Optimiste et sereine, la candidate du RDNP exige le respect du vote populaire et lie sa participation à un éventuel second tour à des garanties nationales et internationales destinées, dit-elle, à empêcher la répétition du "brigandage" de dimanche dernier
mercredi 1er décembre 2010, Radio Kiskeya
La candidate Mirlande Hyppolite Manigat a déclaré mercredi qu’elle allait remporter les présidentielles et exigé des autorités haïtiennes et des partenaires internationaux le respect du "vote populaire" et des garanties pour un éventuel deuxième tour, trois jours après la tenue d’élections calamiteuses ayant précipité le pays dans un grand dilemme politique.
"Je reste dans la course et je serai Présidente d’Haïti", a affirmé avec assurance, lors d’une conférence de presse, la dirigeante du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes(RDNP), donnée vainqueure par les sondages réalisés avant le 28 novembre.
Se disant disposée à aller au second tour, elle conditionne néanmoins sa participation à une nouvelle consultation à des "engagements fermes" du CEP, du gouvernement et de la communauté internationale relatifs aux correctifs qui doivent être apportés au fonctionnement de l’appareil électoral. Seules de vraies garanties peuvent, considère-t-elle, empêcher la réédition du "brigandage" de dimanche dernier.
"Je respecte la loi et la constitution. J’ai demandé au CEP, la seule instance ayant des pouvoirs en la matière, d’annuler les élections. Il ne l’a pas fait, alors le processus se poursuit", a fait valoir Mirlande Manigat qui avait été la première à souhaiter l’interruption des opérations électorales devant l’ampleur des problèmes constatés dans les centres de vote.
Elle propose que le scrutin soit repris partiellement dans les zones où des fraudes et de graves irrégularités ont été enregistrées.
Mme Manigat en a profité pour clarifier sa situation vis-à-vis de dix autres candidats à la Présidence qui n’entendent pas accepter les résultats des élections et organisent jeudi une manifestation pour exiger une remise à plat de l’ensemble du processus.
Face aux critiques persistantes assimilant à un revirement l’évolution de sa position depuis la journée électorale clôturée dans l’anarchie, la concurrente souligne qu’elle n’a jamais appartenu au groupe qui avait été constitué en son absence avant de rédiger une déclaration conjointe sans l’implication du RDNP.
Citant à témoin ses rivaux Charles-Henri Baker et Leslie Voltaire, Mirlande Manigat ajoute que compte tenu des circonstances dans lesquelles se déroulait la rencontre politique au Karibe Convention Center, elle devait se montrer solidaire des autres. Même si elle avait été désagréablement surprise d’entendre son nom citer parmi les signataires du document.
Confiante en ses chances de l’emporter, la responsable politique rassure son électorat et laisse entrevoir des possibilités d’alliance dans la perspective d’un éventuel second tour.
"Je dis à mes électeurs, aux partisans des autres partis et aux haïtiens que nous sommes les enfants d’un seul pays, malade, et qui a besoin de l’aide de nous tous. Je compte sur vous et vous pouvez continuer à compter sur moi", a martelé Mirlande Hyppolite Manigat, 70 ans.
Elle a aussi abordé la question d’une possible cohabitation avec INITE au cas où la plateforme au pouvoir perdrait la Présidence et détiendrait la majorité dans les deux chambres du Parlement. Avec donc, le droit de former le prochain gouvernement.
Le cas échéant, la constitutionnaliste et légaliste serait prête à "s’incliner". Mais, loin d’être fataliste, elle redit sa détermination à lutter contre la présence d’un parti majoritaire au Parlement qui placerait le pays dans une situation politique sans précédent, porteuse d’instabilité institutionnelle.
Alors qu’une véritable cacophonie s’installe dans le paysage politique haïtien depuis dimanche et une journée électorale mouvementée et émaillée d’incidents, les opérations de dépouillement du scrutin avançaient à grands pas au centre de tabulation du CEP où la majorité des procès-verbaux ont été déjà traités.
Si aucun des candidats à la Présidence n’obtient la majorité absolue, Haïti devra patienter jusqu’au deuxième tour prévu le 16 janvier pour connaître le nom de celui ou de celle qui succédera à René Préval, le 7 février. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7281
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 2 décembre 2010
Michel Martelly prévient qu’on ne pourra pas lui voler sa "victoire"
Une dirigeante de Repons Peyizan incite les partisans du chanteur-candidat à occuper la rue systématiquement en vue de faire échouer le scénario qui viserait à imposer au pays l’héritier politique de René Préval, Jude Célestin Mercredi 1er décembre 2010, Radio Kiskeya
Le chanteur Michel Martelly, l’un des prétendants à la succession de René Préval, a dénoncé mercredi un "complot" qui viserait à l’écarter de la course et appelé à la vigilance ses partisans dont des dizaines devaient gagner les rues dans l’après-midi afin de réclamer la "victoire" de leur leader.
Parlant d’une voix tonitruante et avec nervosité dans une déclaration préenregistrée, le candidat de Repons Peyizan (Réponse Paysanne), qui n’a identifié aucun secteur comme responsable des manoeuvres orchestrées contre lui, soutient que "le complot a été déjoué grâce à la mobilisation populaire", dimanche, le jour des élections.
Martelly, 49 ans, assure que rien ne pourra le faire reculer et promet à ses partisans de ne jamais les lâcher.
S’identifiant comme "Sweet Micky", un surnom qu’il tient de sa carrière artistique marquée par l’excentricité et dont il voulait se débarrasser, l’aspirant à la Présidence exhorte les siens à surveiller partout l’ennemi aux "sept têtes" dont il dit connaître les secrets.
Pour sa part, Evelyne César, qui se présente comme une conseillère politique de Michel Martelly, a explicitement demandé aux partisans et sympathisants de Repons Peyizan de maintenir la mobilisation de la rue pour mieux défendre le vote populaire. Il s’agit aussi, poursuit-elle, de contrer la stratégie du Conseil électoral accusé de préparer, avec le pouvoir, une "césarienne" pour accoucher de résultats favorables au candidat officiel, Jude Célestin.
Dans la foulée, quelques dizaines de personnes ont manifesté mercredi après-midi devant le siège du CEP dans le but d’exiger que la victoire aille au chanteur de Compas Direct.
Le calme est revenu dans les différentes villes d’Haïti où, depuis dimanche, des milliers de manifestants avaient, dans certains cas, violemment demandé l’annulation d’élections jugées frauduleuses et réclamé la victoire au nom de leur favori respectif, Michel Martelly et Mirlande Manigat.
Le CEP doit publier à compter du 7 décembre (mardi prochain) les résultats préliminaires des présidentielles et législatives qui risquent d’être très contestés. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7283
Le chanteur Michel Martelly, l’un des prétendants à la succession de René Préval, a dénoncé mercredi un "complot" qui viserait à l’écarter de la course et appelé à la vigilance ses partisans dont des dizaines devaient gagner les rues dans l’après-midi afin de réclamer la "victoire" de leur leader.
Parlant d’une voix tonitruante et avec nervosité dans une déclaration préenregistrée, le candidat de Repons Peyizan (Réponse Paysanne), qui n’a identifié aucun secteur comme responsable des manoeuvres orchestrées contre lui, soutient que "le complot a été déjoué grâce à la mobilisation populaire", dimanche, le jour des élections.
Martelly, 49 ans, assure que rien ne pourra le faire reculer et promet à ses partisans de ne jamais les lâcher.
S’identifiant comme "Sweet Micky", un surnom qu’il tient de sa carrière artistique marquée par l’excentricité et dont il voulait se débarrasser, l’aspirant à la Présidence exhorte les siens à surveiller partout l’ennemi aux "sept têtes" dont il dit connaître les secrets.
Pour sa part, Evelyne César, qui se présente comme une conseillère politique de Michel Martelly, a explicitement demandé aux partisans et sympathisants de Repons Peyizan de maintenir la mobilisation de la rue pour mieux défendre le vote populaire. Il s’agit aussi, poursuit-elle, de contrer la stratégie du Conseil électoral accusé de préparer, avec le pouvoir, une "césarienne" pour accoucher de résultats favorables au candidat officiel, Jude Célestin.
Dans la foulée, quelques dizaines de personnes ont manifesté mercredi après-midi devant le siège du CEP dans le but d’exiger que la victoire aille au chanteur de Compas Direct.
Le calme est revenu dans les différentes villes d’Haïti où, depuis dimanche, des milliers de manifestants avaient, dans certains cas, violemment demandé l’annulation d’élections jugées frauduleuses et réclamé la victoire au nom de leur favori respectif, Michel Martelly et Mirlande Manigat.
Le CEP doit publier à compter du 7 décembre (mardi prochain) les résultats préliminaires des présidentielles et législatives qui risquent d’être très contestés. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7283
Des candidats s'affichent en vainqueur alors que le comptage des votes se poursuit
Quelques 72 heures après le scrutin certains candidats s'autoproclament vainqueurs des législatives.
Le coordonnateur de l'Inité, Joseph Lambert, qui a envisagé pendant un temps un échec à la présidentielle, a assuré que 24 candidats à la députation et 5 au sénat ont été élus au premier tour.
De son coté, Steven Benoît affirme qu'il a remporté le scrutin avec environ 70% des votes dans le département de l'Ouest. Tel n'est pas l'avis de Rudy Herriveaux pour qui un second tour est indispensable dans ce département. Dans le même temps, les dirigeants de Répons Peyizan sont pratiquement se disent assurés de la victoire de leur candidat à la présidence.
Dans cette effervescence après les joutes, les acteurs politiques tentent de manipuler l'opinion publique. Tous les intervenants affirment disposer de procès verbaux pour confirmer leurs argumentaires pourtant contradictoires.
Le sénateur Lambert déclare que l'Inité a remporté le scrutin présidentiel dans le sud tandis que le candidat au sénat de AAA, David Geneste assure le contraire. Tous deux affirment détenir des procès verbaux obtenus par les mandataires.
Dans les prochains jours les acteurs politiques devraient poursuivre cet exercice qui permet tout au moins d'entretenir l'électorat avant la publication des premiers résultats partiels. Les autorités électorales devraient communiquer le dimanche 7 décembre ces résultats tant attendus.
Entre temps, le Centre de Tabulations des Vote (CTV) est le nerf des opérations électorales. 600 employés s'évertuent à collecter les données consignées dans les procès verbaux.
Le conseiller technique du CTV, Alain Gauthier, précise que personne ne peut à ce jour obtenir des résultats partiels du scrutin. Au cours de cette journée du jeudi 2 décembre, plus de 5 000 procès verbaux devront être traités.
72 heures après le vote plus de 23 181 procès verbaux avaient été traités. M. Gauthier assure que le CTV pourra communiquer au cours du week end les premiers résultats du scrutin.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18528
Le coordonnateur de l'Inité, Joseph Lambert, qui a envisagé pendant un temps un échec à la présidentielle, a assuré que 24 candidats à la députation et 5 au sénat ont été élus au premier tour.
De son coté, Steven Benoît affirme qu'il a remporté le scrutin avec environ 70% des votes dans le département de l'Ouest. Tel n'est pas l'avis de Rudy Herriveaux pour qui un second tour est indispensable dans ce département. Dans le même temps, les dirigeants de Répons Peyizan sont pratiquement se disent assurés de la victoire de leur candidat à la présidence.
Dans cette effervescence après les joutes, les acteurs politiques tentent de manipuler l'opinion publique. Tous les intervenants affirment disposer de procès verbaux pour confirmer leurs argumentaires pourtant contradictoires.
Le sénateur Lambert déclare que l'Inité a remporté le scrutin présidentiel dans le sud tandis que le candidat au sénat de AAA, David Geneste assure le contraire. Tous deux affirment détenir des procès verbaux obtenus par les mandataires.
Dans les prochains jours les acteurs politiques devraient poursuivre cet exercice qui permet tout au moins d'entretenir l'électorat avant la publication des premiers résultats partiels. Les autorités électorales devraient communiquer le dimanche 7 décembre ces résultats tant attendus.
Entre temps, le Centre de Tabulations des Vote (CTV) est le nerf des opérations électorales. 600 employés s'évertuent à collecter les données consignées dans les procès verbaux.
Le conseiller technique du CTV, Alain Gauthier, précise que personne ne peut à ce jour obtenir des résultats partiels du scrutin. Au cours de cette journée du jeudi 2 décembre, plus de 5 000 procès verbaux devront être traités.
72 heures après le vote plus de 23 181 procès verbaux avaient été traités. M. Gauthier assure que le CTV pourra communiquer au cours du week end les premiers résultats du scrutin.
LLM / radio Métropole Haïti
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Les candidats à la présidence protestataires ne cessent de réclamer l'annulation du scrutin
La majorité des candidats à la présidence continuent de réclamer l'annulation des élections du 28 novembre. Dénonçant les fraudes massives et graves irrégularités enregistrées à travers le pays, un groupe de 13 candidats à la présidence appellent à l'organisation d'une manifestation antigouvernementale ce jeudi. Il s'agit de la première étape d'une stratégie visant à empêcher un coup d'état électoral expliquent les candidats. Le pasteur Chavannes Jeune fait remarquer que la conseillère électorale Ginette Chérubin a admis que des partisans de l'Inité ont été à l'origine des violences dans le sud. Dans le collimateur des 13 candidats à la présidence, le chef de l'Etat René Préval, les conseillers électoraux et ceux qui sont disposés à accepter le résultat du scrutin.
Les candidats Mirlande Manigat et Michel Martelly se sont dits prêts à accepter les résultats du CEP s'ils sont conformes au vote populaire.
Les candidats à la présidence protestataires estiment que leurs collègues sont des opportunistes qui veulent bénéficier du coup d'état électoral.
Le scrutin du 28 novembre est qualifié de farce et de mascarade par ces candidats. Yves Christallin, ancien ministre et Jacques Edouard Alexis ex premier ministre de M. Préval sont membres du groupe des candidats protestataires.
Cependant l'un d'entre eux Genard Joseph est en difficulté. Il ne bénéficierait plus de l'appui de la plateforme Solidarité. Les dirigeants de ce regroupement déplorent les flèches adressées en direction de Mme Manigat lors de la conférence du 29 novembre.
Mirlande Manigat, Michel Martelly, Jude Célestin, Anacacis Jean Hector et Yvon Neptune ne contestent pas la validité du scrutin du 28 novembre.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18526
Commentaires:
Je propose un test à réaliser. Il faut faire la somme des votes attribués à l'ensemble des candidats contestataires pour évaluer un peu leurs incidences dans le processus électoral. Après on verra s'il faut annuler les élections et retrouver pour une deuxième fois consécutive près de 30.000.000 de dollars pour un deuxième premier tour.
Les candidats Mirlande Manigat et Michel Martelly se sont dits prêts à accepter les résultats du CEP s'ils sont conformes au vote populaire.
Les candidats à la présidence protestataires estiment que leurs collègues sont des opportunistes qui veulent bénéficier du coup d'état électoral.
Le scrutin du 28 novembre est qualifié de farce et de mascarade par ces candidats. Yves Christallin, ancien ministre et Jacques Edouard Alexis ex premier ministre de M. Préval sont membres du groupe des candidats protestataires.
Cependant l'un d'entre eux Genard Joseph est en difficulté. Il ne bénéficierait plus de l'appui de la plateforme Solidarité. Les dirigeants de ce regroupement déplorent les flèches adressées en direction de Mme Manigat lors de la conférence du 29 novembre.
Mirlande Manigat, Michel Martelly, Jude Célestin, Anacacis Jean Hector et Yvon Neptune ne contestent pas la validité du scrutin du 28 novembre.
LLM / radio Métropole Haïti
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Commentaires:
Je propose un test à réaliser. Il faut faire la somme des votes attribués à l'ensemble des candidats contestataires pour évaluer un peu leurs incidences dans le processus électoral. Après on verra s'il faut annuler les élections et retrouver pour une deuxième fois consécutive près de 30.000.000 de dollars pour un deuxième premier tour.
L'UNICEF continue d'aider le gouvernement haïtien dans sa lutte contre le choléra
Le comité japonais et l'Agence Canadienne de Développement Internationale (ACDI) viennent d'accorder, un don de 8,2 millions de dollars américains à l'UNICEF. Cette somme permettra à l'agence des Nations Unies de soutenir le gouvernement haïtien dans la lutte contre le choléra. L'annonce a été faite par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) , dans un communiqué rendu public cette semaine.
Ces fonds sont destinés à appuyer le travail de l'UNICEF, en soutien au gouvernement haïtien, en accentuant la réponse qu'il faut apporter à l'épidémie à travers le pays. Le peuple japonais et le peuple canadien ont rapidement répondu à l'appel d'aide d'urgence lancé par l'UNICEF pour combattre l'épidémie. Ces subventions serviront notamment à renforcer les actions sur le terrain dans les zones rurales les plus reculées et les bidonvilles de Port-au-Prince ainsi que les programmes liés à l'eau et à l'assainissement. La campagne de prévention, de concert avec les partenaires, à travers les communautés et dans les camps bénéficiera également de ce soutien.
Françoise Gruloos-Ackermans, Représentante de l'UNICEF en Haïti, a salué ce geste, remerciant le peuple japonais et le peuple canadien pour cet appui. Cette donation vient au bon moment car dans la lutte contre le choléra toute aide est la bienvenue.
« Le peuple japonais et le peuple canadien ont toujours assisté l'UNICEF. Ces dons prouvent une fois de plus qu'ils sont avec nous et avec le gouvernement haïtien dans cette lutte que nous menons contre le choléra », a insisté Françoise Gruloos-Ackermans. « Il faut aller au maximum de nos capacités et atteindre les zones qui ne sont pas encore couvertes », a souligné la Représentante de l'UNICEF.
« Depuis le tremblement de terre, le comité japonais a donné près de 15 millions de dollars américains, auxquels viennent s'ajouter les 6,2 millions, pour aider le pays. L'ACDI a répondu pour un montant de 14,2 millions et a été l'un des premiers acteurs publics internationaux à répondre à l'appel d'urgence qui a été lancé tout de suite après le séisme. » , informe le communiqué
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18525
Ces fonds sont destinés à appuyer le travail de l'UNICEF, en soutien au gouvernement haïtien, en accentuant la réponse qu'il faut apporter à l'épidémie à travers le pays. Le peuple japonais et le peuple canadien ont rapidement répondu à l'appel d'aide d'urgence lancé par l'UNICEF pour combattre l'épidémie. Ces subventions serviront notamment à renforcer les actions sur le terrain dans les zones rurales les plus reculées et les bidonvilles de Port-au-Prince ainsi que les programmes liés à l'eau et à l'assainissement. La campagne de prévention, de concert avec les partenaires, à travers les communautés et dans les camps bénéficiera également de ce soutien.
Françoise Gruloos-Ackermans, Représentante de l'UNICEF en Haïti, a salué ce geste, remerciant le peuple japonais et le peuple canadien pour cet appui. Cette donation vient au bon moment car dans la lutte contre le choléra toute aide est la bienvenue.
« Le peuple japonais et le peuple canadien ont toujours assisté l'UNICEF. Ces dons prouvent une fois de plus qu'ils sont avec nous et avec le gouvernement haïtien dans cette lutte que nous menons contre le choléra », a insisté Françoise Gruloos-Ackermans. « Il faut aller au maximum de nos capacités et atteindre les zones qui ne sont pas encore couvertes », a souligné la Représentante de l'UNICEF.
« Depuis le tremblement de terre, le comité japonais a donné près de 15 millions de dollars américains, auxquels viennent s'ajouter les 6,2 millions, pour aider le pays. L'ACDI a répondu pour un montant de 14,2 millions et a été l'un des premiers acteurs publics internationaux à répondre à l'appel d'urgence qui a été lancé tout de suite après le séisme. » , informe le communiqué
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18525
Inité admet une possible defaite dans le scrutin presidentiel
Le coordonnateur général de la plateforme présidentielle, Le sénateur Joseph Lambert, a indiqué hier que son parti est prêt à accepter les résultats du scrutin du 28 novembre. Faisant remarquer que l'Inité avait remporté une victoire lors des législatives, le sénateur Lambert a affirmé que l'Inité peut cohabiter avec le prochain gouvernement ou passer dans l'opposition. "Nous sommes des démocrates convaincus, Inité est prêt à accepter l'alternance démocratique", a déclaré le sénateur Joseph Lambert, coordonnateur du parti présidentiel Inité .
En ce qui concerne les législatives, le sénateur Lambert affirme que 4 candidats au sénat et 23 à la députation ont été élus au premier tour.
Toutefois le sénateur Lambert envisage de contester certains résultats. Interrogé sur les incidents enregistrés dans les bureaux de vote, M. Lambert a accusé les dirigeants de l'opposition d'être les instigateurs de ces fraudes et irrégularités Il dénonce également les actes de violence que les proches de la plateforme Inite ont dû subir.
Réagissant à la demande d'annulation du scrutin, Joseph Lambert appelle les candidats à se ressaisir et à reprendre le chemin de la légalité démocratique.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18524
En ce qui concerne les législatives, le sénateur Lambert affirme que 4 candidats au sénat et 23 à la députation ont été élus au premier tour.
Toutefois le sénateur Lambert envisage de contester certains résultats. Interrogé sur les incidents enregistrés dans les bureaux de vote, M. Lambert a accusé les dirigeants de l'opposition d'être les instigateurs de ces fraudes et irrégularités Il dénonce également les actes de violence que les proches de la plateforme Inite ont dû subir.
Réagissant à la demande d'annulation du scrutin, Joseph Lambert appelle les candidats à se ressaisir et à reprendre le chemin de la légalité démocratique.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18524
L'OIF appelle les acteurs politiques haïtiens au dialogue
Le secrétaire général (SG) de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a exprimé hier sa plus vive inquiétude en raison des manifestations postélectorales en Haïti. M. Diouf invite les acteurs impliqués dans le processus à la plus grande retenue et souhaite que le calme soit préservé. Dans un communiqué publié mardi le secrétaire général de l'OIF encourage tous les responsables politiques haïtiens à privilégier le dialogue et la concertation, seules voies pour surmonter la crise actuelle, et appelle au respect de l'ordre constitutionnel, de l'état de droit et des institutions.
Il réitère par ailleurs au peuple haïtien la solidarité de la communauté francophone et souligne la disponibilité de l'OIF à oeuvrer en faveur de la consolidation de la paix et de la démocratie, selon la même source.
Une mission d'observation de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avait supervisé le scrutin du 28 novembre.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18523
Il réitère par ailleurs au peuple haïtien la solidarité de la communauté francophone et souligne la disponibilité de l'OIF à oeuvrer en faveur de la consolidation de la paix et de la démocratie, selon la même source.
Une mission d'observation de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avait supervisé le scrutin du 28 novembre.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18523
La candidata Manigat se proclama ganadora de las elecciones en Haití
Por Agencia EFE –
Puerto Príncipe, 1 dic (EFE).- La candidata a la presidencia de Haití Myrlande Manigat se proclamó hoy ganadora de las elecciones del 28 de noviembre pasado, al tiempo de asegurar que sus "competidores" intentaron desconocer su triunfo.
"Yo sé y ustedes también saben que seré la presidenta del país, porque es la voluntad de la mayoría", dijo en una rueda de prensa, tres días días después de unos comicios afectados por irregularidades, violencia y múltiples denuncias de fraude.
"Varios resultados circulan y se realizan maniobras" contra esos supuestos resultados a su favor, afirmó la candidata del Reagrupamiento de los Demócratas Nacionalistas Progresistas (RDNP), que pidió que "se respete la voluntad del pueblo haitiano".
El Consejo Electoral Provisional (CEP) aún no ha emitido los resultados de las votaciones, en las que además de la Presidencia del país están en juego 11 escaños del Senado y los 99 de la Cámara de Diputados.
Manigat estimó que los desórdenes registrados durante la jornada electoral se relacionan con la voluntad de sus competidores, que no identificó, de impedir que gane las elecciones.
"Los desórdenes que hicieron fue porque vieron que íbamos a ganar", declaró.
Expresó su deseo de unirse con los otros candidatos y, dirigiéndose a los partidarios de sus adversarios, dijo que "somos hijos de un solo país, un país enfermo que necesita de todos".
En relación con su solicitud a las autoridades electorales de anular las elecciones, debido a las irregularidades, indicó que la había solicitado, pero que "sólo el CEP tiene la autoridad para cancelar las elecciones".
Manigat indicó que mantendrá su solicitud de anular las elecciones en los lugares donde hubo irregularidades y garantizar que no se repitan en la segunda ronda.
http://www.google.com/hostednews/epa/article/ALeqM5jzSi98hhi1jx7rzZtYT58mLTIs9g?docId=1417748
Puerto Príncipe, 1 dic (EFE).- La candidata a la presidencia de Haití Myrlande Manigat se proclamó hoy ganadora de las elecciones del 28 de noviembre pasado, al tiempo de asegurar que sus "competidores" intentaron desconocer su triunfo.
"Yo sé y ustedes también saben que seré la presidenta del país, porque es la voluntad de la mayoría", dijo en una rueda de prensa, tres días días después de unos comicios afectados por irregularidades, violencia y múltiples denuncias de fraude.
"Varios resultados circulan y se realizan maniobras" contra esos supuestos resultados a su favor, afirmó la candidata del Reagrupamiento de los Demócratas Nacionalistas Progresistas (RDNP), que pidió que "se respete la voluntad del pueblo haitiano".
El Consejo Electoral Provisional (CEP) aún no ha emitido los resultados de las votaciones, en las que además de la Presidencia del país están en juego 11 escaños del Senado y los 99 de la Cámara de Diputados.
Manigat estimó que los desórdenes registrados durante la jornada electoral se relacionan con la voluntad de sus competidores, que no identificó, de impedir que gane las elecciones.
"Los desórdenes que hicieron fue porque vieron que íbamos a ganar", declaró.
Expresó su deseo de unirse con los otros candidatos y, dirigiéndose a los partidarios de sus adversarios, dijo que "somos hijos de un solo país, un país enfermo que necesita de todos".
En relación con su solicitud a las autoridades electorales de anular las elecciones, debido a las irregularidades, indicó que la había solicitado, pero que "sólo el CEP tiene la autoridad para cancelar las elecciones".
Manigat indicó que mantendrá su solicitud de anular las elecciones en los lugares donde hubo irregularidades y garantizar que no se repitan en la segunda ronda.
http://www.google.com/hostednews/epa/article/ALeqM5jzSi98hhi1jx7rzZtYT58mLTIs9g?docId=1417748
Aide aux élèves d'Haïti
Publié à 6h00 le jeudi 2 décembre 2010 Les élèves du Centre de formation secondaire de Shediac se préparent à venir en aide aux élèves d'Haïti. Depuis le tremblement de terre du 12 janvier dernier, les enfants d'Haïti vivent dans de terribles conditions. De plus, environ 5000 écoles ont subi des dégâts ou ont été détruites. Ayant vu les images troublantes à la télévision, ces jeunes ont voulu faire leur part pour aider ces enfants dépourvus.
Ils ont donc décidé mettre en branle un projet humanitaire. Ils vont faire l'achat de matériel scolaire, comme des crayons, des gommes à effacer et du papier, et ce, chaque semaine d'ici Noël. Ils vont également apporter des livres usagés de la maison.
Un homme d'affaires de la région de Cap-Pelé qui effectue des livraisons de poisson en Haïti a accepté d'inclure dans ses chargements du matériel scolaire pour les écoles haïtiennes.
http://letoileshediac.jminforme.ca/article/1331620
Ils ont donc décidé mettre en branle un projet humanitaire. Ils vont faire l'achat de matériel scolaire, comme des crayons, des gommes à effacer et du papier, et ce, chaque semaine d'ici Noël. Ils vont également apporter des livres usagés de la maison.
Un homme d'affaires de la région de Cap-Pelé qui effectue des livraisons de poisson en Haïti a accepté d'inclure dans ses chargements du matériel scolaire pour les écoles haïtiennes.
http://letoileshediac.jminforme.ca/article/1331620
Haïti - Élections : Droits et Démocratie déplore la situation en Haïti
01/12/2010 11:56:48 Droits et Démocratie salue le courage du peuple haïtien qui s'est rendu aux urnes dimanche, tout en exprimant sa grande préoccupation quant aux conditions dans lesquelles ce premier tour d'élections présidentielles et législatives s'est déroulé. La désorganisation du scrutin, les incidents de violence, les graves problèmes au niveau de l'inscription et de l'identification des électeurs et les nombreuses allégations de fraude électorale rapportés par les partenaires de Droits et Démocratie témoignent de la fragilité du processus démocratique en Haïti.
« Les haïtiens et les haïtiennes ont une fois de plus prouvé leur attachement envers la démocratie en se rendant aux urnes malgré l'insécurité et la profonde précarité de leurs conditions de vie », déclare Gérard Latulippe, président de Droits et Démocratie. « Il est à espérer que les autorités haïtiennes ainsi que la communauté internationale sauront faire preuve du même engagement en s'assurant que toute la lumière soit faite sur les allégations d'irrégularités et de fraude électorale. Dans les circonstances, l'empressement avec lequel le Conseil Électoral Provisoire (CEP) a validé le premier tour du scrutin est préoccupant. »
Par ailleurs, Droits et Démocratie déplore que des centaines de milliers d'Haïtiens et Haïtiennes semblent avoir été privés de leur droit de vote dimanche du fait qu'ils ne disposaient pas de papiers d'identité, n'étaient pas inscrits sur les listes électorales, ou n'avaient pas pu identifier leur bureau de vote. Droits et Démocratie souhaite rappeler que les problèmes d'identification et d'enregistrement à l'état civil qui ont entaché le déroulement du scrutin ne sont pas des problèmes nouveaux, et que suite au séisme du 12 janvier, ils ont été amplifiés de façon alarmante.
En savoir plus sur Droits et Démocratie :
Droits et Démocratie (le Centre international des droits de la personne et du développement démocratique) est un organisme non partisan investi d'un mandat international et qui a été créé en 1988 par le Parlement canadien pour encourager et appuyer les valeurs universelles des droits humains et promouvoir les institutions et pratiques démocratiques partout dans le monde.
Droits et Démocratie jouit d'un statut consultatif (catégorie II) auprès du Conseil économique et social de l'ONU, figure sur la liste spéciale d'ONG de l'Organisation internationale du travail et jouit du statut d'observateur auprès de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples.
HL/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1803-haiti-elections-droits-et-democratie-deplore-la-situation-en-haiti.html
« Les haïtiens et les haïtiennes ont une fois de plus prouvé leur attachement envers la démocratie en se rendant aux urnes malgré l'insécurité et la profonde précarité de leurs conditions de vie », déclare Gérard Latulippe, président de Droits et Démocratie. « Il est à espérer que les autorités haïtiennes ainsi que la communauté internationale sauront faire preuve du même engagement en s'assurant que toute la lumière soit faite sur les allégations d'irrégularités et de fraude électorale. Dans les circonstances, l'empressement avec lequel le Conseil Électoral Provisoire (CEP) a validé le premier tour du scrutin est préoccupant. »
Par ailleurs, Droits et Démocratie déplore que des centaines de milliers d'Haïtiens et Haïtiennes semblent avoir été privés de leur droit de vote dimanche du fait qu'ils ne disposaient pas de papiers d'identité, n'étaient pas inscrits sur les listes électorales, ou n'avaient pas pu identifier leur bureau de vote. Droits et Démocratie souhaite rappeler que les problèmes d'identification et d'enregistrement à l'état civil qui ont entaché le déroulement du scrutin ne sont pas des problèmes nouveaux, et que suite au séisme du 12 janvier, ils ont été amplifiés de façon alarmante.
En savoir plus sur Droits et Démocratie :
Droits et Démocratie (le Centre international des droits de la personne et du développement démocratique) est un organisme non partisan investi d'un mandat international et qui a été créé en 1988 par le Parlement canadien pour encourager et appuyer les valeurs universelles des droits humains et promouvoir les institutions et pratiques démocratiques partout dans le monde.
Droits et Démocratie jouit d'un statut consultatif (catégorie II) auprès du Conseil économique et social de l'ONU, figure sur la liste spéciale d'ONG de l'Organisation internationale du travail et jouit du statut d'observateur auprès de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples.
HL/ HaïtiLibre
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Haïti - Élections : Fidel Castro critique les candidats
01/12/2010 14:02:50 L'ancien dirigeant cubain de 84 ans, Fidel Castro, qui a laissé le pouvoir à son frère Raul, pour des raison de santé, a appelé mercredi, dans la presse locale, à lutter et à vaincre l’épidémie de choléra en Haïti.
Il a souligné que si le choléra n’est pas vaincu en Haïti, il pourrait devenir endémique dans ce pays, et menacer d’une façon permanente les Caraïbes, l’Amérique Latine et d’autres pays du tiers monde. « Notre pays, en ce moment est engagé dans une bataille contre le choléra en Haïti » a déclaré le leader cubain.
Rappelons que plus de 1,200 cubains, médecins et infirmières luttent, aux côtés des américains, contre l’épidémie et que près de 27,000 personnes atteinte par la maladie, ont été soignées par ses équipes.
Au sujet des élections, le leader communiste cubain, s’est dit inquiet des informations publiées dans la presse internationale, relatant la généralisation de la violence en Haïti après les élections. Il a reproché indirectement, aux candidats à la présidence, leur manque de responsabilité « ce sont les candidats eux-mêmes, qui appellent les gens à manifester dans les rues », tandis que le pays est en pleine crise sanitaire, soulignant, « avec de telles actions, il est impossible de vaincre l’épidémie ».
http://www.haitilibre.com/article-1804-haiti-elections-fidel-castro-critique-les-candidats.html
Il a souligné que si le choléra n’est pas vaincu en Haïti, il pourrait devenir endémique dans ce pays, et menacer d’une façon permanente les Caraïbes, l’Amérique Latine et d’autres pays du tiers monde. « Notre pays, en ce moment est engagé dans une bataille contre le choléra en Haïti » a déclaré le leader cubain.
Rappelons que plus de 1,200 cubains, médecins et infirmières luttent, aux côtés des américains, contre l’épidémie et que près de 27,000 personnes atteinte par la maladie, ont été soignées par ses équipes.
Au sujet des élections, le leader communiste cubain, s’est dit inquiet des informations publiées dans la presse internationale, relatant la généralisation de la violence en Haïti après les élections. Il a reproché indirectement, aux candidats à la présidence, leur manque de responsabilité « ce sont les candidats eux-mêmes, qui appellent les gens à manifester dans les rues », tandis que le pays est en pleine crise sanitaire, soulignant, « avec de telles actions, il est impossible de vaincre l’épidémie ».
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Les résultats préliminaires reportés au 7 décembre
Publié le 01 décembre 2010
Agence France-Presse, Port-au-Prince
Les résultats préliminaires des élections présidentielle et législatives de dimanche dernier en Haïti seront proclamés le 7 décembre, deux jours plus tard que la date avancée jusqu'ici, ont annoncé mercredi le Conseil électoral provisoire (CEP) et la mission de l'ONU.
Jusqu'à maintenant, le CEP promettait sur son site internet de publier les résultats des scrutins présidentiel et législatifs d'ici le 5 décembre.
«La proclamation des résultats officiels (se fera) le 7 décembre, conformément à la loi électorale», a ajouté quant à elle la mission de l'ONU en Haïti (MINUSTAH) dans un communiqué.
La proclamation des résultats finaux se fera le 20 décembre.
Si aucun des 18 candidats à la présidentielle ne franchit la barre des 50%, un second tour aura lieu le 16 janvier.
Les Haïtiens étaient appelés dimanche à élire leurs députés et sénateurs ainsi qu'à désigner un successeur au président René Préval.
Le scrutin a été marqué par des incidents et des irrégularités, une majorité de candidats à la présidentielle s'étant, un temps, prononcé pour l'annulation de l'élection.
Mercredi, Mirlande Manigat, très bien placée par les sondages, a assuré être «toujours candidate» et montré son assurance en lançant: «je serai présidente d'Haïti», lors d'une conférence de presse.
«Je dis à mes électeurs, aux partisans des autres partis et aux Haïtiens que nous sommes les enfants d'un seul pays, malade, et qui a besoin de l'aide de nous tous. Je compte sur vous et vous pouvez continuer à compter sur moi», a ajouté Mme Manigat.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/elections-en-haiti/201012/01/01-4348294-les-resultats-preliminaires-reportes-au-7-decembre.php
Agence France-Presse, Port-au-Prince
Les résultats préliminaires des élections présidentielle et législatives de dimanche dernier en Haïti seront proclamés le 7 décembre, deux jours plus tard que la date avancée jusqu'ici, ont annoncé mercredi le Conseil électoral provisoire (CEP) et la mission de l'ONU.
Jusqu'à maintenant, le CEP promettait sur son site internet de publier les résultats des scrutins présidentiel et législatifs d'ici le 5 décembre.
«La proclamation des résultats officiels (se fera) le 7 décembre, conformément à la loi électorale», a ajouté quant à elle la mission de l'ONU en Haïti (MINUSTAH) dans un communiqué.
La proclamation des résultats finaux se fera le 20 décembre.
Si aucun des 18 candidats à la présidentielle ne franchit la barre des 50%, un second tour aura lieu le 16 janvier.
Les Haïtiens étaient appelés dimanche à élire leurs députés et sénateurs ainsi qu'à désigner un successeur au président René Préval.
Le scrutin a été marqué par des incidents et des irrégularités, une majorité de candidats à la présidentielle s'étant, un temps, prononcé pour l'annulation de l'élection.
Mercredi, Mirlande Manigat, très bien placée par les sondages, a assuré être «toujours candidate» et montré son assurance en lançant: «je serai présidente d'Haïti», lors d'une conférence de presse.
«Je dis à mes électeurs, aux partisans des autres partis et aux Haïtiens que nous sommes les enfants d'un seul pays, malade, et qui a besoin de l'aide de nous tous. Je compte sur vous et vous pouvez continuer à compter sur moi», a ajouté Mme Manigat.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/elections-en-haiti/201012/01/01-4348294-les-resultats-preliminaires-reportes-au-7-decembre.php
Le président haïtien René Préval craindrait d'être forcé à l'exil
Publié le 01 décembre 2010
Jonathan M. Katz, Associated Press
Port-au-Prince
Une note de service rédigée en 2009 par une ambassadrice des États-Unis en Haïti affirme que la première préoccupation du président René Préval face à l'élection présidentielle, qui a eu lieu dimanche, était de s'assurer que le vainqueur ne le forcerait pas à l'exil.
La note, datée de juin 2009 et signée par l'ambassadrice de l'époque, Janet Sanderson, a été rendue publique mercredi par WikiLeaks.
L'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince n'a pas voulu confirmer l'authenticité du document.
La note de service, qui montre une connaissance approfondie du fonctionnement interne du gouvernement Préval et d'Haïti en général, est publiée au moment même où les bulletins de vote des élections contestées de dimanche sont compilés.
Les résultats n'ont pas encore été annoncés.
La note affirme que «l'objectif numéro un» de René Préval est «d'orchestrer la transition présidentielle de 2011 de manière à s'assurer que la personne qui sera élue lui permette de rentrer chez lui sans entrave».
«D'après nos conversations, c'est effectivement une question qui pèse lourd pour Préval», ajoute le document.
La crainte de l'exil peut paraître justifiée dans un pays où six présidents ont fui ou ont été contraints à l'exil depuis 1986.
La note pourrait alimenter les rumeurs relayées par l'opposition, selon lesquelles René Préval aurait manipulé le scrutin pour faire élire son successeur désigné, Jude Célestin. Cette perception est à l'origine d'affrontements violents au cours des derniers jours entre des partisans de l'opposition et les casques bleus des Nations unies.
Le parti de René Préval a nié les allégations de fraude et a accusé les candidats rivaux de Jude Célestin de tenter de fomenter un coup d'État.
Le document diplomatique, rédigé sept mois avant le séisme qui a détruit une bonne partie de la capitale haïtienne, décrit René Préval, âgé de 67 ans, comme une personne isolée et indépendante, «prudente devant le changement» et qui «se méfie des gens de l'extérieur».
La note qualifie d'«erratique» le processus décisionnel du président Préval et affirme qu'il a négligé sa santé après avoir combattu un cancer de la prostate, ajoutant qu'il a recommencé à boire.
Paradoxalement, le document juge que M. Préval est «l'homme indispensable d'Haïti» et son seul politicien influent.
«Gérer Préval restera un défi durant le reste de son mandat, mais le faire est la clé de notre succès et de celui d'Haïti», ajoute la note diplomatique.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/fuites-de-wikileaks/201012/01/01-4348327-le-president-haitien-rene-preval-craindrait-detre-force-a-lexil.php
Jonathan M. Katz, Associated Press
Port-au-Prince
Une note de service rédigée en 2009 par une ambassadrice des États-Unis en Haïti affirme que la première préoccupation du président René Préval face à l'élection présidentielle, qui a eu lieu dimanche, était de s'assurer que le vainqueur ne le forcerait pas à l'exil.
La note, datée de juin 2009 et signée par l'ambassadrice de l'époque, Janet Sanderson, a été rendue publique mercredi par WikiLeaks.
L'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince n'a pas voulu confirmer l'authenticité du document.
La note de service, qui montre une connaissance approfondie du fonctionnement interne du gouvernement Préval et d'Haïti en général, est publiée au moment même où les bulletins de vote des élections contestées de dimanche sont compilés.
Les résultats n'ont pas encore été annoncés.
La note affirme que «l'objectif numéro un» de René Préval est «d'orchestrer la transition présidentielle de 2011 de manière à s'assurer que la personne qui sera élue lui permette de rentrer chez lui sans entrave».
«D'après nos conversations, c'est effectivement une question qui pèse lourd pour Préval», ajoute le document.
La crainte de l'exil peut paraître justifiée dans un pays où six présidents ont fui ou ont été contraints à l'exil depuis 1986.
La note pourrait alimenter les rumeurs relayées par l'opposition, selon lesquelles René Préval aurait manipulé le scrutin pour faire élire son successeur désigné, Jude Célestin. Cette perception est à l'origine d'affrontements violents au cours des derniers jours entre des partisans de l'opposition et les casques bleus des Nations unies.
Le parti de René Préval a nié les allégations de fraude et a accusé les candidats rivaux de Jude Célestin de tenter de fomenter un coup d'État.
Le document diplomatique, rédigé sept mois avant le séisme qui a détruit une bonne partie de la capitale haïtienne, décrit René Préval, âgé de 67 ans, comme une personne isolée et indépendante, «prudente devant le changement» et qui «se méfie des gens de l'extérieur».
La note qualifie d'«erratique» le processus décisionnel du président Préval et affirme qu'il a négligé sa santé après avoir combattu un cancer de la prostate, ajoutant qu'il a recommencé à boire.
Paradoxalement, le document juge que M. Préval est «l'homme indispensable d'Haïti» et son seul politicien influent.
«Gérer Préval restera un défi durant le reste de son mandat, mais le faire est la clé de notre succès et de celui d'Haïti», ajoute la note diplomatique.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/fuites-de-wikileaks/201012/01/01-4348327-le-president-haitien-rene-preval-craindrait-detre-force-a-lexil.php
Haïti: le choléra continue de se répandre, mais est moins meurtrier
WASHINGTON - L'épidémie de choléra qui sévit en Haïti depuis la mi-octobre continue de se répandre dans le pays, mais la maladie est moins meurtrière grâce aux efforts mis en place sur le terrain, a indiqué mercredi l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS). "La maladie était mortelle pour 9% des personnes atteintes dans les premiers temps, et ce taux est désormais de 2,3%", a expliqué à l'AFP Donna Eberwine-Villagran porte-parole de cette branche de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"La situation s'améliore", a-t-elle ajouté, tout en soulignant que "le nombre de cas continue d'augmenter".
Selon un nouveau bilan disponible sur le site du ministère haïtien de la Santé mercredi, la maladie a fait 1.817 morts.
Le précédent bilan publié mardi faisait état de 1.751 morts dans le pays, le plus pauvre des Amériques, dévasté en janvier dernier par un séisme qui a fait 250.000 morts et plus d'un million de sinistrés.
Au total, 80.860 personnes ont été touchées par cette maladie très contagieuse et 36.207 personnes ont été hospitalisées.
Selon Mme Eberwine-Villagran, les bilans haïtiens sont largement sous-estimés, mais "il n'y a aucun moyen d'évaluer le nombre de victimes".
Rappelant que "le choléra peut tuer en quelques heures si le patient n'est pas traité", elle explique que le fort taux de mortalité est lié au fait que la population comme les autorités haïtiennes "n'avaient jamais été exposées au choléra auparavant, donc ils ne savaient pas comment réagir".
La porte-parole de l'OPS a rappelé que l'organisation estimait qu'il pouvait y avoir jusqu'à 400.000 cas de choléra au cours des douze prochains mois, dont la moitié au cours des seuls trois prochains mois.
Sur le terrain, le ministère de la Santé haïtien, l'OPS et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont effectué une évaluation de 80 centres de soins et jugé que 38 permettaient d'établir des unités de traitement du choléra ou des centres de réhydratation, selon un bulletin de l'OPS publié mercredi.
A terme, "250 centres de réhydratation doivent être installés pour fournir des traitements anti-choléra de première nécessité dans les camps de sinistrés", selon l'organisation.
(©AFP / 01 décembre 2010 23h30)
http://www.romandie.com/infos/news2/101201223001.6g7xhaa5.asp
"La situation s'améliore", a-t-elle ajouté, tout en soulignant que "le nombre de cas continue d'augmenter".
Selon un nouveau bilan disponible sur le site du ministère haïtien de la Santé mercredi, la maladie a fait 1.817 morts.
Le précédent bilan publié mardi faisait état de 1.751 morts dans le pays, le plus pauvre des Amériques, dévasté en janvier dernier par un séisme qui a fait 250.000 morts et plus d'un million de sinistrés.
Au total, 80.860 personnes ont été touchées par cette maladie très contagieuse et 36.207 personnes ont été hospitalisées.
Selon Mme Eberwine-Villagran, les bilans haïtiens sont largement sous-estimés, mais "il n'y a aucun moyen d'évaluer le nombre de victimes".
Rappelant que "le choléra peut tuer en quelques heures si le patient n'est pas traité", elle explique que le fort taux de mortalité est lié au fait que la population comme les autorités haïtiennes "n'avaient jamais été exposées au choléra auparavant, donc ils ne savaient pas comment réagir".
La porte-parole de l'OPS a rappelé que l'organisation estimait qu'il pouvait y avoir jusqu'à 400.000 cas de choléra au cours des douze prochains mois, dont la moitié au cours des seuls trois prochains mois.
Sur le terrain, le ministère de la Santé haïtien, l'OPS et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont effectué une évaluation de 80 centres de soins et jugé que 38 permettaient d'établir des unités de traitement du choléra ou des centres de réhydratation, selon un bulletin de l'OPS publié mercredi.
A terme, "250 centres de réhydratation doivent être installés pour fournir des traitements anti-choléra de première nécessité dans les camps de sinistrés", selon l'organisation.
(©AFP / 01 décembre 2010 23h30)
http://www.romandie.com/infos/news2/101201223001.6g7xhaa5.asp
U.S. Senator says ``political uncertainty'' could cost Haiti billions of dollars
BY JACQUELINE CHARLES AND TRENTON DANIEL jcharles@MiamiHerald.com
PORT-AU-PRINCE -- U.S. lawmarkers and Latin American experts are calling on Haiti's dueling presidential candidates to sit down and resolve the electoral crisis in an effort to seize billions of dollars in reconstruction dollars.
acould cost the dire nation billions of dollars in reconstruction dollars if left unresolved, a powerful U.S. senator said.
Sen. Richard Lugar, R-Ind., will discuss Haiti later today at a hearing of the Senate foreign relations committee. In a prepared statement provided to The Miami Herald the senator, Lugar blames Haitian President René Préval's failure to enact needed reforms for the chaos and irregularities in Sunday's legislative and presidential elections.
``I and others urged President Préval to enact much needed reforms to ensure the credibility of these elections. He refused to do that. As a result, the elections have been fraught with numerous reports of irregularities and fraud,'' Lugar said in the hearing.
Earlier this summer Lugar and others called Préval to change the nine-member Provisional Electoral Council. But the president, noting that he had already changed the CEP before, refused to budge.
``Political uncertainty now threatens to exacerbate the human suffering in Haiti,'' he added.
Since the devastating January earthquake, at least 1. 5 million people remain under tents and tarps and a cholera epidemic has killed more than 1,700 people in the past month.
``The United States has an interest in helping to address the ongoing humanitarian problems in Haiti, and we will continue to do that through various means,'' Lugar said. ``But our willingness to direct funds through the Haitian government depends on the fair, transparent, and legal resolution of the current political crisis.''
Meanwhile, the United Nations peacekeeping mission in Haiti is urging Haitians to be patient and wait on official election results.
``The `quick counts' or opinion polls are not an exact science. Individuals and media should not be guided by the unofficial results, speculation or assumed partial accounts that are currently circulating. The only poll that counts is the one that took place on November 28,'' it said in a statement.
``We call on everyone to be patient and await the announcement of official results of the Dec. 7,'' it added. ``The Provisional Electoral Council should have time and political stability to complete its work, the result will be subject to possible challenge by candidates, political parties and the Haitian people through the legal process of litigation.''
The political tension in the country was especially evident on Tuesday when the UN troops and protesters clashed in a second day of demonstrations in Saint Marc, a western port city north of Port-au-Prince.
Witnesses said UN peacekeepers -- clad in riot gear and carrying riot shields -- fired shots in the air and tear gas in the direction of opposition protesters who were supporting presidential candidate Mirlande Manigat and senatorial candidate Francois Anick Joseph. Protesters retaliated by burning tires and throwing rocks.
A UN spokesman said he had no information on rubber bullets or tear gas used but noted that about 600 protesters had assembled in front of the UN base in Saint Marc.
``They were burning tires and throwing rocks on our forces there,'' said Jean-Francois Vezina, a spokesman for UN police.
Tear gas could be seen down the street from the UN base in Saint Marc Tuesday evening.
``It's Madame Manigat we need for president,'' Suzette Louis, 35, a street merchant, said across the street.
Also on Tuesday, several hundred Manigat supporters marched through Gonaives, a gritty sea port city north of Saint Marc, for a second day. Sen. Youri Latortue led them.
``We only want to show President Préval that the people are not happy with the vote -- it wasn't respected,'' Latortue said after he wrapped up the demonstration Tuesday afternoon.
Read more: http://www.miamiherald.com/2010/12/01/1951451/some-claim-victory-even-though.html#ixzz16wWjf9ti
http://www.miamiherald.com/2010/12/01/1951451/some-claim-victory-even-though.html
PORT-AU-PRINCE -- U.S. lawmarkers and Latin American experts are calling on Haiti's dueling presidential candidates to sit down and resolve the electoral crisis in an effort to seize billions of dollars in reconstruction dollars.
acould cost the dire nation billions of dollars in reconstruction dollars if left unresolved, a powerful U.S. senator said.
Sen. Richard Lugar, R-Ind., will discuss Haiti later today at a hearing of the Senate foreign relations committee. In a prepared statement provided to The Miami Herald the senator, Lugar blames Haitian President René Préval's failure to enact needed reforms for the chaos and irregularities in Sunday's legislative and presidential elections.
``I and others urged President Préval to enact much needed reforms to ensure the credibility of these elections. He refused to do that. As a result, the elections have been fraught with numerous reports of irregularities and fraud,'' Lugar said in the hearing.
Earlier this summer Lugar and others called Préval to change the nine-member Provisional Electoral Council. But the president, noting that he had already changed the CEP before, refused to budge.
``Political uncertainty now threatens to exacerbate the human suffering in Haiti,'' he added.
Since the devastating January earthquake, at least 1. 5 million people remain under tents and tarps and a cholera epidemic has killed more than 1,700 people in the past month.
``The United States has an interest in helping to address the ongoing humanitarian problems in Haiti, and we will continue to do that through various means,'' Lugar said. ``But our willingness to direct funds through the Haitian government depends on the fair, transparent, and legal resolution of the current political crisis.''
Meanwhile, the United Nations peacekeeping mission in Haiti is urging Haitians to be patient and wait on official election results.
``The `quick counts' or opinion polls are not an exact science. Individuals and media should not be guided by the unofficial results, speculation or assumed partial accounts that are currently circulating. The only poll that counts is the one that took place on November 28,'' it said in a statement.
``We call on everyone to be patient and await the announcement of official results of the Dec. 7,'' it added. ``The Provisional Electoral Council should have time and political stability to complete its work, the result will be subject to possible challenge by candidates, political parties and the Haitian people through the legal process of litigation.''
The political tension in the country was especially evident on Tuesday when the UN troops and protesters clashed in a second day of demonstrations in Saint Marc, a western port city north of Port-au-Prince.
Witnesses said UN peacekeepers -- clad in riot gear and carrying riot shields -- fired shots in the air and tear gas in the direction of opposition protesters who were supporting presidential candidate Mirlande Manigat and senatorial candidate Francois Anick Joseph. Protesters retaliated by burning tires and throwing rocks.
A UN spokesman said he had no information on rubber bullets or tear gas used but noted that about 600 protesters had assembled in front of the UN base in Saint Marc.
``They were burning tires and throwing rocks on our forces there,'' said Jean-Francois Vezina, a spokesman for UN police.
Tear gas could be seen down the street from the UN base in Saint Marc Tuesday evening.
``It's Madame Manigat we need for president,'' Suzette Louis, 35, a street merchant, said across the street.
Also on Tuesday, several hundred Manigat supporters marched through Gonaives, a gritty sea port city north of Saint Marc, for a second day. Sen. Youri Latortue led them.
``We only want to show President Préval that the people are not happy with the vote -- it wasn't respected,'' Latortue said after he wrapped up the demonstration Tuesday afternoon.
Read more: http://www.miamiherald.com/2010/12/01/1951451/some-claim-victory-even-though.html#ixzz16wWjf9ti
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Memo: Haiti leader sought to 'orchestrate' vote
.By JONATHAN M. KATZ Associated Press
PORT-AU-PRINCE, Haiti -- A leaked memo by a U.S. ambassador to Haiti said President Rene Preval's primary concern ahead of last weekend's election for his successor was to ensure the winner would not force him into exile.
The June 2009 memo sent under the name of then U.S. Ambassador Janet Sanderson was released Wednesday by Wikileaks along with an earlier cable about Preval.
The U.S. Embassy in Port-au-Prince said it could not comment on the documents' authenticity.
The memo, which shows an intimate knowledge of the inner workings of the Preval administration and Haiti in general, has surfaced at an awkward moment. Votes in the disputed election are now being counted.
It says that Preval's "overriding goal is to orchestrate the 2011 presidential transition in such a way as to ensure that whoever is elected will allow him to go home unimpeded. Based on our conversations, this is indeed a matter that looms large for Preval."
The document could feed opposition-stoked rumors that Preval rigged the election to elect his preferred successor, state-run construction company chief Jude Celestin. That perception has fueled violent clashes between opposition-candidate supporters and U.N. peacekeepers.
Preval's Unity party denied it perpetrated fraud and accused Celestin's rival candidates of trying to foment a coup d'etat.
The memo, dated seven months before an earthquake destroyed most of Haiti's capital, paints the now 67-year-old president as isolated, independent, "wary of change and suspicious of outsiders." It calls his political decisionmaking "erratic," says he neglected his health after a bout with protstate cancer and had returned to drinking.
But it also characterizes Preval as "Haiti's indespensible man" and sole influential politican.
"Managing Preval will remain challenging during the remainder of his term yet doing so is key to our success and that of Haiti," the memo said.
It said his main concern was life after the presidency, a natural worry in a country where six presidents have fled or been driven into exile since 1986 - in Jean-Bertrand Aristide's case, twice - and another was imprisoned.
It noted Preval "angrily denied charges that he manipulated the electoral process" for the delayed 2009 legislative elections while rejecting that he was responsibile for the electoral commission's exclusion of the still exiled Aristide's Fanmi Lavalas party. That exclusion carried over to the current election.
On Sunday, nearly every opposition candidate joined together while polls were open to accuse Preval of stealing the election for Celestin and called for the vote to be thrown out. Hundreds attending their mid-day news conference chanted "Arrest Preval!"
The two leading contenders reversed their position Monday. But one, musician Michel Martelly, played on Preval's fears by telling him through a news conference: "Haiti does not want you anymore." Martelly dodged Haitian reporters' questions if he was calling for Preval to be exiled.
A joint Organization of American States-Caribbean Community observer mission say the election appeared to be valid, though it confirmed instances of fraud, voter intimidation and the inability of untold thousands to cast ballots because of confusion on the voter rolls.
A delegation of U.S. Congress members in Haiti for the vote asked the U.S. government to withhold its endorsement of the elections until the fraud claims can be investigated.
U.S. Sen. Richard Lugar, ranking Republican on the Senate Foreign Relations Committee, blamed Preval on Wednesday for the electoral problems, saying he had ignored urged reforms.
"As a result, the elections have been fraught with numerous reports of irregularities and fraud," Lugar said.
Read more: http://www.miamiherald.com/2010/12/01/1952551/memo-haiti-leader-sought-to-orchestrate.html#ixzz16wKTPAg4
http://www.miamiherald.com/2010/12/01/1952551/memo-haiti-leader-sought-to-orchestrate.html
PORT-AU-PRINCE, Haiti -- A leaked memo by a U.S. ambassador to Haiti said President Rene Preval's primary concern ahead of last weekend's election for his successor was to ensure the winner would not force him into exile.
The June 2009 memo sent under the name of then U.S. Ambassador Janet Sanderson was released Wednesday by Wikileaks along with an earlier cable about Preval.
The U.S. Embassy in Port-au-Prince said it could not comment on the documents' authenticity.
The memo, which shows an intimate knowledge of the inner workings of the Preval administration and Haiti in general, has surfaced at an awkward moment. Votes in the disputed election are now being counted.
It says that Preval's "overriding goal is to orchestrate the 2011 presidential transition in such a way as to ensure that whoever is elected will allow him to go home unimpeded. Based on our conversations, this is indeed a matter that looms large for Preval."
The document could feed opposition-stoked rumors that Preval rigged the election to elect his preferred successor, state-run construction company chief Jude Celestin. That perception has fueled violent clashes between opposition-candidate supporters and U.N. peacekeepers.
Preval's Unity party denied it perpetrated fraud and accused Celestin's rival candidates of trying to foment a coup d'etat.
The memo, dated seven months before an earthquake destroyed most of Haiti's capital, paints the now 67-year-old president as isolated, independent, "wary of change and suspicious of outsiders." It calls his political decisionmaking "erratic," says he neglected his health after a bout with protstate cancer and had returned to drinking.
But it also characterizes Preval as "Haiti's indespensible man" and sole influential politican.
"Managing Preval will remain challenging during the remainder of his term yet doing so is key to our success and that of Haiti," the memo said.
It said his main concern was life after the presidency, a natural worry in a country where six presidents have fled or been driven into exile since 1986 - in Jean-Bertrand Aristide's case, twice - and another was imprisoned.
It noted Preval "angrily denied charges that he manipulated the electoral process" for the delayed 2009 legislative elections while rejecting that he was responsibile for the electoral commission's exclusion of the still exiled Aristide's Fanmi Lavalas party. That exclusion carried over to the current election.
On Sunday, nearly every opposition candidate joined together while polls were open to accuse Preval of stealing the election for Celestin and called for the vote to be thrown out. Hundreds attending their mid-day news conference chanted "Arrest Preval!"
The two leading contenders reversed their position Monday. But one, musician Michel Martelly, played on Preval's fears by telling him through a news conference: "Haiti does not want you anymore." Martelly dodged Haitian reporters' questions if he was calling for Preval to be exiled.
A joint Organization of American States-Caribbean Community observer mission say the election appeared to be valid, though it confirmed instances of fraud, voter intimidation and the inability of untold thousands to cast ballots because of confusion on the voter rolls.
A delegation of U.S. Congress members in Haiti for the vote asked the U.S. government to withhold its endorsement of the elections until the fraud claims can be investigated.
U.S. Sen. Richard Lugar, ranking Republican on the Senate Foreign Relations Committee, blamed Preval on Wednesday for the electoral problems, saying he had ignored urged reforms.
"As a result, the elections have been fraught with numerous reports of irregularities and fraud," Lugar said.
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