Alexandra Vézina Actualités - Publié le 10 août 2011
Marguerite St-Louis Constantineau reprend du service, sur son terrain de St-Aimé-du-Lac-des-Iles, avec sa vente de garage annuelle au profit des habitants de Gaspard en Haïti. Les 12, 13 et 14 août prochain, on achète usagé!
D’une générosité naturelle, d’une énergie hors du commun, Marguerite ne peut s’empêcher, année après année, de réaliser l’impossible pour venir en aide à ses amis Haïtiens. Rappelons que l’an passé, la vente de garage qu’elle a organisée avec l’aide de bénévoles, a permis d’amasser plus de 8000$. « Tous ensemble, on peut faire une différence pour ces personnes si démunies », justifie-t-elle naturellement. Cette somme avait servi à débuter la construction d’un dispensaire à Gaspard, mais il faut maintenant le terminer! Madame St-Louis Constantineau compte sur la générosité des gens d’ici pour arriver à ses fins.
Soignés chez eux
La construction de ce dispensaire a débuté en février dernier, grâce à la belle participation des gens de la région au concert de Noël de décembre dernier, organisé par Marie Bonami et Charles Paquette ainsi qu’au diner conférence qui a eu lieu à la Cage aux sports en mai dernier. Ces deux événements avaient permis de récolter plus de 7000$. Cependant, il manque fenêtres, portes intérieures, plafond, planchers, réservoir d'eau et fosse septique avant que l’endroit soit fonctionnel.
Plus de 20 000 habitants vont bénéficier de ce dispensaire. En cas de besoins médicaux, ces gens doivent présentement marcher six kilomètres pour avoir accès à un médecin. Bien entendu, ils n'ont pas de civière et les malades doivent parfois être transportés sur une porte ou des planches. Malheureusement, certains n’arrivent jamais.
Vente de garage
La vente de garage aura lieu du 12 au 14 août prochain, au 560 chemin du Lac-Rouge, à St-Aimé-du-Lac-des-Iles (accessible par le chemin Kiamika). Outre la vente d’objets usagés, il y aura épluchettes de blés d’Inde, hot dog et souper spaghetti. De plus, un lot de souliers de la boutique Chat botté sera en vente à des prix dérisoires, un généreux appui de Caroline Venne, propriétaire de l’endroit. Il est aussi possible d'envoyer vos dons à Marguerite Constantineau, au 560 chemin Lac-Rouge, Lac-des-Iles, J0W 1J0 ou par téléphone au 819 597-2357. Pour tout don de 20$ et plus, un reçu sera émis. Beau temps, mauvais temps, achetez usagé!
Prochain voyage
Accompagnée de six bénévoles, Marguerite St-Louis Constantineau se rendra à Gaspard en octobre prochain. Le père Phechner Julmisse et ses concitoyens les attendent pour la bénédiction de la boulangerie et du dispensaire, espérant qu’il sera terminé. Leur boulangerie est en fonction depuis janvier 2011, grâce à la belle participation des gens d’ici.
http://lechodelalievre.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=201205&id=804&classif=Nouvelles&catname=
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 11 août 2011
Haiti : Des matières fécales déversées par la Minustah près d’une rivière à Hinche
mardi 9 août 2011 Correspondance - Ronel Odatte
La population de la région du Plateau Central (est) réprouve les actes de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) qui a déversé en fin de semaine dernière des matières fécales prés de la rivière Guayamouc. Les autorités locales dénoncent ces pratiques, qualifiées de « vagabondage », moins d’un an après le déclenchement dans cette région de l’épidémie de choléra qui a déjà fait plus de 5000 morts à travers le pays.
Hinche, 9 août 2011 [AlterPresse] --- Les habitants du quartier de Sully à Hinche (est) sont en colère après que plusieurs camions de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) ont déversé, le 6 août 2011, des matières fécales dans des trous creusés à quelques mètres de la rivière Guayamouc.
Les riverains ont été alarmés, mais n’ont pas pu stopper l’opération, selon des témoignages recueillis sur place par AlterPresse.
Pour l’heure, c’est l’inquiétude qui règne, et personne ne veut emprunter la route menant vers cette partie du quartier de Sully, où les matières fécales dégagent une odeur nauséabonde.
Le maire de la ville, André Renard, qui s’est rendu sur les lieux en compagnie de plusieurs journalistes, n’a pas caché son indignation devant ce qu’il appelle « une atteinte à la dignité humaine ».
« Je réclame, une fois de plus, le départ du contingent népalais. Ce sont des porteurs de la bactérie Vibrio cholerae, ils viennent nous exterminer, il est temps qu’ils partent », ajoute-t-il.
André Renard exhorte la population a s’organiser en brigade de vigilance en vue d’empêcher toute action visant à utiliser leurs quartiers comme dépotoirs de matières fécales.
De son côté, le premier sénateur du Plateau Central, Franscisco Delacruz (Alternative), qualifie le déversement de matières fécales près de la rivière Guayamuc d’acte de « vagabondage ».
L’élu du centre se propose de s’entretenir avec les autorités compétentes de de l’organisation des Nations Unies (Onu) en vue de corriger cette situation.
Par ailleurs, des jeunes qui habitent le village Kiskeya (Hinche) demandent à lÉtat haïtien de prendre des dispositions pour débarrasser le sol national des forces étrangères. Ils menacent de créer des troubles, si leur voix n’est pas entendue.
Des membres de diverses organisations sociales, interrogés par AlterPresse, expriment leur réprobation des actes posés par la Minustah.
Pour eux, les forces onusiennes n’accordent pas d’importance à la vie des Haïtiens. Ils critiquent aussi l’attitude, apparemment insouciante, des responsables de l’État.
Jusqu’à dimanche dernier (7 août 2011), aucun responsable local de la Minustah ne s’était prononcé sur les actions reprochées à la force onusienne.
La thèse, selon laquelle les casques bleus népalais basés à Mirebalais (toujours dans le Plateau Central) ont importé en Haïti la souche de choléra, a été confirmée par des scientifiques, entre autres le Francais Renaud Piarroux.
L’argumentation - accusant la force onusienne dans la propagation du choléra en Haïti - est développée dans le numéro de juillet 2011 de la revue “Emerging infectious diseases”, une publication des centres nord-américains de contrôle et de prévention des maladies (Cdc).
Les scientifiques ont présenté des “preuves solides”, “suggérant fortement” l’implication d’un contingent de militaires onusiens, originaires du Népal, ayant contaminé une rivière haïtienne à cause des mesures sanitaires inappropriées sur leur base.
Mais cette thèse a été réfutée par la Minustah.
Dès octobre 2010, les riverains de la rivière de Mirebalais avaient pointé du doigt les militaires népalais dans l’introduction de l’épidémie du choléra, à partir de matières fécales jetées dans le fleuve de l’Artibonite qui traverse les départements géographiques du Centre et du Nord d’Haïti.
Il s’en était suivi plusieurs manifestations de protestations contre la force onusienne déployée en Haïti depuis juin 2011. [ro apr 09/08/2011 17:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11380
La population de la région du Plateau Central (est) réprouve les actes de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) qui a déversé en fin de semaine dernière des matières fécales prés de la rivière Guayamouc. Les autorités locales dénoncent ces pratiques, qualifiées de « vagabondage », moins d’un an après le déclenchement dans cette région de l’épidémie de choléra qui a déjà fait plus de 5000 morts à travers le pays.
Hinche, 9 août 2011 [AlterPresse] --- Les habitants du quartier de Sully à Hinche (est) sont en colère après que plusieurs camions de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) ont déversé, le 6 août 2011, des matières fécales dans des trous creusés à quelques mètres de la rivière Guayamouc.
Les riverains ont été alarmés, mais n’ont pas pu stopper l’opération, selon des témoignages recueillis sur place par AlterPresse.
Pour l’heure, c’est l’inquiétude qui règne, et personne ne veut emprunter la route menant vers cette partie du quartier de Sully, où les matières fécales dégagent une odeur nauséabonde.
Le maire de la ville, André Renard, qui s’est rendu sur les lieux en compagnie de plusieurs journalistes, n’a pas caché son indignation devant ce qu’il appelle « une atteinte à la dignité humaine ».
« Je réclame, une fois de plus, le départ du contingent népalais. Ce sont des porteurs de la bactérie Vibrio cholerae, ils viennent nous exterminer, il est temps qu’ils partent », ajoute-t-il.
André Renard exhorte la population a s’organiser en brigade de vigilance en vue d’empêcher toute action visant à utiliser leurs quartiers comme dépotoirs de matières fécales.
De son côté, le premier sénateur du Plateau Central, Franscisco Delacruz (Alternative), qualifie le déversement de matières fécales près de la rivière Guayamuc d’acte de « vagabondage ».
L’élu du centre se propose de s’entretenir avec les autorités compétentes de de l’organisation des Nations Unies (Onu) en vue de corriger cette situation.
Par ailleurs, des jeunes qui habitent le village Kiskeya (Hinche) demandent à lÉtat haïtien de prendre des dispositions pour débarrasser le sol national des forces étrangères. Ils menacent de créer des troubles, si leur voix n’est pas entendue.
Des membres de diverses organisations sociales, interrogés par AlterPresse, expriment leur réprobation des actes posés par la Minustah.
Pour eux, les forces onusiennes n’accordent pas d’importance à la vie des Haïtiens. Ils critiquent aussi l’attitude, apparemment insouciante, des responsables de l’État.
Jusqu’à dimanche dernier (7 août 2011), aucun responsable local de la Minustah ne s’était prononcé sur les actions reprochées à la force onusienne.
La thèse, selon laquelle les casques bleus népalais basés à Mirebalais (toujours dans le Plateau Central) ont importé en Haïti la souche de choléra, a été confirmée par des scientifiques, entre autres le Francais Renaud Piarroux.
L’argumentation - accusant la force onusienne dans la propagation du choléra en Haïti - est développée dans le numéro de juillet 2011 de la revue “Emerging infectious diseases”, une publication des centres nord-américains de contrôle et de prévention des maladies (Cdc).
Les scientifiques ont présenté des “preuves solides”, “suggérant fortement” l’implication d’un contingent de militaires onusiens, originaires du Népal, ayant contaminé une rivière haïtienne à cause des mesures sanitaires inappropriées sur leur base.
Mais cette thèse a été réfutée par la Minustah.
Dès octobre 2010, les riverains de la rivière de Mirebalais avaient pointé du doigt les militaires népalais dans l’introduction de l’épidémie du choléra, à partir de matières fécales jetées dans le fleuve de l’Artibonite qui traverse les départements géographiques du Centre et du Nord d’Haïti.
Il s’en était suivi plusieurs manifestations de protestations contre la force onusienne déployée en Haïti depuis juin 2011. [ro apr 09/08/2011 17:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11380
Kébreau et le pantalon de Sweet Micky font des vagues !
Monseigneur Louis Kébreau, « nostalgique » du pantalon de Sweet Micky qui confère fougue, énergie pour agir au profit de la population, n'a pas de « jugement moral » sur ce personnage de scène obscène incarné jadis par le président Michel Joseph Martelly. L'important aujourd'hui c'est « d'encadrer le chef de l'Etat pour mettre le pays sur les rails ». Haïti: Mgr Louis Kébreau n'est pas un conseiller du président Michel Joseph Martelly. Mais, il confie avoir « conseillé » au chef de l'Etat, novice en politique, d'enfiler le pantalon de Sweet Micky. Sweet Micky dont la grivoiserie, les frasques et obscénités sont légendaires a, selon l'homme d'église, des vertus : la « fougue » et la volonté de faire, sans « tergiverser », à un moment où la population est confrontée à beaucoup de difficultés.
« On ne peut pas jouer avec la vie de huit millions d'Haïtiens », a répété Mgr Louis Kébreau, préoccupé par le dilettantisme, la polarisation politique, responsables de l'absence d'un nouveau gouvernement, trois mois après l'investiture du président Michel Joseph Martelly le 14 mai 2011.
Des vagues et des précisions
Les propos du Monseigneur Kébreau, tenus sur les ondes de Vision 2000, ont suscité des remous dans la presse et dans les réseaux sociaux. Certains y voient un appel à la répression lancé au président Martelly et d'autres une réhabilitation de Sweet Micky, un personnage de scène obscène.
« C'est très mal interpréter mes propos. Pas question de répression. Pas question de dictature », a martelé Mgr Louis Kébreau, le président de la Conférence éspiscopale sur Magik 9, le mercredi 10 août 2011. « Je n'ai pas de jugement moral. Si nous avons choisi un président, il faut l'encadrer pour mettre le pays sur les rails », a-t-il poursuivi, soulignant que « nous n'irons nulle part si nous continuons à déshabiller le président ».
L'urgence d'un coaching
« C'est un homme inexpérimenté qui a besoin de bonnes orientations pour bien connaître la mentalité, la culture du pays. Du monde d'où il vient à ce monde très étriqué, très difficile; il faut qu'il ait de bons conseillers, de bons guides, de bons visionnaires », a indiqué Mgr Kébreau, qui insiste sur la nécessité d'un pacte de gouvernabilité. « Si nous avons, a-t-il dit, élu un président, il faut un accord entre les autorités pour offrir la possibilité à la nation de vivre et d'aller de l'avant ».
« Il faut aller de l'avant », a lancé Louis Kébréau, rappelant que les conflits politiques sont toujours néfastes. « Haïti rate toujours des rendez-vous avec l'histoire. Et dans le jeu politique actuel on continuera à rater des rendez-vous », a-t-il prévenu.
L'archevêque du Cap-Haïtien, dont les propos sur le pantalon de Sweet Micky ont fait des vagues, a souhaité que l'on ait des dialogues paisibles dans le pays où il faudra également faire l'effort de considérer les choses positives de plus en plus. Bref, en rose pour sortir du gris et de la grisaille ambiante !!!
Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=95922&PubDate=2011-08-10
« On ne peut pas jouer avec la vie de huit millions d'Haïtiens », a répété Mgr Louis Kébreau, préoccupé par le dilettantisme, la polarisation politique, responsables de l'absence d'un nouveau gouvernement, trois mois après l'investiture du président Michel Joseph Martelly le 14 mai 2011.
Des vagues et des précisions
Les propos du Monseigneur Kébreau, tenus sur les ondes de Vision 2000, ont suscité des remous dans la presse et dans les réseaux sociaux. Certains y voient un appel à la répression lancé au président Martelly et d'autres une réhabilitation de Sweet Micky, un personnage de scène obscène.
« C'est très mal interpréter mes propos. Pas question de répression. Pas question de dictature », a martelé Mgr Louis Kébreau, le président de la Conférence éspiscopale sur Magik 9, le mercredi 10 août 2011. « Je n'ai pas de jugement moral. Si nous avons choisi un président, il faut l'encadrer pour mettre le pays sur les rails », a-t-il poursuivi, soulignant que « nous n'irons nulle part si nous continuons à déshabiller le président ».
L'urgence d'un coaching
« C'est un homme inexpérimenté qui a besoin de bonnes orientations pour bien connaître la mentalité, la culture du pays. Du monde d'où il vient à ce monde très étriqué, très difficile; il faut qu'il ait de bons conseillers, de bons guides, de bons visionnaires », a indiqué Mgr Kébreau, qui insiste sur la nécessité d'un pacte de gouvernabilité. « Si nous avons, a-t-il dit, élu un président, il faut un accord entre les autorités pour offrir la possibilité à la nation de vivre et d'aller de l'avant ».
« Il faut aller de l'avant », a lancé Louis Kébréau, rappelant que les conflits politiques sont toujours néfastes. « Haïti rate toujours des rendez-vous avec l'histoire. Et dans le jeu politique actuel on continuera à rater des rendez-vous », a-t-il prévenu.
L'archevêque du Cap-Haïtien, dont les propos sur le pantalon de Sweet Micky ont fait des vagues, a souhaité que l'on ait des dialogues paisibles dans le pays où il faudra également faire l'effort de considérer les choses positives de plus en plus. Bref, en rose pour sortir du gris et de la grisaille ambiante !!!
Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=95922&PubDate=2011-08-10
$ 3.3 milliards nécessaires pour reconstruire Port-au-Prince
La mairie de Port-au-Prince dispose du plan directeur de reconstruction du centre-ville de Port-au-Prince. 3.3 milliards de dollars sont nécessaires pour transformer Port-au-Prince en une ville moderne, d'après le plan élaboré par le Centre haïtien de recherche en aménagement et en développement (CHRAD). Haïti: Le plan d'aménagement du centre-ville de Port-au-Prince, élaboré gracieusement par le CHRAD a été présenté au public ce mercredi au Karibe Convention Center. « On a déjà soumis ce plan au président Michel Martelly », a indiqué le maire de Port-au-Prince, Muscadin Jean Yves Jason. Il a par ailleurs rappelé que la mairie est légalement responsable pour gérer et planifier la commune.
L'aménagement du centre-ville de Port-au-Prince, d'après les responsables du CHRAD, doit aller de pair avec l'aménagement de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. « La réhabilitation de l'environnement, notamment la protection des mornes et des berges des rivières et de la baie de Port-au-Prince, la régulation du transport en commun, procéder à un rééquilibrage démographique, construire des voies de contournement et diminuer certaines fonctions de la capitale telles que le commerce en gros », sont parmi les solutions proposées par le CHRAD pour la réhabilitation des communes de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Aucune somme, ni délai n'ont été avancés pour l'aménagement de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. En ce qui concerne le centre-ville de Port-au-Prince, sa réhabilitation va coûter 3.3 milliards de dollars. « Changement de vocation du port commercial en port touristique ; libération et protection du littoral ; construction du réseau ferroviaire ; établissement du réseau maritime ; définition des autoroutes et voies rapides ; édification des gares routières avec un méga marché ; établissement des voies de contournement ; construction de la rue du Front de mer ; réalisation du parking-relais ; agencement de voies piétonnes et création de nouvelles percées », sont les grands projets qui composent le plan soumis par le CHRAD.
D'après l'ingénieur architecte Elisabeth Coicou qui a présenté le projet, la réhabilitation du centre-ville de Port-au-Prince devra générer quelque 30 000 emplois directs et 90 000 emplois indirects. « Il ne s'agit pas d'une utopie, mais d'un projet réalisable », a-t-elle dit à l'assistance qui suivait religieusement sa présentation en power point. Avec un total engagement de l'Etat, elle dit croire que le projet pourra démarrer d'ici octobre prochain. Et dans cinq ans, à la fin des travaux, le centre-ville de Port-au-Prince ne devrait avoir rien à envier aux autres villes de la Caraïbe. Les routes défoncées, les piles d'immondices çà et là, les mares d'eau puante, les constructions anarchiques, les garages à ciel ouvert, seront ainsi de vieux souvenirs. Tout sera soigneusement contrôlé et planifié au nouveau Centre-ville.
Les bidonvilles élevés sur le littoral, de Cité-Soleil à Carrefour, disparaîtront au profit de projets touristiques d'envergure.
Séduit par la présentation power point de Mme Coicou, le public-composé de propriétaires du centre-ville, de représentants d'institutions publiques et privées, de professionnels d'horizons divers - a applaudi des deux mains aux différentes séquences qui ont défilé sur l'écran.
Le plan d'aménagement en question est élaboré par le CHRAD suite à une série de consultations et de discussions avec les acteurs concernés par la reconstruction du centre-ville, notamment l'organisation SOS Port-au-Prince. « En élaborant ce plan, l'ingénierie haïtienne a triomphé », s'est réjoui Jean Lucien Ligondé, le président du CHRAD.
« Nous remercions la mairie et le CHRAD de nous avoir invité à participer à la réflexion sur la reconstruction du centre-ville de Port-au-Prince », a enchaîné Michèle Mourra de SOS Centre-ville. Elle dit remercier le président Michel Martelly qui a promis de respecter la propriété privée dans le cadre de la reconstruction du centre-ville de Port-au-Prince. Le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, présent dans l'assistance, a dans une courte déclaration salué l'initiative de la mairie de Port-au-Prince.
Interrogé sur l'ébauche du projet de reconstruction du centre-ville déjà préparé et présenté par la Fondation Prince Charles, le maire de Port-au-Prince, Muscadin Jean Yves Jason, a précisé que cette initiative n'a pas eu de suite pour diverses raisons. Il a par ailleurs ajouté que la mairie a joué pleinement son rôle en récupérant le projet.
Jean Pharès Jérôme
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=95921&PubDate=2011-08-10
Commentaires: Nous aurions aimé voir des maquettes du projet. La dépêche n'a mis que des photos d'individus ayant pris la parole lors de cette rencontre.
L'aménagement du centre-ville de Port-au-Prince, d'après les responsables du CHRAD, doit aller de pair avec l'aménagement de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. « La réhabilitation de l'environnement, notamment la protection des mornes et des berges des rivières et de la baie de Port-au-Prince, la régulation du transport en commun, procéder à un rééquilibrage démographique, construire des voies de contournement et diminuer certaines fonctions de la capitale telles que le commerce en gros », sont parmi les solutions proposées par le CHRAD pour la réhabilitation des communes de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Aucune somme, ni délai n'ont été avancés pour l'aménagement de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. En ce qui concerne le centre-ville de Port-au-Prince, sa réhabilitation va coûter 3.3 milliards de dollars. « Changement de vocation du port commercial en port touristique ; libération et protection du littoral ; construction du réseau ferroviaire ; établissement du réseau maritime ; définition des autoroutes et voies rapides ; édification des gares routières avec un méga marché ; établissement des voies de contournement ; construction de la rue du Front de mer ; réalisation du parking-relais ; agencement de voies piétonnes et création de nouvelles percées », sont les grands projets qui composent le plan soumis par le CHRAD.
D'après l'ingénieur architecte Elisabeth Coicou qui a présenté le projet, la réhabilitation du centre-ville de Port-au-Prince devra générer quelque 30 000 emplois directs et 90 000 emplois indirects. « Il ne s'agit pas d'une utopie, mais d'un projet réalisable », a-t-elle dit à l'assistance qui suivait religieusement sa présentation en power point. Avec un total engagement de l'Etat, elle dit croire que le projet pourra démarrer d'ici octobre prochain. Et dans cinq ans, à la fin des travaux, le centre-ville de Port-au-Prince ne devrait avoir rien à envier aux autres villes de la Caraïbe. Les routes défoncées, les piles d'immondices çà et là, les mares d'eau puante, les constructions anarchiques, les garages à ciel ouvert, seront ainsi de vieux souvenirs. Tout sera soigneusement contrôlé et planifié au nouveau Centre-ville.
Les bidonvilles élevés sur le littoral, de Cité-Soleil à Carrefour, disparaîtront au profit de projets touristiques d'envergure.
Séduit par la présentation power point de Mme Coicou, le public-composé de propriétaires du centre-ville, de représentants d'institutions publiques et privées, de professionnels d'horizons divers - a applaudi des deux mains aux différentes séquences qui ont défilé sur l'écran.
Le plan d'aménagement en question est élaboré par le CHRAD suite à une série de consultations et de discussions avec les acteurs concernés par la reconstruction du centre-ville, notamment l'organisation SOS Port-au-Prince. « En élaborant ce plan, l'ingénierie haïtienne a triomphé », s'est réjoui Jean Lucien Ligondé, le président du CHRAD.
« Nous remercions la mairie et le CHRAD de nous avoir invité à participer à la réflexion sur la reconstruction du centre-ville de Port-au-Prince », a enchaîné Michèle Mourra de SOS Centre-ville. Elle dit remercier le président Michel Martelly qui a promis de respecter la propriété privée dans le cadre de la reconstruction du centre-ville de Port-au-Prince. Le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, présent dans l'assistance, a dans une courte déclaration salué l'initiative de la mairie de Port-au-Prince.
Interrogé sur l'ébauche du projet de reconstruction du centre-ville déjà préparé et présenté par la Fondation Prince Charles, le maire de Port-au-Prince, Muscadin Jean Yves Jason, a précisé que cette initiative n'a pas eu de suite pour diverses raisons. Il a par ailleurs ajouté que la mairie a joué pleinement son rôle en récupérant le projet.
Jean Pharès Jérôme
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=95921&PubDate=2011-08-10
Commentaires: Nous aurions aimé voir des maquettes du projet. La dépêche n'a mis que des photos d'individus ayant pris la parole lors de cette rencontre.
Mgr Kebreau réclame la fougue de " Sweet Micky" au sommet de l'Etat
Le président Martelly doit revêtir son costume de Sweet Micky pour diriger le pays, c'est l'avis du président de la Conférence Episcopale d'Haïti (CEH), Mgr. Louis Kebreau. L'archevêque du Cap Haïtien, connu pour ses prises de position favorables au chef d'Etat, estime que le personnage de " Sweet Micky " est incontournable pour M. Martelly en raison des multiples obstacles qu'il devra surmonter pour réussir son quinquennat. Les déclarations de Mgr Kebreau interviennent alors que le président haïtien poursuit depuis deux mois un bras de fer avec l'Inité sur le processus de ratification du Premier Ministre désigné. On ne peut pas vivre dans la tergiversation, il faut mettre le pays sur les rails, martèle le prélat.
L'administration Martelly touchera ses 100 premiers jours deux semaines et Mgr Kebreau constate avec amertume que rien n'a été fait. Faisant valoir que la fougue de Sweet Micky peut l'aider à contourner les différents obstacles à venir, le religieux dénonce le marronnage de certains secteurs qui font peu de cas des conditions de vies des haïtiens.
Mgr. Kebreau souhaite que le président soit direct dans son action. Il doit poser des actes qui permettent au pays de s'enraciner et trouver la route à suivre, insiste t-il. En tant que rassembleur le président Martelly pourra ressusciter la conscience morale en faisant appel aux sentiments patriotiques des acteurs.
Sur la scène politique l'archevêque du Cap Haïtien note la présence de " petits Machiavels" et de personnes animées de mauvaises intentions qui s'évertuent à ternir l'image du couple présidentiel. Il exhorte ces détracteurs à reconnaître le coté positif de nombres d'initiatives du chef d'Etat.
C'est la première personnalité à prendre le contre-pied des déclarations de nombreux parlementaires de l'Inité faisant état de l'incompétence de l'ex chanteur. Un des chefs de file de l'Inité avait souhaité que Sweet Micky laisse M. Martelly diriger.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=19365
L'administration Martelly touchera ses 100 premiers jours deux semaines et Mgr Kebreau constate avec amertume que rien n'a été fait. Faisant valoir que la fougue de Sweet Micky peut l'aider à contourner les différents obstacles à venir, le religieux dénonce le marronnage de certains secteurs qui font peu de cas des conditions de vies des haïtiens.
Mgr. Kebreau souhaite que le président soit direct dans son action. Il doit poser des actes qui permettent au pays de s'enraciner et trouver la route à suivre, insiste t-il. En tant que rassembleur le président Martelly pourra ressusciter la conscience morale en faisant appel aux sentiments patriotiques des acteurs.
Sur la scène politique l'archevêque du Cap Haïtien note la présence de " petits Machiavels" et de personnes animées de mauvaises intentions qui s'évertuent à ternir l'image du couple présidentiel. Il exhorte ces détracteurs à reconnaître le coté positif de nombres d'initiatives du chef d'Etat.
C'est la première personnalité à prendre le contre-pied des déclarations de nombreux parlementaires de l'Inité faisant état de l'incompétence de l'ex chanteur. Un des chefs de file de l'Inité avait souhaité que Sweet Micky laisse M. Martelly diriger.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=19365
La Présidence lance des consultations internes avant les négociations
Le conseiller juridique du chef d'Etat, Gregory Mayard Paul, indique que la Présidence prendra le temps nécessaire pour designer un Premier Ministre pouvant bénéficier de l'approbation du Parlement. Après les échecs de Daniel Rouzier et Bernard Gousse, le président Michel Martelly aurait décidé de ne pas se précipiter dans le processus de ratification. Une semaine après le rejet de la candidature de Bernard Gousse par le Sénat, les conseillers du président sont à la phase de concertation au sein de l'équipe gouvernementale.
Les prétendants ne manqueraient pas mais il faut un peu de temps pour cette phase considérée comme de vraies consultations. " L'important c'est de trouver quelqu'un qui ne va pas soulever des passions ", insiste Gregory Mayard Paul regrettant que des sentiments personnels prennent le dessus sur la logique et les intérêts nationaux.
Ces consultations internes sont préalables aux consultations avec les présidents du sénat et de la chambre des députés, explique le juriste. Cependant les conseillers du chef d'Etat n'ont aucune indication sur les critères pour designer une personnalité acceptable à la fois pour la Présidence et la majorité parlementaire.
M. Mayard Paul déplore la détermination des législateurs à considérer des critères parfois personnels dans le processus de ratification du choix du Premier Ministre désigné. La Présidence n'a aucun recours pour exiger le respect des critères constitutionnels puisque le conseil consultatif, chargé d'arbitrer les différends entre l'exécutif et le législatif, n'a jamais été mis sur pied.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19364
Les prétendants ne manqueraient pas mais il faut un peu de temps pour cette phase considérée comme de vraies consultations. " L'important c'est de trouver quelqu'un qui ne va pas soulever des passions ", insiste Gregory Mayard Paul regrettant que des sentiments personnels prennent le dessus sur la logique et les intérêts nationaux.
Ces consultations internes sont préalables aux consultations avec les présidents du sénat et de la chambre des députés, explique le juriste. Cependant les conseillers du chef d'Etat n'ont aucune indication sur les critères pour designer une personnalité acceptable à la fois pour la Présidence et la majorité parlementaire.
M. Mayard Paul déplore la détermination des législateurs à considérer des critères parfois personnels dans le processus de ratification du choix du Premier Ministre désigné. La Présidence n'a aucun recours pour exiger le respect des critères constitutionnels puisque le conseil consultatif, chargé d'arbitrer les différends entre l'exécutif et le législatif, n'a jamais été mis sur pied.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19364
Anacacis Jean Hector annonce que le prochain Premier Ministre désigné pourrait être rejeté
Le vice-président du Sénat haïtien, Anacacis Jean Hector, (Inité) prédit un nouveau rejet du prochain Premier Ministre désigné en cas d'échec des négociations avec le Parlement. Réagissant aux consultations au sein de l'équipe Martelly pour la désignation d'une nouvelle personnalité, le sénateur Jean Hector a fait valoir que cette formule s'est déjà soldée par deux échecs. Il presse le chef d'Etat et ses conseillers d'engager le dialogue avec les présidents des commissions et des blocs parlementaires afin de trouver un compromis. Le compromis n'est pas une mauvaise chose c'est le résultat du dialogue indispensable en politique, martèle l'ex candidat à la présidence.
Plaidant pour une entente entre le chef d'Etat et la majorité parlementaire le sénateur Anacacis Jean Hector a soutenu que le président ne peut rien faire sans le Parlement. Il cite entre autres des articles de la constitution recommandant la ratification du Parlement pour les accords internationaux, la nomination de certains hauts fonctionnaires et le budget de la république.
Interrogé sur les points au menu des négociations politiques, le sénateur Jean Hector a mis l'accent sur la nécessité d'un partage du pouvoir avec l'Inité. Il exige que les 5 principaux ministères et des délégations soient attribuées au parti Inité qui avait remporté les législatives.
Les nouvelles déclarations du sénateur Jean Hector, considéré comme un membre influent de l'Inité, renvoi à la case de départ et lève le voile sur les vrais motifs du rejet des candidatures de Daniel Rouzier et Bernard Gousse.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19363
Plaidant pour une entente entre le chef d'Etat et la majorité parlementaire le sénateur Anacacis Jean Hector a soutenu que le président ne peut rien faire sans le Parlement. Il cite entre autres des articles de la constitution recommandant la ratification du Parlement pour les accords internationaux, la nomination de certains hauts fonctionnaires et le budget de la république.
Interrogé sur les points au menu des négociations politiques, le sénateur Jean Hector a mis l'accent sur la nécessité d'un partage du pouvoir avec l'Inité. Il exige que les 5 principaux ministères et des délégations soient attribuées au parti Inité qui avait remporté les législatives.
Les nouvelles déclarations du sénateur Jean Hector, considéré comme un membre influent de l'Inité, renvoi à la case de départ et lève le voile sur les vrais motifs du rejet des candidatures de Daniel Rouzier et Bernard Gousse.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19363
La presse haïtienne est-elle trop négative et le président Martelly a-t-il tout à fait tort?
PORT-AU-PRINCE, 7 Août – Le président Michel Martelly reproche à la presse haïtienne de n'être pas seulement critique, mais également trop négative et de faire ainsi du tort à l'image du pays.
Nos médias se braquent et accusent le président d'arbitraire et de pouvoir représenter une menace pour la liberté de l'information.
Un dialogue de sourds, c'est à dire qui ne dit pas toute la vérité sur la question.
1 : La presse est-elle négative dans son traitement de l'actualité nationale ?
2 : Le président a-t-il le droit d'avoir son opinion comme tout citoyen ?
3 : Michel Martelly a-t-il par contre le droit de chercher à influencer la presse jusqu'à déclarer quels sont ses médias préférés, divisant ainsi délibérément la presse entre médias pro-Martelly (sous-entendu méritant les faveurs du prince) et les anti-Martelly donc pouvant être éventuellement victimes du courroux présidentiel ?
‘Président de tous les Haïtiens' ( ?) …
Le président Martelly et le citoyen Martelly ne sont pas tout à fait une seule et même chose.
Le citoyen Martelly peut avoir ses préférences parmi les médias, ainsi que ses amis. C'est humain, comme on dit. D'autant que sa longue carrière de musicien l'y prépare.
Mais une fois qu'il parle en qualité de chef de l'Etat, le président Martelly est soumis à ce qu'on appelle : l'obligation de réserve. C'est pas par hasard qu'on dit ‘président de tous les Haïtiens.'
Tout comme il n'a pas le droit de parler de la Radio-Télévision Nationale d'Haïti (RTNH) comme de son bien propre. C'est un média public et de service public, qui est financé avec des fonds de l'Etat haïtien, donc appartenant à toutes les catégories de la population comme de la classe politique. Et il n'y a que sous les régimes totalitaires que le chef de l'Etat peut dire : ‘L'Etat c'est moi !'
Ceci dit, est-ce que la presse haïtienne présente une mauvaise image d'Haïti ?
On ne peut le cacher, la réponse est oui. Et pour toutes sortes de raisons, dues autant au manque de formation qu'à une concurrence médiocre entre une trop grande quantité de radios et de télévisions pour un marché publicitaire exigu …
Haïti comme laboratoire ! …
Mais due aussi à une certaine influence internationale qui (il y a quelques années) s'est livrée sciemment à une manipulation des jeunes journalistes haïtiens comme pour tester les nouvelles armes de conquête (et d'agression) internationale que sont la désinformation et la déstabilisation, en amenant les jeunes confrères haïtiens à les utiliser contre leur propre pays. Haïti comme laboratoire !
Nous payons aussi aujourd'hui le prix de ces expériences malhonnêtes.
----
Des chiens savants …
C'est un mélange assez complexe à la fois de chômage qui pousse de nombreux jeunes à entrer dans une branche quelconque sans aucune intention d'en faire une profession, cela joint à une explosion de la bande FM (puis des stations de télévision) lancées dans une concurrence acharnée pour les quelques rares commanditaires de la place, avec pour conséquence qu'on ne prend plus le temps pour la formation du personnel et que celui-ci se complait vite dans sa médiocrité 'triomphante', véritables chiens savants car en effet les nouvelles technologies sont censées remplacer toutes les années qu'on peut passer sur les bancs de l'université ou dans un centre de training. Du moins le croient-ils!
Mais le dernier gadget électronique ne peut vous apprendre à faire la différence entre un simple incident et un grand événement.
De plus nous vivons, ne l'oublions pas, dans un pays à plus de 60% d'analphabètes. Et où environ le tiers d'une population de 10 millions d'âmes se trouve concentré à la capitale.
Ensuite, de soi-disant instituts de sondage poussent à cette même tendance au nivellement par le bas. A cette guerre à forte dose contre la qualité. Encourageant donc nos médias au moindre effort.
Charité bien ordonnée commence par soi-même! …
Par conséquent ce n'est pas tant (ce n'est plus) une volonté délibérée de salir l'image du pays dont il s'agit, ce n'est pas une intention politique (sauf peut-être chez certaines publications paraissant à l'extérieur du pays), mais c'est pour beaucoup d'entre nous parce que ne sachant faire autrement. C'est aussi simple que cela.
Cependant est-ce au président Martelly qu'il revient d'apporter une correction au problème?
Mais d'abord le président a-t-il le droit d'avoir son avis sur la question? Absolument oui. D'autant qu'il s'attribue la mission de lutter contre la mauvaise image du pays. Sur tous les fronts. Extérieur (par ses voyages incessants à l'étranger) et intérieur aussi, bien entendu, charité bien ordonnée!
Cependant le président Martelly adresse très mal la question en en faisant un instrument polémique. Allant jusqu'à afficher ses préférences au niveau des médias eux-mêmes. C'est la meilleure façon évidemment de ne pas se faire suivre.
Non à l'auto-déstabilisation! …
Non, c'est à la presse haïtienne qu'il revient de prendre elle-même la question en main.
La semaine dernière, même pour annoncer l'approche de la tempête Emily que les prévisionnistes de TV5 doivent dire 'la maudite Haïti'!
Ou quand on lit dans Le Monde ou Le Figaro: 'évidemment c'est moins dangereux qu'en Haïti, en Irak ou en Afghanistan.'
Et comment parler de la famine qui fait rage actuellement en Somalie sans oublier de mentionner Haïti!
Est-ce qu'on doit continuer à apporter de l'eau au moulin de cette déstabilisation dont on sait qu'elle est fort intéressée?
Et aujourd'hui encore continuer à nous déstabiliser nous-mêmes alors que nous en payons les conséquences!
Haïti en Marche, 7 Août 2011
http://www.haitienmarche.com/articledelasemaine.php?completedate=2011-08-08
Nos médias se braquent et accusent le président d'arbitraire et de pouvoir représenter une menace pour la liberté de l'information.
Un dialogue de sourds, c'est à dire qui ne dit pas toute la vérité sur la question.
1 : La presse est-elle négative dans son traitement de l'actualité nationale ?
2 : Le président a-t-il le droit d'avoir son opinion comme tout citoyen ?
3 : Michel Martelly a-t-il par contre le droit de chercher à influencer la presse jusqu'à déclarer quels sont ses médias préférés, divisant ainsi délibérément la presse entre médias pro-Martelly (sous-entendu méritant les faveurs du prince) et les anti-Martelly donc pouvant être éventuellement victimes du courroux présidentiel ?
‘Président de tous les Haïtiens' ( ?) …
Le président Martelly et le citoyen Martelly ne sont pas tout à fait une seule et même chose.
Le citoyen Martelly peut avoir ses préférences parmi les médias, ainsi que ses amis. C'est humain, comme on dit. D'autant que sa longue carrière de musicien l'y prépare.
Mais une fois qu'il parle en qualité de chef de l'Etat, le président Martelly est soumis à ce qu'on appelle : l'obligation de réserve. C'est pas par hasard qu'on dit ‘président de tous les Haïtiens.'
Tout comme il n'a pas le droit de parler de la Radio-Télévision Nationale d'Haïti (RTNH) comme de son bien propre. C'est un média public et de service public, qui est financé avec des fonds de l'Etat haïtien, donc appartenant à toutes les catégories de la population comme de la classe politique. Et il n'y a que sous les régimes totalitaires que le chef de l'Etat peut dire : ‘L'Etat c'est moi !'
Ceci dit, est-ce que la presse haïtienne présente une mauvaise image d'Haïti ?
On ne peut le cacher, la réponse est oui. Et pour toutes sortes de raisons, dues autant au manque de formation qu'à une concurrence médiocre entre une trop grande quantité de radios et de télévisions pour un marché publicitaire exigu …
Haïti comme laboratoire ! …
Mais due aussi à une certaine influence internationale qui (il y a quelques années) s'est livrée sciemment à une manipulation des jeunes journalistes haïtiens comme pour tester les nouvelles armes de conquête (et d'agression) internationale que sont la désinformation et la déstabilisation, en amenant les jeunes confrères haïtiens à les utiliser contre leur propre pays. Haïti comme laboratoire !
Nous payons aussi aujourd'hui le prix de ces expériences malhonnêtes.
----
Des chiens savants …
C'est un mélange assez complexe à la fois de chômage qui pousse de nombreux jeunes à entrer dans une branche quelconque sans aucune intention d'en faire une profession, cela joint à une explosion de la bande FM (puis des stations de télévision) lancées dans une concurrence acharnée pour les quelques rares commanditaires de la place, avec pour conséquence qu'on ne prend plus le temps pour la formation du personnel et que celui-ci se complait vite dans sa médiocrité 'triomphante', véritables chiens savants car en effet les nouvelles technologies sont censées remplacer toutes les années qu'on peut passer sur les bancs de l'université ou dans un centre de training. Du moins le croient-ils!
Mais le dernier gadget électronique ne peut vous apprendre à faire la différence entre un simple incident et un grand événement.
De plus nous vivons, ne l'oublions pas, dans un pays à plus de 60% d'analphabètes. Et où environ le tiers d'une population de 10 millions d'âmes se trouve concentré à la capitale.
Ensuite, de soi-disant instituts de sondage poussent à cette même tendance au nivellement par le bas. A cette guerre à forte dose contre la qualité. Encourageant donc nos médias au moindre effort.
Charité bien ordonnée commence par soi-même! …
Par conséquent ce n'est pas tant (ce n'est plus) une volonté délibérée de salir l'image du pays dont il s'agit, ce n'est pas une intention politique (sauf peut-être chez certaines publications paraissant à l'extérieur du pays), mais c'est pour beaucoup d'entre nous parce que ne sachant faire autrement. C'est aussi simple que cela.
Cependant est-ce au président Martelly qu'il revient d'apporter une correction au problème?
Mais d'abord le président a-t-il le droit d'avoir son avis sur la question? Absolument oui. D'autant qu'il s'attribue la mission de lutter contre la mauvaise image du pays. Sur tous les fronts. Extérieur (par ses voyages incessants à l'étranger) et intérieur aussi, bien entendu, charité bien ordonnée!
Cependant le président Martelly adresse très mal la question en en faisant un instrument polémique. Allant jusqu'à afficher ses préférences au niveau des médias eux-mêmes. C'est la meilleure façon évidemment de ne pas se faire suivre.
Non à l'auto-déstabilisation! …
Non, c'est à la presse haïtienne qu'il revient de prendre elle-même la question en main.
La semaine dernière, même pour annoncer l'approche de la tempête Emily que les prévisionnistes de TV5 doivent dire 'la maudite Haïti'!
Ou quand on lit dans Le Monde ou Le Figaro: 'évidemment c'est moins dangereux qu'en Haïti, en Irak ou en Afghanistan.'
Et comment parler de la famine qui fait rage actuellement en Somalie sans oublier de mentionner Haïti!
Est-ce qu'on doit continuer à apporter de l'eau au moulin de cette déstabilisation dont on sait qu'elle est fort intéressée?
Et aujourd'hui encore continuer à nous déstabiliser nous-mêmes alors que nous en payons les conséquences!
Haïti en Marche, 7 Août 2011
http://www.haitienmarche.com/articledelasemaine.php?completedate=2011-08-08
EVENS PAUL PROCHAIN PREMIER MINISTRE DESIGNE
Le président de la République d’Haïti serait sur le point de désigner l’ancien maire de Port-au-Prince Evans Paul pour diriger son gouvernement. Selon des sources proches du Palais National, le leader de la Convention de l’Unité Démocratique a été approché. Le désormais cadre de la Plateforme Alternative serait en train de voir la proposition.
Les informations rapportent que Evans Paul et Thierry Mayard Paul, l’actuel chef de cabinet du président Michel Martelly, étaient les mieux placés pour être désigné au poste de premier ministre, mais ce dernier a fait part mardi de son désintéressement, affirmant qu’il préfère rester chef de cabinet.« Non, je ne suis pas intéressé, c'est officiel. Je suis le chef du cabinet du président Martelly et je reste à ce poste », a répondu Thierry Mayard-Paul à une question de l’agence HPN qui voulait confirmer l’information circulant dans le milieu politique lundi selon laquelle le fils du feu Me Constantin Mayard Paul allait être désigné.
Invité à réagir à l’éventualité de la désignation du juriste, le sénateur Anick François Joseph a affirmé que ce serait le pire choix que le président Martelly aurait fait. Thierry Mayard Paul a deux fois moins de chance de passer là où Me Bernard Gousse a échoué le 2 Aout 2011, si l’on en croit l’élu de l’Artibonite. Anick François Joseph qui évoquait la tendance au parlement a essayé de présenter l’image que ses collègues sénateurs se font de monsieur Mayard Paul. « ….un homme envahissant, arrogant, qui au cours des rencontres avec le président de la République, cherchent à monopoliser la parole », a-t-il dit.
Grégory Mayard Paul, frère de Thierry a reconnu mardi que le président de la République discute avec son équipe afin de choisir la personnalité capable de faire l’unanimité au parlement. Ce n’est qu’après avoir fait son choix que le chef de l’Etat entrera en consultation avec les présidents des deux chambres, a-t-il révélé.
Ce sont de mauvaises stratégies, réagit le sénateur Anacacis Jean Hector qui croit que les consultations devraient partir du parlement. Il s’agit de manœuvres dilatoires, selon un élu du Sud qui n’entend pas se plier aux exigences d’un groupe de son département qui appelle à manifester pour faire pressions sur les élus de ce département afin qu’ils soutiennent le projet politique du président Martelly.
Le sénateur Joseph Lambert croit que le chef de l’Etat a intérêt à choisir une personnalité capable d’inspirer confiance.
Etant donné le niveau de crédibilité qu’il a acquis ces derniers temps au niveau de la classe politique et sa longue expérience de militant, Evans Paul devrait pouvoir se faire admettre au parlement dont les membres affichent une certaine hostilité par rapport à la présidence qu’ils estiment trop arrogante.
Entretemps c’est de l’impatience au Palais Législatif. Des parlementaires estiment que le président de la République a pris trop de temps avant de relancer les consultations en vue de la nomination d’un nouveau premier ministre. Jusqu’à mardi, les présidents des deux chambres n’étaient pas encore consultés autour du choix d’une personnalité.
Il faut dire que le sociologue Daniel Supplice, conseiller politique du chef de l’Etat et l’ancien candidat à la présidence Jean Henry Céant sont parmi les personnalités citées comme potentiels candidats à la primaturhttp://www.signalfmhaiti.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3851%3Ahaiti-evans-paul-premier-ministre-&catid=34%3Apolitiquee
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