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lundi 21 décembre 2009

KREZI MIZIK ..EN FORME ET EN FORCE MARSEIILE

Il était en effet trop facilement repérable. Sa forte corpulence contrastait de façon grandiloquente avec le gabarit plutôt moyen des autres membres de la bande. Son teint très foncé se noyait aisément dans la pénombre voulue et provoquée pour l’occasion.

Certains habitués de ce genre de spectacle, l’avait déjà remarqué. Au moins une fois. Dans une autre salle. Sur une autre scène. Avec un autre groupe. Il était trop visible pour ne pas être vu. Il se faisait appelé « Black Easy » et il véhiculait comme carte de visite un sourire franc et large, enfantin et insouciant, souvent poupin.
Il sera difficile d’évaluer l’impact de sa présence au sein du groupe comme nouveau venu, pour la préparation et la mise en confiance. Mais comment imaginer le contraire puisqu’il était déjà venu dans la ville phocéenne avec Mass Compas de Gracia Delva !


En plein concert, il lui fut confié la mission de réciter une sorte de « litanie » en créole dont seuls les initiés pouvait s’arroger le droit d’exhiber des vertus qui les permettaient de détailler, comprendre et intégrer les contenus.


L’essentiel du discours consistait de la conjonction de villes et cités de plusieurs localités géographiques comme les Antilles, l’Europe, les états Unis d’Amérique, le Canada et Haïti. Black Easy retraçait l’itinéraire chargé à venir du groupe « KREZI MIZIK »
Oui, nous faisons allusion à la superbe prestation de « KREZI MIZIK » du 14 novembre dernier au Florida Palace de Marseille, lors d’une soirée organisée par l’incontournable « BAZE CREOLE ».
Avec un brin de recul, tous ceux qui se sont retrouvés proches ou dans les coulisses de l’organisation de la première réception de KREZI MIZIK à Marseille, ont vite fait d’expulser un OUF !... de soulagement l’énorme qualité de la prestation offerte par David DUPOUX et son groupe.
Tout le monde, avant l’heure H avait retenu leur souffle et fermer les yeux devant ces images de spectre de désastre à venir qu’alimentaient les rumeurs et des vérités autour de la réalité confuse gravitant les sphères de l’existence même du groupe.
Dès la signature du contrat pour la présentation du 14 novembre, une seule question retentissait avec une résonnance somme toute désagréable dans les oreilles des organisateurs et des fins connaisseurs des talents de ceux qui pérennisent la qualité du rythme créé par Nemours Jean Baptiste.
Il fut et il a été bien question du chanteur-vedette et la vedette du groupe : Monsieur Michael Benjamin !
En fait une rupture venait juste de se matérialiser et se concrétiser entre Mika et KREZI MIZIK. Le divorce, comme on dit, était bien consommé. Ce n’était point des rumeurs. Ce fut la réalité du quotidien du groupe. La presse spécialisée en parlait et en faisait des unes et de belles manchettes.
Cependant, certains caressaient encore un vœu pieux, un espoir insensé d’un arrangement pour une dernière tournée.
Les jours défilaient vite. Trop vite. Les nouvelles se faisaient de moins en moins rassurantes. Qui pis est, en Haïti, l’actualité de la farandole se concentrait sur la sortie d’un album-solo de Mika Benjamin. Il y eut même un évènement type radio-crochet intitulé « Chante comme Mika » ce genre de promotion massive qui souvent permet une réception conséquente du public.
Il faut dire que l’on accordait peu ou pas d’attention à ce qui se passait au sein du groupe KREZI dont les responsables s’attelaient au travail comme dans une ruche, pour assurer une pérennité à KREZI MIZIK après Mika ; une vie à l’essence et à l’âme de ce groupe sans Mika Benjamin.
Le recrutement de Jean Danis Vilaire (Black Easy) et de Clersainvil Tchoopy, deux musiciens de Mass Compas de Gracia Delva ; l’embauchage de James Clermont (James C) et de Stanley Georges (Stan G) s’insèrent dans cette lignée et répondent à cette philosophie. Ce fut une preuve palpable et incontournable de la volonté herculéenne de la direction de KREZI MIZIK d’appliquer et de rester fidèle à sa philosophie dont l’approche se résume dans cette réplique créole qui se chante a travers les paroles d’un merengue carnavalesque : « You solda ki tonbe, paka detwi you lame » (La mort d’un soldat ne saurait détruire une armée).
Pour maintenir le suspense jusqu’à la dernière minute, les dernières nouvelles diffusées sur les différents forums de discussion consultables sur le net, faisaient circuler, comme un coup de grâce, la rumeur qui voudrait faire croire à une interdiction imposée par l’équipe dissidente de Mika Benjamin au groupe d’utiliser le patronyme « KREZI MIZIK ». Ceci aura été, bien entendu, démenti par une voix autorisée proche des relations publiques du groupe.
Le jour J arriva. KREZI MIZIK aussi. Sans surprise. Sans Mika Benjamin. Les musiciens, sous la baguette de leur Leader, transpirèrent une quiétude et un calme contagieux. Ils semblaient être tous très sereins. Une sérénité que l’on aurait tort à attribuer à une naïveté proche du je-m’en-foutisme local.
Ce fut surtout le reflet d’une assurance basée sur l’expertise et la qualité du groupe.
Petit à petit, la salle principale du Florida Palace, vrai temple du « KONPA LIVE » s’emplit. Marseille aujourd’hui est le scénario d’une rude concurrence entre les organisateurs de soirées dansantes à thématique antillaise. A un public stable en nombre une flopée de soirées est offerte pour une même date. Cette concurrence prend souvent la forme d’une rivalité parfois méchante et déloyale. Toute la force et l’originalité de BAZE CREOLE résident dans le choix de présenter de vrais CONCERTS, faisant intervenir ce qui se fait de mieux dans l’univers du ZOUK et du KONPA DIRECT. Faire prévaloir la qualité sur la quantité reste un aspect philosophique essentiel et incontournable définissant la manœuvre de cette organisation.
Autour de minuit, après quelques mots de bienvenue, le groupe dirigé par David DUPOUX s’installa et occupa la scène. Juste l’espace des toutes premières notes et voilà le public conquis à la cause, dans un mariage sympathique mélangeant talent, performance, rythme, musicalité, intensité et animation.
Pendant plus de cinq heures, KREZI MIZIK allait faire le délice d’un public fin-connaisseur avec une prestation d’une très haute facture.
Une très belle performance pour enrichir les annales de BAZE CREOLE. Marseille, une ville qui a l’habitude de vibrer sous les coups de butoir rythmique de groupes archiconnus comme CARIMI, T-VICE ZENGLEN, SKAH-SHAH, TABOU COMBO, MASS KOMPA, de par l’intensité de l’harmonie canalisée a travers sa grande réceptivité a du remodifier sa hiérarchie.
Dave Dupoux, sans le dire, dona donc aux fans du KONPA, une réponse sonnante rythmée et cadencée à la question qui pendant de longs mois occupa les esprits. OUI, KREZIMIZIK existe bien sans et après Mika Benjamin.
Il était difficile de réaliser et d’admettre que les deux jeunes chanteurs qui ont interprété magistralement et avec brio les plus grands tubes du groupe venaient juste de l’intégrer.
Dans leur répertoire, les clins d’œil aux moins jeunes furent acceptés et acclamés avec une satisfaction non dissimulée.
Comment ne pas se sentir bien et imprégné d’un drôle de tendresse, quand on a mon âge ( ?) au son du « KONPA MANBA » de l’immortel et éternel KOUPE CLOUE interprété par KREZIN MIZIK.
Toute notre enfance insouciante et heureuse, notre jeunesse dénudée de toute préoccupation fondamentaliste se défilèrent devant nous, et nous voilà dans les rues de Port-au-Prince en ébullition sous les millions de savates de « carnavaliers » en délire, sur les chemins de Camp Perrin pendant les soirées de fêtes champêtres…
La magie de ce retour vers un passé si présent, vers le fameux bon vieux temps, quelques mots, une musique et une voix qui entonne : « la pli tonbe souvan, solèy leve tou lè jou, mwen leve maten-an, mwen jwenn jaden kè-m fleri ; mwen fomè you joli boukè, le plus jolies fleurs du jardin, la rose et le muguet, fleur de soleil chevalier de nuit… »
Les réminiscences revinrent plus tard avec une interprétation de mains de maître d’un « Mian-Mian »
Ce fut plus de cinq heure de communion avec un public qui chanta, bougea, dansa et communia avec les classiques de KREZI MIZIK.
On comprend fort bien que le groupe étale un agenda aussi chargé e plus que complet jusqu’à cette fin d’année. Et pour un groupe que l’on présentait comme craquelé, moribond, désaxé, c’est plutôt pas mal.
Dans l’euphorie d’une soirée réussite il convient de faire grâce d’un vrai coup de chapeau à BAZE CREOLE qui, encore une fois renforça son concept, toujours fidèle à sa philosophie, en élargissant la liste et le catalogue des grandes performances et de grandes présentations de soirées-concerts « LIVE » ou le groupe KREZI MIZIK occupe désormais une place de choix.
Une gentille conversation avec une voix autorisée proche du groupe nous avait permis d’élucider ou de discuter certains éléments de confusion autour de l’actualité du groupe.
Contre les langues fourchues et leurs venins, contre les esprits animés de mauvaise foi la meilleure réponse restera toujours celle de la performance basée sur le travail et la persévérance. Une performance d’une telle facture sert à rompre les lignes et bouleverser les hiérarchies.

BRAVO BAZE CREOLE…BRAVO KREZI MIZIK !

L'UE accorde 30 millions d'euros pour amortir l'impact de la crise économique en Haïti

La Commission européenne a approuvé le 16 décembre les premières décisions de financement en faveur de 11 pays d'Afrique et 2 des Caraïbes, dont Haïti, pour 230 millions d'euros au total, dont 215 millions au titre du «mécanisme FLEX relatif à la vulnérabilité (V¬FLEX)». Au total, Haïti qui avait bénéficié plus tôt dans l'année de plus de 35 millions d'euros dans le cadre du FLEX et du FED aura donc été soutenu à hauteur de plus de 65 millions d'euros en 2009. Selon un communiqué de l'UE le montant alloué à Haïti, correspondant à 1.9 milliard de gourdes, est le plus important par tête d'habitant parmi les 11 pays ACP bénéficiant de ce nouvel apport.
" Pour cette première tranche, toutes les sommes sont versées sous la forme d'appui budgétaire, ce qui permettra aux pays partenaires de maintenir leur niveau de dépenses publiques dans les domaines prioritaires, notamment dans les secteurs sociaux, sans mettre en danger la stabilité macroéconomique", soulignent les responsables de l'UE assurant que ces fonds, seront complétés par de nouveaux versements en 2010.
Karel De Gucht, commissaire chargé du développement et de l'aide humanitaire, a rappelé que les pays en développement ont été durement touchés par la crise en raison de leur vulnérabilité aux chocs extérieurs. " Le mécanisme FLEX relatif à la vulnérabilité représente l'instrument de réponse rapide de l'Union européenne, qui vise à aider les pays concernés à maintenir leurs dépenses dans les domaines prioritaires, contribuant par là même à la réduction des coûts sociaux de cette crise dans les pays les plus sévèrement touchés", ajoute t-il.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16206



Manifestion de Lavalas du 16 décembre diversément interprétée

La faible participation des lavalassiens à la manifestation du 16 décembre marquant le 19 eme anniversaire de la première élection de Jean Bertrand Aristide est diversement interprétée. Des militants importants de Lavalas, tels René Civil, Jean Mary Samedi et Rony Timothée, n'avaient pas pris part à la marche organisée par Maryse Narcisse, représentant national de Fanmi Lavalas.
Selon des commentateurs politiques moins de 5 000 personnes étaient présents au Bel Air alors que les plus de 20 000 personnes ont l'habitude de prendre part aux manifestations de lavalas.
Certains dirigeants des cellules lavalas critiquent Mme Narcisse qui avaient organisé de manière unilatérale la manifestation du 16 décembre.
Cet avis n'est pas partagé par l'historien Michel Soukar pour qui le mouvement lavalas est en train de s'effriter. Il assure que ce mouvement qui charriaient les revendications des masses a sombré dans la démagogie et la corruption.
Interrogé par radio Métropole, M. Soukar a fait valoir que les dirigeants lavalas, y compris Préval, ne sont jamais parvenus à satisfaire les revendications de la population. Dressant le constat d'échec du pouvoir lavalas au cours de ces 19 dernières années, M. Soukar a soutenu que Lalavas n'a jamais été un parti mais plutôt une mouvance.
De plus il admet que l'adhésion de certains hauts cadres de lavalas au parti Inité est l'une des cause de l'affaiblissement du parti d'Aristide.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16208

Les rapatriements des sans papiers haïtiens n'ont pas cessé en République Dominicaine

128 sans papiers haïtiens, essentiellement des femmes et des jeunes ont été rapatrié la semaine dernière par les autorités Dominicaines. Ces compatriotes vivant en situation irrégulière ont été appréhendés à La Vega et les autres à Santiago, deuxième ville dominicaine située à 155 km au nord de Santo Domingo rapporte l'agence EFE.
Cette situation intervient alors que les deux pays espèrent pouvoir réactiver prochainement la commission mixte bilatérale créée en 1996.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16210

Les parlementaires tentent de se réunir en Assemblée Nationale

Sénateurs et députés devront se réunir ce mardi en assemblée nationale en vue de ratifier un accord signé par les gouvernements haïtien et vénézuélien pour la construction du nouvel aéroport international du Cap-Haïtien (deuxième ville du pays). Les parlementaires qui sont convoqués en session extraordinaire ont du mal à tenir séance depuis plusieurs semaines faute de quorum.
De plus la majorité, des élus de la 48eme législature, dont le mandat arrive à terme bientôt, se prépare à se lancer dans la course pour les prochaines compétitions électorales.

En cas de séance les parlementaires devraient aussi se prononcer sur deux projets de loi portant respectivement sur la paternité responsable et la fonction publique parlementaire.
RD
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16211

Métropole est le media le plus populaire

Deux organisations haïtiennes ont décerné une plaque d'honneur à radio Métropole pour sa large audience et son impact dans la diaspora. Healthy Haiti, basé en Californie aux Etats-Unis et Young Foundation Leaders établi en République Dominicaine œuvrent afin d'améliorer les conditions de vie des haïtiens de la diaspora.
La Healthy Haiti apporte un appui aux migrants spécialement aux exilés politiques aux Etats-Unis alors que Young Leaders est une organisation étudiante impliquée dans les activités en faveur des étudiants et des braceros haïtiens en République Dominicaine.
Un récent sondage réalisé par ces deux organisations a permis de confirmer que Metropolehaiti.com est le site web le plus populaire dans la diaspora. Ce sondage réalisé en novembre 2009 a également permis d'identifier radio Métropole comme la station ayant la plus forte écoute à Port-au-Prince.
Renold Moscova, représentant des deux organisations a remis vendredi dernier une plaque d'honneur au PDG de radio Métropole, Richard Widmaier en guise de reconnaissance pour le travail d'information accompli par cette station.
M. Widmaier a salué le geste de Healthy Haiti et Young Foundation Leaders assurant que cette distinction servira de motivation supplémentaire pour l'équipe de Métropole. M. Widmaier s'est réjoui que les haïtiens de la diaspora, notamment les étudiants et les intellectuels, lisent régulièrement les nouvelles et ont accès aux émissions.
Dans son discours, le PDG de Métropole a réitéré la détermination de l'équipe de Metropolehaiti.com et de la salle des nouvelles à respecter les principes d'objectivité et d'impartialité dans la diffusion des informations.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=16207

Vers la réactivation prochaine de la commission mixte haïtiano-dominicaine

Le Premier ministre Jean-Max Bellerive, qui accueillait le ministre dominicain de l’économie ce wek-end, estime que l’événement pourrait intervenir au cours de’une éventuelle visite du Président Préval à Santo Domingo, en janvier dimanche 20 décembre 2009, Radio Kiskeya
La République Dominicaine et Haïti espèrent pouvoir réactiver prochainement la commission mixte bilatérale créée en 1996 en vue de renforcer les relations économiques et de stimuler le dialogue entre les deux pays, a indiqué dimanche la Présidence dominicaine dans un communiqué.
Selon une dépêche d’EFE, cette question a été abordée lors de l’entretien qu’ont eu vendredi le Premier ministre Jean-Max Bellerive et le ministre dominicain de l’économie, Temìstocles Montàs, en visite à Port-au-Prince.
Le communiqué de la Présidence dominicaine précise que le chef du gouvernement haïtien s’est montré à l’occasion optimiste quant à la reprise des travaux de la commission mixte lors d’une probable visite du Président René Préval, en janvier prochain en République Dominicaine.
La commission mixte haïtiano-dominicaine est à l’arrêt total depuis de bonnes années, ce qui contribue à compliquer davantage les relations bilatérales marquées par l’épineuse question migratoire. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6419

De vastes plantations de marijuana découvertes dans le bas Artibonite

Au moins six arrestations et une arme à feu confisquée lundi 21 décembre 2009, Radio Kiskeya
Des agents du Bureau de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS), assistés d’éléments d’autres unités de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), d’agents de l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre (UDMO) et de casques bleus de l’ONU, ont procédé dimanche à la destruction par le feu de vastes plantations de marijuana découvertes dans les localités de Acacia et de Barrage sises à la frontière de Marchand/Dessalines et Petite Rivière de l’Artibonite (Artibonite, Nord).
Au moins six personnes ont été appréhendées et une arme à feu a été confisquée au cours de l’opération. Des feuilles de marijuana exposées au soleil ont été découvertes chez la plupart des personnes arrêtées.
Le Juge de Paix de la juridiction, Me Bergame Norélus, qui a répondu aux questions de Radio Kiskeya au fort de l’opération, n’était pas en mesure d’évaluer l’étendue des plantations découvertes.
Une source proche de la DCPJ a indiqué que la zone investie tôt dimanche matin par les agents de la Police Nationale d’Haïti étant difficile d’accès, l’emploi d’engins de travaux publics s’est révélé nécessaire à l’intervention. Des dispositions spéciales avaient été également prises en vue de faire face à toute éventualité, la zone étant réputée être sous le contrôle d’éléments armés chargés d’assurer la protection des plantations de marijuana. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6420

« SOS Journalistes » récompense des journalistes pour leur travail pendant l’année

La journaliste Lilianne Pierre Paul offre la dotation du « Prix Yvonne Hakim Rimpel » qu’elle a reçu à deux organisations féministes lundi 21 décembre 2009, Radio Kiskeya


Cérémonie de remise de prix à des journalistes samedi soir à KINAM II (Pétion Ville) à l’initiative de « SOS Journalistes », dirigé par Guyler C. Delva.
Ce fut l’occasion d’une rare rencontre entre des journalistes de différentes générations, dans une ambiance empreinte de confraternité et de cordialité.
Le jury, présidé par Jacques Sampeur, PDG de Radio Télé Antilles Internationale et président de l’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH), comprenait également le Directeur Général de la station Mélodie FM, président de l’Association des Médias Indépendants d’Haïti (AMIH) et le secrétaire général de l’Association des Journalistes Haïtiens (AJH), Jacques Desrosiers.
Le « Prix Jean Dominique » a été décerné à Anthony Pascal, dit « Konpè Filo », journaliste de Radio Télé « Ginen » ; le « Prix Gasner Raymond » , a été remis au journaliste Valéry Numa de la radio Vision 2000 ; le « Prix du meilleur journaliste sportif de l’année » été attribué à Berhman Gay , de Radio Galaxie ; le « Prix Yvonne Hakim Rimpel de la meilleure présence féminine dans les médias » a été remis à la journaliste Liliane Pierre Paul , Directrice de programmation à Radio Kiskeya.
En souvenir de l’illustre personnage que fut Yvonne Hakim Rimpel, torturée sous la dictature de François Duvalier, Liliane Pierre Paul a accepté de recevoir la distinction. Par contre, dans la ligne de pensée et d’action de Yvonne Rimpel, Lilianne a décidé de remettre la dotation du prix (c’est-à-dire la somme qui y est associée) à deux organisations féministes, dont « Solidarite Fanm Ayisyen » (SOFA), engagées dans la lutte en faveur de la défense et de la promotion des droits des femmes.
La partie récréative de la cérémonie a été animée gracieusement par des artistes en herbe et le chanteur vedette Gracia Delva accompagné de son orchestre MASS KONPA.
Pour réaliser l’initiative, « SOS Journalistes » avait reçu le soutien d’entreprises privées et de certains organismes publics, dont les firmes SOGENER, VOILA, Comme Il Faut, les banques privées UNIBANK et SOGEBANK, les sociétés commerciales Bon Goût, Actimed, etc… [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6421