Publié le 10 octobre 2010
Mikaël Lalancette, Le Soleil
(Québec) Peu importe l'état des négociations entre la Ville de Québec et le Groupe Yvon Michel (GYM) en vue de la présentation possible de son combat contre l'Américain Bernard Hopkins le 18 décembre au Colisée Pepsi, Québec demeure la destination incontestée du boxeur Jean Pascal.
«Oui, il y a de bonnes chances que je sois ici le 18 décembre, a-t-il admis. Québec est mon choix numéro un, mais il y a encore des choses à régler, ce n'est pas confirmé à 110 %! J'aimerais beaucoup boxer ici, les gens sont chaleureux et c'est toujours une bonne chose de boxer devant une foule partisane. J'attends la confirmation...»
Le groupe GYM, piloté par Yvon Michel, a continué de nier qu'une entente était survenue, bien que Le Soleil et le Journal de Québec aient annoncé que le combat aurait bel et bien lieu à Québec.
Joint par téléphone hier par Le Soleil, l'avocat Marcel Aubut s'est contenté de dire qu'il n'y avait «rien de signé», que «ça avançait» mais que c'était «compliqué».
Peu importe l'endroit où sera présenté son duel face à Hopkins (51-5, 32 K.-O.), le boxeur de 27 ans (26-1, 16 K.-O.) se sent d'attaque pour ce qu'il envisage comme un «affrontement très technique».
«Il n'est pas trop vieux», a dit Pascal de son adversaire de 45 ans, une légende de la boxe. «On ne montre pas à un vieux singe comment faire des grimaces. Il aura déjà vu tout ce que je vais lui lancer. Il faudra que je sois prêt et imaginatif.»
Son entraînement, qu'il a débuté il y a quelques jours déjà, se poursuivra aux États-Unis dans les prochaines semaines. Une décision murie que l'athlète originaire d'Haïti assume pleinement, préférant se tenir loin des distractions de fans de plus en plus nombreux.
«Je suis un être humain comme tout le monde, j'ai mes problèmes et mes obligations. Je préfère n'a voir aucune distraction. Là-bas, je mange, je dors et je m'entraîne.»
Celui-ci n'était pas surpris de l'attachement des gens de Québec à son endroit. «Je suis un produit du Québec et les gens apprécient beaucoup ce que je fais, a-t-il expliqué. Ça me fait chaud au coeur parce que je fais mon possible pour leur donner un bon spectacle.»
En attendant bute...
Hier, comme à chaque bain de foule, des amateurs ont abordé Jean Pascal en lui parlant d'une possible confrontation avec Lucian Bute, protégé d'Interbox. Avec sa confiance légendaire, Pascal a réitéré son intérêt à affronter Bute... quand celui-ci décidera enfin de croiser le fer.
«Moi, je suis prêt à affronter n'importe qui, n'importe où, n'importe comment, a-t-il lancé. Je ne pense pas que ça va arriver très prochainement. Ce qu'on voit, c'est que la réticence sur ce combat vient du camp adverse. Mais je peux très bien comprendre pourquoi!» a-t-il laissé sous-entendre avec le sourire.
Son combat contre Hopkins diffusé sur le réseau américain Showtime, lui permettra, juge-t-il, de se faire connaître davantage aux États-Unis. Les chances sont bonnes pour qu'un combat de demi-finale d'Erik Morales au Mexique soit jumelé à la carte du même programme.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/sports/actualites-sportives/201010/09/01-4331269-le-choix-numero-1-quebec.php
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 10 octobre 2010
Un capitaine au coeur d'or... JEAN PAUL MICHAUD
Publié le 10 octobre 2010.-
Johanne Fournier, collaboration spéciale, Le Soleil
(Sainte-Anne-des-Monts) Le capitaine Jean-Paul Michaud, de Sainte-Anne-des-Monts en Haute-Gaspésie, vient de reprendre la mer pour une neuvième mission vers Haïti, qu'il n'a pas revu depuis deux ans. L'homme de 77 ans affirme s'être préparé psychologiquement à voir, pour la première fois, la dévastation de sa terre d'accueil depuis le terrible tremblement de terre du 12 janvier. Mais, c'est plus fort que lui; les larmes perlent du coin des yeux et les longs silences expriment toute la profondeur de son chagrin.
Accompagné de trois bénévoles, le vieux loup de mer est prêt pour un périple de six mois qui le mènera, après 2000 km en mer, jusqu'au Môle-Saint-Nicolas, qu'il compte atteindre vers le 25 octobre. Ensuite, il débarquera dans différents villages côtiers. Une fois sa mission humanitaire complétée, le grand voyageur compte bien regagner son havre gaspésien à bord de son nouveau bateau, La Marie-Aimée 2, nommé ainsi en hommage à sa mère. Son précédent navire, La Marie-Aimée 1, est resté là-bas. Les problèmes mécaniques se sont multipliés, tant et si bien qu'il a dû revenir au bercail en avion.
Son nouveau vaisseau est deux fois plus gros que le premier. D'une longueur de 60 pieds, il a une capacité de 35 tonnes. Il peut accueillir un conteneur de 40 pieds.
Acquis pour la somme symbolique de 1 $, le capitaine, aidé de quelques amis, a fait des radoubs pendant plusieurs mois. En tout, il estime qu'il aura dépensé 100 000 $ pour remettre l'embarcation presque à neuf. Sa femme ne partage pas sa passion des voyages. «Marie n'est pas d'accord avec ça parce que je mets tout mon argent là-dedans», confesse le marin.
Denrées, linge et matériel
La cale du bateau contient environ 125 sacs de linge bien empilés serré. Lorsqu'il touchera les côtes d'Haïti, le bon Samaritain voudrait avoir assez de linge pour habiller 3000 enfants.
Il apporte également des médicaments, des tables d'examen, du matériel médical et des fauteuils roulants. «J'ai trop vu de personnes handicapées et âgées qui n'ont aucune assistance», raconte-t-il, la gorge nouée par les images qui remontent à sa mémoire. Il part aussi avec des livres pour enfants, des dictionnaires et des machines à coudre. Une fois là-bas, les deux coéquipières du capitaine enseigneront la couture aux Haïtiennes. En plus de pâtes alimentaires, le navigateur souhaite apporter beaucoup de riz. Son objectif est de recueillir 10 000 livres de riz.
Des escales pour recueillir des dons
Le pilote a fait une première escale à Gaspé, question de faire bénir son nouveau navire par l'évêque du diocèse, Mgr Jean Gagnon. D'ici au 15 octobre, La Marie-Aimée 2 accostera dans plusieurs villages côtiers des Maritimes afin de recueillir des dons en argent ou en matériel. Le capitaine compte atteindre le port d'Halifax vers le 15 octobre. Avant d'affronter l'Atlantique, il s'assurera que la saison des ouragans est passée.
Pour faire un don à la Fondation du capitaine Michaud ou pour s'informer, il suffit d'écrire à l'adresse capitainemichaud@live.ca
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/201010/09/01-4331255-un-capitaine-au-coeur-dor.php
Johanne Fournier, collaboration spéciale, Le Soleil
(Sainte-Anne-des-Monts) Le capitaine Jean-Paul Michaud, de Sainte-Anne-des-Monts en Haute-Gaspésie, vient de reprendre la mer pour une neuvième mission vers Haïti, qu'il n'a pas revu depuis deux ans. L'homme de 77 ans affirme s'être préparé psychologiquement à voir, pour la première fois, la dévastation de sa terre d'accueil depuis le terrible tremblement de terre du 12 janvier. Mais, c'est plus fort que lui; les larmes perlent du coin des yeux et les longs silences expriment toute la profondeur de son chagrin.
Accompagné de trois bénévoles, le vieux loup de mer est prêt pour un périple de six mois qui le mènera, après 2000 km en mer, jusqu'au Môle-Saint-Nicolas, qu'il compte atteindre vers le 25 octobre. Ensuite, il débarquera dans différents villages côtiers. Une fois sa mission humanitaire complétée, le grand voyageur compte bien regagner son havre gaspésien à bord de son nouveau bateau, La Marie-Aimée 2, nommé ainsi en hommage à sa mère. Son précédent navire, La Marie-Aimée 1, est resté là-bas. Les problèmes mécaniques se sont multipliés, tant et si bien qu'il a dû revenir au bercail en avion.
Son nouveau vaisseau est deux fois plus gros que le premier. D'une longueur de 60 pieds, il a une capacité de 35 tonnes. Il peut accueillir un conteneur de 40 pieds.
Acquis pour la somme symbolique de 1 $, le capitaine, aidé de quelques amis, a fait des radoubs pendant plusieurs mois. En tout, il estime qu'il aura dépensé 100 000 $ pour remettre l'embarcation presque à neuf. Sa femme ne partage pas sa passion des voyages. «Marie n'est pas d'accord avec ça parce que je mets tout mon argent là-dedans», confesse le marin.
Denrées, linge et matériel
La cale du bateau contient environ 125 sacs de linge bien empilés serré. Lorsqu'il touchera les côtes d'Haïti, le bon Samaritain voudrait avoir assez de linge pour habiller 3000 enfants.
Il apporte également des médicaments, des tables d'examen, du matériel médical et des fauteuils roulants. «J'ai trop vu de personnes handicapées et âgées qui n'ont aucune assistance», raconte-t-il, la gorge nouée par les images qui remontent à sa mémoire. Il part aussi avec des livres pour enfants, des dictionnaires et des machines à coudre. Une fois là-bas, les deux coéquipières du capitaine enseigneront la couture aux Haïtiennes. En plus de pâtes alimentaires, le navigateur souhaite apporter beaucoup de riz. Son objectif est de recueillir 10 000 livres de riz.
Des escales pour recueillir des dons
Le pilote a fait une première escale à Gaspé, question de faire bénir son nouveau navire par l'évêque du diocèse, Mgr Jean Gagnon. D'ici au 15 octobre, La Marie-Aimée 2 accostera dans plusieurs villages côtiers des Maritimes afin de recueillir des dons en argent ou en matériel. Le capitaine compte atteindre le port d'Halifax vers le 15 octobre. Avant d'affronter l'Atlantique, il s'assurera que la saison des ouragans est passée.
Pour faire un don à la Fondation du capitaine Michaud ou pour s'informer, il suffit d'écrire à l'adresse capitainemichaud@live.ca
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/201010/09/01-4331255-un-capitaine-au-coeur-dor.php
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