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lundi 13 août 2012

Haïti - Infrastructures : Travaux en cours pour amener le courant dans trois localités de Lascahobas

P-au-P, 11 août 2012 [AlterPresse] --- Des travaux sont en cours actuellement à Lascahobas, ville du bas Plateau Central d’environ 500,000 habitants (située à 89 km au nord-est d’Haïti), en vue d’apporter du courant électrique aux habitants de Juampas, Petit fond et Poulie, selon les témoignages d’un agroprofessionnel. Depuis le mois de juillet 2012, l’Électricité d’Haïti (Ed’h) a commencé à installer des câbles électriques, livrer des compteurs (de consommation d’énergie) à domicile dans certaines zones de la commune de Lascahobas (ville frontalière avec la République Dominicaine), observent les habitantes et habitants. Les pylônes électriques ne sont pas encore installés pour l’acheminement du courant électrique à Poulie, contrairement à la section communale de Juampas, où la distribution du courant électrique dans les foyers n’a pas encore débuté. Les riveraines et riverains continuent de piaffer d’impatience pour avoir accès au courant électrique dans ces zones de Lascahobas, une ville qui disposait du courant électrique public 24 h / 24 au début des années 1990. « L’Ed’h donne environ quinze (15) heures de courant électrique par jour », fait savoir un résident qui précise qu’il y a surtout des manquements dans la journée, de temps à autre, en raison des travaux en cours. Au début du mois d’août 2012, les habitants de Lascahobas, notamment dans la localité de Los Pinos, ont manifesté pour exiger le rétablissement du courant électrique dans ces zones. Il y a quelques mois, des échauffourées, au cours desquelles des sénateurs ont été pris à partie, ont même éclaté entre la population de Lascahobas et les forces de l’ordre. La situation à Lascahobas est calme pour le moment. Cependant, régulièrement, des mouvements de protestation sont enregistrés sur la route Lascahobas / Belladère pour différents motifs, dont le niveau de taxation des marchandises à la douane haïtienne sur la frontière avec Comendador dans la province Elias Piña de la République Dominicaine. [emb kft rc apr 11/08/2012 13:45] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13216

Haiti – Social : Les sachets en polyéthylène interdits sur tout le territoire

Le Gouvernement haïtien interdit la fabrication, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sachets en polyéthylène. Cette disposition spéciale, prise par arrêté, vise à tirer la sonnette d’alarme des citoyennes et citoyens sur toute l’étendue du territoire en vue de concourir à la protection de l’environnement qui se détériore de manière continue, indique le Bureau de Communication de la Primature. « Dans un souci d’améliorer la qualité de la vie des haïtiennes et des haïtiens, le gouvernement se dit déterminé a prendre toutes les mesures susceptibles de conserver notre environnement physique mais également sensibiliser les utilisateurs des sachets en polyéthylène sur la dangerosité de ce produit et les dégâts qu’il a déjà causé », souligne le communiqué. Le Premier Ministre « Laurent Salvador Lamothe en appelle au patriotisme et au civisme de tous pour dire non à la pollution de notre espace par des déchets en tout genre », conclut le Bureau. http://www.haitinews509.net/2012/08/haiti-social-les-sachets-en-polyethylene-interdits-sur-tout-le-territoire/

Haïti-Ueh : En quête d’un ‘’décanat de réconciliation’’ à la faculté de médecine et de pharmacie

annoncent les nouveaux responsables de la Fmp P-au-P, 11 août 2012 [AlterPresse] --- Un "décanat de réconciliation" : c’est ce que promet durant son mandat de 4 ans, Dr. Jean-Claude Cadet, nouveau doyen de la faculté de médecine et de pharmacie (Fmp) de l’Université d’État d’Haïti (Ueh), lors de son intronisation le vendredi 10 août 2010 à la faculté. Dans ce nouveau décanat, Dr Jude Milcé devient Vice-doyen de la section médecine et Magalie Rosemond, vice-doyenne de la section pharmacie. La faculté de médecine et de pharmacie a, en mémoire, le mouvement de protestation des étudiantes et étudiants, qui a débuté le 29 avril 2009 et a duré sept mois. “ La réconciliation, c’est le mot d’ordre”, insiste Dr. Cadet (ancien directeur médical de l’hôpital de l’université d’État d’Haïti / Hueh), qui affirme vouloir opérer l’unité des trois entités de la faculté, en l’occurrence les étudiants, les professeurs ainsi que le personnel administratif. Voyant en ces élections “un courant de démocratie qui traverse l’Université d’ État”, le recteur de l’Ueh, Jean Vernet Henry, encourage le décanat à la mise en place effective d’une institution unie. “ Notre volonté, c’est de rendre l’enseignement disponible”. Le recteur Henry exprime son souhait d’établir une solidarité entre les générations et évoque le projet d’une université d’État qui disposerait de 4 campus sur le territoire haïtien. Le nouveau décanat à la Fmp met également l’accent sur la crédibilité, que doit acquérir la faculté de médecine et de pharmacie, afin de lutter contre l’auto-médication et le charlatanisme, dangereux pour la population et le statut des professionnels de la santé. Il faut “redonner à la faculté son prestige d’antan”, par la mise en place de nouveaux moyens et la refonte des formations, avance Magalie Rosemond. De son côté, Pouchon Azard, président du comité central des étudiantes et etudiants, rappelle les trois grandes fonctions assignées à une faculté : encourager la recherche, produire du savoir et prendre la défense de la population. La faculté de médecine et de pharmacie appellerait à une participation concertée et “pluri-dimensionnelle”, c’est-à-dire à une prise en compte des différents aspects qu’implique une institution académique, y compris le social. La démocratie vit d’alternance et ’” infuser un sang nouveau à toutes les institutions” permettra de “continuer l’œuvre avec toute l’ardeur que réclament les circonstances”, explique le Dr Volvick Rémy Joseph, doyen d’âge du conseil des chefs de département, au terme d’un protocole électoral apparemment réussi à la faculté de médecine et de pharmacie de l’Ueh. “Ensemble, mettons-nous au travail”, exhorte Jean-Claude Cadet, car “l’heure est grave”. Et la doyenne sortante, Dre. Gladys Prosper, de renchérir : “vous avez du pain sur la planche”. Depuis le séisme du 12 janvier 2010, la faculté de médecine et de pharmacie, détruite, est réduite à des bâtiments préfabriqués et provisoires. L’institution souffre aussi d’une carence en professeurs, de l’impossibilité de mettre en place des programmes de stages et des enseignements pratiques, de l’absence d’une bibliothèque (non numérique), de garanties sociales pour les étudiantes et étudiants. Et surtout, de l’absence d’une politique de recherche claire, selon Dr Jude Milcé. [cp kft rc apr 11/08/2012 14:45] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13217

Haïti – Justice : Le Cspj s’effrite et perd deux membres

P-au-P, 11 août 2012 [AlterPresse] --- La représentante des organisations de défense des droits humains au sein du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj), Me. Dilia Lemaire, annonce avoir envoyé sa lettre de démission aux organisations qui l’ont désignée, dans une interview à AlterPresse. « J’ai fait savoir ma position aux associations : la lettre leur a été acheminée. Je leur demande de désigner quelqu’un d’autre, parce que, moi, je ne veux plus siéger au conseil », précise Me. Lemaire. Le groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr), l’une des organisations ayant choisi Dilia Lemaire, affirme comprendre la décision de celle-ci. Dans une telle situation, il paraissait impossible de continuer à fonctionner avec le Cspj, quand son président Anel Alexis Joseph décide sans prendre en compte la position des autres membres, considère le Garr. « C’est une décision de principe de la part de Dilia Lemaire », soutient Colette Lespinasse, la coordonnatrice du Garr. Les organisations des droits de la personne, qui ont participé au processus de désignation de Dilia Lemaire, devraient se rencontrer la semaine prochaine (entre les 12 et 18 août 2012) pour aborder la question. Me. Néhémie Joseph, du barreau des Gonaives (Artibonite / Nord), qui représente la fédération des barreaux (d’avocats) d’Haïti (Fbh), aurait déjà remis sa démission de son côté, suite à une demande de retrait du Cspj formulée par la Fbh, selon plusieurs médias de la capitale haïtienne. Le Cspj a commencé à chanceler après la désignation "unilatérale", par Me. Anel Alexis Joseph, de ses 3 représentants au probable conseil électoral permanent, que le gouvernement et plusieurs pays donateurs tiennent à voir en place pour organiser les prochaines élections sénatoriales et locales. Affirmant ne pas avoir pris part au vote de ces personnalités - qualifiées (dans les milieux politiques dans la capitale haïtienne) de proches de la présidence de Joseph Michel Martelly, plusieurs membres du Cspj jugent "autoritaire" l’attitude affichée par Anel Alexis Joseph, l’actuel président du Cspj, qui a été désigné président de la cour de cassation par Martelly. La configuration du Cspj laisse comprendre que « c’est mal parti », estime, pour sa part, le président de la chambre des députés Levaillant Louis Jeune. Avec les présidents du sénat et de la chambre des députés, respectivement Dieuseul Simon Desras et Levaillant Louis-Jeune, Anel Alexis Joseph a aussi cautionné la décision, le 19 juin 2012, de Martelly de « reproduire la version du texte amendé de la Constitution de 1987 » et ce « telle que votée par sénateurs et députés réunis en Assemblée Nationale le 9 Mai 2011, aux fins de publication au journal officiel Le Moniteur » (http://www.alterpresse.org/spip.php...). La question de l’amendement constitutionnel "controversé" est « à la base du problème », signale Colette Lespinasse, déplorant le fait que la publication de la Constitution amendée ne soit pas disponible. Martelly vient, à nouveau, de donner un délai de 8 jours (à partir du jeudi 9 août 2012) au parlement pour qu’il choisisse ses représentants au dit conseil électoral permanent. Avec l’appui du regroupement politique "Inite" (Unité), l’amendement controversé, déclaré "reproduit le 19 juin 2012, de la Constitution du 29 mars 1987, rejette la structure participative souhaitée par les Constituants de 1987 dans la composition de l’organisme électoral et remet l’exécutif dans le processus de désignation des membres. Ce qui ouvre la voie à la possibilité d’une institution électorale, tout-a-fait acquise aux vues des tenants du pouvoir politique, argumentent des voix avisées. Quoi qu’il en soit, 21 députés et 9 sénateurs ont paraphé une pétition, demandant l’instauration d’un conseil électoral provisoire, les conditions pour la mise en place d’un organisme permanent n’étant pas totalement réunies. Les 3 personnes, choisies par le Cspj, sont en connivence avec Martelly, dénoncent ces 30 parlementaires qui craignent l’éventualité politique d’un conseil électoral "présidentiel". [srh kft apr 11/08/2012 14:55] http://www.alterpresse.org/spip.php?article13218