Les membres de la commission sécurité publique de la chambre basse s’entretiendront jeudi avec le chef de la police, Mario Andrésol sur la vague d’enlèvement enregistrée ces derniers jours dans la région métropolitaine.
De nombreux élus sont préoccupés par la recrudescence des kidnappings. Une trentaine de cas d’enlèvement ont été recensés au cours du mois de mai indiquent des sources policières.
Le député de Pétion ville, Steven Benoît, affirme que les citoyens en plus de la pauvreté et du chômage subissent les attaques des kidnappeurs. " Nous avions octroyé 13 milliards de gourdes à la police ce qui est supérieur à ce qu’ils avaient réclamé, ce n’est pas un problème de moyen mais de compétence", dit-il estimant qu’il est temps que les autorités fournissent des informations précises sur la lutte contre le kidnapping.
Interrogé sur la capacité du parlement à convoquer le chef de la police, le député Benoît soutient que M. Andresol est responsable par devant le parlement puisqu’il a un mandat de trois ans.
De son coté, le député de Petit Goave, Jean Limonji, affirme que l’insécurité s’étend également dans des villes de province puisque des criminels y ont trouvé refuge. Tout en faisant remarquer qu’il n’y a pas un problème de moyen, il soutient que l’insécurité est le résultat de l’incompétence ou de la mauvaise foi des responsable de la police.
Pour sa part, le député Saurel François, fait remarquer que ces dernières semaines les criminels ciblent en priorité les enfants se rendant à l’école.
Il dénonce la passivité des autorités tout en appelant à un réveil de la population. " Le CSPN est inexistant, le chef de l’état manque de fermeté dans ses décisions", constate le parlementaire qui appuie le mot d’ordre de marche contre le kidnapping
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