A Saint-Louis du Sud, une baie somptueuse languit dans l'oubli. Elle appelle à la préservation de ses monuments historiques alors qu'on procède à l'inventaire des sites à vocation touristique d'Haïti.
Sur des plages bordées de cocotiers, des vagues gourmandes lèchent le sable blanc. Les pêcheurs, respirant l'air frais du large tissent leurs filets en surveillant du coin de l'oeil les coquillages sur le feu.
Sur des plages bordées de cocotiers, des vagues gourmandes lèchent le sable blanc. Les pêcheurs, respirant l'air frais du large tissent leurs filets en surveillant du coin de l'oeil les coquillages sur le feu.
Les femmes s'adonnent à des tâches ménagères tandis que des enfants aux cheveux roux, nus comme des vers, jouent au soldat sur les ruines du Fort des Oliviers. Aventureux, sautant d'un cocotier à l'autre, on dirait qu'ils sont « chevauchés » par les fantômes de soldats français tués par des Anglais en défendant cette position qui surplombe la baie splendide aux reflets argentés.
A cinq minutes de la ville de Saint-Louis du Sud, la ville de Louis XIV, cette baie de laquelle vivent des familles de pêcheurs languit dans l'oubli et « appelle » à la préservation de ses monuments en péril alors que l'on fait l'inventaire des sites à vocation touristique. Témoin privilégié de la rivalité féroce entre les dévoués de la reine d'Angleterre et des loyaux sujets de Louis XIV, l'endroit regorge, dans ses profondeurs, d'artefacts qui ont appâté des chasseurs de trésors des temps modernes.
Situé en face de l'Ile à Vache où des plongées ont permis d'identifier des galions de la flotte du célèbre pirate Henry Morgan, le site peut aisément attirer les férus du tourisme culturel. Selon Mme Sabine Malebranche, « il (le site) a déjà été répertorié dans le Plan Directeur du Tourisme ».Et, non loin de là, à Grosse Cayes, le projet de construction d'ici à 2009 d'un port de croisière a reçu l'aval de la Commission Interministérielle d'Investissement (CII), confie M. Daniel Fouchard, directeur général du Ministère du Tourisme. Toutefois, à court terme, l'ISPAN doit intervenir afin de stabiliser le Fort des Oliviers dont les fondations sont menacées par la montée des eaux de la mer, constate-on. Une alternative« Nos aïeux se sont battus contre les Français pour se libérer de l'esclavage. Aujourd'hui, au nom de l'amitié, les générations futures de ces pays, liées par le sang et dans la maçonnerie de ces fortifications en péril, doivent s'unir afin de préserver, de sauvegarder les patrimoines communs », conseille, en substance, un vieux professeur d'Histoire rencontré au Cayes. « C'est, poursuit-il, l'occasion de permettre à nos anciens maîtres d'écrire de nouvelles pages de notre histoire commune».« C'est aussi valable pour les Anglais qui sont rentrés à Saint-Louis en 1746 pendant la guerre de succession d'Autriche », ajoute-il. L'été dernier, à l'initiative de M. Ernst Ais, propriétaire de la Caribean T-Shirt, la compagnie Musique des Antilles avait réuni des milliers de festivaliers sur ce site où les activités à caractère culturel sont très rares.Sur ce site oublié la plupart du temps, des pêcheurs jurent avoir entendu, dans les brumes de la nuit, des fantômes de soldats anglais et français faire la fête. Ils se sont entretués pour s'approprier les lieux. Morts, ils se le partagent, fraternellement, en tournant le dos à tout « paradis céleste ».
Roberson Alphonse
Roberson Alphonse
Article et photos du Le Nouvelliste sur http://www.lenouvelliste.com
Notre rage:
Ahhh!...Ces abrutis qui nous gouvernent !
Et dire qu’il y a des millions de gens sur terre qui travaillent toutes une années juste pour pouvoir se payer dix jour de vacances dans un environnement de ce genre. Pour eux, c’est une succursale du paradis !
Et dire que là ou ces « bénédictions naturelles n’abondent pas, les autorités jouent des pieds et des mains pour créer dans une innovation proche du surréalisme un lieu qui ressemblerait –dans l’intention- à Saint-Louis du Sud ! (Paris-Plage !)
Encore une fois nous faisons preuve d’une pauvreté d’esprit si grave que nous n’arrivons même pas à réaliser que nous nous exterminons à cause de la soif quand nous avons une source limpide à portée de main.
De 1804 a 2007, personne, aucun de nos dirigeants n' a eu ni ce rêve ni cette vision.
Et je les vois, ces abrutis qui nous gouvernent partir sans gêne exhiber leurs panses pléthoriques, bondées de merdes et d’idioties en proportions égales à leurs médiocrités sur les plages dominicaines comme Boca Chica, Juan Dolio, Las terrenas etc…Ils vont se la couler douce en oubliant qu’ils oeuvrent dans les émanations des pestilences spirituelles qui vouent Haïti à une perte certaine…
Ils oublient qu’ils sont eux-mêmes les fossoyeurs de notre destin tragique de pays mort-né.
Aujourd’hui, il faut prier pour que puisse se faire le constat résolu et final.La médiocrité ne peut construire oeuvre qui vaille…
Et dire qu’il y a des millions de gens sur terre qui travaillent toutes une années juste pour pouvoir se payer dix jour de vacances dans un environnement de ce genre. Pour eux, c’est une succursale du paradis !
Et dire que là ou ces « bénédictions naturelles n’abondent pas, les autorités jouent des pieds et des mains pour créer dans une innovation proche du surréalisme un lieu qui ressemblerait –dans l’intention- à Saint-Louis du Sud ! (Paris-Plage !)
Encore une fois nous faisons preuve d’une pauvreté d’esprit si grave que nous n’arrivons même pas à réaliser que nous nous exterminons à cause de la soif quand nous avons une source limpide à portée de main.
De 1804 a 2007, personne, aucun de nos dirigeants n' a eu ni ce rêve ni cette vision.
Et je les vois, ces abrutis qui nous gouvernent partir sans gêne exhiber leurs panses pléthoriques, bondées de merdes et d’idioties en proportions égales à leurs médiocrités sur les plages dominicaines comme Boca Chica, Juan Dolio, Las terrenas etc…Ils vont se la couler douce en oubliant qu’ils oeuvrent dans les émanations des pestilences spirituelles qui vouent Haïti à une perte certaine…
Ils oublient qu’ils sont eux-mêmes les fossoyeurs de notre destin tragique de pays mort-né.
Aujourd’hui, il faut prier pour que puisse se faire le constat résolu et final.La médiocrité ne peut construire oeuvre qui vaille…