La séance en assemblée nationale extraordinaire prévue initialement mercredi dernier pourrait avoir lieu ce lundi. C'est ce qu'annoncé, le président de l'Assemblée Nationale, le sénateur Rodolphe Joasil. Selon le parlementaire le premier ministre désigné pourrait être invité à faire le dépôt de ses pièces mardi prochain au cas où le président de la république, publie le texte révisé de l'amendement de la constitution.
Monsieur Joasil, pense qu'il est urgent de doter le pays d'un nouveau gouvernement. Il invite ses collègues à travailler en ce sens.
Par ailleurs, interrogé sur le problème lié à l'amendement de la constitution, le président du sénat croit que c'est le point relatif au mandat des élus qui fait actuellement l'objet de discussions.
Le sénateur Rodolphe Joasil indique qu'une rencontre s'est tenue mercredi dernier, sur ce dossier entre des parlementaires et le président Michel Martelly.
Il a fait remarquer, le chef de l'état avait donné la garantie qu'il allait publier la version corrigée de la constitution, dans le journal officiel, le moniteur, ce vendredi.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19186
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 3 juin 2011
Daniel Rouzier multiplie ses rencontres avec les partis politiques
Le premier ministre désigné a rencontré les membres du directoire de la Plateforme Alternative dans le cadre des consultations en vue de convaincre les blocs politiques au parlement. Le coordonnateur de l'OPL qui en fait l'annonce qualifie de fructueuse cette rencontre au cours de laquelle Daniel Rouzier a exposé sa vision pour les 5 prochaines années.
Intervenant à la rubrique le point du jeudi 2 juin, sur Radio et Télé Métropole l'ancien sénateur, Leblanc, croit que l'Alternative n'entend pas constituer un blocage à l'arrivée d'un nouveau gouvernement à la tête du pays.
Par ailleurs monsieur Leblanc, qualifie de forfaiture, la publication de la version corrigée de l'amendement de la constitution dans le journal officiel le moniteur.
Il recommande au président de la république de trancher dans le cadre de ce dossier et d'adopter des sanctions contre les fautifs.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19184
Intervenant à la rubrique le point du jeudi 2 juin, sur Radio et Télé Métropole l'ancien sénateur, Leblanc, croit que l'Alternative n'entend pas constituer un blocage à l'arrivée d'un nouveau gouvernement à la tête du pays.
Par ailleurs monsieur Leblanc, qualifie de forfaiture, la publication de la version corrigée de l'amendement de la constitution dans le journal officiel le moniteur.
Il recommande au président de la république de trancher dans le cadre de ce dossier et d'adopter des sanctions contre les fautifs.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19184
Les autorités sanitaires veulent freiner l'épidémie de choléra
Les autorités sanitaires haïtiennes annoncent que de nouvelles dispositions ont été adoptées face à une nouvelle poussée de l'épidémie de choléra dans plusieurs régions. Carrefour, ville située au sud de la capitale, a payé le plus lourd tribut lors de cette résurgence de la bactérie. Une centaine de personnes auraient été tués la semaine dernière selon les autorités locales. Toutefois le directeur général du Ministère de la santé, Gabriel Timothée a annoncé des enquêtes scientifiques pour vérifier ces statistiques. Il estime à une dizaine le nombre de décès recensés par les structures sanitaires.
Selon M. Timothée plus d'un millier de personnes ont été contaminées par la bactérie notamment dans les quartiers de Bois Dioute et Taille fer. Ces quartier enclavés sont difficilement accessibles ce qui complique d'avantage la tache des autorités sanitaires.
Les récentes averses sont identifiées comme le déclencheur de la résurgence de l'épidémie par les spécialistes. La quasi-totalité des résidences dans ces quartiers populeux sont dépourvues de latrine ce qui facilite la propagation du vibrio cholerae.
Pour contrer l'épidémie les autorités sanitaires ont remis en place des infrastructures fermées depuis deux mois. Une dizaine de CTC fonctionnent dans la région métropolitaine, précise docteur Timothée qui envisage de mettre en place d'autres CTC. Il estime urgent qu'un grand Centre de Traitement de Cholera (CTC) soit ouvert dans le centre ville de Carrefour en vue d'accueillir les malades de la région et des sections rurales.
Dans le même temps le centre d'information et de secours aux malades * 300 est à nouveau opérationnel. Des campagnes d'information sur le respect des règles d'hygiène débuteront dans les prochains jours.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19183
Selon M. Timothée plus d'un millier de personnes ont été contaminées par la bactérie notamment dans les quartiers de Bois Dioute et Taille fer. Ces quartier enclavés sont difficilement accessibles ce qui complique d'avantage la tache des autorités sanitaires.
Les récentes averses sont identifiées comme le déclencheur de la résurgence de l'épidémie par les spécialistes. La quasi-totalité des résidences dans ces quartiers populeux sont dépourvues de latrine ce qui facilite la propagation du vibrio cholerae.
Pour contrer l'épidémie les autorités sanitaires ont remis en place des infrastructures fermées depuis deux mois. Une dizaine de CTC fonctionnent dans la région métropolitaine, précise docteur Timothée qui envisage de mettre en place d'autres CTC. Il estime urgent qu'un grand Centre de Traitement de Cholera (CTC) soit ouvert dans le centre ville de Carrefour en vue d'accueillir les malades de la région et des sections rurales.
Dans le même temps le centre d'information et de secours aux malades * 300 est à nouveau opérationnel. Des campagnes d'information sur le respect des règles d'hygiène débuteront dans les prochains jours.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19183
La séance en Assemblée nationale a été reportée sine die
Le coup d'envoi de la session extraordinaire de la 49 eme législature, consacrée à la ratification du choix du Premier Ministre, a été reporté à une date ultérieure. Peu de législateurs étaient présents au Palais législatif mardi pour participer à cette séance plénière des deux chambres réunies. Le député Ronald Lareche (Inité) soutient que les parlementaires ont boudé la convocation en raison de la non publication des corrections dans le document de l'amendement de la constitution. Nous ne savons sous l'empire de quelle constitution nous devons travailler, explique M. Lareche faisant valoir que ce flou peut annuler l'action des législateurs.
L'absence des députés à cette séance avait été envisagée en début de semaine par le président de la chambre basse, Sorel Jacinthe.
Le report de la séance était tacitement convenu entre l'exécutif et le législatif. Le chef de l'Etat a pu pendant ce temps s'entretenir autour de la question avec une vingtaine de sénateurs. Le président Martelly promet de trancher dans ce dossier ce jeudi.
La publication du document corrigé dans le journal officiel ouvrira la voie à la tenue de l'assemblée nationale. Après plusieurs rencontres avec les membres du bureau de l'assemblée nationale, le président Martelly a voulu recueillir les points de vue des autres législateurs avant de se prononcer.
Les avis des juristes sont partagés sur ce dossier. Certains estiment qu'on peut reproduire le document alors que d'autres soutiennent qu'il s'agira d'un cas d'espèce de faux en écriture publique.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19182
L'absence des députés à cette séance avait été envisagée en début de semaine par le président de la chambre basse, Sorel Jacinthe.
Le report de la séance était tacitement convenu entre l'exécutif et le législatif. Le chef de l'Etat a pu pendant ce temps s'entretenir autour de la question avec une vingtaine de sénateurs. Le président Martelly promet de trancher dans ce dossier ce jeudi.
La publication du document corrigé dans le journal officiel ouvrira la voie à la tenue de l'assemblée nationale. Après plusieurs rencontres avec les membres du bureau de l'assemblée nationale, le président Martelly a voulu recueillir les points de vue des autres législateurs avant de se prononcer.
Les avis des juristes sont partagés sur ce dossier. Certains estiment qu'on peut reproduire le document alors que d'autres soutiennent qu'il s'agira d'un cas d'espèce de faux en écriture publique.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19182
Michel Ange Gédéon s'attaque à un nouveau défi
Le commissaire principal, Michel Ange Gédéon, responsable du commissariat de Port-au-Prince a été promu directeur régional de la Police pour le département de l'Ouest. M. Gédéon, qui avait contribué à rétablir un climat sécuritaire dans la capitale, a prêté serment par devant le doyen du tribunal de Port-au-Prince le mardi 31 mai 2011. Le Directeur Départemental de l'Ouest (DDO) est un élément important dans la structure de la PNH puisqu'il dispose d'un effectif de 2350 policiers. M. Gédéon remplace Ralph Stanley Brice avec qui il avait collaboré sur plusieurs dossiers depuis 2007. M. Brice et les commissaires de police de Port-au-Prince, Delmas, Pétion ville et Carrefour avaient collaboré étroitement pour freiner la vague d'enlèvement entre 2000- 2008.
M. Brice qui a œuvré pendant plus de 5 ans à la DDO a été durement éprouvé lors de l'assassinat de sa femme par des bandits.
Le nouveau directeur départemental de l'Ouest est conscient du nouveau challenge notamment en raison d'une certaine recrudescence des kidnappings et des attaques des groupes armés dans les quartiers populeux. M. Gédéon comprend que la tache ne sera pas facile mais il dit compter sur l'engagement et la détermination des policiers.
Il mise également sur une bonne collaboration avec les autorités judiciaires et les responsables de la mission de l'ONU. Le défi est énorme, concède le Directeur départemental qui veut tourner la page des polémiques entre la justice et la police. Preuve d'un début de l'harmonisation M. Gédéon a prêté serment par devant l'autorité judiciaire ce qui n'avait pas été le cas pour son prédécesseur. Il estime que la présence du chef du Parquet à la cérémonie de prestation de serment est un gage de la franche collaboration qui s'installera dans les rapports entre la justice et la police dans l'Ouest.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19181
M. Brice qui a œuvré pendant plus de 5 ans à la DDO a été durement éprouvé lors de l'assassinat de sa femme par des bandits.
Le nouveau directeur départemental de l'Ouest est conscient du nouveau challenge notamment en raison d'une certaine recrudescence des kidnappings et des attaques des groupes armés dans les quartiers populeux. M. Gédéon comprend que la tache ne sera pas facile mais il dit compter sur l'engagement et la détermination des policiers.
Il mise également sur une bonne collaboration avec les autorités judiciaires et les responsables de la mission de l'ONU. Le défi est énorme, concède le Directeur départemental qui veut tourner la page des polémiques entre la justice et la police. Preuve d'un début de l'harmonisation M. Gédéon a prêté serment par devant l'autorité judiciaire ce qui n'avait pas été le cas pour son prédécesseur. Il estime que la présence du chef du Parquet à la cérémonie de prestation de serment est un gage de la franche collaboration qui s'installera dans les rapports entre la justice et la police dans l'Ouest.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19181
De l'espoir en provenance d'Ottawa
39 étudiants haïtiens formés dans les métiers de la construction à La Cité collégiale Simon Séguin-Bertrand, LeDroit
Charles Thériault, Le Droit
La reconstruction d'Haïti, à la suite du tremblement de terre de janvier 2010, passe par une meilleure formation des ouvriers et par l'utilisation de matériaux plus résistants aux séismes.
Le 10 juin prochain, 39 étudiants haïtiens compléteront une formation de 16 semaines dans les métiers de la construction offerte par La Cité collégiale. Ce programme leur aura permis d'en apprendre plus sur les questions de santé et de sécurité des travaux extérieurs, le soutien à la construction, la charpente et les divisions, les parements extérieurs et les bardeaux, la maçonnerie, la plomberie, l'électricité et la menuiserie de finition.
Hier, lors de la présentation des étudiants aux médias, la présidente de La Cité collégiale, Lise Bourgeois, a expliqué qu'en élaborant ce programme de formation, le collège francophone d'Ottawa voulait faire sa part pour la reconstruction d'Haïti.
Les étudiants que LeDroit a rencontrés hier semblaient satisfaits de leur séjour, qui avait pourtant commencé en février, le mois le plus froid de l'année.
« J'ai beaucoup appris », a insisté Délicat Jean Soner. « Ici, c'est bien différent de chez nous, car Haïti est un pays tropical alors qu'ici c'est plus froid. Mais j'ai appris différentes techniques et je me sens prêt à construire des maisons », a-t-il ajouté. Son collègue Ambroise Héril a surtout apprécié les connaissances acquises en charpenterie. Il croit d'ailleurs pouvoir adapter les connaissances acquises à La Cité collégiale à la réalité haïtienne. « Ma propre maison a été détruite lors du tremblement de terre et elle n'est toujours pas reconstruite, alors ce stage me sera très utile. Je tiens vraiment à remercier La Cité collégiale et le gouvernement du Canada d'avoir organisé ce stage », a-t-il témoigné. Pour sa part, Jean Wadelson était heureux d'avoir acquis de nouvelles connaissances et de s'être familiarisé avec une technologie différente.
Lors de leur stage, les étudiants haïtiens ont entre autres construit des remises en bois, qui ont ensuite été vendues aux enchères pour financer des activités de reconstruction en Haïti.
Des méthodes différentes
Le responsable du programme à La Cité collégiale, Guy Grimard, a fait remarquer que ce sont les méthodes de construction canadiennes en bois qui ont été enseignées aux étudiants, car les maisons qui leur sont livrées sont maintenant fait de ce matériau.
« Les structures en bois sont plus sécuritaires que les maisons de béton en cas de tremblement de terre, car elles sont flexibles et légères. Et lorsqu'elles sont bien isolées, les maisons de bois sont aussi fraîches que celles qui sont faites de béton », a fait remarquer M. Grimard. « Ils connaissent déjà les méthodes de construction des maisons en béton, alors nous n'avons rien à leur montrer à ce sujet. En apprenant la construction de maisons en bois, ils seront maintenant capables d'adapter ces techniques aux matériaux qu'ils ont chez eux. [...] Nous allons aussi nous rendre en Haïti pour bien expliquer les méthodes d'isolation et les aider à construire des plafonds mieux aérés », a-t-il ajouté.
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/ottawa-est-ontarien/201106/01/01-4405109-de-lespoir-en-provenance-dottawa.php
Charles Thériault, Le Droit
La reconstruction d'Haïti, à la suite du tremblement de terre de janvier 2010, passe par une meilleure formation des ouvriers et par l'utilisation de matériaux plus résistants aux séismes.
Le 10 juin prochain, 39 étudiants haïtiens compléteront une formation de 16 semaines dans les métiers de la construction offerte par La Cité collégiale. Ce programme leur aura permis d'en apprendre plus sur les questions de santé et de sécurité des travaux extérieurs, le soutien à la construction, la charpente et les divisions, les parements extérieurs et les bardeaux, la maçonnerie, la plomberie, l'électricité et la menuiserie de finition.
Hier, lors de la présentation des étudiants aux médias, la présidente de La Cité collégiale, Lise Bourgeois, a expliqué qu'en élaborant ce programme de formation, le collège francophone d'Ottawa voulait faire sa part pour la reconstruction d'Haïti.
Les étudiants que LeDroit a rencontrés hier semblaient satisfaits de leur séjour, qui avait pourtant commencé en février, le mois le plus froid de l'année.
« J'ai beaucoup appris », a insisté Délicat Jean Soner. « Ici, c'est bien différent de chez nous, car Haïti est un pays tropical alors qu'ici c'est plus froid. Mais j'ai appris différentes techniques et je me sens prêt à construire des maisons », a-t-il ajouté. Son collègue Ambroise Héril a surtout apprécié les connaissances acquises en charpenterie. Il croit d'ailleurs pouvoir adapter les connaissances acquises à La Cité collégiale à la réalité haïtienne. « Ma propre maison a été détruite lors du tremblement de terre et elle n'est toujours pas reconstruite, alors ce stage me sera très utile. Je tiens vraiment à remercier La Cité collégiale et le gouvernement du Canada d'avoir organisé ce stage », a-t-il témoigné. Pour sa part, Jean Wadelson était heureux d'avoir acquis de nouvelles connaissances et de s'être familiarisé avec une technologie différente.
Lors de leur stage, les étudiants haïtiens ont entre autres construit des remises en bois, qui ont ensuite été vendues aux enchères pour financer des activités de reconstruction en Haïti.
Des méthodes différentes
Le responsable du programme à La Cité collégiale, Guy Grimard, a fait remarquer que ce sont les méthodes de construction canadiennes en bois qui ont été enseignées aux étudiants, car les maisons qui leur sont livrées sont maintenant fait de ce matériau.
« Les structures en bois sont plus sécuritaires que les maisons de béton en cas de tremblement de terre, car elles sont flexibles et légères. Et lorsqu'elles sont bien isolées, les maisons de bois sont aussi fraîches que celles qui sont faites de béton », a fait remarquer M. Grimard. « Ils connaissent déjà les méthodes de construction des maisons en béton, alors nous n'avons rien à leur montrer à ce sujet. En apprenant la construction de maisons en bois, ils seront maintenant capables d'adapter ces techniques aux matériaux qu'ils ont chez eux. [...] Nous allons aussi nous rendre en Haïti pour bien expliquer les méthodes d'isolation et les aider à construire des plafonds mieux aérés », a-t-il ajouté.
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/ottawa-est-ontarien/201106/01/01-4405109-de-lespoir-en-provenance-dottawa.php
VILAJ VILAJ BIEN VIVANT...Luck Mervil défend son honneur avec vigueur et chiffres à l’appui
Michelle Coudé-Lord 02-06-2011
La firme de comptables BDO confirme dans un rapport que les 50 000 $ de la Fondation Vilaj Vilaj n’ont pas été volés, ni égarés.
Hier, Luck Mervil, accompagné de deux membres du conseil d’administration de Vilaj Vilaj, Philippe Terninck – ce dernier a écrit le livre Dans l’antre de Norbourg – et Ron Rayside, architecte de profession, revenait sur la place publique pour défendre son honneur et rassurer la population sur la vivacité du grand projet Vilaj Vilaj en Haïti.
« L’argent n’a jamais été perdu, ni volé. Les 49 200 $ recueillis ont servi au projet. Une personne à l’interne par vengeance a voulu nous accuser, mais voilà, maintenant la preuve est faite. C’est triste toute cette histoire, mais où il y a l’homme, il y a de l’hommerie. »
La firme BDO indique dans son rapport que pas moins de 30 000 $ ont été dépensés en déplacements et 11 000 $ en infrastructures.
« Voyager en Haïti coûte cher et il ne fallait pas arriver en colon ou en conquérant. Des architectes, des ingénieurs, des constructeurs nous ont accompagnés. Il fallait prouver à la gouvernance d’Haïti que nous étions sérieux avec ce grand projet. Nous n’avons pas logé dans des grands hôtels, mais plutôt dans des auberges de jeunesse, mais les gens doivent savoir que depuis le tremblement, tout coûte plus cher en Haïti. Des autos à 40 $ la journée, ça ne se loue plus à ce prix-là », affirme Luck Mervil.
Erreur de parcours
Selon Ron Rayside, un des administrateurs de Vilaj Vilaj, qui a une grande expérience dans le monde des fondations et organismes, Luck Mervil a « péché au début par enthousiasme ».
« Ils font tous l’erreur de ne pas bien s’organiser au départ. Mais je peux vous assurer qu’on ne parle pas ici de fraude. Ce projet en est un d’envergure et il est au coeur de la vie de Luck Mervil, jamais il ne le gâcherait. »
L’auteur-compositeur admet une erreur.
« Si on a à se donner une tape, c’est d’être entré dans l’urgence et de ne pas avoir assez pris le temps de s’organiser. La situation était accablante et urgente. Or, je sais aujourd’hui que j’aurais dû, après avoir fondé Vilaj Vilaj le 30 novembre 2010, voir à créer immédiatement un conseil d’administration et trouver un directeur général. Fallait prendre ce temps pour bien s’organiser. Moi, j’ai voulu m’assurer que le projet allait vite prendre vie avec les autorités du pays. Et c’est le cas. Vilaj Vilaj est bien vivant », affirme avec optimisme Luck Mervil.
Bill Clinton
Le défi est gigantesque, un projet total de 42 M$, la construction de 800 maisons pour loger 5 000 personnes et la création de plusieurs centaines d’emplois en Haïti.
On espère donner les premiers coups de pelle en décembre prochain.
« On peut y arriver », souligne le nouveau président de la diaspora haïtienne en Amérique du Nord, titre que vient de se voir attribuer Luck Mervil.
Ce dernier a d’ailleurs su capter l’intérêt de l’ex-président américain Bill Clinton, qui préside la Commission pour la reconstruction d’Haïti.
« Il croit au projet Vilaj Vilaj et a su se faire rassurant pour la suite des choses. Il m’a dit de continuer à bien organiser le tout avec les gens d’Haïti. On souhaite une aide de leur part », souligne Luck Mervil, qui a chanté l’hymne national lors de l’arrivée au pouvoir du nouveau président, Michel Martelly.
Triste, mais pas découragé
Bien sûr qu’il aurait aimé que ces allégations de fraude n’arrivent jamais.
« On a travaillé avec l’argent que nous avions recueilli pour mettre le projet en place, mais j’en ai mis aussi de ma propre poche. Donc, je dis à ceux qui croient que j’ai utilisé ou volé de l’argent qu’ils sont dans le champ... Et que même durant ces semaines où il a fallu réagir à ces fausses accusations, nous n’avons pas cessé de travailler. Vilaj Vilaj est un projet qui va se réaliser et à l’automne prochain, nous annoncerons l’appui de grands partenaires québécois. J’invite les gens à continuer à croire en ce grand projet pour Haïti » , conclut Luck Mervil.
« On ne s’associera pas à Vilaj Vilaj si ce n’est pas fait dans les règles de l’art et droiture », affirme le comptable Philippe Terninck.
Des administrateurs rigoureux
« Les gens doivent [...] se rappeler que les 8 M$ du Téléthon pour Haïti ont été donnés à la Croix-Rouge et au CECI, et non à Vilaj Vilaj », précise Luck Mervil.
Administrateurs
Ron Rayside - Architecte associé à l’Université McGill et au cabinet Rayside Labossière.
Philippe Terninck - économiste et conseiller chez Merrill Lynch.
Véronique François - docteur en physique et professeur à l’École de technologie supérieure.
Robert Chagnon - expert en habitation pour la firme Robert Chagnon et Associés et de l’organisme Options Habitation Québec.
Hélène Valentini - Maîtrise en anthropologie et spécialiste en santé et en collaboration internationale.
Agnès Connat - Coordonnatrice de la table de concertation du Faubourg Saint-Laurent
Le directeur général est Luc Alarie, comptable agréé de plus de 30 ans d’expérience.
« Nous aurions dû avoir ces gens-là autour de nous au point de départ. Quand tu démarres un grand projet de fondation, il faut t’assurer que tu auras autour de toi des administrateurs solides », indique Luck Mervil.
« Or, c’est le cas maintenant. Non pas parce que nous avons mal administré de l’argent, mais nous sommes désormais assurés que Vilaj Vilaj est solidement sur les rails.
« Pas un voleur »
« J’admets au début un manque d’organisation, mais j’affirme que je ne suis pas un voleur et que je crois trop en ce grand projet pour le peuple haïtien pour poser des gestes qui nuiraient à sa réalisation.
« Je sais que tous ces gens au conseil d’administration ont une belle droiture, des principes, sont honnêtes. Et il me semble que dans la vie, tu ne t’entoures pas bien si tu es malhonnête. Ce n’est pas mon cas. Tout cela est derrière nous et Vilaj Vilaj va se réaliser. Nous avons continué à y travailler en tout temps malgré ces fausses accusations. »
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Rapport de la firme BDO
Campagne de financement - 49 200 $
Dépenses infrastructures - 11 015 $
Communications - 918 $
Déplacements - 1 950 $
Frais de représentation - 1 551 $
Frais de bureau - 1 356 $
Collecte de fonds - 2 440 $
Honoraires et frais bancaires - 460 $
Insuffisance - 605 $
Variation nette des éléments hors caisse du fonds de roulement - 598 $
Découvert - 7$
http://fr.canoe.ca/divertissement/celebrites/nouvelles/2011/06/02/18226716-jdm.html
Commentaires:
Monsieur Mervil avec tout son panel feutré de personnalités tirées des plus hautes sphères de l’intellectualité canadienne aura bien du mal à faire avaler cette pilule. Avoir le courage de chercher à justifier d’avoir ramassé 49.000 dollars pour un projet et que de cette somme, 30.000 soit 61.2 % ait été utilisé en déplacements, relève de la pure magie. Les donateurs auront du mal à accepter ça.
Maintenant il aura besoin de démontrer une efficacité redoutable dans la réalisation de son projet. Mais ça fait un peu mal quand même !
La firme de comptables BDO confirme dans un rapport que les 50 000 $ de la Fondation Vilaj Vilaj n’ont pas été volés, ni égarés.
Hier, Luck Mervil, accompagné de deux membres du conseil d’administration de Vilaj Vilaj, Philippe Terninck – ce dernier a écrit le livre Dans l’antre de Norbourg – et Ron Rayside, architecte de profession, revenait sur la place publique pour défendre son honneur et rassurer la population sur la vivacité du grand projet Vilaj Vilaj en Haïti.
« L’argent n’a jamais été perdu, ni volé. Les 49 200 $ recueillis ont servi au projet. Une personne à l’interne par vengeance a voulu nous accuser, mais voilà, maintenant la preuve est faite. C’est triste toute cette histoire, mais où il y a l’homme, il y a de l’hommerie. »
La firme BDO indique dans son rapport que pas moins de 30 000 $ ont été dépensés en déplacements et 11 000 $ en infrastructures.
« Voyager en Haïti coûte cher et il ne fallait pas arriver en colon ou en conquérant. Des architectes, des ingénieurs, des constructeurs nous ont accompagnés. Il fallait prouver à la gouvernance d’Haïti que nous étions sérieux avec ce grand projet. Nous n’avons pas logé dans des grands hôtels, mais plutôt dans des auberges de jeunesse, mais les gens doivent savoir que depuis le tremblement, tout coûte plus cher en Haïti. Des autos à 40 $ la journée, ça ne se loue plus à ce prix-là », affirme Luck Mervil.
Erreur de parcours
Selon Ron Rayside, un des administrateurs de Vilaj Vilaj, qui a une grande expérience dans le monde des fondations et organismes, Luck Mervil a « péché au début par enthousiasme ».
« Ils font tous l’erreur de ne pas bien s’organiser au départ. Mais je peux vous assurer qu’on ne parle pas ici de fraude. Ce projet en est un d’envergure et il est au coeur de la vie de Luck Mervil, jamais il ne le gâcherait. »
L’auteur-compositeur admet une erreur.
« Si on a à se donner une tape, c’est d’être entré dans l’urgence et de ne pas avoir assez pris le temps de s’organiser. La situation était accablante et urgente. Or, je sais aujourd’hui que j’aurais dû, après avoir fondé Vilaj Vilaj le 30 novembre 2010, voir à créer immédiatement un conseil d’administration et trouver un directeur général. Fallait prendre ce temps pour bien s’organiser. Moi, j’ai voulu m’assurer que le projet allait vite prendre vie avec les autorités du pays. Et c’est le cas. Vilaj Vilaj est bien vivant », affirme avec optimisme Luck Mervil.
Bill Clinton
Le défi est gigantesque, un projet total de 42 M$, la construction de 800 maisons pour loger 5 000 personnes et la création de plusieurs centaines d’emplois en Haïti.
On espère donner les premiers coups de pelle en décembre prochain.
« On peut y arriver », souligne le nouveau président de la diaspora haïtienne en Amérique du Nord, titre que vient de se voir attribuer Luck Mervil.
Ce dernier a d’ailleurs su capter l’intérêt de l’ex-président américain Bill Clinton, qui préside la Commission pour la reconstruction d’Haïti.
« Il croit au projet Vilaj Vilaj et a su se faire rassurant pour la suite des choses. Il m’a dit de continuer à bien organiser le tout avec les gens d’Haïti. On souhaite une aide de leur part », souligne Luck Mervil, qui a chanté l’hymne national lors de l’arrivée au pouvoir du nouveau président, Michel Martelly.
Triste, mais pas découragé
Bien sûr qu’il aurait aimé que ces allégations de fraude n’arrivent jamais.
« On a travaillé avec l’argent que nous avions recueilli pour mettre le projet en place, mais j’en ai mis aussi de ma propre poche. Donc, je dis à ceux qui croient que j’ai utilisé ou volé de l’argent qu’ils sont dans le champ... Et que même durant ces semaines où il a fallu réagir à ces fausses accusations, nous n’avons pas cessé de travailler. Vilaj Vilaj est un projet qui va se réaliser et à l’automne prochain, nous annoncerons l’appui de grands partenaires québécois. J’invite les gens à continuer à croire en ce grand projet pour Haïti » , conclut Luck Mervil.
« On ne s’associera pas à Vilaj Vilaj si ce n’est pas fait dans les règles de l’art et droiture », affirme le comptable Philippe Terninck.
Des administrateurs rigoureux
« Les gens doivent [...] se rappeler que les 8 M$ du Téléthon pour Haïti ont été donnés à la Croix-Rouge et au CECI, et non à Vilaj Vilaj », précise Luck Mervil.
Administrateurs
Ron Rayside - Architecte associé à l’Université McGill et au cabinet Rayside Labossière.
Philippe Terninck - économiste et conseiller chez Merrill Lynch.
Véronique François - docteur en physique et professeur à l’École de technologie supérieure.
Robert Chagnon - expert en habitation pour la firme Robert Chagnon et Associés et de l’organisme Options Habitation Québec.
Hélène Valentini - Maîtrise en anthropologie et spécialiste en santé et en collaboration internationale.
Agnès Connat - Coordonnatrice de la table de concertation du Faubourg Saint-Laurent
Le directeur général est Luc Alarie, comptable agréé de plus de 30 ans d’expérience.
« Nous aurions dû avoir ces gens-là autour de nous au point de départ. Quand tu démarres un grand projet de fondation, il faut t’assurer que tu auras autour de toi des administrateurs solides », indique Luck Mervil.
« Or, c’est le cas maintenant. Non pas parce que nous avons mal administré de l’argent, mais nous sommes désormais assurés que Vilaj Vilaj est solidement sur les rails.
« Pas un voleur »
« J’admets au début un manque d’organisation, mais j’affirme que je ne suis pas un voleur et que je crois trop en ce grand projet pour le peuple haïtien pour poser des gestes qui nuiraient à sa réalisation.
« Je sais que tous ces gens au conseil d’administration ont une belle droiture, des principes, sont honnêtes. Et il me semble que dans la vie, tu ne t’entoures pas bien si tu es malhonnête. Ce n’est pas mon cas. Tout cela est derrière nous et Vilaj Vilaj va se réaliser. Nous avons continué à y travailler en tout temps malgré ces fausses accusations. »
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Rapport de la firme BDO
Campagne de financement - 49 200 $
Dépenses infrastructures - 11 015 $
Communications - 918 $
Déplacements - 1 950 $
Frais de représentation - 1 551 $
Frais de bureau - 1 356 $
Collecte de fonds - 2 440 $
Honoraires et frais bancaires - 460 $
Insuffisance - 605 $
Variation nette des éléments hors caisse du fonds de roulement - 598 $
Découvert - 7$
http://fr.canoe.ca/divertissement/celebrites/nouvelles/2011/06/02/18226716-jdm.html
Commentaires:
Monsieur Mervil avec tout son panel feutré de personnalités tirées des plus hautes sphères de l’intellectualité canadienne aura bien du mal à faire avaler cette pilule. Avoir le courage de chercher à justifier d’avoir ramassé 49.000 dollars pour un projet et que de cette somme, 30.000 soit 61.2 % ait été utilisé en déplacements, relève de la pure magie. Les donateurs auront du mal à accepter ça.
Maintenant il aura besoin de démontrer une efficacité redoutable dans la réalisation de son projet. Mais ça fait un peu mal quand même !
Haïti sous la pluie, un mort dans le centre
Les opérations de cabotage et les vols intérieurs suspendus dans le grand sud à cause d’un mauvais temps à l’origine d’importantes précipitations jeudi 2 juin 2011,
Les pluies continues qui s’abattent depuis mercredi sur Haïti ont provoqué la mort d’un enfant dans le centre du pays et des inondations modérées dans le grand sud où les autorités ont procédé à des évacuations alors que l’alerte orange décrétée en raison de la détérioration des conditions météo dans la Caraïbe était maintenue.
Un centre de basse pression menaçait de se transformer en dépression tropicale, la première de la saison cyclonique qui a commencé mercredi.
Un enfant a été tué dans un éboulement près de la ville de Hinche, a annoncé la directrice de la protection civile, Alta Jean-Baptiste, qui appelle les populations des zones à risques à se déplacer.
Selon le délégué départemental des Nippes (sud-ouest), Jamil Vincent, interrogé par Radio Kiskeya, la grande rivière des Nippes était en crue et les communes des Baradères et de Petit Trou légèrement touchées. Les personnes affectées ont été transférées dans des abris provisoires, mais aucun dégât majeur n’a été enregistré.
Une dizaine de maisons inondées faisaient l’objet d’interventions appropriées.
Aucune donnée n’était encore disponible sur l’évaluation de la situation dans le secteur agricole et celui de l’élevage à cause de la pluviométrie abondante à laquelle faisaient face les différentes communes de la région, a indiqué M. Vincent.
Dans un bulletin spécial, le directeur du Centre national de météorologie, Ronald Semelfort, précise que les opérations de cabotage sont interdites sur la côte sud et les vols intérieurs annulés jusqu’à nouvel ordre au départ et à destination de Jérémie (Grand’Anse, sud-ouest), des Cayes (sud) et de Jacmel (sud-est).
Aucune perte n’a été déplorée à Port-au-Prince où le temps pluvieux joint à un congé général décrété tardivement à l’occasion de l’ascension a porté les gens à se terrer chez eux.
La saison cyclonique qui s’achève le 30 novembre officiellement risque d’être particulièrement dangereuse pour Haïti en proie à la dégradation accélérée de son environnement plus d’un an après le séisme dévastateur de janvier 2010 ayant fait plus de 250.000 morts.
Selon les prévisionnistes, 17 tempêtes tropicales pourraient prendre naissance dans l’Océan Atlantique dont neuf seraient potentiellement des ouragans. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7794
Les pluies continues qui s’abattent depuis mercredi sur Haïti ont provoqué la mort d’un enfant dans le centre du pays et des inondations modérées dans le grand sud où les autorités ont procédé à des évacuations alors que l’alerte orange décrétée en raison de la détérioration des conditions météo dans la Caraïbe était maintenue.
Un centre de basse pression menaçait de se transformer en dépression tropicale, la première de la saison cyclonique qui a commencé mercredi.
Un enfant a été tué dans un éboulement près de la ville de Hinche, a annoncé la directrice de la protection civile, Alta Jean-Baptiste, qui appelle les populations des zones à risques à se déplacer.
Selon le délégué départemental des Nippes (sud-ouest), Jamil Vincent, interrogé par Radio Kiskeya, la grande rivière des Nippes était en crue et les communes des Baradères et de Petit Trou légèrement touchées. Les personnes affectées ont été transférées dans des abris provisoires, mais aucun dégât majeur n’a été enregistré.
Une dizaine de maisons inondées faisaient l’objet d’interventions appropriées.
Aucune donnée n’était encore disponible sur l’évaluation de la situation dans le secteur agricole et celui de l’élevage à cause de la pluviométrie abondante à laquelle faisaient face les différentes communes de la région, a indiqué M. Vincent.
Dans un bulletin spécial, le directeur du Centre national de météorologie, Ronald Semelfort, précise que les opérations de cabotage sont interdites sur la côte sud et les vols intérieurs annulés jusqu’à nouvel ordre au départ et à destination de Jérémie (Grand’Anse, sud-ouest), des Cayes (sud) et de Jacmel (sud-est).
Aucune perte n’a été déplorée à Port-au-Prince où le temps pluvieux joint à un congé général décrété tardivement à l’occasion de l’ascension a porté les gens à se terrer chez eux.
La saison cyclonique qui s’achève le 30 novembre officiellement risque d’être particulièrement dangereuse pour Haïti en proie à la dégradation accélérée de son environnement plus d’un an après le séisme dévastateur de janvier 2010 ayant fait plus de 250.000 morts.
Selon les prévisionnistes, 17 tempêtes tropicales pourraient prendre naissance dans l’Océan Atlantique dont neuf seraient potentiellement des ouragans. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7794
Michel Martelly s’apprête à "dénouer trois crises"
Après une série de consultations, le Président va se prononcer sur l’imbroglio constitutionnel, les législatives contestées et la ratification dans l’impasse du Premier ministre désigné, Daniel Rouzier Le Président Michel Martelly a évoqué mercredi l’existence de "trois crises" portant sur l’amendement constitutionnel, les législatives contestées et le processus de ratification du Premier ministre désigné, des questions que le chef de l’Etat a promis de trancher dès jeudi matin.
Cette décision devait intervenir à l’issue d’ultimes consultations avec les représentants des différents secteurs concernés.
"Le Président doit pouvoir trancher en dernier ressort", a indiqué M. Martelly qui a eu mercredi un déjeûner de travail avec plus d’une vingtaine de Sénateurs dans le cadre de l’initiation d’un dialogue politique avec le Parlement destiné à lever les obstacles empêchant la ratification de Daniel Rouzier.
Le dirigeant haïtien émet le voeu que les parlementaires seront prêts à recevoir le dossier de son Premier ministre désigné une fois qu’il se sera prononcé sur les crises de l’heure.
Face à la promulgation dans le journal officiel d’un texte différent de la constitution amendée en assemblée nationale, Michel Martelly a proposé la remise en vigueur de la charte fondamentale de 1987 en attendant la publication de la nouvelle version après l’installation du prochain gouvernement.
S’agissant des résultats à rebondissements des élections législatives qui continuent de laisser le Parlement amputé de 19 Sénateurs et Députés, le chef de l’Etat dit préférer user de prudence afin de s’assurer de l’authenticité des signatures des conseillers électoraux apposées au bas de la proclamation des résultats définitifs.
Martelly a fait ces déclarations en marge de sa participation à une cérémonie organisée au centre d’opérations d’urgence de la protection civile à l’occasion de l’ouverture officielle de la saison cyclonique qui risque d’être particulièrement fertile dans l’Océan Atlantique. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7792
Cette décision devait intervenir à l’issue d’ultimes consultations avec les représentants des différents secteurs concernés.
"Le Président doit pouvoir trancher en dernier ressort", a indiqué M. Martelly qui a eu mercredi un déjeûner de travail avec plus d’une vingtaine de Sénateurs dans le cadre de l’initiation d’un dialogue politique avec le Parlement destiné à lever les obstacles empêchant la ratification de Daniel Rouzier.
Le dirigeant haïtien émet le voeu que les parlementaires seront prêts à recevoir le dossier de son Premier ministre désigné une fois qu’il se sera prononcé sur les crises de l’heure.
Face à la promulgation dans le journal officiel d’un texte différent de la constitution amendée en assemblée nationale, Michel Martelly a proposé la remise en vigueur de la charte fondamentale de 1987 en attendant la publication de la nouvelle version après l’installation du prochain gouvernement.
S’agissant des résultats à rebondissements des élections législatives qui continuent de laisser le Parlement amputé de 19 Sénateurs et Députés, le chef de l’Etat dit préférer user de prudence afin de s’assurer de l’authenticité des signatures des conseillers électoraux apposées au bas de la proclamation des résultats définitifs.
Martelly a fait ces déclarations en marge de sa participation à une cérémonie organisée au centre d’opérations d’urgence de la protection civile à l’occasion de l’ouverture officielle de la saison cyclonique qui risque d’être particulièrement fertile dans l’Océan Atlantique. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7792
Saison cyclonique : autorités et communauté internationale en alerte !
2 juin 2011 Le 1er juin marque en Haïti le début de la saison cyclonique, laquelle va s’étendre jusqu’au 30 novembre. Dans le cadre de la gestion des risques y relatifs, le président Michel Joseph Martelly a rencontré, ce mercredi, des partenaires internationaux. Le Centre d’Opération d’Urgence National (COUN) à Port-au-Prince a servi de cadre pour ladite réunion de travail à l’issue de laquelle le chef de l’Etat a tenu une conférence de presse avec le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire, Nigel Fisher.
« Les exemples nous interpellent et nous appellent à la vigilance », a souligné le président Martelly dans son intervention. L’occasion pour lui de demander aux maires, délégués et Conseils d’Administration des Collectivités Territoriales (CASEC) d’encourager la population à « suivre les règles de protection d’usage».
Le chef de l’Etat a, en outre, assuré que depuis une semaine, de nombreuses mesures de prévention sont prises, notamment le curage des canaux à travers le pays, et que dans les jours à venir sera posée la première pierre des prochains 20 centres d’opérations. M. Martelly a aussi encouragé la population à se familiariser avec le Centre d’Appel d’Urgence (CAU) dont le numéro d’appel est « *300 ».
Cette année, en effet, sont prévus 17 cyclones et 9 ouragans, et la saison cyclonique est souvent synonyme d’inondations. Au cœur du dispositif d’alerte et de prévention figure le Centre d’opération d’Urgence National (COUN) géré par la Direction de la Protection Civile (DPC). Don des Etats-Unis et équipé par le Programme d’Appui au Système National de Gestion des Risques et Désastres (PASNGRD) -un programme financé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)-, ce centre dispose d’un entrepôt de secours contenant des kits d’hygiène et des couvertures.
La conférence de presse qui a clôturé la réunion de travail a aussi été l’occasion pour le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de souligner qu’Haïti est mieux préparée cette année qu’en 2010, avec notamment « le pré-positionnement de matériel d’urgence et la construction d’entrepôts ».
Se référant au Plan de contingence -qui permet, sur la base des prévisions de la DPC, de délimiter les zones à risques, d’évaluer les ressources disponibles, de pré-positionner les stocks de matériel de secours et d’identifier les abris provisoires-, Nigel Fisher a en outre prévenu que 13 millions de dollars manquaient au budget total de 21 millions de dollars prévu pour venir en aide aux 300.000 personnes à risque. Environ 8 millions sont déjà disponibles dont près de 2.400.000 dollars du budget de l’Etat haïtien et 5.648.000 de la communauté internationale.
Sur l’ensemble du pays, les opérations de gestion des risques se déroulent en deux temps. Il y a d’abord la phase de pré alerte cyclonique, qui consiste à organiser des patrouilles de reconnaissance, informer les gestionnaires des centres d’hébergement et prévoir le pré-positionnement du matériel ou encore informer la population à risque de la possibilité d’inondations ou d’un cyclone.
La phase active consiste, elle, à assurer un suivi de la situation, alerter les populations à risque de l’imminence d’un cyclone, diffuser l’alerte par mégaphone, ouvrir les centres d’hébergement et procéder à l’évacuation des personnes à risque. Actuellement, les préparatifs se traduisent en exercices de simulation en vue de réduire l’impact des cyclones.
Pour une bonne information de la population
Trois groupes travaillent dans la salle d’opérations et de traitement du COUN, explique Bertrand Talot, Chef du service de planification et de mobilisation des ressources à la DPC et Coordonnateur du Centre d’urgence. Il s’agit de la DPC, des 5 projets qui appuient la DPC (dont le Programme National de Gestion des Risques et des Désastres (PASNGRD) financé par le PNUD, le Programme National d’Alerte Précoce (PNAP) financé par la Banque et le Projet de Gestion Local Des Risques (PGR) financé par l’Union Européenne) et du Secrétariat Permanent pour la Gestion des Risques et des désastres (SPGRD).
Dans ce dernier groupe sont impliqués, notamment, la Police Nationale d’Haïti (PNH), les Sapeurs-pompiers, et les ministères de l’Education, de la Santé publique, des Travaux publics, de l’Agriculture, à la Condition féminine et celui de la Planification et de la Coopération externe.
Le SPGRD diffuse régulièrement les bulletins météorologiques dont la fréquence dépend des conditions climatiques afin de «prendre les meilleurs décisions en temps voulu et avec célérité », a précisé M. Talot, qui appelle la population à bien prendre en compte ces bulletins disponibles toute l’année et diffusés en français et en créole. Des SMS d’alerte sont également envoyés à différents niveaux, dont les CASEC, les mairies et auprès des délégations départementales.
Grâce à un système gratuit mis en place avec un opérateur téléphonique, les responsables des sections communales échangent régulièrement les informations. Les maires, de leur côté, disposeront bientôt de téléphones portables grâce à un projet d’appui financé par le PNUD.
Autre nouveauté, cette année, en plus des conseils aux populations, des kits familiaux d’urgence contenant les produits nécessaires à la survie pendant une semaine, comme des vivres, des médicaments et des lampes-torches, seront pré-positionnés dans les centres d’hébergement qui auront été identifiés à cet effet.
Rédaction : Habibatou Gologo
Edition : Uwolowulakana Ikavi
http://minustah.org/?p=30472
« Les exemples nous interpellent et nous appellent à la vigilance », a souligné le président Martelly dans son intervention. L’occasion pour lui de demander aux maires, délégués et Conseils d’Administration des Collectivités Territoriales (CASEC) d’encourager la population à « suivre les règles de protection d’usage».
Le chef de l’Etat a, en outre, assuré que depuis une semaine, de nombreuses mesures de prévention sont prises, notamment le curage des canaux à travers le pays, et que dans les jours à venir sera posée la première pierre des prochains 20 centres d’opérations. M. Martelly a aussi encouragé la population à se familiariser avec le Centre d’Appel d’Urgence (CAU) dont le numéro d’appel est « *300 ».
Cette année, en effet, sont prévus 17 cyclones et 9 ouragans, et la saison cyclonique est souvent synonyme d’inondations. Au cœur du dispositif d’alerte et de prévention figure le Centre d’opération d’Urgence National (COUN) géré par la Direction de la Protection Civile (DPC). Don des Etats-Unis et équipé par le Programme d’Appui au Système National de Gestion des Risques et Désastres (PASNGRD) -un programme financé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)-, ce centre dispose d’un entrepôt de secours contenant des kits d’hygiène et des couvertures.
La conférence de presse qui a clôturé la réunion de travail a aussi été l’occasion pour le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de souligner qu’Haïti est mieux préparée cette année qu’en 2010, avec notamment « le pré-positionnement de matériel d’urgence et la construction d’entrepôts ».
Se référant au Plan de contingence -qui permet, sur la base des prévisions de la DPC, de délimiter les zones à risques, d’évaluer les ressources disponibles, de pré-positionner les stocks de matériel de secours et d’identifier les abris provisoires-, Nigel Fisher a en outre prévenu que 13 millions de dollars manquaient au budget total de 21 millions de dollars prévu pour venir en aide aux 300.000 personnes à risque. Environ 8 millions sont déjà disponibles dont près de 2.400.000 dollars du budget de l’Etat haïtien et 5.648.000 de la communauté internationale.
Sur l’ensemble du pays, les opérations de gestion des risques se déroulent en deux temps. Il y a d’abord la phase de pré alerte cyclonique, qui consiste à organiser des patrouilles de reconnaissance, informer les gestionnaires des centres d’hébergement et prévoir le pré-positionnement du matériel ou encore informer la population à risque de la possibilité d’inondations ou d’un cyclone.
La phase active consiste, elle, à assurer un suivi de la situation, alerter les populations à risque de l’imminence d’un cyclone, diffuser l’alerte par mégaphone, ouvrir les centres d’hébergement et procéder à l’évacuation des personnes à risque. Actuellement, les préparatifs se traduisent en exercices de simulation en vue de réduire l’impact des cyclones.
Pour une bonne information de la population
Trois groupes travaillent dans la salle d’opérations et de traitement du COUN, explique Bertrand Talot, Chef du service de planification et de mobilisation des ressources à la DPC et Coordonnateur du Centre d’urgence. Il s’agit de la DPC, des 5 projets qui appuient la DPC (dont le Programme National de Gestion des Risques et des Désastres (PASNGRD) financé par le PNUD, le Programme National d’Alerte Précoce (PNAP) financé par la Banque et le Projet de Gestion Local Des Risques (PGR) financé par l’Union Européenne) et du Secrétariat Permanent pour la Gestion des Risques et des désastres (SPGRD).
Dans ce dernier groupe sont impliqués, notamment, la Police Nationale d’Haïti (PNH), les Sapeurs-pompiers, et les ministères de l’Education, de la Santé publique, des Travaux publics, de l’Agriculture, à la Condition féminine et celui de la Planification et de la Coopération externe.
Le SPGRD diffuse régulièrement les bulletins météorologiques dont la fréquence dépend des conditions climatiques afin de «prendre les meilleurs décisions en temps voulu et avec célérité », a précisé M. Talot, qui appelle la population à bien prendre en compte ces bulletins disponibles toute l’année et diffusés en français et en créole. Des SMS d’alerte sont également envoyés à différents niveaux, dont les CASEC, les mairies et auprès des délégations départementales.
Grâce à un système gratuit mis en place avec un opérateur téléphonique, les responsables des sections communales échangent régulièrement les informations. Les maires, de leur côté, disposeront bientôt de téléphones portables grâce à un projet d’appui financé par le PNUD.
Autre nouveauté, cette année, en plus des conseils aux populations, des kits familiaux d’urgence contenant les produits nécessaires à la survie pendant une semaine, comme des vivres, des médicaments et des lampes-torches, seront pré-positionnés dans les centres d’hébergement qui auront été identifiés à cet effet.
Rédaction : Habibatou Gologo
Edition : Uwolowulakana Ikavi
http://minustah.org/?p=30472
Haiti-Cyclone : Martelly appelle à la mobilisation
P-au-P, 1er juin 2011 [AlterPresse] --- A l’occasion de l’ouverture de la saison cyclonique, ce 1er juin, le président haïtien, Michel Martelly appelle à la mobilisation générale et annonce des initiatives pour faire face aux situations d’urgence qui pourraient se présenter. Martelly demande « la mobilisation de tous les hommes instruits, de toutes les forces du pays », lors d’une intervention au Centre d’Opération d’Urgence National (Coun).
Le centre est une entité du Système National de Gestion des Risques et Désastres (SNGRD) qui fonctionne sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT).
« Cette mobilisation que je demande avant et après les cyclones c’est pour éviter les pertes en vies humaines et les destructions », ajoute le chef de l’État, qui souligne que les exemples douloureux du passé, sont une interpellation à « une vigilance intelligente qui peut permettre de réduire les conséquences et les nuisances » dans toutes les zones susceptibles d’être touchées.
Du 1er juin au 30 novembre, il est prévu la formation de 12 à 18 cyclones, dont 3 à 6 seraient d’une grande intensité avec des vents de plus de 178 kilomètres/heure selon des météorologistes américains.
Les autorités des collectivités territoriales, notamment, les maires et les délégués, sont conviés par le président Martelly à être attentives et à « amener les populations à suivre strictement les recommandations de protection et de sécurisation formulées en l’espèce. »
La présidence annonce pour les semaines à venir, la pose de premières pierres pour la construction de « 20 centres d’opération d’urgence communale » et Michel Martelly se dit prêt à s’assurer « que le système national d’alerte aux inondations sera opérationnel ».
Il prévoit la formation de 2 000 mille volontaires et la mise à disposition de containers de secours, tandis que 252 containers d’aide sont en route et doivent arriver au cours du mois de juillet.
Il manque 13 millions de dollars pour l’établissement de toutes les structures sécuritaires.
La saison cyclonique coïncide avec une recrudescence de l’épidémie de choléra qui a déjà occasionné plus de 5 300 morts, depuis son apparition en 2010. [rh apr 1/06/2011 15 :35]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11109
Le centre est une entité du Système National de Gestion des Risques et Désastres (SNGRD) qui fonctionne sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT).
« Cette mobilisation que je demande avant et après les cyclones c’est pour éviter les pertes en vies humaines et les destructions », ajoute le chef de l’État, qui souligne que les exemples douloureux du passé, sont une interpellation à « une vigilance intelligente qui peut permettre de réduire les conséquences et les nuisances » dans toutes les zones susceptibles d’être touchées.
Du 1er juin au 30 novembre, il est prévu la formation de 12 à 18 cyclones, dont 3 à 6 seraient d’une grande intensité avec des vents de plus de 178 kilomètres/heure selon des météorologistes américains.
Les autorités des collectivités territoriales, notamment, les maires et les délégués, sont conviés par le président Martelly à être attentives et à « amener les populations à suivre strictement les recommandations de protection et de sécurisation formulées en l’espèce. »
La présidence annonce pour les semaines à venir, la pose de premières pierres pour la construction de « 20 centres d’opération d’urgence communale » et Michel Martelly se dit prêt à s’assurer « que le système national d’alerte aux inondations sera opérationnel ».
Il prévoit la formation de 2 000 mille volontaires et la mise à disposition de containers de secours, tandis que 252 containers d’aide sont en route et doivent arriver au cours du mois de juillet.
Il manque 13 millions de dollars pour l’établissement de toutes les structures sécuritaires.
La saison cyclonique coïncide avec une recrudescence de l’épidémie de choléra qui a déjà occasionné plus de 5 300 morts, depuis son apparition en 2010. [rh apr 1/06/2011 15 :35]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11109
Le casse-tête de l'adoption d'enfants haïtiens
Par Jérémy Collado, Delphine Chayet 03/06/2011
La France a gelé toute procédure dans l'attente d'une signature par Port-au-Prince de la Convention de La Haye.
Avant le séisme en Haïti de janvier 2010, Sophie et Marc avaient engagé une procédure d'adoption. Leur fille, Adèle, est finalement arrivée en France en août dernier. Depuis, les soucis administratifs s'accumulent. Presque un an plus tard, leur enfant ne bénéficie pas d'une adoption plénière. Seule une adoption simple lui a été accordée par le tribunal de Versailles (Yvelines), contrairement à sa grande sœur, Flore, adoptée elle aussi en Haïti il y a plusieurs années. «Psychologiquement c'est difficile, il y a une différence entre nos deux enfants, c'est lamentable», déplore la mère adoptante. Sur ses papiers, qui expirent en août 2011, Adèle est toujours haïtienne et porte son prénom d'origine, Alexandra. «Notre fille n'est pas inscrite dans notre livret de famille. C'est comme si la loi considérait que nous sommes des semi-parents», témoigne Sophie, dépitée.
Impossibilité juridique de modifier le prénom de son enfant, difficultés en matière d'héritage et d'acquisition de la nationalité : selon Nadine Bihore-Pinget, présidente d'Adoption sans frontières, «l'adoption simple n'assure pas des droits aussi protecteurs qu'une adoption plénière». Après l'émotion du rapatriement de centaines d'enfants en 2010, sous l'égide du gouvernement, ce flou irrite les associations. «Les familles sont inquiètes car elles pensent que la sécurité juridique de leurs enfants n'est pas assurée», confie Geneviève Miral, présidente d'Enfance et familles d'adoption.
Ce statut moins protecteur découle du droit haïtien qui ne reconnaît pas la rupture irréversible et définitive du lien de filiation, dans un pays où la plupart des enfants proposés à l'adoption ne sont pas orphelins. «Jusqu'en 2009, certaines familles ont pu obtenir malgré cela la conversion en adoption plénière, en faisant signer aux parents biologiques un consentement éclairé devant un notaire», explique un porte-parole du ministère de la Justice. Mais le gouvernement de Port-au-Prince a mis fin à cette pratique en 2009.
Conférence internationale
Depuis, les tribunaux français ne tiennent pas forcément compte de cette décision. Un dossier équivalent peut ainsi donner lieu à une adoption plénière à Pau ou à Poitiers, alors qu'il aboutira à une adoption simple à Versailles. Soucieuse d'éviter des différences de traitement entre enfants, la Chancellerie a adressé en décembre une circulaire pour «rappeler aux parquets les règles en vigueur» - c'est-à-dire leur recommander de requérir une adoption simple dans le cas des enfants venus d'Haïti. L'association EFA (Enfance et familles d'adoption) a déposé un recours contre ce texte devant le Conseil d'État.
«Ce problème sera définitivement réglé le jour où Haïti aura signé la Convention de La Haye sur l'adoption internationale. Une fois ce pas franchi, un petit Haïtien pourra être adopté comme n'importe quel autre enfant», souligne-t-on au Quai d'Orsay. En attendant, la France a gelé toute nouvelle procédure dans ce pays. Une conférence internationale sur le sujet doit se tenir en juin à Port-au-Prince.
Par Jérémy Collado
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/06/02/01016-20110602ARTFIG00589-le-casse-tete-de-l-adoption-d-enfants-haitiens.php
Commentaires:
ça doit être une facette de "l'exception culturelle française" aussi que souvent le seul sujet qui semble avoir de l'intérêt en matière d'actualité c'est la question del'adoption.
En Haiti rien n'a été reconstruit.
Le choléra revient en force...
Nous sommes au seuil d'une crise politique qui risque d'entraver profondément la gouvernance de ce pays qui a besoin d'une stabilité...
Des milliers de familles sont les tentes alors que la saison cyclonique a débuté il y a trois jours...
Pour certains cependant l'intérêt d'Haïti c'est juste de représenter un réservoir on l'on va "puiser" des enfants non orphelins.
Certaines familles qui, pour une raison bien déterminée ne sont pas aptes à adopter ailleurs, mais capables d'adopter un petit haïtien, après avoir accepter le principe de l'adoption simple veulent absolument tordre les bras aux lois et à la législation haïtienne pour modifier cette adoption simple consentie dans un premier temps en adoption plénière.
Les pratiques qui permettent aux parents biologiques de l'enfant de signer un consentement éclairé pour renoncer à tout contact avec son enfant sont carrément inhumaines et cruelles. Dieu sait si l'élement financier en rentre aps en jeu et de la part de la famille qui adopte et les responsables des crèches. Je ne veux pas aller jusqu'à dire que cela peut prendre l'allure de véritable acte de vente.
C'est un sujet qui fache. Car des voix s'élèveront pour dire que vaut mieux adopter que de laisser crever de faim des enfants.
Cependant un pays qui se respecte ne donne pas ces enfnats en adoption.
La France a gelé toute procédure dans l'attente d'une signature par Port-au-Prince de la Convention de La Haye.
Avant le séisme en Haïti de janvier 2010, Sophie et Marc avaient engagé une procédure d'adoption. Leur fille, Adèle, est finalement arrivée en France en août dernier. Depuis, les soucis administratifs s'accumulent. Presque un an plus tard, leur enfant ne bénéficie pas d'une adoption plénière. Seule une adoption simple lui a été accordée par le tribunal de Versailles (Yvelines), contrairement à sa grande sœur, Flore, adoptée elle aussi en Haïti il y a plusieurs années. «Psychologiquement c'est difficile, il y a une différence entre nos deux enfants, c'est lamentable», déplore la mère adoptante. Sur ses papiers, qui expirent en août 2011, Adèle est toujours haïtienne et porte son prénom d'origine, Alexandra. «Notre fille n'est pas inscrite dans notre livret de famille. C'est comme si la loi considérait que nous sommes des semi-parents», témoigne Sophie, dépitée.
Impossibilité juridique de modifier le prénom de son enfant, difficultés en matière d'héritage et d'acquisition de la nationalité : selon Nadine Bihore-Pinget, présidente d'Adoption sans frontières, «l'adoption simple n'assure pas des droits aussi protecteurs qu'une adoption plénière». Après l'émotion du rapatriement de centaines d'enfants en 2010, sous l'égide du gouvernement, ce flou irrite les associations. «Les familles sont inquiètes car elles pensent que la sécurité juridique de leurs enfants n'est pas assurée», confie Geneviève Miral, présidente d'Enfance et familles d'adoption.
Ce statut moins protecteur découle du droit haïtien qui ne reconnaît pas la rupture irréversible et définitive du lien de filiation, dans un pays où la plupart des enfants proposés à l'adoption ne sont pas orphelins. «Jusqu'en 2009, certaines familles ont pu obtenir malgré cela la conversion en adoption plénière, en faisant signer aux parents biologiques un consentement éclairé devant un notaire», explique un porte-parole du ministère de la Justice. Mais le gouvernement de Port-au-Prince a mis fin à cette pratique en 2009.
Conférence internationale
Depuis, les tribunaux français ne tiennent pas forcément compte de cette décision. Un dossier équivalent peut ainsi donner lieu à une adoption plénière à Pau ou à Poitiers, alors qu'il aboutira à une adoption simple à Versailles. Soucieuse d'éviter des différences de traitement entre enfants, la Chancellerie a adressé en décembre une circulaire pour «rappeler aux parquets les règles en vigueur» - c'est-à-dire leur recommander de requérir une adoption simple dans le cas des enfants venus d'Haïti. L'association EFA (Enfance et familles d'adoption) a déposé un recours contre ce texte devant le Conseil d'État.
«Ce problème sera définitivement réglé le jour où Haïti aura signé la Convention de La Haye sur l'adoption internationale. Une fois ce pas franchi, un petit Haïtien pourra être adopté comme n'importe quel autre enfant», souligne-t-on au Quai d'Orsay. En attendant, la France a gelé toute nouvelle procédure dans ce pays. Une conférence internationale sur le sujet doit se tenir en juin à Port-au-Prince.
Par Jérémy Collado
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/06/02/01016-20110602ARTFIG00589-le-casse-tete-de-l-adoption-d-enfants-haitiens.php
Commentaires:
ça doit être une facette de "l'exception culturelle française" aussi que souvent le seul sujet qui semble avoir de l'intérêt en matière d'actualité c'est la question del'adoption.
En Haiti rien n'a été reconstruit.
Le choléra revient en force...
Nous sommes au seuil d'une crise politique qui risque d'entraver profondément la gouvernance de ce pays qui a besoin d'une stabilité...
Des milliers de familles sont les tentes alors que la saison cyclonique a débuté il y a trois jours...
Pour certains cependant l'intérêt d'Haïti c'est juste de représenter un réservoir on l'on va "puiser" des enfants non orphelins.
Certaines familles qui, pour une raison bien déterminée ne sont pas aptes à adopter ailleurs, mais capables d'adopter un petit haïtien, après avoir accepter le principe de l'adoption simple veulent absolument tordre les bras aux lois et à la législation haïtienne pour modifier cette adoption simple consentie dans un premier temps en adoption plénière.
Les pratiques qui permettent aux parents biologiques de l'enfant de signer un consentement éclairé pour renoncer à tout contact avec son enfant sont carrément inhumaines et cruelles. Dieu sait si l'élement financier en rentre aps en jeu et de la part de la famille qui adopte et les responsables des crèches. Je ne veux pas aller jusqu'à dire que cela peut prendre l'allure de véritable acte de vente.
C'est un sujet qui fache. Car des voix s'élèveront pour dire que vaut mieux adopter que de laisser crever de faim des enfants.
Cependant un pays qui se respecte ne donne pas ces enfnats en adoption.
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