence s’engager dans un processus de dialogue avec la majorité de sorte que les 19 derniers sénateurs puissent assurer le minimum de fonctionnement possible de l’institution », a-t-il déclaré.
Le groupe des 7, furieux de la « partialité indécente » du président du Sénat lors des séances relatives aux lois controversées sur l’Etat d’urgence et la prolongation du mandat présidentiel, ont exigé qu’il abandonne son poste. Les 7 sénateurs considèrent qu’il a doublement violé les règlements internes de l’institution, au sujet de l’irrégularité du vote des lois en question et du manque de neutralité dont il a fait preuve au cours des débats, le président devant se placer au-dessus de la mêlée.
C’est fort de tels arguments que le groupe des 7 a décliné la semaine dernière l’invitation à se présenter lancée par Kély Bastien. Les 7 sénateurs disent être prêts à retourner au Sénat si c’est plutôt le vice-président de l’instution, le sénateur Michel Clérié (Grande-Anse), qui les convoque.
Alors que la crise continue de paralyser ce qui reste de Pouvoir législatif en Haïti, c’est l’Exécutif qui continue de diriger le pays de façon exclusive et unilatérale, au moyen de la loi d’Etat d’urgence de 18 mois. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6831
Le président du Sénat, Kély Bastien, a rejeté samedi la position des 7 sénateurs de l’opposition qui conditionnent leur retour au Grand corps à sa démission du bureau de celui-ci.
Intervenant au Cap-Haïtien (Nord) en marge de la première rencontre du Conseil d’administration de la société chargée des opérations au wharf de Labadie, M. Bastien a estimé que le groupe des 7 étant minoritaire, il ne peut vouloir imposer ses conditions. « Ils doivent de préférence s’engager dans un processus de dialogue avec la majorité de sorte que les 19 derniers sénateurs puissent assurer le minimum de fonctionnement possible de l’institution », a-t-il déclaré.
Le groupe des 7, furieux de la « partialité indécente » du président du Sénat lors des séances relatives aux lois controversées sur l’Etat d’urgence et la prolongation du mandat présidentiel, ont exigé qu’il abandonne son poste. Les 7 sénateurs considèrent qu’il a doublement violé les règlements internes de l’institution, au sujet de l’irrégularité du vote des lois en question et du manque de neutralité dont il a fait preuve au cours des débats, le président devant se placer au-dessus de la mêlée.
C’est fort de tels arguments que le groupe des 7 a décliné la semaine dernière l’invitation à se présenter lancée par Kély Bastien. Les 7 sénateurs disent être prêts à retourner au Sénat si c’est plutôt le vice-président de l’instution, le sénateur Michel Clérié (Grande-Anse), qui les convoque.
Alors que la crise continue de paralyser ce qui reste de Pouvoir législatif en Haïti, c’est l’Exécutif qui continue de diriger le pays de façon exclusive et unilatérale, au moyen de la loi d’Etat d’urgence de 18 mois. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6831
Haïti/Séisme : La France reprochée de ne pas tenir sa promesse
Le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) interpelle le ministre français de l’immigration, Eric Besson, sur la situation jugée inacceptable des Haitiens vivant en France. Dans un communiqué rendu public cette semaine, le ministre est reproché de n’avoir pas tenu sa promesse faite après le séisme du 12 Janvier, de prendre des mesures exceptionnelles pour faciliter l’accueil en France des parents d’Haitiens vivant sur le territoire francais.
Besson avait promis d’assouplir les démarches pour l’obtention de visas et d’ouvrir des guichets urgence-Haïti, rappelle le mouvement.
Au contraire, souligne encore le MRAP, les Haitiens font continuellement face à des refus administratifs récurrents et arbitraires et les guichets urgence-Hait n’ont duré que quelques jours.
Le MRAP demande à Éric Besson de surseoir à ses exigences irréalisables et de mettre en place réellement des mesures exceptionnelles qui permettront aux Haitiens vivant en France de faire venir leurs proches. http://www.alterpresse.org/spip.php?article9597
Besson avait promis d’assouplir les démarches pour l’obtention de visas et d’ouvrir des guichets urgence-Haïti, rappelle le mouvement.
Au contraire, souligne encore le MRAP, les Haitiens font continuellement face à des refus administratifs récurrents et arbitraires et les guichets urgence-Hait n’ont duré que quelques jours.
Le MRAP demande à Éric Besson de surseoir à ses exigences irréalisables et de mettre en place réellement des mesures exceptionnelles qui permettront aux Haitiens vivant en France de faire venir leurs proches. http://www.alterpresse.org/spip.php?article9597
Haïti-Reconstruction : Très peu de promesses matérialisées en 5 mois
P -au- P, 12 juin 2010 [AlterPresse] --- Cinq mois après le séisme meurtrier du 12 janvier, très peu de promesses d’aide à la reconstruction d’Haïti se sont matérialisées. 10 milliards de dollars, voici la somme qui a été promise par les 60 pays donateurs ayant participé à la conférence autour de la reconstruction d’Haïti, le 31 Mars dernier à New York.
Le Brésil a confié un montant de 55 millions de dollars à la Banque Mondiale pour la reconstruction et le Venézuela a éliminé la dette pétrolière d’Haïti estimé à 395 millions de dollars.
L’administration de Hugo Chavez a également annoncé la création d’un fonds de 2.6 milliards de dollars pour assister Haïti sur les cinq prochaines années.
Deux mois après le sommet de New York, une autre rencontre internationale s’est tenue le 2 Juin à Punta Cana, une station balnéaire située à l’est de la République Dominicaine.
La communauté internationale a alors reconfirmé un montant de 7.8 milliards qui seront consacrés à la reconstruction d’Haiti.
C’était aussi l’occasion pour les Etats-Unis et le Canada de s’engager à reconstruire respectivement 47.000 et 16.500 résidences détruites par le tremblement de terre, qui a fait 300.000 morts, autant de blessés et 1,2 millions de sans-abri.
La Croix-Rouge Internationale a déjà lancé un processus de construction d’abris de transitions, des maisonnettes d’ossatures en bois ou en métal et de toitures en tôles à Léogâne, Petit-Gôave (Ouest) et Jacmel (Sud-est).
Les principaux espaces ouverts de l’ère métropolitaine sont toujours occupés par des dizaines de milliers de personnes déplacées et différentes rues de la capitale demeurent encombrées de déblaies.
La situation est pareille ou presque dans les autres régions touchées par le séisme. [rh gp apr 12/06/10 17:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9599
Le Brésil a confié un montant de 55 millions de dollars à la Banque Mondiale pour la reconstruction et le Venézuela a éliminé la dette pétrolière d’Haïti estimé à 395 millions de dollars.
L’administration de Hugo Chavez a également annoncé la création d’un fonds de 2.6 milliards de dollars pour assister Haïti sur les cinq prochaines années.
Deux mois après le sommet de New York, une autre rencontre internationale s’est tenue le 2 Juin à Punta Cana, une station balnéaire située à l’est de la République Dominicaine.
La communauté internationale a alors reconfirmé un montant de 7.8 milliards qui seront consacrés à la reconstruction d’Haiti.
C’était aussi l’occasion pour les Etats-Unis et le Canada de s’engager à reconstruire respectivement 47.000 et 16.500 résidences détruites par le tremblement de terre, qui a fait 300.000 morts, autant de blessés et 1,2 millions de sans-abri.
La Croix-Rouge Internationale a déjà lancé un processus de construction d’abris de transitions, des maisonnettes d’ossatures en bois ou en métal et de toitures en tôles à Léogâne, Petit-Gôave (Ouest) et Jacmel (Sud-est).
Les principaux espaces ouverts de l’ère métropolitaine sont toujours occupés par des dizaines de milliers de personnes déplacées et différentes rues de la capitale demeurent encombrées de déblaies.
La situation est pareille ou presque dans les autres régions touchées par le séisme. [rh gp apr 12/06/10 17:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9599
Mettre les Tic à profit dans la reconstruction d’Haïti
P-au-P, 14 juin 2010 [AlterPresse] --- Une table ronde sera organisée, les 29 et 30 juin prochains à la Barbade, sur l’intégration des technologies de l’information et de la communication (Tic) dans la vision de reconstruction d’Haïti, à l’initiative de l’union internationale des télécommunications (Uit), apprend l’agence en ligne AlterPresse. Cette table ronde entend « engager tous les acteurs du secteur dans le financement et le support de projets, permettant la transformation d’un environnement rural et suburbain en une société moderne et compétitive grâce aux outils technologiques », suivant les informations disponibles sur le site du conseil national des télécommunications (Conatel) en Haïti.
Les résultats des discussions iront compléter le plan de reconstruction du gouvernement.
Le Conatel aurait élaboré une stratégie en rapport aux Tic, qui vise à transformer les régions rurales en pôles de développement dans le cadre du grand chantier (annoncé) de la décentralisation.
L’Uit et la commission interaméricaine des télécommunications (Citel) ont déjà promis d’apporter leur contribution à la stratégie du Conatel. [kft rc apr 14/06/2010 0:03]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9600
Les résultats des discussions iront compléter le plan de reconstruction du gouvernement.
Le Conatel aurait élaboré une stratégie en rapport aux Tic, qui vise à transformer les régions rurales en pôles de développement dans le cadre du grand chantier (annoncé) de la décentralisation.
L’Uit et la commission interaméricaine des télécommunications (Citel) ont déjà promis d’apporter leur contribution à la stratégie du Conatel. [kft rc apr 14/06/2010 0:03]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9600
Inscription à :
Articles (Atom)