Les rumeurs vont rebondir comme des ballons lancés en l'air. Après Guy Philippe et son projet de détachement de la Grande-Anse du pouvoir central, le décaissement de fortes sommes d'argent pour appuyer des manifestations contre les manifestants de l'opposition , il est question d'un président qui veut rester au pouvoir pour gérer le chaos qu'il a lui-même façonné.
On ne saura lui demander de voir plus clair puisque tout le monde a toujours été conscient de ses limites.
On découvre cependant que ses conseillés ne sont pas plus avisés que lui. Tous ceux qui se retrouvent rassemblés à la même table se ressemblent dira-t-on.
Lors de la mascarade passée avant de sortir du chapeau la solution CLINTON/MARTELLY, l'ONU avec la MINUSTAH avait sorti la carte de démission de René Préval.
Aujourd'hui il est carrément ubuesque de penser que l'impasse dans laquelle s'est embourbé le pays sous la houlette d'un président dans sa version DICTATURE 2.0 et un gouvernement carrément mis à l'écart par une augmentation de salaire contre un engagement silencieux et aveugle, s'éclaircirait par une prolongement inconstitutionnel du mandat présidentiel.
Le tremblement de terre de 2010 et la catastrophe provoquée n'avaient pas suffit à légitimer cette tentative qui a trottiné un temps dans la tête de René Préval.
Michel Martelly est aujourd'hui le bouchon qu'il faut absolument faire sauter pour évacuer les pressions et revenir à un semblant de normalité.
Que ses amis et ses conseillés le lui disent pour qu'il s'en parte animer le cortège carnavalesque et que le pays reprenne un sentier plus sérieux!
Dr Jonas JOLIVERT
Marseille 29/01/2016
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)