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mardi 21 août 2007

Football U-17 : Haïti contre la France, une rencontre à couleur historique


Mardi 21 août 2007

par Djems Olivier
Le match Haïti-France, dans le cadre de la Fifa World Cup 2007 des moins de 17 ans (U-17), prend déjà une couleur historique. Cette rencontre, programmée pour ce 22 août 2007, sera-t-elle l’occasion pour les jeunes bleus et rouges de consolider la révolution de 1804 ?
P-au-P, 21 août 07 [AlterPresse] --- Alors que les deux sélections nationales espèrent décrocher un billet qualificatif pour le second tour de cette Coupe du monde U-17 – qui se tient en Corée du Sud -, les avis sont contraires quant à une victoire française, situant ce match dans l’histoire de la révolution haïtienne contre son ancienne puissance colonisatrice, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Ce match, tant attendu, est programmé pour ce mercredi 22 août 2007 (3:00 AM locales = 8 :00 Gmt). Une date, qui ramène le 216 e anniversaire du soulèvement général des esclaves de Saint-Domingue ayant conduit à la proclamation de l’Indépendance d’Haïti, le 1 er janvier 1804.
Souvenir du congrès du Bois-Caïman
Le 14 août 1791, soit une semaine avant ce soulèvement, il y eût, à Bois-Caïman, dans la plaine du Nord, un congrès réunissant de nombreux esclaves sous les auspices de Boukman.
Ce premier acte de la révolution des esclaves prit la forme d’une cérémonie vaudoue. En quelques jours, toutes les plantations du Nord furent réduites en flammes et un millier de blancs, massacrés. Les bandes d’esclaves poursuivirent leur mouvement jusqu’à la proclamation de l’Indépendance nationale.
Deux siècles plus tard, Haïti se trouve face à son ancienne puissance coloniale dans le domaine du football. Les petits Haïtiens devraient affronter les bleuets à bras-le-corps, pour gagner une seconde bataille contre les Français.
Un match entre David et Goliath
« Le match contre la France, par rapport à notre passé commun, c’est un peu l’affrontement entre un père et son fils (…) Il y a parfois de la rivalité, mais toujours du respect », affirme le sélectionneur haïtien Jean Yves Philogène Labaze, interrogé par un Journaliste de la Fédération internationale de football (Fifa).
Pour François Blaquart, entraîneur de l’équipe de France, « Haïti, c’est comme un membre de la famille. On ne peut que se réjouir de leur présence et les féliciter d’être arrivés à ce niveau ».
Voilà pourquoi, le match Haïti-France est, selon la Fédération internationale de Football Association (Fifa), « une affaire de famille ».
En Haïti, tout le monde attend de célébrer une victoire haïtienne contre l’ancienne métropole, comme c’était le cas pour le Nigeria qui a tenu en échec l’équipe française, d’entrée de jeu dans cette compétition, par deux buts à un.
Haïti partage le Groupe D avec la France, le Japon et le Nigeria. Battus par le Japon (3-1) en couverture de ce championnat mondial, les Haïtiens U-17 n’ont rien à perdre face aux Français avant d’affronter les Golden Eagles du Nigeria.
« S’il faut rester dans cette coupe du monde, nous devons coûte que coûte battre les petits Français pour consolider les acquis de 1804 », estime un jeune haïtien, fanatique de football, questionné par AlterPresse.
Pour les joueurs français, ce n’est nullement une question d’histoire, mais de qualification. Pour eux, ce sont les trois points qui comptent.
« Pour nous, il s’agit surtout d’aller chercher la victoire. C’est évidemment un match particulier, mais sans doute plus pour eux que pour nous. Ils seront encore plus motivés contre la France que contre les autres équipes », indique le jeune attaquant français Damien Le Tallec.
L’avant-centre français souhaite rester en Corée du Sud jusqu’au 9 septembre pour disputer la grande finale de cette coupe du monde.
« Nous devons gagner nos deux matches pour réaliser le premier objectif. Si nous nous qualifions, nous penserons alors aux matches suivants, l’un après l’autre. Mais, nous sommes optimistes », soutient-il.
Le Sélectionneur haïtien, optimiste malgré tout…
En tout cas, ce sont les résultats qui comptent. La sélection haïtienne est en Corée du Sud pour apprendre des expériences d’autres grandes nations en matière de football.
« Jouer des rencontres face à de grandes nations, c’est comme si nous posions des questions à nos aînés. Nous avons posé des questions au Japon et nous avons reçu les réponses : un manque d’attention et de concentration et nous encaissons trois buts. Maintenant, nous avons nos premières réponses. Mais nous apprenons vite, et ces questions, nous ne les poserons plus contre la France », affirme Jean Yves Labaze, optimiste.
« Tout le monde nous présente comme les petits poucets du groupe, et même du tournoi, mais cela ne nous fait pas peur. Lors des qualifications, nous étions dans la même situation et regardez le résultat. Nous avons joué sans complexe face au Mexique et cela nous a réussi. Haïti est en Corée aujourd’hui, alors que les champions en titre n’y sont pas », expliquait le sélectionneur haïtien quelques heures avant l’ouverture de la compétition.
Dans ce cas, Haïti n’a d’autre choix que d’engranger trois points face à la France pour conserver toutes ses chances de qualification – même une place de meilleure équipe troisième – pour les huitièmes de finale.
D’aucuns pensent que l’unique et superbe but haïtien, marqué face au Japon par le jeune Guemsly Joseph Junior, devrait servir de catalyseur aux protégés de Jean Yves Philogène Labaze pour se faire découvrir par les riches clubs européens. [do rc apr 21/08/2007 11 :50]

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Source
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6323
Commentaires :
J’ai relu plusieurs fois l’approche de ce journaliste qui à mon sens va un peu loin dans ses considérations autour d’un match de football qui va opposer deux nations qui ont partagé une histoire commune.
Ces idées sont plus fortes que celles exprimées par la presse lors d’une confrontation entre les USA et l’IRAN mené par les Ayatollah.
Cependant je pense qu’il est impossible de ne recadrer dans le contexte haïtien cette confrontation dans un plan extra sportif en faisant appel à notre histoire. Je dis bien dans le contexte haïtien car ils sont nombreux les français qui à l’image de l’attaquant de la sélection française de moins de 17 ans qui ignorent les liens historiques entre Haïti et la France.
Loin de prendre ce fait comme un acte d’ignorance de la part des français cette méconnaissance de l’intersection de l’histoire de France et d’Haïti a été longtemps voulue par les gouvernements et l’administration français qui n’incluent pas dans leurs manuels d’histoire les éléments historiques de leur ancienne colonie.
Il faut se rappeler que tandis que l’empereur Jean Jacques Dessalines déclarait l’indépendance d’Haïti le premier janvier 1804, dans une cérémonie des plus fastueuse, Napoléon Bonaparte se faisait sacrer empereur.
La défaite de ses troupes des mains de l’armée indigène formée par les anciens esclaves aurait représenté une tache et un point obscur de sa couronne. Deux siècles plus tard, rien n’a été fait pour rétablir cette vérité de l’histoire puisque ce même Napoléon avait eu à dire que l’histoire est un mensonge que personne ne conteste. Les principes chers aux français ont été appliqués à la lettre par les esclaves qui ont créé HAITI. D’un point de vue idéologique HAITI devrait représenter la fierté de l’idéal français !
Nous autres haïtiens résidant en France nous nous servons de la moindre occasion pour combler ce vide.
Nous comprenons certainement qu’une activité sportive ou autre qui mettra aux prises haïtiens et français ne pousse pas à remuer les cendres pour redorer notre blason et nous ressources dans cette victoire qui nous a permis de rentrer de plein pied et la tête haute dans l’universel !
Pour un match de football il faut trouver les mots justes pour rameuter les troupes et faire monter l’adrénaline. La sélection Haïtienne des moins de 17 ans a eu une prestation de haut niveau technique mais ils ont flanché par manque d’expérience par un mental d’amateurs. Si la révolution haïtienne peut servir a reforger ce mental pendant les quatre vingt dix minutes du match que Labaze leur parle alors de Toussaint Louverture, de Jean Jacques Dessalines, de Capois La Mort, de la bataille de vertières, de la bataille de la ravine à couleuvre.
Qu’il leur fasse répéter ce texte que nous rapporte le livre d’histoire de Roger Dorsainville : « quand un boulet lui renverse son chapeau, en avant en avant crie t-il quand même, quand un boulet lui renverse son cheval, en avant en avant crie –t-il quand même, les boulets sont de la poussière »
Ouf ! Je me suis laissé emporter…Il ne s’agit que d’un match de football. On ne lâche surtout rien les jeunes !
GRENADIERS A L’ASSAUT !!!
Dr JJ 21/08/07

Des juristes réclament des lois anti corruption

Les avocats Samuel Madistin et Hannibal Coffi apportent leur appui aux efforts visant à combattre la corruption et estiment que de nouvelles lois doivent être édictées. Tout en indiquant qu’il n’existe aucune législation qui définisse clairement le concept corruption, M. Madistin qualifie de démagogique la campagne contre la corruption lancée par l’exécutif.
" La première démarche est d’élaborer une cinquantaine de lois qui permettent de définir des concepts importants tels délits connexes, délits de favoritisme etc", explique t-il.
Selon Samuel Madistin, il faut renforcer des institutions telles la justice et le parlement qui sont appelées à jouer un rôle important dans le cadre de cette lutte.
" Il faut mettre en place un dispositif législatif et réglementaire et ne pas utiliser cette campagne comme une arme pour persécuter ses adversaires politiques ", ajoute t-il.
Dans le cadre des affaires pénales il n’y a pas de peine sans loi martèle t-il tout en dénonçant une manipulation de la justice par l’exécutif. De son coté, Hannibal Coffi reconnaît que les rares textes de loi traitant de la corruption des fonctionnaires de l’état sont insuffisants pour réaliser cette campagne.
Toutefois il estime que tous les secteurs doivent mettre à contribution la volonté des autorités de s’attaquer à ce mal endémique de la société. Tout en mettant l’accent sur la nécessité d’un nouveau système de gestion dans le pays, M. Coffi croit urgent de combler le vide dans le système législatif. " Il faut revertébrer la justice pour que le gouvernement et les forces économiques ne l’utilisent plus ", dit-il tout en qualifiant de maladresse les lenteurs dans l’enquête sur les entrepreneurs appréhendés.
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Source

http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12954

Le Canada et l’ONU annoncent une assistance aux victimes de Dean

Le gouvernement canadien a annoncé l’octroi d’une aide de 2 millions de dollars aux pays touchés par l'ouragan Dean.
La ministre canadienne de la Coopération internationale, Mme Beverley J. Oda, indique que son pays "offre une enveloppe immédiate de 2 millions de dollars pour les secours et les efforts de réparation" nécessaires suite au passage de l’ouragan Dean dans plusieurs pays de la caraïbe. "Cette somme, aidera les organismes humanitaires internationaux et les organisations non gouvernementales à répondre aux besoins urgents des personnes durement touchées" précise un communiqué rendu public lundi."En outre, ajoute le texte, le Canada se tient prêt à envoyer une assistance supplémentaire là où ce sera nécessaire et à contribuer aux secours et aux efforts de reconstruction.
"Pour appuyer l'état de préparation des gouvernements des Antilles face à des catastrophes naturelles comme les ouragans, le Canada a fourni en février 2007 la somme de 20 millions de dollars au Mécanisme d'assurance contre les risques liés aux catastrophes, une initiative de la Banque mondiale, qui accorde à ces gouvernements une couverture contre les pertes causées par les ouragans et les tremblements de terre, rappelle le communiqué.
D’autre part, l’Organisation des Nations Unies est prête à apporter son assistance aux victimes de l'ouragan Dean, a annoncé lundi le Secrétaire général Ban Ki Moon. " Les Nations Unies sont en contact étroit avec les gouvernements des pays affectés et a déployé une équipe d'experts sur l'évaluation et la coordination en cas de catastrophe ", indique un message transmis par la porte-parole du Secrétaire général. " Les Nations Unies sont prêtes à soutenir les efforts d'assistance avec d'autres mesures, notamment le déblocage de fonds ", ajoute le communiqué.
Ban Ki-moon s'est déclaré " profondément attristé " par les pertes en vies humaines et les destructions causées par l'ouragan Dean, dans les Caraïbes. Il a présenté ses condoléances à ceux qui ont perdu des membres de leur famille et des amis.

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Source
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12953

Damien Le Tallec : "Me faire un prénom".. Un homme à surveiller

(FIFA.com) Mardi 21 août 2007
Il y a six ans presque jour pour jour, l'équipe de France montait sur la plus haute marche de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Trinidad et Tobago 2001. Buteur en finale, l'attaquant Anthony le Tallec avait éclaboussé la compétition de son talent, son duo avec Florent Sinama-Pongolle avait donné des cauchemars à tous les défenseurs du tournoi.
Six ans plus tard, il y a à nouveau un Le Tallec sur la feuille de match de l'équipe de France. Damien, le jeune frère d'Anthony, occupe aujourd'hui la pointe de l'attaque des Bleuets. Et forcément, les comparaisons ne manquent pas entre les deux frères, au point d'agacer le cadet. Comme il l'a confié à FIFA.com, il aborde Corée 2007 avec deux objectifs : aider son équipe à atteindre les sommets et enfin se faire un prénom pour cesser d'être "le frère d'Anthony". Nul doute que si le premier objectif est atteint, le second le sera également... Damien, l'équipe de France s'est inclinée pour son premier match (1:2). Quelle impression vous laisse cette défaite face au Nigeria ?
Nous sommes forcément déçus, parce que nous avons fait un bon match mais nous perdons à cause de deux erreurs défensives. Nous avons peut-être manqué de fraîcheur sur la fin et souffert de la chaleur, alors que les Nigérians y sont sans doute plus habitués. C'est peut-être cela qui nous a empêchés de revenir au score.
En tant qu'attaquant, vous n'avez pas eu beaucoup d'occasions lors de cette rencontre. Comment le vit-on ?
C'est frustrant, je n'ai eu aucune occasion ! Pourtant, j'ai beaucoup couru et fait de nombreux appels, mais mes coéquipiers n'ont pas réussi à me trouver. C'est dommage parce que nous avons dominé. Mais malheureusement, ce n'est pas parce qu'on joue bien qu'on gagne forcément.

Vous allez maintenant affronter Haïti pour le deuxième match. France-Haïti, cela vous évoque quelque chose de particulier par rapport au passé historique des deux pays ?
Honnêtement, je n'y connais pas grand-chose en histoire ! (rire) C'est évidemment un match particulier, mais plutôt de leur côté que du nôtre. Pour nous, il s'agit surtout de chercher la victoire. De leur côté, ils seront peut-être encore plus motivés contre la France que contre les autres équipes.

Votre entraîneur va-t-il apporter des changements pour ce match par rapport à la première rencontre ?
Je ne sais pas encore, mais je ne pense pas que la défaite face au Nigeria soit due à un problème tactique. Nous avons plutôt bien joué mais sans réussite. Cette fois-ci, on jouera peut-être moins bien mais on doit gagner absolument.
N'avez-vous déjà plus le droit à l'erreur ?
Notre objectif avant d'arriver était au moins de passer le premier tour, puis d'aller le plus loin possible. Il n'a pas changé. Nous devons gagner nos deux matches pour réaliser le premier objectif. Si nous nous qualifions, nous penserons alors aux matchs suivants l'un après l'autre. Mais nous sommes optimistes. Au championnat d'Europe, nous nous étions qualifiés avec une défaite et un match nul lors des trois premiers matches.

Votre frère aîné Anthony a remporté la Coupe du Monde U-17 de la FIFA en 2001. N'est-ce pas trop difficile de s'appeler Le Tallec quand on dispute cette épreuve six ans plus tard ?
Oh oui ! Et pas seulement dans cette compétition, on me parle tout le temps de mon frère. Il a déjà accompli de belles choses et remporté la Coupe de France. Donc les gens parlent beaucoup, me comparent à lui, à ce qu'il a fait. Ce n'est pas tous les jours facile.

Que faut-il faire pour ne plus être "le frère d'Anthony"?
Je crois que j'ai déjà commencé à me faire un prénom en aidant mon équipe à se qualifier pour la Coupe du Monde. C'est en montrant ce que je sais faire sur le terrain et en aidant l'équipe de France à faire le meilleur parcours possible qu'on se rappellera mon prénom, et pas seulement mon nom.

Avez-vous parlé à votre frère depuis le début de la compétition ?
Bien sûr ! Il m'a appelé après la défaite face au Nigeria. Il m'a rappelé qu'en 2001, il avait également perdu 2:1 face au Nigeria en match de poule et que finalement, l'équipe de France avait remporté la compétition. C'est une coïncidence bizarre... Je l'ai dit à mes coéquipiers, et ça nous a aidés à nous remotiver pour les matches qui arrivent.

Vous a-t-il déjà parlé du titre de Champion du monde de 2001 à Trinidad et Tobago ?
Il m'a dit que c'était un "truc de fou", un instant exceptionnel. Je me souviens de ce moment. J'avais regardé tous ses matches à la télévision. Mais j'étais loin de me douter que moi aussi je pourrais vivre ça un jour.

L'équipe de France 207 a-t-elle les moyens d'imiter la génération de 2001 ?
Sincèrement, je pense que nous avons une très bonne équipe et que nous pouvons aller loin. Nous sommes solides défensivement, même si nous avons fait deux erreurs bêtes face aux Nigérians, et nous avons beaucoup de qualité technique au milieu de terrain et devant. Mais je pense également que jusqu'ici, nous avons manqué de chance. Nous sommes tombés dans un groupe difficile avec deux adversaires très costauds, le Nigeria et le Japon, et Haïti, une équipe qui voudra tout donner contre la France. On aurait pu rêver d'un meilleur tirage. Et alors que d'autres équipes ont commencé leur tournoi par des matches faciles, nous, nous avons du affronter le Nigeria dès le premier match ! Mais on garde espoir. En 2001, l'équipe de France avait commencé de la même manière, et nous savons comment ça s'est terminé...
Savez-vous déjà ce que vous ferez le 9 septembre prochain (date de la finale) ?
J'espère que je serai encore en Corée, sur le terrain, pour un dernier match. (sourire)
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Source
http://fr.fifa.com/u17worldcup/news/newsid=576096.html#insertcomment

Pas de place pour les sentiments... HAITI-FRANCE.... Présentation

Tous deux battus lors de leur premier match du tournoi, Haïti et la France abordent leur confrontation directe avec l'obligation de s'imposer s'ils veulent rester maître de leur destin et conserver un espoir de qualification. Défaits par le Japon, les Caribéens ont montré de belles choses et opposé une résistance plus vaillante que ne le laisse entendre le score final (1:3). Côté français, après la défaite concédée face au Nigeria (1:2), on regrettait amèrement les deux buts concédés sur des erreurs défensives. L'heure est donc au rachat.

Le match
Haïti - France, Gwangyang, 22 août, 17h00 (heure locale)
L'enjeu
Entre la France et Haïti, c'est bien plus que du football. La nation caribéenne est en effet une ancienne colonnie française et les liens entre les deux pays sont quasi-familiaux. Cette rencontre sera l'occasion rêvée pour les "petits frères" haïtiens de montrer à leurs aînés qu'ils sont dignes de croiser le fer avec eux dans la cour des grands. Mais au coup d'envoi, les considérations affectives disparaitront totalement pour laisser place à la dure réalité : le perdant pourra dire adieu à ses rêves de qualification pour les huitièmes de finale. Les joueurs
Malgré un premier match éprouvant trois jours plus tôt, Jean Yves Labaze et François Blaquart disposent de toutes les armes. Aucun joueur n'est sur le flanc.
L'histoire
Si France et Haïti entretiennent des liens très proches depuis plusieurs siècles, leurs équipes nationales ne se sont en revanche jamais rencontrées. Statistique originale côté français, lors de ses deux participations à la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, la France a brillé lors du deuxième match de groupe en s'imposant 4:1 en 1987 face à l'Australie, et 5:3 face aux Etats-Unis en 2001. A chaque fois, un Bleuet a inscrit trois buts : Michael Debève en 1987 et Florent Sinama-Pongolle en 2001).
Les mots
"Par rapport au passé historique, c'est un peu le match d'un père contre son fils. Mais aussi de David contre Goliath, et on sait comment l'histoire s'est terminée. Nous sommes jeunes, mais la valeur n'attend point le nombre des années." Jean Yves Labaze, sélectionneur d'Haïti
"Je ne dirais pas que nous n'avons plus le droit à l'erreur, mais nous n'avons plus le droit à la 'grosse' erreur. Haïti, c'est un peu la famille et on peut les féliciter d'être là. Mais le plus important, ce sont les points à prendre". François Blaquart, sélectionneur de la France

Haïti-France, une affaire de famille...Haiti Recto Verso Prélude Haïti-France

(FIFA.com) Mardi 21 août 2007
La France et Haïti n'auraient pas pu prendre pire départ pour leur entrée en lice en Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Corée 2007. Si les Bleuets ont plié face au Nigeria (1:2) dans le choc des poids lourds, les Haïtiens ont fait bonne impression face au Japon mais ont finalement concédé une cruelle défaite (1:3). C'est donc déjà dos au mur qu'ils remettent le couvert ce mercredi sur la pelouse du Soccer Only Field de Gwangyang.

Au-delà de points, il sera également question de sentiments et de livre d'histoire lors de cette rencontre entre la France et sa lointaine cousine caribéenne. Car Haïti, une partie de l'île d'Hispaniola (parfois appelée île d'Haïti), est une ancienne colonie française, née d'une révolte d'esclaves à la fin du 18ème siècle. Deux siècles plus tard, il n'est question ni d'animosité ni de revanche. Bien au contraire. L'ancienne puissance coloniale est ainsi davantage considérée comme un vénérable membre de la famille plutôt qu'un ennemi. Avec la sagesse et les bons mots qui le caractérisent, Jean Yves Labaze, l'entraîneur haïtien, décrit d'ailleurs cette rencontre décisive comme d'heureuses retrouvailles familiales. "Le match contre la France, par rapport à notre passé commun, c'est un peu l'affrontement entre un père et son fils" glisse-t-il au micro de FIFA.com. "Il y a parfois de la rivalité, mais toujours du respect."
Même son de cloche chez son homologue français, François Blaquart, qui évoquait cette rencontre dès la fin du match perdu face au Nigeria. "Haïti, c'est comme un membre de la famille. On ne peut que se réjouir de leur présence et les féliciter d'être arrivés à ce niveau."
"Poser des questions à nos aînés"
Pourtant, malgré le respect et l'affection entre les deux nations, c'est un match décisif qui pourrait faire beaucoup de dégâts dans le camp des vaincus. Battus en ouverture de la compétition, les deux équipes n'ont pas d'autre choix que la victoire sous peine de déjà boucler leurs valises. "Je ne dis pas qu'on n'a pas le droit à l'erreur, mais plutôt qu'on n'a pas le droit à la 'grosse' erreur" poursuit Blaquart. "C'est un match particulier, certes, mais pour nous, ce sont avant tout des points à prendre".
Si sur le papier, la rencontre semble déséquilibrée, les Haïtiens ont démontré lors de la première rencontre qu'ils avaient largement le niveau pour inquiéter les plus grandes nations. Et si d'aventure ils devaient s'incliner et abandonner leur rêve de qualification, les représentants de la CONCACAF savent déjà qu'ils n'ont pas fait le voyage pour rien. "Nous sommes arrivés ici en voulant apprendre, parce que nous sommes encore petits" explique le sélectionneur haïtien. " Jouer des rencontres face à de grandes nations, c'est comme si nous posions des questions à nos aînés. Nous avons posé des questions au Japon et nous avons reçu les réponses : un manque d'attention et de concentration et nous encaissons trois buts. Maintenant nous avons nos premières réponses. Mais nous apprenons vite, et ces questions, nous ne les poserons plus contre la France."
Les Bleuets, de leur côté, essaient justement d'éviter de se poser des questions, d'histoire comme de qualification. Damien Le Tallec confie ainsi à FIFA.com que dans le camp français, seuls importent les trois points pour continuer à rêver. "Pour nous, il s'agit surtout d'aller chercher la victoire. C'est évidemment un match particulier, mais sans doute plus pour eux que pour nous. Ils seront encore plus motivés contre la France que contre les autres équipes."
Les leçons de l'Histoire
Les protégés de Blaquart seraient pourtant bien inspirés de s'intéresser de plus près à l'Histoire. En tout cas à l'histoire du football des dernières années. Car les récentes rencontres d'une équipe de France face à ses anciennes colonies ne rappellent pas forcément que de bons souvenirs. Lors du dernier match de groupe de la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006, les coéquipiers de Zinédine Zidane avaient dû sortir le grand jeu - en même temps que le bleu de chauffe - pour se défaire du Togo et accéder d'un cheveu aux huitièmes de finale de la compétition. L'aventure des Bleus sur les pelouses s'était alors poursuivie jusqu'à la finale de Berlin perdue face à l'Italie.
Mais quatre ans auparavant, c'est sur leur poste de télévision que les Français avaient suivi la deuxième phase de la compétition. Lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2002, les Français alors champions du monde en titre faisaient leur entrée dans la compétition face au Sénégal, autre ancienne colonie hexagonale. Néophyte dans l'épreuve reine, les Lions de la Teranga, avaient sorti le match de leur vie pour faire mordre la poussière aux Lilian Thuram, Marcel Desailly, Fabien Barthez et autres Thierry Henry. Ironie du sort, cette victoire historique de David contre Goliath avait eu lieu... en République de Corée ! De quoi donner des idées aux Haïtiens ?
Source
http://fr.fifa.com/u17worldcup/news/newsid=576311.html#haiti+france+affaire+famille

Haïti à l’heure des forums et des colloques :

L’opposition édenté, muette et divisée, les secteurs officiels, les élus tout… le monde semble touché par cette épidémie de rencontres et de débats pour poser un diagnostic précis de la situation, trouver un consensus autour de la participation des différents acteurs, poser clairement les règles du jeu.
Sur ce plan tout le monde semble se mettre d’accord. Mais on a l’impression que personne ne se sent prêt à ce sacrifice comme compromis indispensable permettant de tirer profit de ces rencontres pour la bonne marche de la nation.
L’impunité, la corruption, les inégalités, les dérives des responsabilités sont autant de tares que nous avions transbahutées à travers deux siècles et qui ont englouti à jamais nos chances de réussite. Le redressement de la situation indispensable à notre survie comme nation et comme peuple passe par une révolution effective dans nos mœurs et dans nos manières de gérer les affaires publiques, dans notre comportement face à nous-mêmes, les autres et la nation en générale.
Il a suffit de quelques actions du gouvernement pour soulever les débats les idées et les opinions les plus diverses et les plus contradictoires. Une famille de riches traduite à tort ou à raison devant la justice, et voici tout un secteur des affaires qui pense se retrouver au centre d’une cible quelconque. Des personnalités du bas monde de la drogue arrêtées et emprisonnées par les moyens les plus surs dont la coopération avec les autres – Coopération qui jusqu’ici a assuré la survie de ce qui est vivable ! – et voilà des voix qui s’élèvent au nom de la souveraineté nationale ! Ceux-là avaient oublié que cette souveraineté était hypothéquée depuis des lustres par nos propres dirigeants avec la bénédiction tacite ou avouée de nos politiciens.
Les instances décentralisées se mettent au konpa pourrait-on dire. Elles ont dans ce sens l’appui d’un pouvoir législatif dépassé et non à la hauteur qui, devant l’incapacité du gouvernement central à épuiser la totalité du budget dans de projets valables (dans un pays ou tout reste à faire !), s’est partagé la bagatelle de 10.000.000 de dollars entre les 140 communes du pays. On se demande quelle sera la destination finale de cette somme allouée aux communes puisque à ce niveau aucun projet sérieux n’avait été élaboré aux préalables. Au même moment la presse locale faisait les titres avec le versement de 10.000.000 de dollars sur un prêt de 25.000.000 cédé par la BID pour supporter les réformes administratives et la bonne gouvernance. Vous mettez tout ça dans un même panier et vous avez le prototype du charabia en matière de politique et de gestion des affaires publiques.
Cet extrait tiré d’une déclaration du chef de gouvernement
« Je réitère l'engagement de mon gouvernement de ne pratiquer aucune tolérance à l'endroit des concitoyens impliqués dans les activités illicites qui ont pour nom pots-de-vin, blanchiment d'argent, trafic d'influence, détournement de fonds, dilapidation des biens de l'Etat.. » n’est jusqu’à la preuve du contraire un discours vain et approprié aux circonstances dans le cadre de l’ouverture d’un colloque sur la corruption et la bonne gouvernance. Le jour ou la nation haïtienne commencerait à exiger ce fameux passage de la parole aux actes, ils ne seraient pas très nombreux les citoyens haïtiens décidés à servir le pays. Car aujourd’hui le chemin le plus court pour se faire riche et très riche c’est d’accrocher un poste dans l’administration publique.
N’importe qui dans cette mouvance peut traverser la frontière avec un million de dollars dans une valise !
Aujourd’hui au-delà des colloques il faut des actions. Des actions menées de main fermes et de poigne de maître. Car les adversaires sont coriaces têtus et rétifs !

Decky 222/08/07

« La population doit rester vigilante »

Quatre morts, vingt et un blessés, mille huit cent quatre-vingt-dix-neuf (1899) familles sinistrées, quatre cent cinquante-trois (453) maisons détruites..., tel est le bilan partiel présenté par les responsables du Système national de Gestion des Risques et Désastres (SNGRD), après le passage de l'ouragan « Dean » sur la côte Sud d'Haïti.
Dans le sud du pays où d'importants dégâts matériels ont été enregistrés, les responsables du SNGRD ont fait état de deux morts dans les communes de Torbeck et de Les Anglais. Deux autres personnes ont été retrouvées mortes dans le département de la Grand'Anse.
Accompagné de pluies, de forts vents, de grosse mer, Dean a provoqué des dégâts considérables en termes de plantations dévastées, de maisons détruites et endommagées dans les départements du Sud, du Sud-Est et de la Grand'Anse.
Le département de l'Ouest est aussi touché par le cyclone. A Léogâne, a fait savoir le député Antoine Dumond, quatre personnes sont portées disparues. Les familles des victimes, en larmes, ont souligné qu'elles ont été emportées par les eaux suite à un glissement de terrain, dans la nuit du 18 au 19 août, provoqué par le débordement de la rivière Momance.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues notamment sur la région sud du pays lors du passage de l'ouragan ont endommagés la Nationale # 2 au niveau de Grand-Goâve. Le pont de Grand-Goâve s'était effondré en 2004. Le gouvernement Latortue avait fait construire un pont de fortune avec des containers.
Levée de l'alerte cyclonique
La phase de l'alerte cyclonique est passée. Le cyclone Dean s'éloigne des côtes d'Haïti et ne constitue plus une menace directe pour le pays, a indiqué, lundi, le Centre national de météorologie (CNM) qui met fin à ses bulletins spéciaux. Tôt lundi, l'ouragan Dean est localisé à 17.7 degrés de latitude nord et 80.7 degrés de longitude ouest, soit à environ 670 km à l'ouest de Tiburon. Cependant, les responsables du CNM ont indiqué que quelques cellules convectives pourraient occasionner ce lundi des averses dans des régions du pays.
Ces averses seront sans grands effets sur ces régions, a pour sa part précisé le Premier ministre, Jacques Edouard Alexis qui a annoncé, du même coup, la reprise des opérations de cabotage sur toutes les côtes du pays et la réouverture des aéroports de Port-au-Prince, de Jacmel, des Cayes et de Jérémie au trafic aérien. Avisé, le chef de la Primature croit que toutes ces opérations doivent se faire dans le strict respect des mesures de prudence appropriées en attendant un retour définitif à la normale des conditions de la météo. Présentant ses sympathies aux victimes, M. Alexis a demandé à la population des zones à hauts risques d'inondation de rester vigilante et de respecter les conseils pratiques de sécurité des autorités de protection civile. Par ailleurs, il a invité la population à suivre les consignes de la météo, car la saison cyclonique, a-t-il rappelé, ne prendra fin qu'au mois de novembre. Le chef du gouvernement a exhorté, en conséquence, toutes les institutions en général et chaque Haïtien en particulier à renforcer les stratégies de prévention en toute circonstance et à tous les niveaux. L'étape de Secours d'urgence« Le gouvernement, conscient de ses responsabilités, entame dès aujourd'hui l'étape de Secours d'urgence aux communautés affectées », a déclaré, lundi, le Premier ministre Alexis. Pour aider les populations victimes, M. Alexis dit compter sur la collaboration de tout un chacun, particulièrement sur les institutions nationales et la communauté internationale. « Dean » est le premier ouragan qui a touché Haïti durant l'année 2007.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47526&PubDate=2007-08-20

Pour mieux assurer l'avenir

Dix forums communaux dans les dix communes les plus pauvres du pays, dix forums départementaux la semaine prochaine et un forum national en septembre, le Document de Stratégie nationale pour la Croissance (économique) et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP) se présente comme une stratégie de développement incontournable.
A Fonds-Verrettes, il a été testé le week-end écoulé et doit être mis à jour en fonction des spécificités de chaque région du pays.
Dans le cadre de la mise en place du plan dénommé DSNCRP, le ministère de la Planification et de la Coopération externe, de concert avec d'autres ministères, a organisé, vendredi 17 août 2007, un forum communal à Fonds-Verrettes, commune vulnérable du département de l'Ouest, en vue de déterminer les besoins spécifiques de cette communauté. Au cours de cette rencontre à l'Ecole nationale de cette commune, les Fonds-Verrettiens ont présenté leur cahier de charge aux autorités centrales représentées notamment par le ministre de la Planification, Jean-Max Bellerive, le ministre de l'Agriculture, François Severin, le sénateur de l'Ouest, Mme Evelyne B. Cheron, le député de la circonscription, Pierre-jude Destiné, le coordonnateur du secrétariat technique du DSNCRP, Hérard Jadotte, le directeur départemental de l'Ouest de la Planification, Michel Delerme... . Des élus locaux - dont le cartel municipal et le coordonnateur de CASEC - ont pris part activement à ce forum.
Ce forum organisé à l'initiative du ministère de la Planification, en présence de plusieurs représentants de la MINUSTAH et de la Banque mondiale, s'est également déroulé dans neuf autres communes classées parmi les plus pauvres du pays, selon la carte nationale de la pauvreté. Il fait partie d'un cadre de planification et de développement intégré que le pouvoir central veut rendre opérationnel avec la participation des communautés locales, ont souligné les organisateurs.

Des mesures concrètes en vue
Lors des débats, un participant a fait remarquer que ce n'est pas la première fois qu'ils ont été invités à faire connaître leur point de vue aux autorités centrales depuis les inondations de 2004. Cependant, à son avis, rien de concret n'a encore été constaté. En réponse à cette remarque, les autorités ont promis que des actions concrètes, de concert avec les Fonds-Verrettiens, vont être entreprises en vue d'aider cette communauté à faire face au présent pour mieux assurer l'avenir.
A signaler que ce forum communal et les neuf autres doivent donner lieu, la semaine prochaine, à des forums départementaux pour finalement aboutir, en septembre prochain, à un forum national avant la mise en oeuvre effective du DSNCRP (Document de Stratégie nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté).

« Il s'agit d'une stratégie qui doit permettre de réduire la pauvreté endémique - que connaissent certaines régions du pays - à partir d'une croissance économique visant à satisfaire les besoins fondamentaux de la population », a confié au journal le directeur départemental de l'Ouest du Ministère de la Planification, Michel Delerme.
Même si plusieurs régions du pays nécessitent en priorité l'intervention du pouvoir central, Fonds-Verrettes fera l'objet d'un regard particulier des décideurs, a ajouté M. Delerme. Pour sa part, le coordonnateur du secrétariat technique du DSNCRP, Hérard Jadotte, a fait remarquer que « ces rencontres avec les populations et les autorités locales constituent un test pour la mise en oeuvre du DSNCRP. »
Ce document contient les grandes orientations du pouvoir central en matière de croissance économique et de réduction de la pauvreté. Cependant, pour être vraiment opérationnel, il doit prioriser les spécificités de chaque région du pays, souligne M. Jadotte.
En effet, chaque région du pays fait face à des difficultés qui lui sont propres. En matière de pauvreté urbaine, l'ouest, avec un taux d'urbanisation estimée à 75%, est le département le plus touché par ce phénomène alors que le Nord-Ouest, département le plus pauvre en matière de ressources naturelles avec un taux d'urbanisation de 25%, est moins touché par le phénomène de pauvreté urbaine.

De la parole aux actes
Au cours de ces assises, élus locaux et notables de Fonds-Verrettes ont réagi aux propositions des autorités centrales en vue de faire passer les actions spécifiques à entreprendre en faveur de cette communauté grièvement éprouvée, le 23 mai 2004, suite aux inondations causées par des pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette région. La plupart de leurs revendications ont été adressées au ministre de l'Agriculture qui s'est montré très attentif à leurs cris.
Selon la carte nationale de la pauvreté, Fonds-Verrettes ferait partie des dix communes les plus pauvres du pays. Pourtant, en matière de production agricole, cette région est l'un des greniers de Port-au-Prince pour ses différents légumes et tubercules, ont fait remarquer le député..... , des planteurs et autres notables de la zone. Cependant, la cherté des intrants agricoles, le manque d'encadrement des paysans par des techniciens agricoles, les problèmes posés par le transport et les voies de communication occasionnent régulièrement des pertes, par avarie, des denrées produites, ont fait remarquer la plupart des intervenants qui se sont succédé au micro. Le sac d'engrais de cinquante kilos, par exemple, coûte environ mille gourdes.
Les autorités présentes à ce forum se sont montrées très touchées par cette situation alarmante à laquelle font face les producteurs de Fonds-Verrettes. Le ministre de l'Agriculture, François Severin, a qualifié d'« anormale » cet état de fait et a promis de faire de son mieux pour le solutionner.
Samuel Baucicaut

baucicaut@yahoo.fr
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Source:
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47514&PubDate=2007-08-21

Neuf boursiers haïtiens bientôt à Taiwan

Quatre étudiants en premier cycle, cinq autres pour des études spécialisées, notamment en santé publique, administration, gestion de l'environnement, le programme de bourses du gouvernement de Taiwan fait des heureux en Haïti.

Sheelove Siméon est pour cette année la seule fille des neuf bénéficiaires du programme de bourses d'études universitaires du gouvernement de Taiwan en Haïti. D'ici le 22 août, elle devra, tout comme ses autres confrères, laisser le pays à destination de Taiwan pour un programme de licence en Gestion des affaires.

Un privilège énorme pour cette jeune fille qui rêve déjà d'investir ses compétences, une fois ses études terminées, au service de son pays. « Ce sera un honneur pour moi de mettre mes connaissances en gestion au service de mon pays », lance-t-elle joyeusement en compagnie des huit autres boursiers, réunis samedi dernier au restaurant Chez Wou à Petion-Ville, à l'initiative de l'ambassadeur de Taiwan accrédité à Port-au-Prince, Yang Cheng-Ta.
Le diplomate Taiwanais a, en effet, organisé cette rencontre dans le souci d'informer les bacheliers et universitaires haïtiens du programme de bourses de son gouvernement, jusque-là peu connu dans le pays. « Peu de gens sont informés de notre programme de bourses. A Port-au-Prince, il n'y a qu'une faible minorité qui passe s'inscrire à l'ambassade », regrette M. Yang Cheng-Ta.
Ce n'est que par hasard que Roody Charles a été informé au lendemain des examens du baccalauréat, du programme de bourses de l'Ambassade de Taiwan. « J'ai été mis au courant du programme par le biais d'un ami du Lycée Anthénor Firmin », dit-il. Chanceux, il a tout de suite acheminé son dossier au Ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle et s'est fait une place au rang des neuf bénéficiaires du programme. Le jeune homme croit avoir bien choisi son domaine d'études par rapport à Taiwan « Je vais m'orienter dans le domaine électronique puisque Taiwan est le patron de la technologie moderne », s'exclame t-il d'un ton fier.

En fait, seulement quinze candidats haïtiens se sont inscrits au programme cette année. Neuf d'entre eux, recommandés par les secteurs public et privé du pays, ont réussi à être sélectionnés parmi d'autres internationaux. Les critères de sélection étaient axés principalement sur la compétence des postulants, leur connaissance de l'anglais et les résultats des examens de fin d'études classiques.« C'est en fonction de leur qualité, leur maîtrise de l'anglais, leur note aux examens de Baccalauréat ou à l'université, le concours de dissertation, la recommandation de leur service que les postulants bénéficient du programme », explique M. Yang Cheng-Ta, qui se dit satisfait jusqu'à présent du comportement des boursiers haïtiens à Taiwan.

« Jusqu'à présent, tous les boursiers haïtiens qui ont étudié là-bas sont revenus servir leur pays. Je suis très content de cela », dit-il. Les boursiers du premier cycle vont devoir passer une année dans l'apprentissage du Mandarin avant de se lancer dans leurs champs d'études respectifs au niveau licence. Les cinq autres postulants qui, quant à eux, laisseront le pays le 25 août prochain, vont poursuivre leurs études pour l'obtention d'une maîtrise dans des domaines divers, notamment en santé publique, agriculture, développement et administration.
Les séances d'inscription pour l'année 2008 sont prévues pour le mois Janvier et prendront fin en mars. Les candidats désireux d'intégrer le programme pourront soumettre leur dossier au local de l'Ambassade de la République de Taiwan sis au numéro 16 de la rue Léon Nau à Pétion-Ville.
L'ambassadeur Taiwanais à Port-au-Prince, Yang Cheng-ta, renouvelle l'engagemnent de son gouvernement d'encourager et de promouvoir la compétence en Haiti en offrant davantage de bourses aux jeunes Haitiens désireux de faire des études universitaires internationales.
Les noms des nouveaux boursiers haïtiens du programme de bourses du Gouvernement de Taiwan en Haiti.

Niveau licence : Sheelove Simeon , Roody Charles, Frantz Augustin, Piterson Jean-Charles.
Niveau Maîtrise: Milo Richard, Jean Rony Duce, Patrick Nicolas, Frantzdy Hervé, Winder Dorismond.
Jean Max St Fleur

tmaxner@yahoo.fr
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Source
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47516&PubDate=2007-08-21
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Un avis:
Pékin aura du mal à casser les liens avec Taiwan.

Pour une meilleure collaboration en matière de santé

Une délégation regroupant des responsables du ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP), des membres de l'Association médicale haïtienne (AMH) a effectué du 13 au 14 août une visite en République dominicaine. Plusieurs perspectives de collaboration ont été dégagées au cours des échanges.

« Cette visite a permis non seulement à l'Association médicale haïtienne et le Collège de médecins dominicains de resserrer des liens, mais aussi aux deux ministères d'agrandir leur champ de collaboration », a déclaré ce vendredi le directeur général du MSPP, le Dr. Gabriel Thimothé, lors d'une conférence de presse, dans les locaux du ministère.

Un accord de coopération a été signé entre les responsables des deux principales associations médicales des deux pays. « Cet accord va nous permettre de réaliser des activités en commun en vue d'améliorer les conditions de vie des deux peuples », s'est réjoui le président de l'AMH, le Dr Claude Suréna.
« Renforcer la lutte contre les maladies communes aux deux pays telles que la tuberculose, la malaria et le VIH / Sida, réactiver la commission mixte bilatérale et lutter contre les médicaments contrefaits », ont été les principaux points abordés par les responsables des institutions sanitaires dominicaines et haïtiennes. Les autorités dominicaines ont pris l'engagement formel d'aider leurs collègues haïtiens dans la lutte contre les médicaments contrefaits qui envahissent le marché. « Les Dominicains ont identifié une ville dénommée Moca spécialisée dans la contrefaçon », a confié Magalie Rosemond, la directrice de la Pharmacie du Médicament et de la Médecine traditionnelle (DPM/MT) au MSPP.

« Renforcement des contrôles à la frontière, échange d'informations sur les médicaments autorisés, réévaluation des laboratoires dominicains », sont quelques-unes des mesures que comptent adopter les autorités haïtiennes et dominicaines pour freiner la course aux médicaments contrefaits. Sous les auspices de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), une rencontre aura lieu prochainement à Port-au-Prince sur ce dossier. Tous les six mois les représentants des deux pays doivent évaluer les points marqués dans cette nouvelle collaboration. Sur demande du Dr Robert Auguste, le titulaire du MSPP, le Collège de médecins dominicains accepte d'aider Haïti à pallier une carence criante dans le domaine d'anesthésiologie. « Des médecins vont être formés dans ce domaine dans des hôpitaux dominicains », a annoncé le président de l'AMH.
Sherline Chanlatte
Duplan
sherlinecduplan@yahoo.fr
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Source
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47473&PubDate=2007-08-21
Commentaire:
" Aprè-w tan se you lot" Les temps ont changé pour ceux qui ne se reconaissent pas dans la langue créole natif-natale!
Les médecins haitiens égressés des universités dominicaines pour les promotions 1990 comprennent mieux que quiconque la place de ce proverbe au début du commentaire.
Ils sont quelques dizaines de médecins diplômés d'universités dominicaines qui n'ont jamais pu intégrer le milieu médical à cause de fausses barricades érigées par le pseudo clergé du domaine qui prétendaient une formation audessous du niveau de la formation haïtienne de l'époque.
A un certain moment de la durée, une vélléité de création d'un association medicale dominico-haitienne avait été ébauchée par d'anciens médécins haïtiens. Cette activité n'avait pas abouti parce que les médécins avaient fini par abandonner le pays.
La République Dominicaine estd evenue au fil du temps la ville universitaire par excellence d'Haïti. En effet il y a de loin beaucoup plus d'étudiants en formation de l'autre côté de la frontière.
Il était enfin temps de comprendre qu'il fallait que les autorités du pays démontrent qu'ils ont pris acte de ce fait et qu'elles contribuent en utilisant le biais officiel pour renforcer ce secteur.
En matière de formation (3ème cycle) il serait de bon ton que le gouvernement s'arrange pour pourvoir au pays les spécialistes dont il a besoin en tenant compte de la présence des étudiants haïtiens déjà en terre dominicaine.
DrJJ

Gelée victime de son succès

Victime de son succès, Gelée, la Woodstock des plages d'Haïti, a vu déferler une marée humaine sur son sable chaud. Comme au carnaval, un tapis humain s'étendait sur les bords de la douce et chaude Gelée.

C'était un véritable raz-de-marée humain sur la plage de Gelée, aux Cayes, pendant la Notre-Dame de l'Assomption. Sur la longue et vaste plage publique de la métropole du Sud, les gens se bousculaient comme au carnaval. Pas un pouce d'intimité pour les amoureux battus par les vagues. Il y a toujours quelqu'un sur les talons de l'autre. Les corps se frôlent toujours à chaque pas. Aussi loin que le regard se porte, la foule est là, innombrable. Des milliers de personnes suaient sur le sable chaud. Sous les tentes, des colonies de vacances se prélassent. Tout autour de ces abris d'été s'affairent des marchands de friture, de boisson, de tabac, qui attirent beaucoup d'acheteurs.

Des stands chargés de festivaliers ont l'air de grands vaisseaux au milieu d'une marée humaine. Coincé, pressuré, on étouffe sur la plage ! Il faut sans cesse jouer des coudes pour se frayer un chemin dans la foule.

Sur la plage comme en pèlerinage
A toute heure du jour et de la nuit, la foule se déverse sur le rivage. C'est un véritable pèlerinage au plus attractif des plages d'Haïti. Un lent fleuve humain arrive par les routes étroites, poudreuses et boueuses par endroits. Les gens viennent en voiture, à moto, à bicyclette, à pied, à dos d'homme et en canoë.

D'habitude, ce sont les engins motorisés qui occasionnent les embouteillages. A Gelée, les gens créent aussi des bouchons. Le piéton pressé devient ainsi prisonnier de la foule. La police est dépassée par les événements. Les agents de la PNH noyés dans la foule parviennent difficilement à canaliser des flots de gens qui arrivent par vague.

Les ponts reliant la rivière qui sépare la plage et la route se plient. Sur ces ponts étroits, flexibles, tout le monde veut passer en premier. On tombe dans la rivière, on se relève et la traverse à pied. Ceux qui ne veulent pas mettre les pieds dans l'eau payent cinq gourdes pour être transportés à dos d'homme. Dans la soirée du 15 août, l'une des passerelles a cédé. Sur la route au bord de laquelle s'alignent des restaurants, s'empilent des gens. On boit, on mange des fruits de mer tout en écoutant de la musique.

Ce qu'il y avait à voir à Gelée, c'était du monde ! Tout ce beau monde était venu rencontrer des gens au bord de la mer. Les artistes en étaient comblés. Ils ont fait danser la foule. Kreyòl-la, T-Vice, Mass Konpa, Djakout, Azor, Zenglen, pour ne citer que ces groupes, ont performé devant une foule qui s'étire à perte de vue.
« Kote moun sa yo sòti ? Se foumi yo ye ? », se demande un Cayen qui ne démord jamais des plaisirs balnéaires qu'il goûte depuis toujours dans cet espace public. Gelée, véritable Woodstock tropical, est victime de son propre succès et du manque de planification des organisateurs de ce grand événement.

(Woodstock, en Angleterre, est le lieu où s'est tenu le premier festival hippi qui a connu un grand succès dans les années 60).
Cette année, la Notre-Dame a fait tomber une manne touristique dans la métropole du Sud. Les hôteliers se sont frotté les mains. Tous les hôtels affichaient complet. Jamais de mémoire d'hôtelier, a dit une propriétaire d'hôtel, la demande n'était aussi agressive. « Les gens voulaient même dresser leur tente sur la cour de mon hôtel. Ils voulaient même y mettre le prix. »Les taxis-motos ont roulé toute la sainte journée jusqu'à l'aube. C'est à croire que tout le pays s'était donné rendez-vous sur les bords de la douce et chaude Gelée.

Claude Bernard Sérant
serantclaudebernard@yahoo.fr
Source:
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47468&PubDate=2007-08-21
Commentaires:
Quelqu'un a pris note de cette situation?
Le gouvernement central?
Les élus locaux?
Le secteur privé?
Vont-ils travailler pour améliorer la réception et le séjour des visiteurs pour l'année prochaine , pour les années à venir?
Ne soyons pas comme les imbéciles qui meurent de soif au temps de l'abondance en eau! Ce secteur doit être aujourd'hui pripritaires et voilà une industrie que se mettra en marche avec la création d'emplois directs et indirects. Une relance économique avec des répercussions locales régionales et nationales.
DrJJ

« S'unir pour combattre la corruption »

Définir une stratégie nationale en vue de freiner la corruption qui gangrène l'administration publique haïtienne, tel est l'objectif d'un colloque de quatre jours débuté lundi au Karibe Convention Center.
« Je réitère l'engagement de mon gouvernement de ne pratiquer aucune tolérance à l'endroit des concitoyens impliqués dans les activités illicites qui ont pour nom pots-de-vin, blanchiment d'argent, trafic d'influence, détournement de fonds, dilapidation des biens de l'Etat.. » C'est ce qu'a, entre autres, déclaré le Premier ministre Jacques Edouard Alexis à l'occasion de la cérémonie d'ouverture d'un colloque de quatre jours, débuté lundi au Karibe

Initié par l'Unité de lutte contre la corruption (ULCC) autour du thème« Vers une stratégie nationale de lutte contre la corruption » , ce colloque s'inscrit dans la volonté des responsables de cette nouvelle entité étatique de définir une stratégie nationale de lutte contre la corruption et de proposer un plan de réforme en vue d'arriver à une bonne gouvernance. Les résultats d'une enquête nationale sur la gouvernance et la corruption en Haïti, financée par la Banque Mondiale et réalisée par le Bureau de Recherche en informatique et développement économique et social (BRIDES), alimenteront les débats.
Réalisée du mois d’août 2005 au mois de mai 2006, cette étude a été conduite dans l'aire métropolitaine de Port-au-Prince, au Cap-Haïtien et au niveau des zones frontalières. Elle a permis d'avoir la perception de ménages, de chefs d'entreprise, de fonctionnaires et de responsables d'organisations non gouvernementales sur l'état de la gouvernance et la corruption dans le pays.
M. Alexis croit que les résultats de ces assises constitueront une précieuse contribution au nécessaire redressement de l'environnement institutionnel national. Il a invité tous les secteurs de la vie nationale et toutes les composantes de la classe politique haïtienne à s'unir comme un seul homme en vue de lancer une croisade contre la corruption sous toutes ses formes. « La mise au point d'une stratégie nationale de lutte contre la corruption concerne au plus au point l'avenir de notre société. Seul un tel consensus pourra contribuer à placer le pays à l'abri des turbulences qui ont profondément affecté sa stabilité et son développement », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le Premier ministre a souligné le rôle de premier plan que doit jouer la presse dans ce combat qui, le reconnaît-t-il, s'avère difficile.

Selon lui, cette lutte représente une étape incontournable dans l'avènement d'un nouvel Etat . « Pour s'insérer dans la modernité, Haïti a besoin d'une nouvelle génération de serviteurs de l'Etat prenant la rectitude exemplaire. Elle a besoin également de nouvelles élites financières et économiques dont l'action par-delà le légitime intérêt corporatif se tiendra à l'abri de toute connexion perverse avec les auteurs de malversation qui leur servent trop souvent d'intermédiaires et de paravents. », a-t-il affirmé.
Pour sa part, le directeur général de l'ULCC, M. Amos Durosier, a souhaité que l'élite haïtienne profitera de ce forum pour faire des propositions en vue de voir comment sortir le pays des pièges de la mauvaise gouvernance et de la corruption, en faisant des suggestions réalistes pour un programme de réforme. « Il nous faut passer de l'ère des conflits et des luttes intestines sans grandeur à une ère de bonne gestion publique et de développement économique », a-t-il martelé.

Le ministre de l'Economie et des Finances, M Daniel Dorsainvil, a confié que les résultats de cet atelier feront l'objet de rencontres entre les directeurs généraux. Cette démarche, dit-il, s'inscrit dans le souci d'identifier à la lueur de ce qui a été discuté et appris, les mesures à prendre par chacune de nos directions pour continuer de mener une lutte effective contre la corruption.
Alain Gaillardgtilain@yahoo.fr

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Source:
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=47527

Réunion à Port-au-Prince du 3 au 7 septembre des ministres latinoaméricains de la défense

L’avenir de la MINUSTAH au menu de cette rencontre qui donnera au Chili et au Pérou l’occasion d’aborder leur contentieux frontalier
Le ministre chilien de la défense, José Goñi, a annoncé lundi la tenue d’une rencontre bilatérale début septembre à Port-au-Prince avec son homologue péruvien, Allan Wagner, en marge d’une réunion des reponsables des armées latinoaméricaines engagées au sein de la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH).

Selon la station chilienne Radio Cooperativa, les ministres de la défense des dix pays de la région faisant partie de la force internationale de paix se rencontreront du 3 au 7 septembre dans la capitale haïtienne en vue de discuter de l’avenir de la mission.

Pour leur part, les ministres chilien et péruvien en profiteront pour aborder le différend frontalier opposant les deux pays, a affirmé Goñi à Chillàn Viejo où il assistait à la commémoration du 229e anniversaire de la naissance du général Bernardo O’Higgins, héros national de l’indépendance chilienne.

Qualifiant d’absolument "normales" les relations entre Santiago et Lima, le dirigeant chilien a tout de même reconnu qu’il y a "un différend qui est soumis aux règlements des canaux appropriés qui sont justement les canaux diplomatiques".

Le Chili conteste les prétentions affichées une fois de plus depuis quelques mois par le Pérou qui revendique l’appartenance de la zone maritime d’Arica à son territoire.

En ce qui a trait à la MINUSTAH dont les effectifs militaires et policiers s’élèvent à plus de 9.000 hommes, ses principaux contributeurs de troupes sont les pays d’Amérique latine. Le Brésil détient le commandement de la composante militaire de la mission dont l’actuel mandat arrive à expiration en octobre prochain. spp/RK

http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=1089893036601291753

Haïti à la réunion ministérielle Amérique latine-Asie de l’est

Le chancelier Jean Rénal Clérismé devrait conduire la délégation haïtienne mercredi et jeudi à Brasilia

Le ministre des affaires étrangères, Jean Rénal Clérismé, devrait représenter Haïti à la troisième réunion ministérielle du Forum de coopération Amérique latine-Asie de l’est (FOCALAL) prévue cette semaine à Brasilia, rapporte l’agence officielle Agência Brasil.

30 ministres des 21 pays membres de ce mécanisme de consultation ont déjà confirmé leur présence mercredi et jeudi à la réunion dont le thème central sera "commerce et investissements". Les différents participants se pencheront notamment sur les graves turbulences auxquelles est confronté le marché financier international.

Selon l’ambassadeur Roberto Jaguaribe, sous-secrétaire général du département des affaires politiques de la chancellerie brésilienne, à l’issue des discussions sera adoptée la Déclaration de Brasilia qui contiendra les principaux points d’accord obtenus.

Haïti n’est pas membre du Forum de coopération Amérique latine-Asie de l’est et sera présente à titre d’invitée, tout comme l’Australie et le Suriname.

En raison de sa situation très particulière dans laquelle sont impliqués militairement le Brésil et d’autres Etats latinoaméricains, le pays figure régulièrement parmi les principaux thèmes de l’agenda politique régional. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3999