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samedi 13 septembre 2008

L’OMS à la recherche de 4,2 millions de dollars pour les sinistrés haïtiens

800.000 personnes, dont des femmes et des enfants, ont besoin de soins de santé urgents et des épidémies doivent être évitées
vendredi 12 septembre 2008,
Radio Kiskeya
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé vendredi à Genève un appel de fonds de 4,2 millions de dollars, un montant devant permettre de fournir une aide sanitaire à 800.000 personnes sinistrées suite au passage dévastateur de plusieurs cyclones.
Dans un communiqué, l’OMS précise que parmi les personnes touchées, 52% sont des femmes et 36% sont des enfants. Elle rappelle aussi qu’outre plus de 300 personnes tuées et des milliers d’autres déplacées, des complexes de soins ont été endommagés.
"Les inondations ont sévèrement endommagé plusieurs services de santé, comme des hôpitaux aux Gonaïves, à Port-de-Paix et aux Cayes", indique le communiqué, ajoutant qu’il manque "des médicaments, y compris de l’insuline et des anesthésiants et du petit matériel chirurgical".
L’OMS met également l’accent sur les "dommages causés à la sécurité des réserves de nourriture et l’accroissement des risques nutritifs pour la population haïtienne".
L’Organisation mondiale de la santé compte consacrer 1 million de dollars à la coordination du secteur de la santé et à la mise en place d’un système de surveillance épidémiologique afin d’éviter la propagation de maladies contagieuses telles la malaria ou la dengue.
Par ailleurs, 3,2 millions de dollars seront alloués à des projets de santé urgents conçus par des organisations partenaires dont le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Fonds de l’ONU pour la population (FNUAP) et Pharmaciens sans frontières (PSF).
Malgré la disponibilité de l’aide internationale, les conditions d’hygiène demeurent précaires dans la plupart des villes les plus touchées par les tempêtes tropicales et ouragans Gustave, Hanna et Ike ayant frappé Haïti ces dernières semaines. Des spécialistes craignent que les eaux contaminées par la décomposition de cadavres d’humains et d’animaux ne provoquent de grandes épidémies dans des communautés déjà fragilisées. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5272
Intempéries/USA : 20 millions de dollars accordés à Haïti
vendredi 12 septembre 2008
Le gouvernement américain a accordé une enveloppe de 20 millions de dollars à Haïti afin de lui permettre de faire face aux urgences des énormes dégâts laissés par le passage successif de plusieurs cyclones, a annoncé vendredi l’ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Janet Ann Sanderson.
Ces fonds ont été débloqués à travers l’Agence américaine pour le développement international (USAID), a indiqué la diplomate qui a aussi exprimé les préoccupations de Washington face à la situation actuelle du pays.
Grâce à un porte-hélicoptères dépêché dans les eaux haïtiennes depuis le début de la semaine, des hélicoptères US participent activement au pont aérien mis en place par la Mission de l’ONU (MINUSTAH) entre Port-au-Prince et les Gonaïves (Artibonite, nord), une ville complètement dévastée.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1741

L’OMS à la recherche de 4,2 millions de dollars pour les sinistrés haïtiens

800.000 personnes, dont des femmes et des enfants, ont besoin de soins de santé urgents et des épidémies doivent être évitées
vendredi 12 septembre 2008,
Radio Kiskeya
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé vendredi à Genève un appel de fonds de 4,2 millions de dollars, un montant devant permettre de fournir une aide sanitaire à 800.000 personnes sinistrées suite au passage dévastateur de plusieurs cyclones.
Dans un communiqué, l’OMS précise que parmi les personnes touchées, 52% sont des femmes et 36% sont des enfants. Elle rappelle aussi qu’outre plus de 300 personnes tuées et des milliers d’autres déplacées, des complexes de soins ont été endommagés.
"Les inondations ont sévèrement endommagé plusieurs services de santé, comme des hôpitaux aux Gonaïves, à Port-de-Paix et aux Cayes", indique le communiqué, ajoutant qu’il manque "des médicaments, y compris de l’insuline et des anesthésiants et du petit matériel chirurgical".
L’OMS met également l’accent sur les "dommages causés à la sécurité des réserves de nourriture et l’accroissement des risques nutritifs pour la population haïtienne".
L’Organisation mondiale de la santé compte consacrer 1 million de dollars à la coordination du secteur de la santé et à la mise en place d’un système de surveillance épidémiologique afin d’éviter la propagation de maladies contagieuses telles la malaria ou la dengue.
Par ailleurs, 3,2 millions de dollars seront alloués à des projets de santé urgents conçus par des organisations partenaires dont le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Fonds de l’ONU pour la population (FNUAP) et Pharmaciens sans frontières (PSF).
Malgré la disponibilité de l’aide internationale, les conditions d’hygiène demeurent précaires dans la plupart des villes les plus touchées par les tempêtes tropicales et ouragans Gustave, Hanna et Ike ayant frappé Haïti ces dernières semaines. Des spécialistes craignent que les eaux contaminées par la décomposition de cadavres d’humains et d’animaux ne provoquent de grandes épidémies dans des communautés déjà fragilisées. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5272
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Intempéries/USA : 20 millions de dollars accordés à Haïti
vendredi 12 septembre 2008
Le gouvernement américain a accordé une enveloppe de 20 millions de dollars à Haïti afin de lui permettre de faire face aux urgences des énormes dégâts laissés par le passage successif de plusieurs cyclones, a annoncé vendredi l’ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Janet Ann Sanderson.
Ces fonds ont été débloqués à travers l’Agence américaine pour le développement international (USAID), a indiqué la diplomate qui a aussi exprimé les préoccupations de Washington face à la situation actuelle du pays.
Grâce à un porte-hélicoptères dépêché dans les eaux haïtiennes depuis le début de la semaine, des hélicoptères US participent activement au pont aérien mis en place par la Mission de l’ONU (MINUSTAH) entre Port-au-Prince et les Gonaïves (Artibonite, nord), une ville complètement dévastée.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1741

Cinq morts dans de nouvelles inondations

Parmi eux, des membres d’une même famille emportés par une rivière du Sud
vendredi 12 septembre 2008,
Radio Kiskeya
Cinq personnes, dont certaines appartenant à une seule famille, ont péri noyées jeudi après-midi à la suite de fortes pluies ayant provoqué la crue soudaine d’une rivière d’une section communale des Côteaux (Sud), a indiqué à Radio Kiskeya le coordonnateur départemental de la protection civile, Renan Vallières.
Les victimes tentaient de traverser un ravin situé près de Roche-à-Bateau lorsqu’elles ont été emportées par les eaux en furie. Leurs corps ont été découverts un peu plus tard.
En revanche, deux autres personnes qui se trouvaient en leur compagnie ont eu la vie sauve. Ces rescapés seraient apparemment en bonne santé.
Aucune précision n’était encore disponible sur d’éventuels dégâts matériels causés par ces inondations.
Cette nouvelle catastrophe vient alourdir le bilan du passage, en moins d’un mois, des tempêtes et ouragans Fay, Gustav, Hanna et Ike qui, selon les données toujours provisoires du ministère de l’intérieur, s’élève à 326 morts. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5273

Haïti-cyclones : L’Espagne demande de maintenir l’aide pour prévenir une nouvelle crise alimentaire

Vendredi 12 septembre 2008
Jusqu’en 2012, l’Espagne s’engage pour 100 millions de dollars, dans la perspective d’une amélioration dans la gestion des bassins versants et d’une relance de l’agriculture en Haïti.
Par Marie Visart
P-au-P, 12 sept. 08 [AlterPresse] --- L’agence espagnole de coopération internationale pour le développement (Aecid) considère nécessaire la poursuite des efforts de la communauté internationale pour permettre à Haïti de se relever et d’éviter une nouvelle hausse des prix des produits alimentaires, après les ouragans successifs ayant frappé le pays entre le 16 août et le 7 septembre 2008, relève l’agence en ligne AlterPresse.
« La situation que connaît Haïti actuellement n’est pas une situation d’urgence de quelques jours, mais elle risque de durer si les efforts ne sont pas maintenus. Ce qui provoquerait un enchaînement de circonstances, dont la hausse du coût des produits alimentaires, qui ferait sombrer le pays dans une crise identique à celle connue en avril dernier », alerte Rosa Beltran, coordinatrice générale de l’Aecid en Haïti.
En l’espace d’une semaine, l’Aecid a affrété trois avions d’aide humanitaire à la suite de l’appel d’urgence lancé par le gouvernement haïtien, pour aider les sinistrés des dégâts provoqués par les passages successifs des ouragans Faym Gustav, Hanna et Ike.
84 tonnes d’aide d’urgence ont, depuis, été acheminées, en collaboration avec d’autre organisations internationales, comme le Programme Alimentaire Mondial (PAM), la Croix Rouge Espagnole ou Oxfam.
La dernière cargaison en avion contenait 55 tonnes d’aide, dont 32 tonnes de biscuits à haute teneur énergétique fournie par le PAM, et 23 tonnes de kits hygiéniques et de cuisine, des moustiquaires et seaux en plastique de la Croix Rouge Internationale qui seront distribués aux sinistrés.
« Bien que la situation soit dramatique aux Gonaïves, d’autres zones du pays ont été touchées, laissant sans abri des centaines de familles, auxquelles on pouvait apporter rapidement du secours », explique Beltran.
Dans un premier temps, la coopération espagnole a plutôt décidé de diriger une bonne partie de l’aide récoltée aux sinistrés du Sud-Est du pays, mais une tranche de celle apportée par le deuxième avion ira aux Gonaïves, la ville la plus affectée dans les récentes inondations.
A l’heure actuelle et avec l’appui du comité de gestion des risques et désastres ainsi que la participation des comités locaux de protection civile, 1600 familles (environ 5000 personnes) du département géographique du Sud-Est bénéficient de couvertures, de rations alimentaires, d’eau potable, de kits hygiéniques et de cuisine, de génératrices.
« Des chaînes humaines d’environ 5 mètres se sont formées pour acheminer du matériel à Cayes-Jacmel, qui était inaccessible aux camions ».
La distribution de l’aide, transportée par les deux premiers avions, s’est faite dans des conditions difficiles, car les routes étaient inondées, détruites, alors que les conditions météorologiques ne permettaient point d’approvisionnement des personnes sinistrées par bateau.
« L’Espagne va maintenir sa solidarité avec Haïti », déclare, pour sa part, le consul d’Espagne en Haïti, Juan Pedro Perez-Gomez.
Sur les 4 années à venir, l’Espagne s’est engagée à décaisser 100 millions de dollars, afin d’améliorer la gestion des bassins versants, de construire des réseaux d’eau et d’assainissement, ainsi que d’appuyer la relance de l’agriculture en guise de prévention au type de désastres vécu par Haïti en cette fin d’été 2008, signale Perez-Gomez.
La Coopération espagnole prévoit de doter chacun de ses projets, en cours et à venir en Haïti, de techniques de prévention et de gestion des effets des désastres naturels. [mv rc apr 12/09/2008 18:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7690
C’est sans doute l’une des nouvelles les plus importantes à retenir dans le tourbillon médiatico-humanitaire qui fait suite aux dégâts causés par le passage des phénomènes atmosphériques sur Haïti.
Aujourd’hui l’attention est portée sur des les visages gris et sombres de sinistrés pataugeant dans la boue faisant la queue devant les tribunes montées par la Minustah pour recevoir une ration de riz ou une bouteille d’eau potable.
Le court terme risque de durer encore longtemps en Haïti. Il faudra donc gérer de façon simultanée le long terme. Il y a quatre ans, Jeanne inondait la ville des Gonaïves. Les mauvaises bouches racontent que la communauté internationale aurait alloué la modique somme de 45.000.000 de dollars pour des travaux d’infrastructure. Selon les mêmes mauvaises bouches rien a été réalisé. Et sur ce point ce n’est pas qu’une rumeur de mauvaise langue puisque Le passage en file indienne de Fay, Gustav et Hanna a inondé une deuxième fois la ville des Gonaïves.
Ceci dit, la prise en charge efficace des bassins versants semble représenter la seule solution viable pour essayer de sauver la ville berceau de l’indépendance. L’état de cette ville aujourd’hui traduit un symbolisme réellement très fort pour nous autres haïtiens.
Nous allons surveiller la réalisation des travaux et nous allons surtout supplier les espagnols par l’intermédiaire de leur gouvernement de penser à aider les haïtiens sans entrer dans les connivence avec le pouvoir en place, gage et garant d’un échec cuisant.

Haïti/Cyclone : Le bilan continue de s’alourdir, les acteurs humanitaires s’activent

Vendredi 12 septembre 2008
Cabaret (Haïti), 12 Sept. 08 [AlterPresse] --- Le bilan des personnes tuées lors des intempéries provoquées par le passage de l’ouragan Ike sur Haïti est revu à la hausse dans le département de l’Ouest où 74 cadavres ont jusqu’ici été dénombrés à Cabaret et à Arcahaie (Nord de Port-au-Prince).
A Cabaret, 62 morts et 16 disparus ont été recensés. 28 d’entre eux, non encore identifiés, sont toujours dans les morgues privées, selon un bilan présenté le 11 septembre 2008 par l’agronome Jean Arsène Constant de la Direction de la Protection civile.
Lors d’une conférence de presse, à laquelle a asssté AlterPresse, il a fait savoir que dans la commune de l’Arcahaie, 12 cadavres ont, à date, été découverts, ce qui porte à 74 le nombre de morts recensés jusqu’à présent dans ces deux communes limitrophes.
Parallèlement, 30 mille personnes, issues de 6 mille familles, sont sinistrées à Cabaret.
Le gouvernement haïtien a déjà débloqué 250 mille gourdes pour nourrir les 5 mille familles placées dans des abris provisoires.
« Nous avons besoin de l’aide pour secourir les familles sinistrées, leur situation est très critique », déclare le maire de la commune, Wils Thomas Joseph, qui a pris part à la conférence de presse.
A côté des morts et des sinistrés, ces inondations ont causé des dégâts matériels considérables : des plantations dévastées, des têtes de bétail emportées, des habitations envahies par des coulées de boue, les infrastructures routières complètement endommagées.
L’édile de Cabaret appelle à la solidarité nationale et internationale et à l’engagement des autorités gouvernementales en vue de rétablir les infrastructures détruites et de construire des logements sociaux pour les familles sinistrées.
Les autorités locales sont dépassées par l’ampleur des dégâts, selon le député Valcimé Pierre Jérôme.
« Nous demandons à l’Etat central de tout mettre en œuvre pour éviter de nouvelles catastrophes à Cabaret », lance le parlementaire au cours de la même conférence de presse.
Jérôme souligne que sa commune est confrontée à d’énormes problèmes sanitaires. Une assistance médicale est fournie aux personnes placées dans des abris provisoires par le département sanitaire de l’Ouest, la Croix-Rouge, les médecins cubains et une équipe de médecins dominicains.
Des sapeurs pompiers de l’Urgence internationale de la France sont eux aussi présents à Cabaret.
De concert avec la firme dominicaine Estrella, les techniciens du ministère des travaux publics interviennent au niveau du pont jeté sur la rivière Bretelle, en vue de faciliter la circulation des convois humanitaires.
Des activités de drainage des eaux stagnantes dans les plantations de bananes et de correction du lit de la rivière Torcelle sont également en cours.
Ce sont ces deux rivières (Bretelle et Torcelle) qui ont inondé la commune de Cabaret.
En octobre 2007, 29 personnes avaient trouvé la mort dans des inondations provoquées par le débordement de l’une de ces rivières. [do apr 12/09/2008 10 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7689

INTERESSANTE JURISPRUDENCE:Naufrage du Joola : 9 mandats d’arrêt internationaux

France Info - 08:11
Six ans après le drame, la justice française a délivré 9 mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de (parfois hauts) dignitaires sénégalais.
Le 26 septembre 2002, le ferry Joola quitte Ziguinchor, en Casamance, pour rallier la capitale sénégalaise, Dakar. Il n’arrivera jamais à destination : le naufrage fait 1.865 morts et disparus (dont 22 Français), selon le bilan officiel. Les associations des familles de victimes, elles, affirment que plus de 2.000 personnes ont trouvé la mort ce jour-là. Une certitude : seuls 64 passagers ont survécu.
La justice française avait été saisie par certaines des familles des victimes françaises.


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Des Sénégalais consultant les listes des victimes, le 29 septembre 2002© AFP/Seyllou Diallo

Un coup d’épée dans l’eau pour certains, une façon de sortir des ornières de l’hypocrisie qui caractérise les relations Nord-Sud pour d’autres ; un fait est certain : un début prometteur qui va pousser à la réflexion et peut être au changement. Une jurisprudence qui aura au moins le mérite de titiller ces chefs d’états et de gouvernement tout-puissants qui oublient volontairement leurs obligations face à leurs peuples. Les exemples sont légions. Suivez notre regard !