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jeudi 8 septembre 2011

Sud-est: Inauguration d’un centre de diagnostic intégré aux Cayes-Jacmel

Par Pierre-Paul ANCION Un million de dollars américains, le coût de la construction du Centre de diagnostic intégré (CDI) inauguré ce mardi 06 septembre aux Cayes-Jacmel par la vice ministre vénézuélienne pour l’Amérique latine et les Caraïbes, madame Maria Jacqueline Mendoza à la tête d’une délégation de plusieurs personnalités de la diplomatie vénézuélienne, dont l’ambassadeur du Venezuela accrédité en Haïti, Pedro Antonio Canino Gonzales.
‘’Longue vie au président Fidel Castro, longue vie au comandant Hugo Chavez, longue vie au président Michel Martelly’’ a crié, en guise de remerciements le maire des Cayes-Jacmel, Pierre Féguitho Janvier à la fin de son discours de circonstance.
Le directeur du CDI, le médecin Rénold Rosemay lui, a précisé que ce centre peut hospitaliser quatorze patients et a exhorté l’état haïtien a fait tout ce qui est en son pouvoir pour renforcer l’effectif du personnel médical de ce centre. Le docteur Rosemay a expliqué que ce centre est le fruit d’une coopération tripartite entre le Venezuela, Cuba et Haïti, le Venezuela s’est investit dans la logistique, Cuba lui, dans le personnel médical, il revient à l’état haïtien maintenant de manifester sa collaboration.
Membre de la délégation haïtienne, le médecin Georges Dubuche lui a affirmé que le projet du président de la République est d’arriver à doter chaque commune du sud-est d’un CDI et d’un centre de santé, pour renforcer les infrastructures de l’industrie touristique de ce département.
‘’Vous savez que le sud-est a un potentiel touristique énorme…’’ a relaté en substance le Dr Dubuche.
Après Cayes-Jacmel, les délégations, vénézuélienne avec Madame Mendoza et haïtienne avec le sénateur Zenny, madame Ditny Raton et madame Stéphanie B. Valledrouin, se sont rendues à la place du marché de Jacmel pour visiter la maison qui a hébergé le libérateur des pays de l’Amérique du sud de la colonisation espagnole au début du XIXième siècle Simon Bolivar. Elles ont visité également la place de la douane de Jacmel, berceau du drapeau de la Grande Colombie.
Le maire de Jacmel, a remis a madame Mendoza plusieurs projets en attentes de financement, tels que la restauration de la place de la douane de Jacmel, qui depuis des années devient la ’’ mecque’’ des nationalistes de l’Amérique latine, les vénézuéliens surtout, la construction du boulevard de la plage Congo etc.
Source:bonzouti.com
http://bonzouti.com/actualite/actualite-No1080-Sud-est-Inauguration-d-un-centre-de-diagnostic-integre-aux-Cayes-Jacmel-.html

Des maisons en bois et en pierre pour reconstruire Haïti

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67614.htm
L'Institut pour la valorisation du bois et des espèces arborées du Conseil National des Recherches (Ivalsa-Cnr), qui est implanté à San Michele all'Adige, dans le Trentin, a mis au point des prototypes d'habitations en bois et en pierre dans le but de les utiliser pour les projets de reconstruction des zones ravagées par le tremblement de terre de 2010 à Haïti.
Ce mois d'août était consacré à des tests de résistance sismique de ces nouvelles maisons, tests encadrés dans le projet "ReparH" que l'Ecole supérieure d'architecture CRATerre-Ensag de Grenoble réalise avec l'ONG Miseror. Le système de construction mixte bois-pierre assure une reconstruction économique, sûre et durable, car ces matières premières sont peu couteuses et se trouvent facilement sur place.
Jamais aucun test sismique n'avait été jusque là réalisé sur le comportement de structures mixtes de ce type, selon le directeur de Ivalsa-Cnr Ario Ceccotti, et les tests scientifiques mécaniques fourniront une base scientifique qui pourra servir pour des travaux de même genre. La technologie sera appliquée à Haïti, si les tests se révèlent concluants.
Les chercheurs de l'Université de Grenoble expliquent qu'ils ont demandé à collaborer avec cet institut italien car il est connu pour "son professionnalisme et sa compétence au niveau international dans la résistance des édifices aux tremblement de terre". Les solutions techniques proposées représentent selon eux le meilleur compromis entre performance, technologie et sobriété socio-économique. Le bois étant un matériel plus couteux, son utilisation a été réduite pour privilégier la pierre et le tuf locaux.
Pour les chercheurs italiens, c'était un honneur de travailler sur des questions sociales, et pas uniquement scientifiques, conclut Ario Ceccotti : "que nos compétences se traduisent en aide concrète pour les personnes en difficulté est pour nous un motif de fierté".
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67614.htm

Des étudiants haïtiens au Havre

SOLIDARITE. Quatre étudiants sont arrivés hier pour effectuer une année d'étude à l'Université du Havre.
Anciens et nouveaux Haïtiens réunis hier à la gare du Havre
Anciens et nouveaux Haïtiens réunis hier à la gare du Havre
Dhaiti Erassaint, Alphonse Rodrigue, Anelle Blain et Gregori Calix sont arrivés Hier midi à la gare du Havre pour effectuer leur Master 2 à l'Université du Havre. C'est en présence de Camille Galap, directeur de l'université du Havre, de Eliane Talbot, vice-présidente du CEVU (conseil des études et de la vie étudiante) et de quatre des « anciens » Haïtiens, que la seconde vague d'étudiants haïtiens a été accueillie.
Aider Haïti par le biais de l'enseignement
Suite au Séisme qui a détruit Haïti, le 12 janvier 2010, Le comité Franco-Haïtien, dont fait partie Camille Galap, s'est réuni afin de trouver une solution pour venir en aide à Haïti, par le biais de l'enseignement : « Notre objectif est de créer un corps professoral pour reconstruire Haïti », confie Camille Galap. L'université du Havre et d'autres en France manifestent une solidarité auprès des étudiants Haïtiens qui ne peuvent plus étudier. « Ces universités solidaires, font partie de l'asso- ciation des Universités et établissements français de la reconstruction d'Haïti, dont je suis le président » explique Camille Galap.
Une Démarche d'urgence a donc été mise en place. « L'année dernière la ville du Havre et la Codah ont participé au financement des études des Haïtiens. S'ils ne les avaient pas aidés, les étudiants ne seraient venus que pour six mois ». Mais ce projet n'aurait pas abouti sans l'aide de l'Etat. « Le Ministère des Affaires étrangères finance en grande partie leurs études. Ils sont donc boursiers du gouvernement », rajoute Camille Galap.
Actuellement, ce sont 30 universités françaises, dont l'université Antille-Gyanne, qui permettent à une soixantaine d'étudiants haïtiens d'effectuer leur Master 2 en France.

Mettre en pratique les enseignements
« Après cette formation, je souhaite mettre en pratique ce que j'aurais appris tout au long de l'année pour aider dans l'avancement de mon Pays » explique Alphonse Rodrigue, étudiant en Master 2 Management International. Du même Master, Dhaiti Erassaint espère « trouver un travail en rapport avec le management international ».
Arnelle Blain, étudiante en économie appliquée et analyse de projet constate « qu'Haïti a certaines carences et le savoir français me permettra d'apporter ma contribution à la vague de reconstruction qui surgit en Haïti. Ce serait très intéressant de participer à la reconstruction de mon Pays ». Gregori Calix, en Master 2 d'informatique, compte « profiter de ce que je vais apprendre pour innover dans le domaine de l'informatique.
Informatiser les Institutions, l'Etat et les aider à fonctionner ».
Mi-septembre, une manifestation réunissant ces étudiants devrait avoir lieu au Havre.
http://www.paris-normandie.fr/article/autres-actus/des-etudiants-haitiens-au-havre

Célébration ce jeudi de la Journée internationale de l'alphabétisation

La célébration de la Journée internationale de l'alphabétisation de cette année, met l'accent sur le caractère essentiel de la relation entre alphabétisation et paix. Dans son message traditionnel la directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a fait remarquer que L'alphabétisation, base de toute forme d'éducation et d'apprentissage tout au long de la vie, constitue l'un de ces droits.
« L'alphabétisation est un préalable à la paix, car ses multiples bienfaits portent à la fois sur les sphères humaine, culturelle, sociale, politique et économique. Dans les sociétés d'aujourd'hui, qui reposent sur le savoir, la sous-alphabétisation est plus que jamais synonyme d'exclusion et de marginalisation. », Poursuit madame Bokova.
« Selon les chiffres les plus récents (2009), 793 millions d'adultes, dont une majorité de filles et de femmes, n'ont pas les compétences associées à l'alphabétisation de base. De plus, 67 millions d'enfants en âge d'être scolarisés dans le primaire ne vont pas à l'école et 72 millions d'adolescents en âge de suivre un enseignement dans le premier cycle du secondaire ne peuvent pas non plus exercer leur droit à l'éducation, le risque étant de voir grandir ainsi une nouvelle génération d'analphabètes », peut-on lire dans son message.
Elle précise que cette situation inacceptable constitue un frein aux efforts déployés pour réduire la pauvreté et promouvoir le développement humain. Elle représente une violation des droits de l'homme et des libertés fondamentales, ainsi qu'une menace pour la paix et la sécurité.
L'alphabétisation est un accélérateur de développement et un facteur de paix. Tout d'abord, l'alphabétisation autonomise les individus, en leur permettant d'acquérir les compétences et la confiance nécessaires pour rechercher des informations essentielles et faire des choix éclairés qui auront une incidence directe sur leurs familles et leurs communautés.
Ensuite, l'alphabétisation est une condition nécessaire pour que les individus participent effectivement aux processus démocratiques, fassent entendre leur voix dans les organisations locales, acquièrent des connaissances politiques et contribuent ainsi à influer sur la qualité des politiques publiques.
Enfin, les programmes d'alphabétisation renforcent la compréhension mutuelle, en permettant aux individus d'échanger leurs idées et d'exprimer, préserver et développer leur identité et leur diversité culturelles.
Elle rappelle qu'aucun pays ne peut espérer fonder durablement la paix s'il ne trouve pas les moyens d'établir une confiance mutuelle entre ses citoyens grâce à des systèmes d'éducation inclusifs qui prônent la compréhension mutuelle, le respect, la tolérance et le dialogue.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=19495

La Banque mondiale réitère son soutien dans la reconstruction du pays

Les Deux vice-présidents de la Banque mondiale, Pamela Cox, Vice-présidente pour la région Amérique latine et les Caraïbes ainsi que d'autres dirigeants de l'institution financière effectuent actuellement Haïti dans le cadre d'une visite de deux jours. L'annonce a été faite par la Banque Mondiale dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 8 septembre.
Axel van Trotsenburg, Vice-président chargé des finances concessionnaires et des associations globales, sont venus pour réaffirmer l'engagement de la Banque dans les efforts de reconstruction du pays.
Ces hauts fonctionnaires de la Banque mondiale rencontreront le président de la Republique Michel Martelly , afin de discuter de ses priorités et les moyens permettant à la Banque de continuer à soutenir le pays.
Ils auront également des entretiens avec représentants des secteurs privé et public pour un échange de vues sur les opportunités et les défis auxquels Haïti fait face. « L'aide de la banque mondiale soutient directement la stratégie de développement du gouvernement ainsi que ses besoins les plus pressants, en particulier dans le domaine de la reconstruction du logement et du système éducatif. Ces deux secteurs contribueront au rétablissement à long terme du pays. », a déclaré Cox.
Parmi les activités de la Banque envers Haïti, la gestion des risques de désastre, l'augmentation de la productivité agricole, la création d'emplois, et l'amélioration à l'accès aux services de base demeurent ses priorités.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=19494

Mirlande Manigat soutient que M. Conille ne jouit pas du statut de diplomate

L'ex candidate à la présidence, Mirlande Manigat, préconise des analyses approfondies du dossier du Premier Ministre désigné, Gary Conille, afin de vérifier son lieu de résidence. La résidence pendant 5 années consécutives en Haïti est un des critères prévus par l'article 157 de la constitution relatif à la ratification du Premier Ministre. La secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) rejette les arguments comparant le statut d'un haut fonctionnaire de l'ONU à celui d'un diplomate. Rappelant que le diplomate bénéficie de l'ex territorialité, Mme Manigat rappelle que le fonctionnaire de l'ONU n'est pas un représentant de son pays a l'ONU.
Dans le même temps elle rejette les arguments tirés de la convention de vienne de 1962 qui ne concernent que la vie diplomatique et consulaire. M. Conille ne peut pas évoquer cette convention puisqu'il est un haut fonctionnaire de l'ONU et non un représentant permanent du gouvernement haïtien.
Si l'ex territorialité ne peut être évoquée dans le cas d'espèce qui concerne M. Conille, la secrétaire générale du RDNP assure que la résidence haïtienne peut être prouvée par l'intéressé. Elle exhorte les législateurs à se référer aux paiements des impôts locatifs comme la preuve authentique de la résidence permanente. Cette vérification du paiement annuel des impôts locatifs est possible auprès de la Direction Générale des Impôts (DGI), précise Mme Manigat faisant remarquer que cette adresse doit figurer sur le contrat d'embauche de l'ONU.
Interrogé sur les motifs du choix de M. Conille, l'ex candidate à la présidence attire l'attention sur les relations étroites entre l'intéressé et Bill Clinton On peut présumer qu'il est sinon le choix de M. Clinton mais qu'il a son approbation, insiste Mme Manigat rappelant l'influence de l'ex président des Etats-Unis sur la politique haïtienne. Dans ce contexte la secrétaire générale du RDNP estime que l'accession de M. Conille à la Primature pourrait entraîner une emprise trop forte de l'international sur la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=19491

Garry Conille ne bénéficie pas de l'exterritorialité selon Madame Manigat

Le problème de résidence devrait constituer un handicape à la ratification du premier ministre désigné, Garry Connile C'est ce qu'affirme l'ancienne candidate du RDNP, Mirlande Manigat. « Le statut d'un fonctionnaire des Nations-Unies dont jouit monsieur Conille n'est pas celui d'un diplomate accrédité dans un pays », a déclaré l'ancienne première dame qui participait à une conférence débat organisée à l'Université Quisqueya.
Madame Manigat a fait remarquer que docteur Conille ne peut en aucun cas bénéficier de l'exterritorialité c'est-à-dire de l'immunité qui exempte les agents diplomatiques de la juridiction du pays ou ils se trouvent.
La constitutionnaliste croit que le parlement doit tenir compte de l'article 157 de la constitution relatif à la question de résidence dans l'étude du dossier Dr. Conille.
Par ailleurs elle a exprimé certaines réserves par rapport au choix du docteur Conille qui selon elle a été rassemblement dicté par l'ancien président américain Bill Clinton.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=19490

La résidence haïtienne de M. Conille peut être prouvée assurent certains acteurs

Le nouveau Premier Ministre désigné, Gary Conille, est visiblement peu bavard. Dans les 48 heures qui ont suivi sa désignation c'est le chef d'Etat qui est intervenu pour réfuter les critiques relatives à sa résidence. Certains législateurs soutiennent que M. Conille ne répond pas aux critères constitutionnels puisqu'il n'a pas résidé en Haïti au cours des 5 dernières années.
En réaction le chef d'Etat haïtien, Michel Martelly, a fait valoir qu'en tant que haut fonctionnaire des Nations Unies, M. Conille paie des taxes pour le compte d'Haïti.
Le député Tolbert Alexis, est également un défenseur de la cause de l'ex coordonnateur du système des Nations Unies au Niger. Le parlementaire donne l'assurance que le statut de haut fonctionnaire de l'ONU est comparable à celui d'un diplomate.
Conseiller juridique de M. Wyclef Jean confronté au même problème de la residence lors des dernières élections présidentielles, maître Alexis assure qu'une personne peut avoir sa résidence en Haïti et demeurer sur un autre territoire.
Interrogé sur les critères de vérification de la résidence, M. Alexis affirme qu'il faudra analyser le formulaire d'embauche de l'intéressé.
Dans le même temps certains leaders de la société civile, dont le directeur de l'Action Citoyenne, Bertony Bellegarde, exhortent les parlementaires à ratifier M. Conille s'il satisfait aux exigences constitutionnelles. Il faudrait vérifier s'il a perdu sa nationalité haïtienne déclare M. Bellegarde soulignant que l'ONU prend le soin de déterminer le pays de résidence dès la signature du contrat d'embauche.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19488

Viettel : inauguration d'un réseau de télécommunications à Haïti

Le président d'Haïti, Michel Martelly, et le directeur général adjoint de Viettel, Nguyen Manh Hung, ainsi que des officiels d'Haïti et du Vietnam, ont pressé le 8 septembre le bouton d'ouverture du réseau de télécommunications Natcom, un joint-venture entre Viettel et Teleco du gouvernement haïtien.

S'exprimant lors de la cérémonie, le président haïtien s'est félicité des efforts de Natcom qui, en une année, a créé un réseau complet de télécommunications qui est à ce jour le plus important du pays, créant pour ce secteur un environnement concurrentiel qui, au-delà d'accélérer le développement de celui-ci, servira efficacement les intérêts du peuple haïtien.
Michel martelly a également loué les activités sociales et caritatives de Natcom à Haïti.
Nguyên Manh Hung s'est engagé à ce que dans quelques années, ce joint-venture participera pleinement au développement du secteur des télécommunications de Haïti pour le porter au niveau technologique de ceux des pays avancés, contribuant ainsi à la reconstruction puis au développement après le terrible séisme de janvier 2010.
En une année, Natcom a installé près de 3.000 km de câbles optiques et près de 800 émetteurs-récepteurs (BTS) dans l'ensemble de ce pays. Ses tarifs seront meilleur marché de 20% que ses concurrents tels Digicel et Voila.
Depuis le 20 juillet dernier, Natcom compte déjà plus de 140.000 abonnements en téléphonie mobile ainsi que des dizaines de milliers d'abonnements en réseaux 3G et ADSL. Natcom a pour objectif de parvenir à 500.000 d'abonnements en mobile et 20.000 abonnements en 3G d'ici la fin de cette année, puis 2 millions en mobile pour fin 2012.
Le réseau Natcom représente le 3e investissement à l'étranger de Viettel (compagnie générale de télécommunications de l'Armée) après le réseau de téléphonie mobile Metfone au Cambodge et Unitel au Laos. Selon les prévisions, Viettel fera de même en 2012 au Mozambique. - AVI
http://fr.vietnamplus.vn/Home/Viettel--inauguration-dun-reseau-de-telecommunications-a-Ha%C3%AFti/20119/18092.vnplus

Haïti: nouveau cas de viol collectif de la MINUSTAH

Publié par Alencontre le 8 - septembre - 2011 Par Michaëlle Desrosiers et Franck Seguy
Port-Salut, petite ville côtière au Sud de la république d’Haïti, est réputée pour ses plages attrayantes et son paysage rayonnant comme une carte postale. Depuis plus d’une semaine, elle ajoute un nouvel élément à sa réputation: au moins quatre parmi les militaires uruguayens de la mal nommée Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) qui y sont cantonnés ont violé collectivement Johnny Jean, un jeune garçon de 18 ans.
Si l’acte a été perpétré le jeudi 28 juillet 2011, c’est seulement vers la fin du mois d’août qu’il a commencé à occuper la une de l’actualité. En partie, grâce ou à cause de la vidéo du crime diffusée sur Internet. En effet, les militaires eux-mêmes ont filmé la scène. Ils s’en sont servis après comme film, faisant des projections pour se gargariser de leur prouesse. Qui pis est, en présence de jeunes adolescents de la zone, tous amis de la victime. Et c’est justement l’un d’eux qui a utilisé son téléphone portable pour capter quelques séquences de la vidéo qui a été diffusée par l’agence en ligne Haiti Press Network (HPN). La vidéo n’aura été visible que quelques heures sur le Web. On ne sait pas trop s’il s’agit d’une action diplomatique du gouvernement uruguayen ou de l’ONU elle-même – Youtube ayant argué de sa politique de non-promotion de la haine pour justifier le retrait de la vidéo, étant donné que pas mal de commentaires (plus de 4000) commençaient à fuser pour condamner la barbarie onusienne.
Il a fallu le déploiement des soldats de la MINUSTAH pour sortir Port-Salut de sa posture de havre de paix. En 1995, par exemple, la ville comptait à peine 40 policiers. Tandis que l’effectif de la police nationale n’a cessé d’augmenter, Port-Salut, elle, ne comptait que 7 policiers en 2004. Car, il était presque impossible d’enregistrer un incident plus grave que le vol d’un cabri ou de quelques lots de patates. Pourtant, paradoxalement, depuis cette même année de 2004, avec la nouvelle occupation du pays par la MINUSTAH, il a fallu y déployer un contingent militaire, pour la (dé)stabiliser. Etant donné que la nature a horreur du vide et que, comme on le sait bien, l’oisiveté est la mère de tous les vices, les militaires ont dû faire travailler ce dont ils disposent de méninge pour trouver un artifice capable de justifier leur présence. Petit à petit, ils ont introduit: prostitution de mineurs et de mineures, le «cambiar» — pratique d’échange de nourriture contre des services tels achat de produits hallucinogènes et/ou illicites comme le tabac, l’alcool, la marijuana… Tout cela ressort du rapport rendu public par le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) [1], le lundi 4 septembre 2011.
Le viol du jeune Johnny doit être compris dans ce cadre-là. En effet, pour gagner leur survie quotidienne, pas mal d’adolescents et de jeunes fils et filles de paysans appauvris comme Johnny nouent des relations de proximité avec les soldats onusiens déployés dans différentes régions du pays. Le jeune Johnny s’était particulièrement lié d’amitié avec l’un des soldats du contingent uruguayen, un certain Pocho. Ce dernier apparemment n’a pas pris part à l’acte. Il aurait même été empêché de lui porter secours. Car, les bandits avaient fermé la porte de la chambre dans laquelle ils accomplissaient cet acte criminel pour empêcher que les cris du jeune garçon n’arrivent aux oreilles de son «ami» Pocho.
L’opulence dans laquelle vivent les soldats ounisiens installés en Haïti est, le moins que l’on puisse dire, offusquante. Dans les villes, ils s’installent dans les meilleurs hôtels, ils se pavanent sur les plages en semaine comme en week-end, encore plus à Port-Salut où celles-ci sont particulièrement belles. En contrepartie, ils achètent les plus jeunes, les prostituent et… les violent. Non seulement ces militaires bénéficient d’une impunité absolue qui ne leur inspire aucune retenue ni légale ni de mœurs – leur statut de soldats onusiens les plaçant au-dessus des tribunaux haïtiens –, mais également l’épaisseur de leur salaire représente plus qu’une insulte pour les pauvres policiers et autres fonctionnaires de l’Etat haïtien. A titre de comparaison: le soldat uruguayen reçoit en Uruguay un salaire équivalent à 400 dollars. Au sein de la MINUSTAH, il perçoit 6000 dollars par mois. Il est vrai que le gouvernement uruguayen en déduit une bonne partie, mais le soldat uruguayen de la MINUSTAH dispose quand même d’assez d’argent et d’autorité pour se croire tout permis en Haïti. En général, ils économisent assez pour qu’au retour dans leur pays, ils puissent s’acheter un bel appartement et… se la couler tranquille. On peut d’ailleurs se demander si la prompte plainte du gouvernement contre ses propres soldats déployés en Haïti ne vise pas d’abord à préserver au sein de la MINUSTAH la présence uruguayenne économiquement rentable pour l’Etat uruguayen. Ce dévouement du gouvernement uruguayen cherche également à faire passer le message que ce viol collectif perpétré contre Johnny Jean n’est qu’un incident inhabituel dont ne seraient coupables que les quatre soldats uruguayens et non un mode d’agir des forces d’occupation. Voilà pourquoi il est toujours utile de raviver la mémoire.

La MINUSTAH n’est pas à son premier viol collectif
Tout de suite, il faut signaler que la MINUSTAH n’est pas à son premier viol collectif. En effet, moins d’un an près son débarquement en Haïti, plus précisément le 18 février 2005, trois agents pakistanais de la mission ont violé une jeune fille du nom de Nadège Nicolas. Cependant, en dépit du fait qu’il s’est agi d’un acte criminel qui a, très certainement soulevé la colère de plus d’un, surtout des organisations féministes, il était, selon toute apparence, plus admissible que le viol collectif d’un homme. Jusqu’à présent, ce cas est d’ailleurs resté impuni et classé sans suite. Aujourd’hui, en violant collectivement un jeune garçon, la MINUSTAH s’est attaquée de plein fouet à la morale chrétienne, machiste, dominante et très forte en Haïti. Les chrétiens n’ont pas tardé à crier à l’abomination, les hommes de loi et autres directeurs d’opinions à la destruction de la dignité et de l’identité du jeune garçon. En d’autres termes, il aurait cessé d’être homme par le fait d’avoir été violé par quatre hommes armés – ce qui dans la culture machiste signifie qu’il a cessé d’exister.
D’ores et déjà, il faut souligner que ce jeune garçon est issu de la couche populaire de la paysannerie haïtienne. Son niveau d’études éclaire fort bien cette réalité. A 18 ans, Johnny ne fréquente que la cinquième année scolaire élémentaire. Il n’a pas pu se rendre à l’école pour l’année académique 2010-2011 par manque d’argent. Il est le quatrième fils de sa mère. Ses frères ou, pour parler correctement, ses demi-frères, ne sont pas du même père que lui. La différence des signatures attestée par le rapport du RNDDH permet de relever ce fait significatif.
Avoir plusieurs fils de pères différents est le résultat de deux phénomènes intrinsèquement liés que l’on rencontre au niveau des couches populaires haïtiennes: l’abandon paternel et son corollaire, la monogamie en série. La femme-mère d’un enfant abandonné par son géniteur se lie avec un autre homme pour survivre avec son enfant. De cette liaison naît un nouvel enfant, encore abandonné par son géniteur. Elle recommence avec un troisième homme dans le même souci: trouver de quoi survivre avec ses «enfants sans papa». Dans la foulée, elle aura ainsi plusieurs enfants de pères différents, de nom de famille différent, bien sûr, si ceux-là ont eu la «chance» d’être légalement reconnus par leur géniteur.
La MINUSTAH, dans toutes ses exactions, s’est systématiquement dirigée contre les appauvri·e·s. Ses viols, ses assassinats ou attentas sont dirigés contre les quartiers délabrés tels Cité-soleil [2], des jeunes femmes, des jeunes hommes sans défense. A ce propos, le RNDDH rapporte le cas bien connu de la pendaison d’un mineur de 16 ans, Gérald Jean-Gilles, dans une base militaire népalaise dans le Nord du pays, à Carenage, Cap-Haïtien (deuxième ville du pays). La MINUSTAH avait tout fait pour faire passer ce crime pour un suicide. Sauf que le suicide est une étrangeté pour l’entendement populaire haïtien. Tout comme Johnny Jean, Gérald Jean-Gilles faisait du «cambiar» avec les agents onusiens, c’est-à-dire il leur rendait des services en échange de nourriture. Ainsi, en vraie force d’occupation, la MINUSTAH utilise le viol comme arme de guerre. Elle humilie, exploite, rabaisse et soumet les plus paisibles, ceux qui n’entrent en contact avec elle que pour assurer leur survie, ou tout simplement parce qu’ils sont pauvres; celles et ceux-là dont le teint est très foncé parce que leur peau a brûlé sous le soleil de plomb d’Haïti; celles et ceux-là qui ont eu le malheur d’habiter à Cité Soleil et autres «zones-de-non-droits».
En s’attaquant presque exclusivement aux plus appauvris·e·s, la MINUSTAH, comme troupe d’occupation, introduit une différence de taille par rapport à ses aînés dans la pratique des invasions militaires sur le sol haïtien. En effet, sous l’occupation étasunienne officielle d’Haïti (1915-1934), innovant sur le sol haïtien, l’arsenal raciste étatsunien s’était déchainé tant contre les mulâtres que contre les Noirs-Noires riches et appauvris-es. Ceci a contraint ceux et celles-là qui, dans un premier temps appuyaient l’invasion, à intégrer la lutte anti-occupation. Bien que sous sa forme la plus «pacifique», la propagande écrite. Il va sans dire que cette contribution a renforcé la lutte et a donné un autre souffle au mouvement des Cacos, auparavant traités de vagabonds tant par les envahisseurs que par la classe dominante majoritairement mulâtre. Donc la MINUSTAH, plus vigilante, pourrait-on dire, s’attaque presque exclusivement aux plus méprisé·e·s, aux plus humbles, aux plus appauvri·e·s. Ainsi, elle s’assure d’une légitimité somme toute malsaine auprès de la grandonarco-bourgeoisie [3] haïtienne et de la petite bourgeoisie, parmi laquelle elle recrute l’essentiel de son personnel civil local. Ainsi, peut-elle se pavaner, violer, pendre, contaminer et mentir à tout bout de champs, tranquillement vu que ses intérêts font corps avec ceux des «citoyens respectables».
Parlant de mensonge, le viol collectif de ce jeune homme n’est pas le dernier acte de la MINUSTAH dénoncé par la population de Port-salut. En effet, au cours de ce même mois d’août, une organisation locale avait dénoncé dans une note de presse des «mauvais agissements» du contingent uruguayen. En réponse, la MINUSTAH avait réalisé sa propre enquête sur elle-même. Cette enquête s’est, évidemment, soldée par la négation totale et catégorique des faits, pour conclure qu’il ne s’agissait que d’«allégations de mauvaise conduite dénuées de tout fondement». Parmi les actes reprochés aux soldats: «La prostitution de mineurs, voyeurisme, pollution de l’environnement, consommation de marijuana en présence de mineurs, comportement humiliant, méprisant, insultant, irrespectueux et malhonnête envers les citoyens de Port-salut» [4]. L’intéressant dans tout cela c’est que quelques jours avant la publication de la vidéo du viol collectif du jeune garçon de 18 ans sur Internet, la force onusienne se gargarisait de sa prétendue enquête, et était à deux doigts d’accuser l’organisation CREDOP de diffamation. Or, le viol et sa publication sur Internet indiquent que non seulement les militaires ont violé, humilié le jeune homme mais qu’ils y ont pris un très sale plaisir. L’ahurissant dans tout cela, c’est que dans sa demande d’excuses suite à la diffusion de la vidéo et de ses suites, le Chilien Mariano Fernandes, chef de la MINUSTAH, ne s’est pas excusé pour le rapport d’enquête mensonger divulgué sur Port-Salut, il y a de cela moins d’un mois.
Si la MINUSTAH occupe une nouvelle fois la Une de l’actualité en Haïti, à un moment où les esprits seraient plus enclins à se préoccuper de la formation du nouveau gouvernement ou de la réouverture des classes, ce n’est même pas parce qu’une nouvelle étude vient de démontrer son implication dans la transmission criminelle de l’épidémie de choléra [5] – épidémie, qui, à cette date, aurait déjà tué plus de 5000 Haïtiens et Haïtiennes. Ce n’est non plus pas à cause d’une nouvelle accusation de déversement de matières fécales dans les rivières du pays [6], comme elle s’est donné l’habitude de le faire depuis octobre 2010.
Ceux et celles dont la bonne foi jusqu’ici n’avait jamais été ébranlée doivent finalement saisir que la MINUSTAH n’est pas une mission très angélique. Au contraire! On pourrait même dire qu’elle est particulièrement «maléfique»! Ses méfaits sont aussi grotesques et scandaleux que leur impunité et admission plus ou moins masquée par l’internationale communautaire [7]. La MINUSTAH est machiste et raciste. Elle est ouvertement en guerre contre les couches populaires. Sa participation active dans la répression contre les manifestations dans tout le pays surtout de celles ayant eu lieu dans le cadre de la lutte pour le réajustement salarial constitue un vibrant témoignage. A ce propos, Le même rapport du RNDDH indique: «Le 12 mai 2011, Géna WIDERSON élève en septième (7ème) année fondamentale au Collège Centre de Formation Classique de Verrettes, département de l’Artibonite, âgée de quatorze (14) ans, est atteint de deux (2) projectiles tirés par des agents de la MINUSTAH. Cet incident s’est produit au moment où des élèves du Lycée Jacques Stephen Alexis organisaient une manifestation contre la révocation d’un (1) enseignant.» En fait, la répression contre toute velléité populaire et de classe est systématique de la part de la mission onusienne. Museler, humilier, violer, prostituer: voilà le crédo de la MINUSTAH.
Voici un extrait de quelques cas de viols, de vols, de bastonnades, d’assassinats et d’arrestations illégales et arbitraires perpétrés par la MINUSTAH relatés dans le rapport du RNDDH :1. Le 18 février 2005, trois (3) agents Pakistanais du contingent de la MINUSTAH basés aux Gonaïves ont violé Nadeige NICOLAS;2. Le 20 mars 2005, Robenson LARAQUE, Journaliste de Radio Télé Contact a été mortellement atteint par des projectiles tirés par des agents de la MINUSTAH qui délogeaient les anciens militaires du Commissariat de Police de Petit-Goave;3. Le 26 novembre 2005, au Carrefour Trois Mains, sur la Route de l’Aéroport, Marie Rose PRÉCÉUS a été contrainte de faire une fellation pour un soldat Jordanien avant d’être violée par sodomisation par ce dernier;4. Le 20 décembre 2006, Stephane DUROGÈNE, étudiant en troisième année au Centre de Formation Classique et Économique (CFCE) a été atteint de projectiles à l’œil gauche tirés par des agents de la MINUSTAH alors qu’il passait près du Commissariat de Delmas 62;
5. Le 3 novembre 2007, cent onze (111) agents Sri-lankais sont impliqués dans un cas d’abus et d’exploitation sexuels dont sont victimes des mineurs;
6. Le 29 mai 2008, le policier Lucknis JACQUES, affecté au Commissariat de Cité Soleil a été molesté par des agents de la MINUSTAH;
7. Le 6 août 2008, les agents de la MINUSTAH ont brutalisé deux (2) policiers Donson BIEN-AIMÉ A2 et Ronald DENIS A3, tous deux (2) affectés au Commissariat de Cité-Soleil. Ces faits ont été perpétrés contre les victimes en dépit du fait qu’ils se soient clairement identifiés;
8. Le 18 août 2010, un mineur orphelin, âgé de seize (16) ans répondant au nom de Gérald JEAN GILLES a été retrouvé pendu à un amandier qui se trouve sur la base des soldats népalais de la MINUSTAH, située à Carénage, au Cap-Haïtien. Ce mineur fréquentait la base et rendait de menus services aux agents qui y sont affectés;
9. A la mi-octobre 2010, les agents Népalais de la MINUSTAH affectés à Mirebalais sont impliqués dans l’apparition et la propagation du choléra en Haïti par le déversement de déchets humains dans les rivières Boukan Kanni et Jenba entraînant des pertes humaines considérables;
10. Le 12 mai 2011, Géna WIDERSON élève en septième (7ème) année fondamentale au Collège Centre de Formation Classique de Verrettes, département de l’Artibonite, âgée de quatorze (14) ans, est atteint de deux (2) projectiles tirés par des agents de la MINUSTAH. Cet incident s’est produit au moment où des élèves du Lycée Jacques Stephen Alexis organisaient une manifestation contre la révocation d’un (1) enseignant.
Ces faits ne sont pas exhaustifs. Cependant, dans tous les cas susmentionnés, le RNDDH met en cause la responsabilité de la MINUSTAH et par voie de conséquence, celle de l’ONU car, il est inconcevable que des agents engagés dans une force onusienne, fonctionnent en dehors de toute règle de redevabilité et s’adonnent à des activités répréhensibles de toute sorte sous le couvert de leur immunité conférée par l’ONU.
[1] Suite au tollé causé par cette affaire, le Rnddh s’est rendu à Port-salut pour y mener une enquête. Son rapport est publié par plusieurs médias haitiens La version citée dans cet article est publiée sur internet par haiticonnexion.
[2] La plus grande bidonville haitienne, où, au cours de l’été 2005, la MINUSTAH est entrée et a tué plusieurs dizaines de personne parmi lesquelles femmes enceinte et enfant.
[3] La grandonarcho-bourgoiesie fait référence aux pratiques économico-politiques des bourgeois-grandons haïtiens. Ce concept de grandons-bourgeois ou bourgeois-grandons (grandonboujwa en créole haïtien) a été forgé par Jn Anil Louis-Juste pour qualifier la spécificité du capitalisme haïtien. En Haïti, il est un excercice ardu d’identifier un seul bourgeois qui ne soit en même temps propriétaire terrien (grandon en créole). Toutefois, ces terres ne sont pas insérées dans la production capitaliste, mais travaillées par des paysans ou travailleurs ruraux qui doivent en retour payer le grandon en rente. Quant aux bourgeois, ils se retrouvent principalement dans les activités commerciales d’import-export, particulièrement. Ce qui fait qu’ils ne sont ni grandons seulement ni bourgeois seulement. D’où qu’ils sont des grandons-bourgeois. Nous parlons de grandonarcho-bourgeoisie afin d’attirer l’attention sur le fait que la classe des bourgeois-grandons haïtiens fonctionne fondamentalement comme une famille où très peu de personnes contrôle l’essentiel de l’économie et de la richesse nationales.
[4] www.hpnhaiti.com, 11/08/2011: Haïti: Port-salut dénonce des exactions d’agents uruguayens de la MINUSTAH.
[5] Lire à cet effet, sur www.hpnhaiti.com, Haïti-Choléra: une étude confirme l’origine népalaise, publiée le 24/08/2011.
[6] Lire: Haïti : déversement de matières fécales, la MINUSTAH récidive, publiée sur www.hpnhaiti.com le mercredi 10 aout 2011.
[7] Nous empruntons ce concept du très regretté Jn Anil Louis Juste, assassiné par balles le 12 janvier 2010 quelques trois heures avant le tremblement de terre. L’utilisation de son concept pour désigner la dite communauté internationale, mise en branle pour détruire l’idéal communiste symbolisée par l’Internationale Communiste, déjà au Congrès de Bretton Woods, tire toute sa pertinence dans le souvenir de la lutte du professeur et militant Louis-Juste pour l’émancipation d’Haïti tant des troupes de l’ONU que des relations capitalistes dépendantes et néocoloniales. Il n’est pas superflu de rappeler ici, qu’en 2009, il faisait l’objet de recherche active par les forces d’occupation pour s’être allié à la lutte pour l’ajustement du salaire de misère de l’ouvrier/l’ouvrière haïtien/haïtienne à 200 gourdes, soit 5 dollars par jour.

http://alencontre.org/?p=3680

Des excuses officielles pour un viol

08.09.2011 Le président uruguayen José Mujica, par lettre transmise au président [haïtien] Michel Martelly - dont le Nouvelliste a obtenu copie - a présenté ses excuses au peuple haïtien le 6 septembre. Alors que la mission de l'Onu en Haïti (MINUSTAH) et les services du Secrétaire général des Nations-unies jouent la prudence, c'est la première victoire que la présidence et le peuple haïtien obtiennent dans le dossier du viol présumé d'un adolescent par des soldats uruguayens à Port-Salut", écrit le Nouvelliste.

"Le scandale a éclaté la semaine dernière, quand un casque bleu uruguayen a prêté son téléphone cellulaire à de jeunes Haïtiens, qui y ont découvert une vidéo montrant le jeune homme de 18 ans apparemment agressé dans une base de l'ONU", rappelle le quotidien haïtien. Le chef du bataillon uruguayen de la Minustah a été démis de ses fonctions, les militaires incriminés rapatriés en Uruguay et l'enquête est en cours..
http://www.courrierinternational.com/breve/2011/09/08/des-excuses-officielles-pour-un-viol

Ansel Herz: los haitianos creen que “los soldados uruguayos son inútiles “

El periodista que difundió el video sobre el presunto abuso de los soldados uruguayos a un joven haitiano dialogó con El Observador
Ansel Herz, el periodista que difundió el video de un presunto abuso sexual de soldados uruguayos en Haití, dijo a El Observador que los haitianos creen que “los soldados uruguayos son como turistas, son inútiles” en Port Salut. Sugirió que antes de la llegada de las tropas de Naciones Unidas, el lugar solía ser “silencioso y tranquilo”.
En Haití hay 1.200 soldados uruguayos. Las tropas de Naciones Unidas fueron desplegadas en la isla en 2004 con el objetivo de “proteger los derechos humanos” de los ciudadanos y “apoyar la constitución de un Estado de derecho”.
Las imágenes tomadas con un celular reavivaron la disconformidad del pueblo haitiano con las tropas de la ONU. Según afirma el periodista, la oposición de los haitianos a los soldados no se limita solo a lo sucedido con el video del presunto abuso a Johnny Jean, un hombre de 18 años. La población dice que las tropas han dañado la ciudad tirando basura, han esparcido aguas servidas y fundamentalmente se les responsabiliza a las tropas de Nepal por los casos de cólera registrados en el país desde el pasado mes de octubre. Unas 6.000 personas murieron como consecuencia de la enfermedad.
Herz dijo a El Observador que la familia del joven haitiano le entregó el video mientras los entrevistaba al salir de tribunales. Sin embargo, afirmó que “toda la gente del pueblo ya tenían el video en su teléfono”.
El periodista explicó que la denuncia no se realizó antes porque Jean estaba “taumatizado” y no le comunicó a su familia lo que presuntamente había sucedido. Según Herz, el 20 de julio, día del supuesto hecho, Johnny llegó a su casa y se tiró en su cama de la que no quiso salir por dos semanas. Al comienzo su madre pensó que simplemente estaba triste. Sin embargo, tiempo después, cuando el video “empezó a circular por el pueblo, alguien pasó por su casa y le preguntó si sabía que los soldados había violado a su hijo. Después de eso decidieron hacer una denuncia”.
Según Herz una de las posibles razones por las que el joven haitiano no denunció lo sucedido con anterioridad fue por miedo a represalias. “He escuchado a gente de aquí, de Port Salut, que (tiene) miedo a las tropas de la ONU, de que hay miedo de lo que pasó y de lo que pasaría si hablan de abusos”.
Cuando se le preguntó al periodista sobre si creía que el video era registro de un abuso sexual o quedaba una broma pesada, respondió: “No lo sé, no depende de mi decirlo, el certificado médico (realizado) varias semanas después, decía que tenía un herida cerca de su ano”. Sin embargo, una investigación primaria de la ONU descartó que se tratara de abuso sexual. Herz concluyó: “Es difícil decir que solamente estaban bromeando con él”.
http://www.elobservador.com.uy/noticia/208739/ansel-herz-los-haitianos-creen-que-los-soldados-uruguayos-son-inutiles-/

Chifflet: "Uruguay debe retirarse de Haití"

"Los cascos azules están realizando la tarea sucia del imperio", dijo el ex legislador del Frente Amplio que renunció a su banca en 2005 por el envío de tropas a Haití Guillermo Chifflet, ex legislador y fundador del Frente Amplio (FA), fue claro. "Uruguay debe retirarse de Haití, es una cuestión de principios", dijo este miércoles a El Observador. "Los cascos azules están realizando la tarea sucia del imperio", agregó el ex diputado socialista, quien renunció el 1º de diciembre de 2005 a su banca por discrepar con el gobierno de Tabaré Vázquez en el envío de tropas a Haití.
"Desde la época de (Emilio) Frugoni y en el programa fundacional de mi partido está la abolición paulatina del ejército nacional", recordó uno de los fundadores del FA.
"Cuando los ejércitos son de ocupación y no van a favor de principios estas cosas suelen pasar", exlicó Chifflet en referencia al presunto abuso sexual de militares uruguayos a un joven haitiano. "Es muy difícil controlar a ejércitos de ocupación", aseguró, y luego agregó: "Deben condenarse estos hechos".
"Estas misiones militares no aportan ningún beneficio Uruguay. Esto no prestigia a un país que es pacífico", precisó. "Hay que tomar una decisión en base a principios, se esté en la oposición o en el gobierno ", agregó haciendo referencia al cambio de postura del FA al asumir el gobierno en 2005, que llevó a Chifflet a renunciar a su banca.
"El prestigio del país, y no solo del ejército, está en juego en este caso", precisó el ex diputado frenteamplista.
Si bien el secretario de Presidencia, Alberto Breccia, había reconocido a El Observador este martes que este caso perjudica a Uruguay “en una cantidad de aspectos, y específicamente en el envío de fuerzas de paz”, luego advirtió que “a la imagen del país como país no la roza”. Breccia también dijo a El Observador que “en principio” no están en duda las Misiones de Paz enviadas por Uruguay.
Cuando se le preguntó sobre si había mantenido algún contacto con representantes del oficialismo, Chifflet dijo: "Yo no estoy en consulta con los compañeros".

Tranquilidad de conciencia
"No puedo votar esto que va contra las convicciones más hondas de mi conciencia. Para cumplir con mis compañeros renuncio a la Cámara. Renuncio. Quiero respetar la voluntad de la mayoría pero también estar tranquilo con mi conciencia", dijo Guillermo Chifflet el 1º de diciembre de 2005. Fueron sus últimas palabras como parlamentario. Tras ser electo diputado tres veces consecutivas, ese día se retiró aplaudido por propios y ajenos. Era el primer legislador frenteamplista que renunciaba a su bancada por discrepancias políticas desde la fundación del partido en 1971.
Chifflet supuso hace seis años que el envío de más tropas uruguayas a Haití no resolvería los problemas del país caribeño. “¿Esa es la paz?”, se preguntó el legislador en aquella sesión parlamentaria. La bancada del Frente Amplio (FA) levantó unánimemente la mano a pesar de su duda.
http://www.elobservador.com.uy/noticia/208821/chifflet-34uruguay-debe-retirarse-de-haiti34/

Radiografía del proceso judicial a militares acusados

El presidente del Supremo Tribunal Militar, Julio Halty, explicó a El Observador el proceso judicial por el que son juzgados los agentes acusados de violación y abuso sexual © Gustavo Zamora-Martín Cerchiari
El presidente del Supremo Tribunal Militar (STM), General Retirado Julio Halty, explicó este miércoles a El Observador cómo actuará la Justicia Militar en el presunto caso de abuso sexual de militares uruguayos a un joven haitiano.
Halty destacó la actuación que dos funcionarios judiciales uruguayos están realizando en Haití: Pablo Baeza, jefe de la Asesoría Letrada de la Armada, y José María Burone, titular del Sistema Nacional de Apoyo a las Operaciones de Paz, quien tiene a su cargo los interrogatorios y la acumulación de elementos de prueba.
La presencia de estos funcionarios en Haití permite que el proceso se realice de forma “más rápida”, dijo Halty, quien recordó que Naciones Unidas ya tramitó la repatriación de los cinco agentes implicados en el caso, según anunció el ministro de Defensa Eleuterio Fernández Huidobro.
“No hay noticias sobre cuándo podrían llegar (los acusados)”, explicó el presidente del STM, pero luego especuló que la semana próxima estarán en Montevideo.
“Recién está empezando el proceso”
Cuando los agentes acusados de violación y abuso sexual por parte de la Red Nacional de Derechos Humanos de Haití (RNDHH) regresen a Uruguay serán juzgados por el juez militar Washington Vigliola en la órbita de la Justicia Militar, lo que no inhibe que comience, al mismo tiempo, un proceso paralelo y complementario en la Justicia Ordinaria.
“Recién está empezando el proceso y los datos son aún incompletos”, aclaró Halty, quien advirtió que aún no se ha comprobado si los implicados cometieron delito.
El video, los interrogatorios y la pericia médica son las principales pruebas que estarán a disposición del juez militar, que tiene la facultad de condenarlos (en caso de que se compruebe el delito) según un sistema de penas similar al de la Justicia Penal.
Por otra parte, luego de que la Justicia Militar emita sentencia, las autoridades de la Armada podrán sancionar a los militares bajo el régimen de disciplina de esa fuerza. Las sanciones aplicables por parte de la Armada son, en orden gradual: observación, arresto simple, arresto riguroso, y baja del estado militar en forma deshonrosa por mala conducta.
Si las autoridades de la Armada o bien el juez militar actuante le suspenden o retiran el estado militar a los acusados, la pena deberán cumplirla en una cárcel. Por el contrario, si se demuestra su culpabilidad, pero los condenados mantienen su estatus militar, cumplirán la pena en destacamentos militares.
Por último, si además de la Justicia Militar, la Justicia Penal condena a los soldados uruguayos “se unifica la pena”, explicó Halty. Esta unificación no se basa en una suma aritmética: dos años de prisión por la Justicia Militar y tres por la ordinaria no significan cinco años de cárcel, por ejemplo. Sin embargo, en caso de que los acusados fueran condenados por ambos sistemas judiciales la unificación de la condena podría aumentar la pena.
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Diputado dice que hay más fotos y videos

Cuando el ministro de Defensa comparezca este martes en la cámara baja por el video con supuestos abusos de uruguayos a un haitiano, José Amy aprovechará para preguntarle si sabe que hay más imágenes Este martes el ministro de Defensa, Eleuterio Fernández Huidobro, comparecerá ante la comisión de Defensa de Diputados para informar sobre el caso del video en el que soldados de las Misiones de Paz de Uruguay en Haití presuntamente abusan sexualmente de un ciudadano haitiano. La oportunidad será aprovechada por el diputado colorado José Amy para preguntarle al secretario de Estado si está al tanto de la existencia de más videos de este tipo.
Amy señaló a El Observador que él sí cuenta con información de que “existirían dos videos más y fotografías” de soldados en Haití en actitudes no adecuadas. Agregó que dicha información le llegó desde Haití, pero que aunque pidió las pruebas, todavía no le han llegado.
El diputado aclaró que no cuenta ni con los videos, ni con las fotografías, por lo tanto, no conoce su contenido de primera mano. Lo único que pudo adelantar a El Observador es que las fotografías muestran a soldados uruguayos uniformados fumando marihuana frente a ciudadanos haitianos.
El legislador indicó que quiere aclarar estos asuntos cuanto antes por si es necesario impulsar nuevas investigaciones. “En la situación en la que estamos, no estamos como para que en 20 días salga otro caso como el de este video” que se conoció en los últimos días.
“Las Misiones de Paz de Uruguay siempre han sido reconocidas por su trabajo en el exterior” y no es justo desmerecer con estos hechos el trabajo de años, que incluye a 15.000 uruguayos que han ido a Misiones de Paz desde hace años.
Video
El gobierno denunció ante la Justicia penal el caso de los cinco integrantes de la Armada Nacional en Haití.
Este lunes en el Consejo de Ministros, Fernández Huidobro adelantó que tomará las medidas “más drásticas posibles”, pero advirtió que lo hará cuando tenga toda la información disponible, según contaron a El Observador participantes del encuentro.
Fernández Huidobro destacó que el informe de la ONU concluyó que no hubo violación.
La oposición reclama que se tomen medidas ejemplarizantes en busca de evitar un mayor perjuicio de la imagen de Uruguay en el mundo.

Fernández Huidobro informa sobre el video de presuntos abusos de soldados

El ministro de Defensa comparece ante una comisión de Diputados. El legislador José Amy dijo a El Observador que tiene información sobre la existencia de otros videos polémicos El ministro de Defensa, Eleuterio Fernández Huidobro, comparece ante la comisión de Defensa de Diputados, donde informará sobre el video en el que efectivos de las Misiones de Paz de Uruguay en Haití presuntamente abusan sexualmente de un ciudadano haitiano de 18 años.
El ministro había sido citado con anterioridad por otros motivos, pero debido a la aparición de este video, se presume que el tema copará buena parte de comparecencia.
De hecho, la oportunidad será aprovechada por el diputado colorado José Amy para preguntarle al secretario de Estado si está al tanto de la existencia de más videos de este tipo.
Según tuiteó Amy desde la comisión, a las 12:00 de este lunes llegó al gobierno uruguayo, la autorización de la ONU para repatriar a los implicados en el caso. Hasta este lunes, Naciones Unidas había impedido la repatriación de los marinos uruguayos, dado que un tribunal local reclamaba juzgarlos antes.
El secretario de la Presidencia, Alberto Breccia informó este lunes que el convenio con Naciones Unidas establece que todos aquellos hechos de “apariencia delictiva” cometidos por efectivos militares deben ser denunciados en el país de origen.

Más videos y fotos
Amy señaló a El Observador que cuenta con información de que “existirían dos videos más y fotografías” de soldados en Haití en actitudes no adecuadas. Agregó que dicha información le llegó desde Haití, pero que aunque pidió las pruebas, todavía no le han llegado.
El diputado aclaró que no cuenta ni con los videos, ni con las fotografías, por lo tanto, no conoce su contenido de primera mano. Lo único que pudo adelantar a El Observador es que las fotografías muestran a soldados uruguayos uniformados fumando marihuana frente a ciudadanos haitianos.
El legislador indicó que quiere aclarar estos asuntos cuanto antes por si es necesario impulsar nuevas investigaciones. “En la situación en la que estamos, no estamos como para que en 20 días salga otro caso como el de este video” que se conoció en los últimos días.
“Las Misiones de Paz de Uruguay siempre han sido reconocidas por su trabajo en el exterior” y no es justo desmerecer con estos hechos el trabajo de años, que incluye a 15.000 uruguayos que han ido a Misiones de Paz desde hace años.

Video
El gobierno ya denunció ante la Justicia penal el caso de los cinco integrantes de la Armada Nacional en Haití.
Este lunes en el Consejo de Ministros, Fernández Huidobro adelantó que tomará las medidas “más drásticas posibles”, pero advirtió que lo hará cuando tenga toda la información disponible, según contaron a El Observador participantes del encuentro.
Fernández Huidobro destacó que el informe de la ONU concluyó que no hubo violación.
La oposición reclama que se tomen medidas ejemplarizantes en busca de evitar un mayor perjuicio de la imagen de Uruguay en el mundo.
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Organismo de DDHH haitiano amplía acusaciones sobre militares uruguayos

Dice que el joven haitiano fue violado dos veces por los cascos azules uruguayos; además acusa a agentes de Minustah de estar implicados "en casos de violación, robo, apaleamiento, asesinato y arrestos ilegales y arbitrarios" Un informe de la Red Nacional de Derechos Humanos de Haití (RNDHH) amplía las denuncias sobre militares que integran la misión de Paz de Uruguay en Haití, y asegura que los agentes del destacamento intercambiaban productos alimenticios a cambio de “alcohol, cigarros y marihuana” con menores y mujeres de la zona.
“Estos agentes se entretenían con los hijos y las mujeres de la población manteniendo relaciones sexuales a cambio de productos alimenticios. Es una actividad comercial en forma de trueque. En efecto, se intercambia alcohol, cigarros, tarjetas de recarga de celulares, y productos ilícitos como la marihuana”, asegura el informe de la RNDHH.
“Esta actividad se conocía con el nombre de “Cambiar”, y ha estado instituida por los agentes de la Minustah desde su arribo”, agrega.
El documento (en francés) se puede consultar aquí
Violado dos veces
La RNDDH afirmó que el joven de Port Salut que denunció abusos de parte de "cascos azules" uruguayos fue sodomizado dos veces, además de ser golpeado. En tal sentido, “reclama Justicia para la víctima”.
En un comunicado, la RNDDH identifica a la víctima. Se trata de Johny Jean, un joven de 18 años, el cuarto hijo de un matrimonio. Jean abandonó sus estudios este año “por razones económicos”. Según sus familiares, se trata de un joven “muy activo, corpulento y que gusta del deporte, particularmente el fútbol”.
“Johny Jean figuraba entre los menores que frecuentaban a los agentes de la Minustah y procedían a las actividades de ‘cambio’ en provecho de estos últimos”. El informe destaca también que Johny contaba con un amigo entre los agentes uruguayos.
El informe menciona a tres presuntos agresores, aunque a dos de ellos solo por sus nombres de pila, y revela además que, según un examen médico efectuado el 30 de agosto en el Hospital Comunitario de Referencia de Port Salut, el joven presentaba una laceración de dos milímetros en la zona anal.
La RNDDH califica lo sucedido de violación y precisa que, "según todas las apariencias, fue bien planeada".
Los hechos ocurrieron el pasado 28 de julio. Cuando la víctima volvía de un partido de fútbol a la hora 16 y “pasaba cerca del Batallón Naval de Uruguay en Port Salut, situado a algunos metros de su casa”, uno de los agentes, a quien el informe identifica con el nombre de pila, agarró “violentamente” a Jean y lo introdujo “a la fuerza” en una habitación donde se encontraban otros dos agentes, cuyos nombres explicita. En ese momento, un cuarto agente, a quien se identifica por su apellido, “salió desnudo del baño”, relata el informe.
“Los cuatro agentes maltrataron a puñetazos al joven Johny Jean. Además, lo forzaron a tirarse sobre un colchón previamente situado en el mismo suelo”, agrega. El agente que salió del baño “fue el primero en violarlo por sodomización”, luego lo hizo uno de los que lo esperaban en la habitación. “Estos agentes no utilizaron preservativo para cometer la violación”, destaca la Red Nacional de Derechos Humanos de Haití.
Durante la violación, “Johny Jean llamaba a su amigo (cuyo nombre se cita) al socorro. Sus agresores, no queriendo que ayude a la víctima, deliberadamente cerraron con llave la puerta. Por su parte, (uno de los agentes) registraba la escena con un celular, en una atmósfera macabramente hilarante”, se explicita.
“Johny Jean, después de haber sufrido la violación, volvió a su casa. No le contó los hechos a nadie, por miedo de ser estigmatizado y ser humillado en la comunidad”.
“Los agentes uruguayos tuvieron mucho gusto de mostrarles el video a los jóvenes apostados en la base”, explica. “Uno de ellos, ingenioso, registró el vídeo” y lo difundió entre los pobladores y luego en internet.
El juez de paz de Port Salut, Paul Tartare, fue informado el mismo día de la violación y trasladó a la fiscalía de Cayes el expediente del caso junto con el pantalón y la camiseta que llevaba la víctima, señala el documento de RNDDH.
En el informe se aconseja a la víctima y a sus agresores a realizar un “seguimiento clínico” para estudiar la posibilidad de que se presenten “enfermedades de transmisión sexual”.
Más de 10 casos de abusos de la Minustah
La RNDDH indica que desde su llegada a Haití varios agentes de la Minustah han estado implicados "en casos de violación, robo, apaleamiento, asesinato y arrestos ilegales y arbitrarios" y cita una decena de ellos, entre los que figuran el de 111 agentes pertenecientes al contingente de Sri Lanka implicados en 2007 en un caso de abuso y explotación sexual de menores.
También indica que agentes nepalíes se vieron implicados en la aparición de la epidemia de cólera que, desde mediados de octubre de 2010 sufre el país, que se ha cobrado ya la vida de cerca de 6.000 personas.
Califica de "inconcebible" que agentes de una fuerza de la ONU se mantengan al margen de reglas de responsabilidad "y se dediquen a actividades reprensibles de todo tipo, al amparo de la inmunidad que les confiere la ONU".
El organismo reclama a las autoridades implicadas que adopten todas las medidas necesarias para que se haga justicia y que investiguen otras acusaciones contra los agentes uruguayos de Port Salut relativas a prostitución, violaciones y uso de sustancias ilegales.
También solicita que las autoridades trasladen al Consejo de Seguridad de la ONU la necesidad de incluir normas de responsabilidad relativas a la misión del organismo mundial en Haití.
La Minustah, por medio de la jefe de su Oficina de Información Pública y Comunicación, Eliana Nabaa, lamentó ayer "profundamente" las denuncias sobre el supuesto comportamiento abusivo de soldados uruguayos hacia un joven haitiano en Port Salut (sur) y anunció que tendrá "tolerancia cero" con casos de este tipo.
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Crisis en Haití debe verse “desde el punto de vista de los más débiles”

El mandatario dijo que se enviará a un oficial del Ejército para investigar el tema y rever la posibilidad de seguir enviando tropas a las misiones de paz Tras el video sobre el presunto abuso de soldados uruguayos a un joven haitiano, este jueves se reunirán un grupo de especialistas para investigar el caso y analizar la posibilidad de rever el envío de tropas uruguayas a estas misiones. Este miércoles, el presidente José Mujica dijo que la situación debe verse “desde el punto de vista de los más débiles, qué es lo que le conviene al pueblo de Haití”, según publica el sitio web oficial de presidencia.
Mujica agregó que “es un viaje de arena gruesa, pero desde que el mundo es mundo estas cosas existen”, y agregó: “No estamos en Haití para jubilarnos; estamos para dar una mano, para que se pueda constituir un cuerpo de haitianos que se hagan cargo de la seguridad interna con todos los problemas que eso tiene”.
El mandatario, quien participó de un acto por un nuevo aniversario de la independencia de Brasil en el Edificio Mercosur, también fue consultado por qué se decidió enviar a investigar a un oficial del Ejército y no uno de la Armada. “Cuando los problemas son difíciles, ponga distintas vertientes para que con visiones distintas traten de echar luz”. “Tenemos que hacer una cosa seria, no es en demérito de nadie; es por mérito de acercarnos lo más posible a la verdad”, concluyó.

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Brasil ya planeó su salida de Haití

El asesor especial del Ministerio de Defensa brasileño, José Genoino, expresó que “está previsto iniciar una retirada gradual", La "salida gradual" de Brasil de la Misión de Estabilización de las Naciones Unidas en Haití (Minustah) "ya está planeada", declaró el asesor especial del Ministerio de Defensa brasileño, José Genoino.
"Tiene que haber un cronograma de las Naciones Unidas", que la Secretaría General del organismo discutirá en octubre próximo, "pero ya está previsto iniciar una retirada gradual", dijo Genoino en el marco de las celebraciones del Día de la Independencia de Brasil.
Genoino aclaró, sin embargo, que la retirada de las tropas de Brasil y de la propia Minustha debe ser precedida por una gradual sustitución de las fuerzas de seguridad y un trabajo que ayude a fortalecer la infraestructura y las instituciones haitianas.
"Si salen las tropas (de la ONU), tiene que haber una policía que pueda atender a la población", declaró a periodistas.
No obstante, acotó que "tiene que haber una retirada" programada, sobre todo porque "los países más ricos, con la conciencia sucia, han infectado Haití con organizaciones no gubernamentales", pero han hecho "poco por la construcción de represas hidroeléctricas, por el saneamiento, la vivienda popular o el sistema de salud".
La situación en Haití será discutida mañana en Montevideo, en una reunión de ministros de Relaciones Exteriores y Defensa de los países americanos que integran la Minustah.
Brasil estará representado en ese encuentro por el canciller Antonio Patriota y su antecesor y actual ministro de Defensa, Celso Amorim, quien el mes pasado consideró que "trazar una estrategia de salida (de la Minustah) será bueno para Haití y también para Brasil".
La Minustah cuenta actualmente con 7.803 militares de 19 países y 2.136 policías de 41 nacionalidades, más 464 civiles internacionales de 115 nacionalidades, 1.239 civiles locales y 207 voluntarios de Naciones Unidas.
Brasil, que está al mando de las tropas, es el mayor aportador, con 1.280 soldados; seguido por Uruguay, que ha desplazado a esa nación antillana a 1.136 efectivos.
El encuentro que se celebrará en Montevideo se dará en medio del escándalo desatado por denuncias de que cinco "cascos azules" de Uruguay habrían violado a un joven haitiano.
El Gobierno uruguayo ha demandado penalmente a los cinco marinos y ha prometido una investigación "implacable" en torno a los hechos, presuntamente ocurridos en un cuartel de Port Salut el 28 de julio pasado.
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Haïti : un « Village de l’espoir » financé par Taiwan voit le jour

Lundi 5 septembre 2011 
Le président haïtien Michel Martelly, a assisté le 31 août dernier à Savane Diane, une localité du département de l’Artibonite, au nord de la capitale Port-au-Prince, à la pose de la première pierre du « Village de l’espoir », un projet financé par le ministère des Affaires étrangères taiwanais et par la Société de la Croix-Rouge de la République de Chine (Taiwan). Dans un an, 200 maisons y accueilleront 1 000 rescapés du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
En présence de Joanas Gué, le ministre haïtien de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement rural, Michel Martelly a remercié Liu Bang-zih, ambassadeur de la République de Chine, et Wu Ssu-huai, secrétaire général de la Société de la Croix-Rouge de la République de Chine, pour l’aide apportée après le séisme, a indiqué à Taipei le ministère des Affaires étrangères.
Selon le site d’information haïtien Haïti Libre, ce sont 5 millions de dollars américains qui sont consacrés au projet pilote de « Village de l’espoir ». Pour sa construction, Taiwan a commissionné une entreprise privée, laquelle emploiera des victimes du séisme dont la formation aux techniques de construction sera également assurée.
Pour permettre le développement durable de la nouvelle communauté villageoise, le Fonds de développement et de coopération internationale (TaiwanICDF) formera en outre ses habitants à la culture du maïs, du sorgho et des pois d’Angole, de manière à ce qu’ils puissent subsister à leurs besoins.
http://taiwaninfo.nat.gov.tw/ct.asp?xItem=175282&ctNode=467&mp=4 

Tres informes descartan abuso sexual y hablan de mala conducta

Coinciden investigaciones de ONU, la Armada y el Ministerio de Defensa
Las tres investigaciones que por separado se realizaron en Haití tras la denuncia de presunto abuso sexual a un ciudadano local por parte de cinco militares uruguayos, coinciden en que solo hubo “mala conducta” de los involucrados y ningún delito.
A esa conclusión arribaron los investigadores de la Organización de Naciones Unidas (ONU), los de la Armada Nacional y los del Ministerio de Defensa Nacional (MDN). Los tres informes fueron leídos el martes por la directora general de Servicios Sociales del MDN, Gabriela González, en la Comisión de Defensa de Diputados a la que fue convocado el ministro Eleuterio Fernández Huidobro para explicar lo sucedido.
“De acuerdo al análisis del video como evidencia se descarta la posibilidad de intención de abuso sexual ya que no le sacaron la ropa, así como se puede apreciar que uno de los marineros aparece sin camisa, con el short camuflado abrochado sin mostrar sus partes privadas”, dice el informe de la ONU, y agrega: “Los marineros son responsables de incurrir en actos de mala conducta al actuar en hechos que no son acordes a los lineamientos de la Misión”.
Los militares investigados usaron “el lenguaje ofensivo que el ciudadano local usó contra sus familias”, dice el informe en base a sus propios testimonios, y da cuenta de que para ellos fue una “lección” que le quisieron dar al joven haitiano de 18 años.
El informe de la Armada agrega el concepto de “broma” para referirse a lo sucedido y destaca que el haitiano tenía “una relación de vecindad y relativa amistad” con los marinos que aparecen en el video.
“El hecho no involucró actos sexuales ni aberrantes”, concluye la investigación, y destaca que se trata de “una violación al Código de Conducta de la Armada y de las Naciones Unidas”.
Este informe da cuenta de que cuando los investigadores de la ONU (militares guatemaltecos) fueron al domicilio del haitiano presuntamente abusado, este se encontraba “bien” y que “jamás concurrió al hospital local por ninguna dolencia”. Agrega que cuando se concertó una cita con la supuesta víctima para tomarle declaraciones, en su casa estaba el periodista que denunció el video.
“Los representantes de la Policía de las Naciones Unidas finalizaron sus actuaciones concluyendo que no había delito”, sentencia el informe de la Armada.
A su vez, la investigación que hizo el Ministerio de Defensa asegura en su primer punto que “no existen indicios de actos de abuso sexual”, y agrega: “Hubo uso de la fuerza física con el único propósito de hacer una broma”.
También advierte que la relación con el haitiano “continuó, luego del suceso, normal e inalterada, hasta que el video cobró notoriedad pública”. Señala que hubo “irregularidades en la guardia militar” y que no se sabe quién ingresó al haitiano a la base.
El Ministerio concluye en que hubo “mala conducta contraria al accionar ético y moral de la Armada”, y recomienda “repatriar” a los militares. Tras la lectura de estos informes, Fernández Huidobro dijo que calificar de “broma” lo sucedido “desmerece mucho” la investigación de la Armada y el MDN.
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Mujica quiere mantener las tropas uruguayas en Haití

Misión. Los ministros definen hoy el futuro de la Minustah DANIEL ISGLEAS
El presidente José Mujica quiere mantener al contingente uruguayo en Haití, en momentos en que los ministros de Defensa y cancilleres de los países con tropas allí definen el futuro de la misión internacional.
El presidente pidió diferenciar a los "soldados" de la "soldadesca", término de la jerga militar que alude a la "tropa indisciplinada" la que, para él, es la responsable de lo sucedido con marinos uruguayos acusados de atacar a un ciudadano haitiano y filmar un video.
De todos modos, el mandatario dijo que este "viaje de arena gruesa" para Uruguay ha existido históricamente en todos los ejércitos. En rueda de prensa, opinó ayer que "desde que el mundo es mundo ese tipo de cosas existen".
Pero, el presidente pidió mirar más allá de lo puntual y recordar que "el compromiso" de la presencia militar en la isla "era formar una fuerza, dentro de Haití, de haitianos que se hagan cargo de la situación (…) yo creo que ese objetivo hay que cumplirlo" por "el bien de los más débiles", aludiendo a los ciudadanos haitianos.
"No estamos en Haití para jubilarnos", sino para "dar una mano para que se pueda constituir un cuerpo de haitianos que se haga cargo de la seguridad interna", afirmó el primer mandatario.
FUTURO. La voluntad del presidente se conoció horas antes de que los ministros de Defensa y de Relaciones Exteriores de los países con tropas en la misión de Naciones Unidas en Haití, la Minustah, se reúnan hoy en Montevideo para considerar el futuro de su función en la isla con el marco de la denuncia de abuso de militares uruguayos a un civil haitiano y otras que el Ministerio de Defensa Nacional tiene bajo investigación.
Durante el encuentro -en el que participará el jefe de la misión en Haití (Minustah), el chileno Mariano Fernández- los ministros analizarán un informe elaborado por una comisión técnica que viajó al país caribeño tras la asunción del presidente Michel Martelly en mayo.
La comisión se reunió con autoridades del nuevo gobierno haitiano, con miembros del Poder Judicial, del Parlamento, de organizaciones humanitarias y ONG locales, según anunció el martes 6 en el Parlamento el ministro de Defensa, Eleuterio Fernández Huidobro.
El ministro adelantó pasajes del informe que se considerará hoy en Montevideo luego de su participación en la comisión de Defensa de Diputados, que lo recibió el martes. El informe sostiene que "a partir de 2012 la Minustah debería irse replegando gradualmente, en forma ordenada".
Fernández Huidobro recordó que "esta era una misión desde el comienzo (...) para ayudar a Haití a recuperar sus instituciones y tranquilidad y luego retirarse".
"Pero (el informe) también dice que en el momento actual es muy difícil. Y así opinan las autoridades haitianas consultadas", añadió.
Mujica declaró esta semana a La República que "no sé medir cuáles serían las consecuencias si las tropas (de la ONU) se retiraran hoy de golpe" de Haití.
El mandatario estimó que "la presencia de las tropas está vulnerando, en parte, la autodeterminación" de ese pueblo.
La Minustah, desplegada desde junio de 2004, es una fuerza de unos 12.200 efectivos.
Brasil ejerce el comando militar de la misión integrada por 18 países, en su mayoría latinoamericanos: Argentina, Bolivia, Brasil, Chile, Ecuador, Guatemala, Paraguay, Perú y Uruguay.
La reunión de los ministros será hoy, en el Club de la Fuerza Aérea Uruguaya en la calle Lido 1800 (Carrasco), desde las 10.
El canciller Luis Almagro abrirá la reunión y luego se presentará el informe de la misión conjunta de expertos y técnicos de los países participantes de esta misión en Haití.
Posteriormente, los ministros expondrán sus puntos de vista sobre la situación actual de impopularidad por la denuncia contra los efectivos uruguayos, así como sobre las posibilidades de que la misión cese.
En la reunión de hoy está prevista la aprobación de los términos de negociación para extender o no el mandato de la Minustah, que expira el 15 de octubre.
El Consejo de Seguridad de la ONU tiene la última palabra sobre la misión en Haití.

Informe preliminar descarta el abuso
Las primeras indagatorias sobre el episodio con los marinos uruguayos en Haití descartan -en base a la versión de los acusados- el abuso sexual de la joven víctima, quien no fue interrogado sobre los hechos.
El ministro de Defensa Nacional, Eleuterio Fernández Huidobro, puso en conocimiento de la comisión de Defensa de Diputados las conclusiones preliminares de las investigaciones urgentes iniciadas por la ONU, la Armada y Ministerio de Defensa Nacional.
La primera de ellas establece que "los marineros son responsables de incurrir en actos de mala conducta", como "cualquier conducta obscena, ruda, fuerte, falaz, de irrespeto o inadecuada".
También dice que "del análisis del video se descarta la posibilidad de intención de abuso sexual ya que no le sacaron la ropa", y "se puede apreciar que uno de los marineros aparece sin camisa, con el short abrochado sin mostrar sus partes privadas".
La investigación del capitán del contingente naval concluye que todo fue una "broma" a un local con el que tenían relación de vecindad y relativa amistad". No constata la violación.
En las conclusiones de la información de urgencia que fuera dispuesta por el Ministerio de Defensa Nacional, con fecha 31 de agosto, en el punto uno se expresa que no existen indicios de actos de abuso sexual hacia el civil haitiano.
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