Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 8 février 2013
Haïti : la MINUSTAH enquête sur une présumée inconduite d'un policier canadien
Radio-Canada a appris que la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti mène une enquête sur une présumée inconduite d'un policier canadien qui oeuvrait au sein de la MINUSTAH.
Le policier aurait quitté Haïti dimanche. Il aurait commis des gestes à l'endroit d'une prostituée qui contreviendraient à certaines règles.
Le policier se serait rendu dans un endroit fréquenté par des prostituées haïtiennes. Cet endroit figure sur la liste des établissements que les membres de la MINUSTAH n'ont pas le droit de fréquenter, selon les règles d'engagement.
Le policier se serait retrouvé en compagnie de quelques prostituées, puis aurait conclu une entente avec l'une d'elles.
Quand les deux personnes se seraient retrouvées dans le véhicule officiel de l'ONU utilisé par le policier, une dispute aurait éclaté et le policier aurait poussé la prostituée hors du véhicule.
Par la suite, la femme aurait porté plainte à la police haïtienne qui aurait contacté la MINUSTAH.
La Gendarmerie royale du Canada mène de son côté une enquête interne.
Le policier aurait aussi contrevenu aux règles canadiennes qui interdisent aux agents tout rapport sexuel avec des prostituées au cours de leur mission.
Plus de 80 policiers canadiens sont présentement en mission en Haïti au sein de la MINUSTAH.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/02/07/009-haiti-minustah-policier-canadien-enquete-prostituee-grc.shtml
Haïti - Duvalier ne peut se présenter en cour un 7 février!
L’ex-dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, poursuivi par la justice de son pays pour corruption, concussions et détournement de fonds, ne s’est pas présenté jeudi devant le tribunal qui l’avait convoqué.
Une centaine de ses partisans et ses adversaires ont par ailleurs manifesté sans incident dans le centre de Port-au-Prince.
L’ancien président à vie d’Haïti, chassé du pouvoir le 7 février 1986 après près de 30 ans d’une dictature héréditaire (1957-1986) et revenu au pays en janvier 2011, s’est fait représenter par ses avocats qui ont remis une lettre de leur client expliquant son absence.
Le contenu de la lettre n’a pas été révélée à la presse, mais un des avocats de Duvalier a estimé imprudent de la part du juge de le convoquer un 7 février.
« Cette date charrie trop de ressentiments, trop de rancoeur et trop d’émotions de part et d’autre. C’est une imprudence grave de demander à M. Duvalier de se présenter au tribunal un 7 février », a soutenu Frizto Canton, un des défenseurs de l’ancien homme fort d’Haïti.
L’avocat, qui a demandé au juge de trouver une autre date, a rejeté les accusations contre son client, selon lui « frappées de nullité ». « Duvalier a été déjà jugé en France, en Haïti et en Suisse, il ne peut pas être jugé une nouvelle fois », a déclaré l’avocat.
Haïti: «Baby Doc» devra comparaître devant des juges
Mis à jour le 08.02.13 à 08h28
Un juge haïtien a ordonné jeudi soir à l'issue d'une audience en appel la comparution de l'ancien président Jean-Claude Duvalier, surnommé «Baby Doc», devant le tribunal qui doit décider s'il y a lieu de le juger pour des violations présumées des droits de l'homme. L'ancien «président à vie», âgé de 61 ans, est rentré en Haïti en janvier 2011 après avoir passé 25 ans en exil. Il est poursuivi pour corruption, vol et détournement de fonds publics, des charges dont il a fait appel.
Le tribunal de Port-au-Prince examine parallèlement l'appel d'Haïtiens dont les plaintes pour crimes contre l'humanité ont été rejetées l'an dernier en première instance. Le juge avait considéré qu'il y avait prescription pour les faits dont il est accusé - notamment des actes de torture et des "disparitions" de membres de leurs familles. Jean-Claude Duvalier ne s'est pas présenté jeudi devant le tribunal d'appel, expliquant que le 7 février, anniversaire de son renversement en 1987, était une date à laquelle «les plus grands crimes politiques ont été commis dans ce pays».
A l'issue d'une séance houleuse, la décision du juge d'exiger la comparution de «Baby Doc» lors de la prochaine audience, le 21 février, a été saluée par les avocats des victimes et critiquée par les défenseurs de l'ancien dictateur, qui ont dénoncé des «pressions extérieures».
http://www.20minutes.fr/ledirect/1096807/haiti-baby-doc-devra-comparaitre-devant-juges
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